Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil

Leikn
Blizzard Immortel
Blizzard Immortel

Fiche de personnage
force:
Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci100/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (100/100)
agilité:
Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci75/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (75/100)
endurance:
Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci62/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (62/100)
Leikn
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Dim 17 Jan - 22:27



WELL WE'RE FATE
• • • FT MANÎTHIL


FORCE : 83 | AGILITÉ : 45 | ENDURANCE : 43




Spoiler:




Un amas compact de flocons vierges craqua sous le poids de Leikn et d'un pas supplémentaire. La louve blanche éternua. Son souffle fit virevolter un épais nuage de flocons blanc qui s'éparpilla autour d'elle, et elle sentit ses pattes trembler sous son propre poids. Cette constatation lui fit courir un frisson sur l'échine : elle dut s'arrêter un instant pour fermer les yeux, alors qu'un vertige la prenait. Et contrairement à l'habitude, aucun grondement de colère ne franchit la barrière de ses crocs, ni même un geste d'agacement qui aurait mis sa queue en mouvement.
Pour la première fois depuis de longue lunes, la colère perpétuelle de Leikn avait fondu sous les nausées et les crises d'angoisse qui la gardaient éveillée toute la nuit. Elle avait été remplacée par une terrible et perpétuelle fatigue ; celle-ci aplanissait son jugement, la laissait roulée en boule dans un coin toute la journée sans aucune volonté de se lever. Ces derniers jours, même les pitreries d'Oreka ne lui donnaient pas envie de lever la tête, et cela n'était pas de bonne augure : dans la santé comme dans la maladie, Leikn avait toujours été dynamique. La morosité et l'apathie, voilà exactement ce qui ne lui ressemblait pas, et elle n'aurait jamais cru s'y perdre un jour.
Au début, elle avait vaguement pensé que c'était une simple conséquence de l'état dans lequel elle se trouvait depuis peu - la louve blanche avait assisté à la gestation et la mise bas de sa sœur, elle savait à quoi s'en tenir et s'était faite à l'idée. Porter des chiots ne lui posait pas de tels problèmes. En réalité, les maux de ventre, les vomissements et les douleurs musculaires, elle les devait sûrement à une autre maladie, une de celles qui courent les plaines enneigées l'hiver à la recherche de l'être vivant le plus vulnérable. Peut-être était-elle justement trop vulnérable. Peut-être que sa colère n'était qu'un symptôme de sa vulnérabilité.
Peut-être que la maladie qui l'habitait, la véritable, celle qui lui faisait abandonner d'avance sans se débattre, c'était l'absence.

Et elle s'était réveillée ce matin-là, remplie à ras-bord de l'absence de sa sœur.

Ça ne peut plus durer... Se murmurait la guerrière en se dirigeant d'un pas traînant vers le bunker. Elle avait fait la tête le plus longtemps qu'il lui était possible, mais la vérité était que sa colère s'était affadie avec l'hiver, et que lorsqu'elle avait recroisé Pandémonium, elle était presque déjà éteinte. Ne restait que le manque. Manîthil lui manquait horriblement, comme si on lui avait retiré un organe essentiel et que la plaie ne cessait de saigner. Jusqu'à présent, le ressentiment avait masqué cette horrible sensation, mais Leikn avait toujours été plus sensible à l'amour qu'à la haine. Et haïr Thil était bien quelque chose dont elle était incapable.
Alors peu lui importait que sa sœur ait remporté la bataille de celle qui bouderait le plus longtemps. Le résultat était connu d'avance de toute manière. Lei avait senti son odeur dans le garde-manger Navnik, elle-même s'était perdue vers la tanière de la guérisseuse récemment pour lui déposer l'une de ses trouvailles en toute discrétion. Aucune d'entre elle ne désirait rester séparée.
Et à fortiori, si Leikn ne venait pas demander de l'aide à sa jumelle au plus vite, elle mettait plus que sa propre vie en danger.

Sa fourrure blanche frotta contre la pierre glaciale de bunker. Leikn s'y appuya un moment pour endiguer le tremblement de ses pattes, puis pénétra à l'intérieur avec un bruit discret de brise qui s'éteint. Elle s'allongea en travers de l'entrée, hésitant tout de même à aller plus loin. Mais l'odeur de sa sœur lui parvenait de la salle la plus proche : elle était bien présente et l'entendrait sans problème. D'ailleurs elle savait sûrement déjà que sa jumelle était là.

