Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le soleil venait de se lever, doucement ses rayons bercent la forêt aux pendus, cette lumière éclairant les morts présents dans cette forêt. Mais toi tu n'étais pas dans celle ci, non non. Le styx, ce lac noir aussi toxique que les hommes qui l'ont pollué. Ces humains qui chassent, polluent, intoxique et détruisent l'environnement qui les entoure. Tu les haissais plus que tout au monde il fallait l'avouer. Si l'un d'eux se présentait devant toi tu le tuerait immédiatement sans réfléchir. Marchant près de cette abomination, choutant les cailloux et rêvassant a un monde meilleur, un monde ou tout le monde te ficherait la paix quoi que tu face. Tu eu un rictus d'un coup tout en repensant au délice que sa avait été que de tuer tes parents alors que tu n'étais même pas adulte. Le sang qui coulait, les cris, les couinements, tout cela t'émerveillais et te rendais encore plus terrible que tu ne l'étais déja.
Reprenant tes esprits tu découvris que tu étais aller bien plus loin que tu ne le pensais. T'arrêtant tu regardais le ciel, la lune commençait a remonté dans le ciel tandis que le soleil se couchait. Tu avais marché bien longtemps, cela t'étonnait mais sans plus. Marcher n'était pas un soucis, ce que tu trouvais étrange c'était que tu n'avais croisé personne. Enfin, cette idée te soulageais, peut etre qu'enfin tu passerais une journée tranquille... Parlant trop vite tu soupirais en sentant l'odeur d'un lupins. Solitaire certes, mais un autre loup qui a tout les coups ne te laisserais pas tranquille, qui ne passerait pas son chemin sans faire attention a toi. Déséspéré, tu posais ton postérieur sur le sol pour t'asseoir et ainsi donc attendre le ou la solitaire qui n'était pas loin.
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Jeu 29 Mai - 17:21
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Mer 4 Juin - 14:19
Qui es tu ?
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Tu la voyais, cette louve aussi blanche que la neige, deux magnifiques émeraudes ornaient son visage ainsi qu'un petit museau tout noir. D'apparence on pourrait pensé que c'est une douce et gentille, mais tu voyais bien dans son regard que ce n'était pas le cas. Tu étais pareil, sans ta balafre a l'oeil tu ressemblerais a un petit ange. Son regard en disait long, c'était une sanguinaire, qui était hypnotiser par toute souffrance autre que la sienne. Tu savais très bien ce que cela signifiait, elle voudrait surement se battre mais tu ne voulais pas perdre ton temps a des futilités pareilles. Tu n'avais aucunes expériences en tête, tu n'avais aucunes raison de te battre en ce jour alors ton regard ne quittait pas le siens.
Tes yeux la regardait avec indifférence et ennui, tu te fichais royalement de son arrivé et de sa présence, d'ailleurs tout en la fixant tes pensées ne restèrent pas longtemps. Sa y est, tu l'avais oublié, tu ne pensais plus du tout a cette louve solitaire en face de toi, seulement au monde qui t'entourait.
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Dim 8 Juin - 18:12
Elle me regardais, sans aucune réaction. Que se passais t-il ? Mon équilibre revenais peu à peu et je me sentais capable de la battre. Elle avais l'aire d'être forte et de pouvoir me tuer, il fallait que je réfléchisse et en vitesse. Son regard était vide, elle semblais m'avoir oublier. Je m'assis. Penchant la tête sur le coté, tel un louveteau qui ne comprenais rien de la situation. Je me roulais dans la boue à l'odeur putride, comme je m'amusait à le faire chaque fois que j'avais un adversaire devant moi. Cette louve étais vraiment bizarre. Était-elle aveugle, ou sourde ? On aurais dit qu'elle n'avais même pas remarquer ma présence ! Peut-être étais-ce une ruse? Je n'en savais rien et je voulais le découvrir. Je me releva, lui sautant dessus et la fessant tomber dans la boue. Elle n'avais plus qu'à ce nettoyer ! Je n'avais pas peur de sa réaction.
- Alors ?
Elle n'allais pas se laisser faire, j'en n'étais presque sûre. Pourtant, mon équilibre étais totalement revenue et je me sentais d'attaque.