Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Faim. Invar mourrait de faim. Il n'avait pas mangé une seule fois depuis qu'il avait perdu de vue les humains. Ce qui faisait quand même un bon bout de temps. Il n'avait fait que se décharner, et avait très vite cessé de trouver des pistes ou des endroits reconnaissables pour retrouver ceux-ci. Très vite, aussi, il avait cessé de les chercher avec autant d'acharnement. L'ardeur et la peur de se retrouver seul des premiers jours avaient diminué. Un autre instinct, beaucoup plus impérieux, était celui de trouver à manger et vite. La faim le rongeai. Le diminuait, physiquement et mentalement. Il avait arpenté beaucoup de terres depuis ses retrouvailles avec le traître. Il avait fait peu de rencontres. Comme si les lupins l'évitaient. En même temps, il n'avait pas très envie de rencontrer ceux de l'espèce qu'il traquait avec hargne depuis trois ans. Sauf qu'il avait si faim qu'il était prêt à tout. Y compris à essayer l'impensable. Il avait remarqué plusieurs odeurs de groupes différents. Vagues mais présentes. Il était sûr que ceux-ci avaient à manger, des tas et des tas de choses à manger. Comme les hommes. Ils entassaient comme les hommes. Puisqu'ils en avaient tant, pourquoi ne pas s'y servir? Puisqu'ils abondaient de viande que chacun rapportait de sa connaissance de la vie sauvage, pourquoi n'y viendrai-t-il pas en prendre un petit bout? Comme si un lapin de plus ou de moins ferai la différence chez eux. Pour lui, ça la ferai, la différence. Il avait appris à être discret lorsqu'il cherchait à encercler un lupin sauvage pour l'empêcher de fuir. Pourquoi n'y arriverait-il pas?
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Dim 10 Jan - 15:21
suiciiide
Destin
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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994
Âge Personnage :
X ans
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Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
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Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Dim 10 Jan - 15:21
Le membre 'Invar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de pillage' : 10
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Dim 10 Jan - 15:53
force 48 - agilité 55 - endurance 51
LOUP DES BOIS, CHIEN DES HOMMES
« que tu partes »
Revenant joyeusement d'une fouille et, commençant à avoir faim, Opium se dirige vers l'oiseau de fer pour pouvoir attraper quelque chose à manger. De bonne humeur, comme bien souvent, l'entraînement lui avait également donné faim et, elle avait bien mérité de se nourrir un peu ! Toutefois, elle allait devoir mettre son repas à plus tard, une odeur inconnu planait dans les parages, celle d'un solitaire. Statique, ses oreilles pivotèrent d'un côté à un autre tandis que sa truffe flaire l'air. L'intrus se trouvait près du garde manger, évidemment. L'espionne s'avança alors près de la carcasse métallique, agile, discrète, elle ne se laisse pas voir, s'approche en silence jusqu'à enfin percevoir la silhouette du loup noir. Opium l'observe un moment, de ses yeux vairon puis, finit par sortir de sa cachette avant de prendre parole de sa voix douce.
« Eh bien, que voilà ! Un petit solitaire qui tente de prendre ce qui ne lui appartient pas ! »
Elle se rapprocha du solitaire, n'ayant pas peur que ce dernier l'attaque, de toute manière l'espionne est bien trop agile pour se laisser attraper si facilement. Souriant au mâle qu'elle contourne afin de mieux voit, elle perçu ses yeux gris. Pas mal ça !
« Désolé de te le dire mon beau mais, il va falloir que tu partes. »