« 'lut sœurette... »

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Lun 18 Jan - 11:01

Inquiet
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Fatigué est la dame blanche, couché sur sa paillasse de feuille bien trop sèche désormais. Fatigué est le fantôme, dans son antre où les solitudes lui est enfin permise. Aujourd'hui, elle avait réussi à se débarrasser de ses deux gêneurs, le gamin et Chat étaient partie faire un tour, elle les avait envoyé baladé pour avoir la paix. Elle a pourtant essayé, de la trouver cette paix, en allant dans sa tanière chez les Sekmet mais, les Sekmet n'avaient cessés de venir la voir, blessé, malade … La paix elle n'avait pas trouvé et, elle fut forcé de retourner dans son antre, parmi les cadavres pendus aux arbres en espérant avoir un peu de tranquillité et, jusqu'à maintenant, sa tranquillité elle l'avait …

Lui un bruit, une odeur, un souffle … Elle dressa les oreilles sans ouvrir les yeux, attentive. Quelque chose avait cogné contre sa tanière, quelque chose était appuyé contre le métal glacé du bunker puis, ce petit son que produise les griffes sur le sol dur … Et cette odeur, comment ne pas la reconnaître ? Comment ne pas savoir à qui elle appartient mais, est-ce seulement réel ou est-ce un rêve, une hallucination provoqué par le manque et la fatigué ? Non, impossible, l'odeur est trop réel et … Thil ouvrit les yeux, se redressant doucement. Non, ce n'était pas une hallucination, c'était réel, elle est réel, tu es réel … Mais que fais-tu ici ? Pourquoi être venu dans l'antre de ta sœur ? Pourquoi ta voix semble si faible au son de ses oreilles frémissantes ? Elle se leva, s'ébroua rapidement et, passa dans la pièce principal pour te découvrir là, visiblement épuisé, tes traits déformés par la fatigue et un autre mal. Que t'arrive-t-il ? Les oreilles de Manîthil s'abaissèrent sur le coup avant qu'elle ne s'approche de toi pour te prêter une épaule sur laquelle s'appuyer. Au passage, elle frotta doucement son museau au tien et t'aida à avancer à l'intérieur de sa tanière pour te poser sur la paillasse la plus propre actuellement. Trouver des feuilles potables est difficile en cette saison, voir même impossible …

Elle t'aide à t'installer, te regard, la gueule étrangement figé, le regard soucieux. Voilà une expression bien rare, sur le visage de notre dame blanche. Est-ce l'émotion de te retrouver ? Fort probablement mais, il y a l'inquiétude de te voir si faible, si tremblante, si … Fragile ? Que t'est-il arrivé ? Un coup d’œil sur ton corps permis à la blanche de comprendre la situation et, elle réprima un grondement. Tu es en pleine gestation … Depuis quand ? De qui ? La jalousie s'immisce dans les entrailles du diable blanc qui tente de se contenir. Une chose est sûr, ton mal ne semble pas lié à ton état, non, il y a autre chose et, seule toi pourra lui dire quoi …

« Que t'arrive-t-il mon amour ? Quel mal te ronge ? Dis moi tout ... »

Sa voix se fait calme, douce et soucieuse à la fois. As-tu déjà vu Thil dans un tel état ? L'as-tu déjà vu aussi inquiète pour quelqu'un ? D'après ses souvenirs, elle ne se souvient pas de t'avoir vu dans un état similaire de faiblesse, non, toi qui a toujours été une louve forte, qu'importe les blessures ou les maladies alors, te voir ainsi ne peut qu'inquiéter ta moitié … Mais ne t'inquiète pas, maintenant que tu es ici, elle prendra soin de toi, elle te soignera comme il se doit mais, pour cela, il te faudra lui dire ce qui t'arrive, qu'elle ne te donne rien qui pourrait te faire du mal ...

hrp. Ton kit ♥.♥
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Dim 24 Jan - 2:52



WELL WE'RE FATE
• • • FT MANÎTHIL


FORCE : 83 | AGILITÉ : 45 | ENDURANCE : 43





Chaleur. C'est le seul mot qui parvint à l'esprit de Lei, tendance naturelle à exprimer si simplement les choses le plus compliquées, pour décrire ce qu'elle ressentait. De l'odeur de Thil au contact de sa fourrure blanche, en passant par les vibrations de sa voix et même la simple conscience de sa présence, tout en elle n'inspirait à Leikn que chaleur ; un sentiment débordant de sécurité et d'amour fondit sur son cœur, chassant les derniers éclats de rancœur.
Alors, quand sa sœur apparut dans le couloir aux murs suintant d'hiver, Lei se laissa faire. Elle accrocha son regard aux oreilles rabattues par l'inquiétude qu'elle avait mordillées plus qu'à son tour dans sa vie, enfouit son museau dans l'épaisse fourrure si douce qui avait été le support de tant de nuits glaciales ; respira son parfum comme un souffle nouveau en s'appuyant contre son épaule.
Comment avait-elle pu la penser si froide ?

Lei dut souffrir d'un moment d'absence, car l'instant suivant elle se retrouva allongée sur l'une des paillasses craquantes au fond du bunker. Elle les connaissait bien, pour avoir vu nombre de patients s'y succéder : la louve blanche soupira et posa la tête sur ses pattes, cherchant Manîthil des yeux. Sa sœur était là, si près qu'elle pouvait entendre le rythme de son souffle dans l'air froid ; un instant, Leikn croisa son regard gris et y lut un mélange d'émotions que certains auraient cru absentes de ces pupilles. Et elle comprit. Parce qu'elles étaient sœurs, elles étaient deux moitié d'une seule même chose, et qu'elles ne pouvaient faire autrement que de se comprendre instinctivement. Et alors que l'inquiétude la réconforta, la jalousie lui tira quasiment un sourire de tendresse. Elle se rappela ce soir de novembre où Thil avait réapparu dans la vie de Lei, avec cette même odeur de louve gestante qui avait fait hurler son cœur de jalousie et de colère.
Eh bien, les positions étaient inversées désormais, songea-t-elle faiblement.

