NOM : Oreka
AGE : Dix mois et 15 jours
SEXE : Mâle
MEUTE : Navnik
RANG : Apprenti Espion
AUTRES INFORMATIONS : Sous son pelage, Oreka à déjà une dizaine de cicatrices dues à son inexistence de bon sens. Il en à une à l'épaule droite qui est beaucoup plus visible que les autres.

JAUGES :
Force : 3
Agilité : 10
Endurance : 7


CARACTÈRE :
Que dire de Oreka ?
D'abord, c'est est un jeune loup à la tête brûlée. Amateur d'adrénaline, rien n'est jamais trop dangereux pour lui. Escalader une falaise ? Essayer de grimper à un sapin ? Hurler dans une montagne ensevelie sous la neige ? Chasser un grizzli ? Pourquoi pas ? Vous dira-t-il. Il à une sacrée tête de mule et ne sait pas changer d'avis une fois son idée prononcée. Prêt à révéler tout les défis, il ne prend pas vraiment le temps d'y réfléchir avant de s'exécuter. Il déteste avoir affaire aux guérisseurs et pourtant s'il y a bien quelqu'un qui doit souvent aller à leur rencontre c'est bien lui.
Alors que son attitude en amuse certains, elle à le chique d'énerver les autres.
Quoi de plus énervant pour les vieux râleurs que de voir un jeune courir partout et revenir bien plus souvent que coutume blessé à la tanière ?
Malgré tout, Oreka est un loup bien sympathique.
Bien qu'il haïsse plus que tout les tâches qu'on lui incombe affin de limiter ses sorties et ainsi ses stupides idées, il est toujours prêt à rendre service.
Loyal, il défendra ses terres et sa meute du mieux qu'il le peut même si, bien sûr, tout le monde sait que ce ne sera pas au combat...
D'ailleurs, il est passé maître dans l'art de se défiler lorsque quelqu'un veut en venir aux crocs.

PHYSIQUE :
Maintenu au-dessus du sol par de longues pattes élancées, Oreka possède une silhouette longue et maigre très aérodynamique rappelant vaguement celle des chiens de course. Il à une queue légèrement plus longue que la normale qui lui sert de formidable balancier lors d'une course folle. Son nom, Oreka, vient du basque et signifie "équilibre". Comme si sa mère avait sus voir l'avenir, il s'agit là du mot qui lui sied le mieux. Le loup est en effet le roi de cette discipline. Ne tenant pas en place il est toujours en train de grimper quelque part. Que ce soit sur les troncs d'arbres morts ou sur les rochers, parfois même sur les branches basses des plus robustes des arbres. Il semblerait que marcher à même le sol soit bien trop ennuyeux pour lui. Personne ne peut le battre en pleine course, en combat cependant, c'est une toute autre affaire. Les seules muscles qu’abritent sont corps sont ceux de ses pattes puissantes qui le propulse vers l'avant quand vient le temps de fuir loin de son adversaire. S'il n'était pas aussi agile, cela va sans dire que la place d'Oreka serait au sein des Omégas... Son pelage faisant varier les teintes de brun-roux et noires mêlées au blanc est court et, même l'hivers, ne pousse jamais vraiment beaucoup. Lors de grands froids, il a de la chance si celui-ci devient mi-long...

HISTOIRE :
Mon nom est Oreka.
Et, bien que cela me fasse d'avantage penser à "Eurêka !" (ce qui m'irais très bien), cela signifie "équilibre". Pourquoi ma mère m'appelée comme ça ? Aucune idée, si vous la trouvez, demandez-lui pour moi. Vous l'aurez peut-être compris -ou pas- je ne connais pas mes parents. Je ne sais pas non plus d'où je viens d'ailleurs. J'ai seulement quelques souvenirs de ma mère. Comme d'une voix perdue dans les sifflements d'une tempête hivernale. Je me souviens de sa chaleur qui contrastait avec le froid mordant et du prénom d'elle m'a transmit. C'est tout ce dont je me souviens.
Mes réels souvenirs commence alors que j'avais près de sept mois. J'ai été trouvé par une louve du nom de Leikn qui m'a pris sous son aile. Avant ce jour, je ne me souviens de rien. Comme si quelqu'un avait effacer les premières pages du livre de ma vie. Jusqu'à maintenant cela ne me préoccupe pas vraiment. J'aime la vie que j'ai auprès de ma mère adoptive. Nous avons rejoint une meute. Les Navnik.
Certains disent que c'était une erreur de m'accepter. Je ne comprends pas pourquoi : je suis tellement adorable en mon genre. Je n'ai que dix mois, mais je suis déjà un sage loup très mature. Quoi ? Comment ça on vous a dit l'inverse ? Qui vous à dit ça ?
... Tout le monde vous dites ?
Raaah ne les écoutez pas : tout le monde à tort. C'est moi qui vous dévoiles la vérité. Je vous le jures.
Comment ça "allez réveiller un ours en plein hiver ce n'est pas raisonnable" ?
Elle était géniale cette journée d'accord ? Tien ! Attendez ! Je vais vous la raconter !