« Que t'arrive-t-il mon amour ? Quel mal te ronge ? Dis moi tout ... »
« ... 'Thily... »

Le nom de sa sœur s'échappa de la gueule de Lei comme un nuage de buée, matérialisé par sa chaleur interne. Thily, je crois que j'ai fait une bêtise... La fatigue fondit sur la louve blanche, mais elle avait désormais quelque chose de doux et sucré, réconfortant. Parce que contrairement au sein des murs de la chapelle qui l'encerclaient et la bridaient comme un animal en cage, ici, sous la terre, elle se sentait en sécurité ; pour la première fois depuis des mois, elle n'était pas seule. Malgré les Navniks, malgré cette meute à laquelle elle avait essayé de se mêler, elle n'avait été remplie que de froid et de colère. La solitude n'avait pas disparu. Leikn savait que Manîthil devait lui en vouloir pour s'être jointe à eux.
Mais c'est dur de vivre sans toi...
Elle s'était sentie seule, c'est tout. Mais elle devait avoir mal fait les choses, parce qu'elle se sentait encore plus seule désormais. Seule, faible et découragée. Elle n'avait plus le goût à rien ; et même les trois vies qu'elle portait dans ses entrailles, elle les portait par instinct, un automatisme animal. Aucun sentiment ne paraissait pouvoir l'atteindre. Ni même son fils adoptif. C'était effrayant, cette langueur insensible dans laquelle elle s'enfonçait.

« Tu m'as manqué. »

Leikn se redressa un peu et enfouit son museau dans l'encolure de sa sœur pour sentir sa présence et sa chaleur encore, sentir à quel point elle était vivante et que tout sur cette terre n'était pas dépourvu de sens. C'était la première fois qu'elle éprouvait un tel sentiment d'égarement, et il l'effrayait plus qu'elle n'aurait osé se l'avouer.

« ... j'crois que j'ai fait un peu n'importe quoi... »

Elle s'était perdue, c'était le mot. Et maintenant elle cherchait le chemin du retour, et le chemin du retour passait forcément par ici.
Lentement, la louve blanche glissa sur la paillasse et reposa la tête sur ses pattes tremblantes. La nausée allait et venait dans son corps aussi sûrement que les chiots qui remuaient parfois entre ses côtes. Elle avait de quoi être fatiguée.
Enfin, la question de Manîthil parvint à ses pensées fatiguées et, fermant les yeux, la guerrière chercha quelle réponse lui donner.
Elle se souvenait d'un mot, le nom d'un mal, prononcé plusieurs fois à voix basse par sa mère et sa sœur dans l'obscurité de leur caverne ; l'époque où sous les yeux attentifs de Manîthil, leur mère soignait des loups venant de tous les coins de la terre. Vomissements, tremblements, vertiges, elle présentait tous ces symptômes, mais ne parvenait pas à retrouver ce fichu nom. La frustration lui tira un grognement, un haut-le-cœur un deuxième.
Non, elle n'aurait pas dû attendre si longtemps avant de venir. Foutue tête de mule.
Dans un grand effort de concentration, la louve blanche parvint à arracher à sa mémoire fatiguée le mot qui lui échappait. Elle leva ses yeux gris-jaunes pour les vriller aux iris argentés de la guérisseuse :

« ... intoxication. Ou un truc du genre. »

Silence. Leikn ne détourna pas les yeux.

« ... j'ai senti ton odeur dans le garde-manger. »


hrp. Ta réponse ♥.♥
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Dim 24 Jan - 13:40

Soigner
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Tu allais mal, tellement mal, pas que physiquement, non, Manîthil pouvait le sentir, dans ta façon de la regarder, dans ta façon de dire son surnom. Un mal te ronge, autant physiquement que psychologiquement et, cela, elle ne pouvait le supporter. Te voir ainsi, faible, visiblement perdu l'affecte énormément. Non, ma chère sœur, je ne te laisserais pas tombé … Non, je ferais tout pour te soulager ... Tes paroles sont comme une lame aiguisé qui vient transpercer son cœur, non pas pour lui faire du mal, non, mais pour faire éclater cette barrière de glace qui la protège mais, face à toi, elle ne réussit pas à rester de marbre, du moins elle le peut mais, pas en te voyant ainsi … Elle rabattit de nouveau ses oreilles sur le haut de son crâne en posant sa tête sur la tienne, fermant les yeux en prenant une grande inspiration pour sentir ton odeur, ton essence. Oh que oui, toi aussi, tu lui as manqué, tu lui as tant manqué … Mais les mots ne lui viennent pas, pas maintenant, elle est trop bouleversé. Elle savait que, tôt ou tard, vous reviendrez l'une vers l'autre mais, pas ainsi, pas dans cet état … Ce qu'elle peut être désolé de t'avoir infligé cela la dernière fois. Ce qu'elle peut être désolé de s'être éloigné de toi pour des conneries … Si elle ne l'avait pas fait, elle aurait été près de toi, elle aurait pu agir sur ton mal bien avant, être présente pour toi, comme elle l'a toujours été.

Tu dis avoir fait n'importe quoi mais, elle aussi, elle aussi a fait n'importe quoi, elle a fait tant de chose insensé dans sa vie alors, comment t'en blâmer ? Tu n'y es pour rien, tu as peut-être été influencé par elle au fond, par son mauvais exemple. Manîthil n'a jamais été saine d'esprit, elle n'a jamais été un bon exemple, elle a toujours fait ce que bon lui semblait, tant que cela lui était profitable. Elle a fait bon nombre d'erreur sans jamais le montrer. Enfin le passé reste le passé et pour le moment, tout ce qui compte, c'est toi. Elle t'écoute, attentivement. Une intoxication, qu'as-tu mangé pour être dans un état pareil ? Qu'importe, elle saura te soigner, elle fera tout pour te soigner comme il se doit. Son regard argenté planté dans tes yeux gris-jaune, elle ne réagit pas à ta dernière remarque. D'habitude, elle aurait souris, sortie une idiotie mais, là, elle ne voulait pas. Elle détourna alors le regard.

« Je venais te voir puis, finalement, la faim a prit le dessus. Je n'avais rien dans le ventre depuis quelques jours. »

Ce qui était vrai entre autre. Les réserves partaient vite, elle devait nourrir le gamin qui se trouvait on ne sait où actuellement, probablement en vadrouille, tout comme Châtiment d'ailleurs. Tant mieux … Au moins ils n'assistaient pas à cette scène qui n'appartient qu'à vous deux, ce moment d'intimité que personne n'a le droit de violer par leur présence.

Elle se redresse, se détourne de toi et, se rend dans sa réserve pour y prendre ce dont elle a besoin. Elle revient ensuite vers toi et dépose quelques plantes devant toi, y poussant du museau pour que tu y prennes afin de te soulager. Elle se recule ensuite légèrement pour t'observer puis, finalement, s'approche de toi et de ton ventre arrondit. Elle passa sa truffe dessus, humant, posant ensuite son oreille sur ton flanc, écoutant ce qu'il se passe à l'intérieur, silencieuse puis, finalement, elle recula.

« Le traitement t'aidera à aller mieux et cela n'aura aucun impact sur ta portée. Ils semblent aller bien. Tu ne devrais pas tarder à mettre bas par contre … Tu as quelqu'un pour s'occuper de toi à ce moment-là ? »

Elle ne veut pas que tu sois seule, elle sait que le guérisseur de ta meute n'est pas là alors, qui s'occupera de t'aider ? Et si il arrivait malheur ? Et si tu peinais à mettre bas, que tu souffrais comme elle elle avait souffert lors de sa mise bas ? Mais elle, elle n'avait pas eu ta chance, non, sa progéniture n'était que mort né, seul un louveteau rachitique ayant survécut. Elle avait tant souffert, tant hurler sous la douleur en ayant l'impression qu'on lui arrachait les entrailles tandis qu'elle essayait d'expulser ces êtres difformes de son corps. Mais tu étais là, tu étais là ce jour-là, tu l'avais soutenu, tu l'avais aidé et, qui sait ce qui se serait passé si tu n'avais pas été là pour la soutenir, pour l'aider ? Elle serait peut-être morte en donnant naissance … Non, elle refuse que cela t'arrive et, elle veut s'assurer que tu seras entre bonne patte au moment venu. Même si elle voit d'un mauvais œil cette venu, qu'elle crève de jalousie et de rage intérieurement en sachant qu'un mâle a eu le culot de te saillir, elle ne peut toutefois pas te laisser traverser l'enfer qu'elle a vécu ...

hrp. Trop de mignonitude Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil 606587608

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Mer 27 Jan - 0:06



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Le museau enfoui dans les feuilles sèches et craquantes, Lei observa le désarroi de sa sœur, ses oreilles rabattues sur son crâne blanc à s'y fondre, ses épaules basses, la queue qui lui battait les postérieures... A la place de Leikn, peut-être un esprit plus retors aurait éprouvé une certaine satisfaction à constater qu'au final non, la guérisseuse n'était pas insensible, et certainement pas à son état. Mais la guerrière était moins compliquée que cela, et voir des fissures apparaître dans la carapace de sa sœur, toujours si forte et caustique comme si rien ne pouvait l'atteindre, n'était pas loin de la bouleverser à son tour. Néanmoins, l'inquiétude dans ses yeux avait quelque chose de réconfortant. D'une voix douce qui ne lui ressemblait pas, Manîthil répondit en rassemblant ses plantes :

« Je venais te voir puis, finalement, la faim a pris le dessus. Je n'avais rien dans le ventre depuis quelques jours. »