C'était l'hivers, il y a peu de temps. Dehors, le froid faisait condenser la respiration de deux braves loups qui n'était autre que moi, Oreka le Grand et son fidèle meilleur ami. Nous avions pister la bête pendant des heures durant et avions fait halte devant l'entrée béante et obscure d'un tunnel s'enfonçant dans la pierre grise. D'un sourire complice, nous nous étions regarder fiers d'avoir réussit à retrouver le repère de la bête endormie par la saison froide.
Puis, comme convenue, nous nous étions approchés de l'antre jusqu'à ce que le bruit de nos pas sur le sol ne se répercute sur les parois humides. Alors que j'ouvrais la gueule, prêt à laisser échapper le cris que je réservait au mastodonte depuis des heures, mon ami m'a interrompu. Sa posture rappelait celle des loups soumis en combats. La queue entre les jambes, l'échine courbée et les oreilles plaquées sur son crâne, celui-ci me gémit d'attendre.
" Je crois que nous devrions rentrer... Ce n'est sans doutes pas une bonne idée... Se lamentait-il.
Brave comme j'étais avec ma posture droit et fière, je lui ai dit de se calmer. Que tout ce qu'on racontait sur les ours ne devait pas être aussi terrible que ça. Alors, courageux, je lui ait proposer de hurler seul. Alors que je l'entendait déglutir, j'ai fais un pas vers l'avant et j'ai lâcher un hurlement phénoménale qui fit écho jusqu'au font de la grotte. Fier de moi, j'attendit quelques secondes. Il ne se passa rien. Alors que, de frustration, je m'apprêtais à hurler de nouveau, un souffle chaud et pestilentielle est sorti de la tanière pour secouer nos fourrures. Il fût suivit d'un grondement sourd et audiblement mécontent. Je pouvais le sentir approcher. Au fur et à mesures que les secondes s'égrainaient, mes oreilles retombaient.

- Peut-être... ai-je dit, peut-être que ce n'était pas une bonne idée... Finissais-je par admettre.
Alors que mon acolyte approuvait d'un hochement de tête, j'ai vu une bête noire d'une taille colossale sortir de l'antre. les yeux écarquillés de terreur, j'allais proposer à mon ami de déguerpir, mais il me devança :

- On file.

Sans même lui répondre, j'ai fais volte-face en même temps que lui et j'ai accéléré sans un seul regard derrière moi. En chemin, j'ai violemment percuter une racine d'arbre qui travaillais sans aucun doute pour l'ours et je me suis affalé sur le sol de tout mon long. En tombant, mon épaule droit à subit d'horribles pertes : elle s'était écorchée sur un rocher pointu de mèche avec les deux autres. Je me suis relevé, boitant et je me suis remis à courir du mieux que je pût. Ma vitesse avait considérablement diminuée. Mon ami, lui prit la poudre d'escampette. Visiblement peu désireux de mourir en même temps que moi. J'ai eu l'impression que la course avait durée des heures quand des loups adultes et aguerrit de la meute sont arrivés comme par magie dans le sens inverse. Alors que j'étais vaillamment aller me cacher, je les ai vu se battre contre la bête à plusieurs contre un. Quand ils l'ont enfin abattu, ils étaient épuisés et, pour la plus part blessés. Je dois admettre que je n'étais pas pressé de sortir de ma cachette. Ce fût d'ailleurs le responsable du groupe qui m'en délogea à coups de crocs. Ils avaient tous des regards si furieux. Visiblement ils n'aimaient pas l'idée que je leur rapporte une si grosse proie. Pourtant, on pouvait nourrir toute la meute avec ça... Je vous jures, comprendre ce que veulent les autres est vraiment périlleux lorsqu'on vit dans ma meute !

Voilà la fin de l'histoire.
Elle me semblait plus valorisante dans ma tête, je dois l'admettre.
Plus tard j'ai appris que c'était cet ami qui m'avait laissé en plan qui avait prévenu les chasseurs. Mais, visiblement, il avait omis de dire qu'il avait fait ce sale coup avec moi. Je ne suis pas rancunier. Il a de la chance. Parce qu'être consigner seul à la tanière pendant sept jours c'est pire qu'être poursuivit par un ours.

MON PARRAIN : Google