Les yeux mi-clos, Leikn écouta le bruit familier des ingrédients déplacés, le froissement des feuilles et le murmure sourd de mille composants inconnus parmi lesquels la guérisseuse fouillait. Lorsqu'enfin 'Thil déposa son remède devant elle, la louve aux yeux gris-jaunes étendit docilement le museau pour avaler les plantes. Et tout cela sans une grimace ; c'est qu'avec la famille qu'elle avait, elle était habituée désormais. Elle se lécha soigneusement les babines, consciente que sa sœur l'observait en silence ; puis lorsque la louve blanche s'approcha pour s'intéresser à son ventre, elle la laissa faire, puisqu'elles y étaient. Lei n'était pas bête au point d'ignorer la colère dont devait bouillonner Manîthil en cet instant précis, mais elle lui faisait confiance. Une complète, absolue confiance.

« Le traitement t'aidera à aller mieux et cela n'aura aucun impact sur ta portée. » Déclara la guérisseuse en se redressant. Lei, elle, accueillit le diagnostique sans broncher. « Ils semblent aller bien. Tu ne devrais pas tarder à mettre bas par contre… Tu as quelqu'un pour s'occuper de toi à ce moment-là ? »

Les yeux gris-jaune clignèrent, puis se fixèrent sur la louve blanche pendant un long moment. Lei tenta, malgré ses pensées embrouillées, de démêler l'écheveau compliqué qu'était sa sœur ; Manîthil était aussi complexe qu'elle-même était simple. Quand Lei avait un problème, elle le disait, elle s'énervait, elle criait ; Thil, elle, cachait les choses sous sa carapace et les ruminait pendant longtemps avant d'agir. Et si Lei pouvait comprendre les émotions violentes qui agitaient sa sœur, son raisonnement lui était davantage hors d'atteinte.
Mais elle ne pensait pas qu'il y ait moyen pour qu'elle apprécie l'idée de ses chiots à venir. Était-ce de la peur, de la jalousie, détestait-elle les louveteaux en général et non pas seulement le sien ? Depuis Leikn avait compris à quel point sa sœur pouvait lui être étrangère, elle regrettait de ne pas savoir mieux l'interpréter. Elle battit doucement de la queue contre la paillasse : voilà une chose à laquelle elle allait devoir s'atteler durant les prochaines lunes. Reprendre les choses au départ et ne plus rien négliger.

« J'aurai pas besoin d'aide pour ça, sœurette. Je sais que l'idée te plaît pas. » Répondit-elle néanmoins.

Mais tu ne peux rien y faire. Manîthil comprendrait bien assez tôt qu'elle n'avait pas à craindre qui que ce soit. Sa place dans le cœur de Leikn était assurée, elle était indétrônable. Peut-être était-il juste trop tôt pour qu'elle s'en rende pleinement compte.
En tout cas, Lei se souvenait encore avec un frisson de cette fameuse nuit où sa sœur avait mis bas. Ce n'était pas pour autant qu'elle avait peur - il y avait bien peu de choses qui lui fassent peur - mais elle n'avait pas envie de confronter Thil à ses souvenirs. Ni même à une naissance dont elle ne voulait pas. Lei ne s'en faisait pas pour elle-même et se sentait capable de se débrouiller seule, alors pas besoin de l'embêter avec cela. La guérisseuse serait bien assez confrontée à ses chiots à l'avenir, si...
La louve marqua un temps d'arrêt. Si... ?
Elle réalisa soudain qu'elle n'avait aucune envie de quitter l'abri du bunker, et se refusa à y réfléchir plus pour le moment.
Sa tête rejoignit ses pattes et elle poussa un soupir chargé de fatigue.

« J't'ai pas pardonné pour Pandémonium. »

Ce n'était qu'un murmure, et il était sorti de sa propre gueule. Elle ne le regretta pas, mais ne sut quoi dire après cela. Elle ne le regretta pas parce que c'était vrai, et c'était une vérité qui méritait d'être dite. Mais elle ne voulait pas raviver ce froid entre elle et sa sœur. Elles en avaient trop souffert ; de plus, le passé était le passé.
Ce qui n'empêchait que Leikn ne sut quoi ajouter pendant un long moment, laissant planer un silence à la fois gêné et penaud.

« ... Merci de t'être occupée de moi... »
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Mer 27 Jan - 0:59

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Tu ne veux pas d'elle à tes côtés de la mise bas, pourquoi ? Car tu as peur de ce qu'il peut se passer ? Afin de la préserver ? Afin de te préserver ? Qu'est-ce qui te pousse à la rejeter ainsi ? Crois-tu qu'elle dévora tes petits sous tes yeux ? Non, Manîthil est un être démoniaque mais, pas à ce point-là non plus. Toutefois, elle accepta ton choix et hocha simplement la tête. Elle ne cherche pas à te contredire mais, sache qu'elle se fera du souci pour toi jusqu'à ce qu'elle puisse avoir de nouveau de tes nouvelles, quitte à devoir débarquer chez les Navnik pour pouvoir te voir toi, voir si tout aller bien, voir si tu n'avais rien de grave, si tu ne souffrais pas. Le reste de ta meute, elle s'en fiche, qu'ils tentent de l'empêcher de t'approcher et, ils goûteront à la puissance de ses crocs car, rien n'y personne ne peut se dresser entre elle et toi.

Tu laisses ensuite échapper une remarque, concernant Pandémonium, dans un murmure. Thil te regarde, t'observe. Que peut-elle répondre à cela ? Il a déjà été la source de votre conflit la dernière fois et, elle n'a aucune envie de voir de nouveau ce conflit éclater concernant son fils. Elle a fait son choix à ce moment-là et, il ne concerne qu'elle. Elle ne cherchera pas à ce que tu la pardonnes pour cela. Elle ne cherchera pas non plus à faire en sorte que Pandémonium la pardonne car, elle n'a aucune envie d'être pardonné vis à vis de cela. Elle a fait ce choix égoïste et, elle l'assume pleinement. Le passé reste le passé et tout ce qui compte à ses yeux actuellement, c'est toi et rien d'autre.

Puis le silence se fit. Un silence nullement pesant, du moins, pas pour elle. Le fait de t'avoir là l'apaise et, c'est comme si elle n'avait besoin de rien d'autre. Comme si tout le reste était futile autour de vous. Depuis quand as-tu autant d'emprise sur elle ? Depuis quand cherche-t-elle autant à t'avoir auprès d'elle ? Certes, elle a toujours été possessive envers ceux qui t'approchait mais, jamais à un tel point. Est-ce dû à votre dernière dispute ? Le fait que vous vous soyez éloigné pendant tant de temps ? A-t-elle eu peur de te perdre ? Possible … Cette simple idée pourrait probablement l'effrayer et, Manîthil ne peut être effrayé, non, elle se refuse ce genre de sentiment. Elle n'a pas le droit d'être effrayé, elle doit être forte et, se montrer déjà si inquiète face à toi et une preuve de sa faiblesse, d'une faiblesse qu'elle préférait garder au fond d'elle car, elle est ainsi, faites de marbre et elle souhaite rester de marbre.

Elle passa sa langue sur ses babines avant de te répondre …

« C'est normal, je n'allais pas te laisser comme ça. »

Jamais de la vie, elle ne veut même pas imaginer cela. Elle pourrait être mourante qu'elle ramperait tout de même vers toi pour te soigner et, dieu sait que cette idée lui est venue à plusieurs reprises lors de la guerre alors qu'elle savait que tu y participais. Mais en même temps, elle ne pouvait débarque. Koschei l'aurait vu d'un mauvais œil et l'aurait probablement taillé en pièce avec ses pions de Mercenaires. Puis, tu l'aurais probablement fait dégager également alors, elle passa la journée tranquillement avant de croiser son autre dame, Delta. Oh mais rassure toi, Delta n'est pas comparable à toi. Thil et toi, ça va au-delà d'un lien de sang, d'une chaire commune, c'est une fusion, deux esprits similaires et pourtant différent. Vous êtes l'opposé mais en même temps, vous êtes tel des âmes sœurs.

Elle lâcha soudainement un soupir, quelque chose lui revint alors en tête …

« Fais attention à toi, Lei, quelque chose se prépare et j'aimerais que tu ne t'y retrouves pas mêlé cette fois-ci. Les Navnik attirent d'autres loups et cette fois-ci, cela risque de vraiment bouleversé les choses. Je ne peux t'en dire plus car je n'en sais pas plus pour le moment fais, méfie-toi. Qui sait, peut-être que Pandémonium t'en dira davantage si tu viens à le croiser ... »

Elle n'ajouta rien d'autre car elle ne peut ajouter quoique ce soit d'autre. Adriel ne lui a pas dit grand chose, seulement savoir si elle serait de son côté. Elle se doute de ce qu'il souhaitait faire et sait que les Navnik ne sont pas au bout de leur peine mais, elle refuse que tu y sois mêlé cette fois-ci, quitte à venir te tirer de force …

« Ma tanière restera toujours ouverte pour toi si tu cherches un abris, ma douce. »
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Leikn
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Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci100/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (100/100)
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Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci75/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (75/100)
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Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci62/100Un, deux, trois, nous irons au bois... • Manîthil Qkci  (62/100)
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Ven 5 Fév - 0:04



WELL WE'RE FATE
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FORCE : 83 | AGILITÉ : 45 | ENDURANCE : 43





Anxieusement, Lei scruta les yeux gris qui l'observaient en tentant de déterminer si elle avait blessé la guérisseuse. Elle distingua un éclair d'incompréhension, puis il se fondit dans le métal gris comme s'il n'avait jamais existé. Dans le silence qui suivit ses mots, la louve blanche put observer sa sœur reconstruire paisiblement ses défenses et ne fit rien pour l'en empêcher. Sentir comme un poids s'évaporer, une tension dans l'air disparaître autour d'elles, entre elles, en elle, c'était déjà inestimable. Leikn ressentit un élan de pure reconnaissance à l'idée de se trouver à nouveau là, seule avec Manîthil. Sa sœur qui avait été la pierre tournante, la pièce centrale de sa vie pendant des années. Sa sœur qui n'avait cessé de la laisser seule, d'aller et de venir comme la créature solitaire qu'elle était. Est-ce qu'elle aurait dû - est-ce qu'elle aurait pu l'attendre ainsi, pour toujours ?

« C'est normal, je n'allais pas te laisser comme ça. » Les oreilles de Lei s'agitèrent, troublées par ce bruit soudain. Elle n'avait pas remarqué à quel point le silence s'était épaissi, les recouvrant comme une couverture épaisse et moelleuse.

La louve blanche hocha lentement la tête avant de la reposer sur ses pattes. Elle avait envie de poser à 'Thil des millions de questions ; comment elle allait, ce qu'elle avait fait depuis leur dispute, ce qu'elle avait l'intention de faire ensuite, ce qu'elle pensait de cette histoire de chiots, si elle voulait qu'elle revienne, si, si... Mais elle se sentait aussi terriblement fatiguée. Et, davantage, Lei n'avait pas envie de raviver une quelconque tension alors qu'une connexion si douce et confortable s'était rétablie entre elles deux.
Soudain, Manîthil soupira, comme si une pensée désagréable venait de lui revenir :

« Fais attention à toi, Lei, quelque chose se prépare et j'aimerais que tu ne t'y retrouves pas mêlée cette fois-ci. Les Navnik attirent d'autres loups et cette fois-ci, cela risque de vraiment bouleverser les choses. Je ne peux t'en dire plus car je n'en sais pas plus pour le moment mais, méfie-toi. Qui sait, peut-être que Pandémonium t'en dira davantage si tu viens à le croiser... »

Lei se redressa, fronça les sourcils et ouvrit la bouche... Puis la referma. Si 'Thil affirmait qu'elle n'en savait pas plus, alors elle la croyait. Quant à Pandémonium... la navnik ne pensait pas revoir son neveu de sitôt ; elle ne l'espérait pas d'ailleurs, vu la situation dans laquelle elle l'avait trouvé la dernière fois. Cependant, elle se souvint avoir entendu des rumeurs qui lui mirent la puce à l'oreille. Étouffant un bâillement importun, elle interrogea sa sœur :

« Pandémonium... Il a rejoint les mercenaires, non ? »

C'était pendant la guerre ; des mots, des histoires lui étaient venus aux oreilles. Elle ne s'en était pas souciée ; après tout, le louvard vivait sa vie. Tout ce qu'elle désirait était de ne pas se retrouver face à lui sur le champ de bataille : car alors, elle n'aurait plus la liberté du choix.
Cependant, pour toutes les questions qu'elle se refusait de poser à sa sœur, une seule continuait de lui brûler les babines, et cela alors même qu'elle sentait une lourde somnolence envahir ses membres fatigués. Les derniers mots de Manîthil et le réconfort qu'ils lui avaient apporté avaient tiré cette question du fond de sa cage thoracique, là où allaient se cacher toutes les choses qu'elle aurait préféré ignorer d'elle-même. Quelque chose d'un peu triste. Quelque chose qui l'avait longtemps blessée sans qu'elle n'en montre rien. Lei dut laisser passer un long silence avant de trouver le courage de murmurer le nom de sa sœur pour lui poser cette question. 'Thil...

« Est-ce que rester avec moi te coûterait trop ? »

Toujours, je veux dire. La question était implicite. Elle renvoyait à cette époque de leur vie où leurs routes s'étaient séparées. Séparation, réunion, séparation encore... Lei était quasiment certaine d'avoir été la seule à souffrir de cette situation. De la solitude.
Et si elle était totalement honnête envers elle-même, c'était pour cette raison qu'elle en était là aujourd'hui.
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Ven 5 Fév - 22:08

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Tu es calme, fatiguée, elle peut le voir à ton regard, à ta façon de parler, à ta respiration. Tu es fatigué mais, tu ne sembles pas vouloir céder à cette fatigue. Que souhaites-tu, chère Leikn ? Qu'est-ce qui te brûle tant les babines pour que tu luttes contre ce sommeil qui te tend pourtant les bras ? Pandémonium … C'est un sujet important pour toi, n'est-ce pas ? Ton premier neveu, ton unique neveu. Cet être que pourtant, Manîthil a finit par abandonné. Ce pourquoi vous vous êtes engueulé. Tu l'aimes tant que cela, ce petit mâle ? Manîthil ne comprend pas. Elle ne comprend pas pourquoi tu es tant attaché à ce gamin alors qu'elle l'a retiré de ta vie très vite pour finalement l'abandonné quelques mois après. Comment as-tu peux ressentir un quelconque amour pour ce chiot qui a bien faillit coûter la vie de ta sœur ? Ce bâtard dont tu ignores l’identité du père, dont seule elle sait de qui il provient. Sauras-tu un jour, par qui il a été engendré ou, l'as-tu deviné ? Connais-tu ce nom de lune qui semble si répandu, si légendaire dans ces terres dévastés ? Celui qui a créé les Navnik ? As-tu fais un quelconque lien avec ou n'as-tu jamais entendu parler du Dragon ? Peut-être est-ce mieux ainsi, au final, que tu ne saches rien de tout cela …

« Oui il est chez les Mercenaires. Il a trouvé la famille qu'il souhaitait tant. Il ne manque de rien et va bien. Et si ça peut te rassurer, je le soigne lorsqu'il vient ici, étant donné que j'ai un contrat avec les Mercenaires. »

Le savais-tu ? Savais-tu que ta sœur travaillait en collaboration avec eux ? Qu'elle était leur guérisseuse en échange de leur protection ? Tant de rumeur court sur elle après tout. Beaucoup la connaisse ne serais-ce que de nom. Tous connaissent sa réputation. Tous savent comment lui demander un service, comment se faire soigner par ses talents mais, sais-tu ce qui l'unis aux Mercenaires ? Et si tu savais qu'elle travail également pour les Sekmet, comment réagirais-tu ?

Tu demandes si ça lui coûte trop de rester auprès de toi mais, que veux-tu dire par là ? Parles-tu du fais que, à chaque fois, Manîthil a finit par disparaître pour réapparaître, est-ce ça ? Veux-tu réellement savoir pourquoi ? Sais-tu seulement à quel point cela lui était douloureux de te quitter ? Mais elle est ainsi, elle ne montre rien, elle pense égoïstement, quoique, non, pas tant égoïstement. Si elle partait, mettait de la distance avec toi, c'était pour te protéger. Te protéger de ses affaires parfois douteuse et dangereuse, te protéger de ses fréquentations peu recommandable. Elle n'avait aucune envie de te mêler à ses petites affaires car, à l'époque, elles n'avaient rien de stable mais, aujourd'hui, c'est différent …

« Non, Lei', ça ne me coûte pas trop. Mais je ne pouvais rester avec toi et, maintenant, ce n'est pas possible, car nous vivons différemment. »

Car jamais elle n'entrera dans la moindre meute. Jamais elle ne sera soumise à la moindre règle. Jamais elle ne bridera sa liberté pour vivre avec d'autres loups. Elle n'a pas besoin d'une meute. Elle n'a pas besoin d'un garde manger bien remplit, elle a déjà tout ce qu'elle souhaite, tout, sauf toi peut-être …

« Tu devrais te reposer ma douce, tu dois récupérer des forces. Reste ici le temps d'être en état de rentrer. Je ne souhaite pas qu'il t'arrive quoique ce soit sur le chemin de retour. »

Car si il t'arrivait malheur, elle s'en voudrait à jamais ...
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Mer 17 Fév - 19:00



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Elle regretta d'avoir demandé. Elle regretta immédiatement ; elle ne voulait pas savoir. Est-ce qu'elle avait si peu confiance en sa propre sœur, ou avait-elle véritablement vécu toutes ces années de séparation comme des abandons successifs et délibérés ? Jusqu'à présent, Lei ne s'était jamais posé la question. Même maintenant, elle aurait préféré l'ignorer, penser à autre chose, agir dans l'instant et ne jamais, jamais réfléchir. C'était elle l'impulsive, c'était Thil la réfléchie. Et Leikn ne voulait pas savoir si la guérisseuse tenait plus à son indépendance qu'à sa petite sœur. Elle avait peur de la réponse.
Elle avait peur de ne pas recevoir de réponse.

Et pourtant la réponse vint. A la fois cruelle et curieusement réconfortante.

« Non, Lei', ça ne me coûte pas trop. Mais je ne pouvais rester avec toi et, maintenant, ce n'est pas possible, car nous vivons différemment. »

Leikn leva les yeux vers Manîthil et, l'espace d'un instant, entrevit du regret. Du regret, mais aussi de la détermination. Manîthil était indomptable. Manîthil était inapprochable. La vie que Lei, poussée par la solitude, avait choisie, Manîthil ne pourrait jamais s'en satisfaire.
Mais elle-même en était-elle si satisfaite ?
Leikn ferma les yeux et souhaita rester ici pour toujours. Elle n'avait pas besoin de meute. Elle n'avait besoin ni de leader, ni d'un remplissage de garde-manger commun, ni de compagnon, ni de frère de meute. Elle avait cru l'inverse, mais elle s'était trompée.
Elle avait été faible. Elle qui avait vécu indomptable tout autant que Manîthil, elle qui avait été un torrent, une tornade, une flèche qui traversait la vie en réduisant en cendres tous les obstacles sur son chemin ; elle avait été faible, elle avait eu peur, elle s'était couchée à terre en attendant que la vie fasse d'elle ce que bon lui semblait.
Mais tout cela, Lei l'avait fait parce qu'elle avait perdu ce qui lui insufflait sa force. Ce lien particulier, cette certitude de ne jamais, jamais être seule au monde. Cette présence, même lointaine.
Et si nous ne vivions pas si différemment, quelle serait ta réponse ?
Les yeux de Lei se fermèrent sur les recommandations de sa sœur, et cette dernière phrase se mit à tourner sans fin dans le gouffre noir qui envahissait sa tête.
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