NOM : Aderyn
AGE : Juste née
SEXE : ♀
MEUTE : Sekmet
RANG : Louveteau
AUTRES INFORMATIONS : Maigre et fragile, ce qui ne manquera pas d’influencer son développement. Fille de Hige & Brenhines Eira, soeur de Cent

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 1
Agilité : 18
Endurance : 1


CARACTÈRE :

C’est difficile de juger du caractère d’un être si jeune, si malléable, qui vient à peine de découvrir à quoi le monde extérieur ressemble, qui ne sait pas encore si il préfère le goût du sang ou celui des plantes ; qui ne sait pas encore s’il a un instinct chasseur ou maternel ; qui doit encore trouver en lui s’il préfère ôter la vie ou l’aider à fleurir.

Les autres louveteaux se targuent déjà de savoir ce qu’ils veulent être, une fois adultes : le plus grand des Guerriers, le Chasseur au nez le plus fin, le Guérisseur le plus salvateur. Même si au fond nous savons que ce ne sont que des rêves d’enfants, que leurs avis changeront dans le futur, que celui qui voulait devenir Guerrier blessera un jour un loup et ne se le pardonnera jamais, se cantonnant au rang de Nourrice ; que celui qui voulait être un Guérisseur se découvrira un talent pour la discrétion et préférera l’adrénaline du rang d’Espion. Après tout, c’est cela l’enfance, c’est rêver à l’avenir et grandir en même temps que ses choix.

Mais Aderyn ... Aderyn elle n’a pas d’ambitions, ou du moins en a-t-elle l’air. Quand on lui demande ce qu’elle veut devenir plus tard, son regard se perd dans l’horizon et ses épaules se haussent alors qu’elle répond qu’elle ne sait pas, et puis elle change de sujet. Ou pas, en fait il ne faut pas vraiment s’attendre à maintenir une longue conversation avec elle. Elle répondra à vos questions, pour sûr, mais elle ne s’étalera pas, ne parlera pas plus que nécessaire, et ne posera pas beaucoup de questions en retour. C’est comme si elle était dénuée de curiosité, blasée, qu’elle savait déjà tout ou qu’elle ne voulait rien savoir, à un âge où on pose pourtant des tas de questions. Bien sûr, vous la verrez courir après les papillons, le sourire aux lèvres, jouer avec les autres louveteaux et se bagarrer gentiment avec sa soeur ; mais elle le fera avec une sorte de distance, comme si elle n’était pas vraiment là.

Ce n’est bel et bien là qu’une façade extérieure. Et vous vous en rendrez compte au fur et à mesure que vous interagirez avec elle. Elle observe, elle écoute, mais sans le montrer, sans s’en vanter. Elle saura ce qui est arrivé à vos parents mais ne vous le mentionnera pas, sauf le jour où elle vous trouvera assis sous la pluie, et ce jour là elle trouvera miraculeusement les mots qui vous feront vous sentir mieux. Aderyn, c’est en fait un trésor d’empathie, cet espèce de fantôme qui n’apparaît que pour aider les autres puis s’emmure à nouveau dans le silence.

Pas facile de prédire où ce don qu’elle a d’observer et de comprendre les autres l’amènera. Pour l’instant ce n’est qu’un louveteau pour qui cette capacité est un outil qu’elle apprend petit à petit à utiliser ; mais une fois adulte, une fois qu’elle en aura la maîtrise, à quoi va-t-elle l’utiliser ? Quand elle se rendra compte que l’empathie est un outil exceptionnel pour manipuler et blesser les autres, l’utilisera-t-elle à cet effet ? Ou se cantonnera-t-elle à aider les autres et les réconforter ? Seul l’avenir peut nous dire quel genre de louve elle deviendra.

Au delà de cette empathie, Aderyn n’est, comme on pourrait s’y attendre, pas le genre de louveteau téméraire qui s’embarque dans des expéditions loin du cocon familial. Elle écoute ses parents, fait ce qu’on lui dit sans trop poser de questions et s’applique dans ce qu’elle fait. En somme, un enfant modèle sans problème dont tous les parents rêveraient.

PHYSIQUE :

La plus petite d’une portée de deux, Aderyn a été fragile depuis sa naissance, et même si elle reprend petit à petit du poil de la bête, elle reste un louveteau maigre, aux pattes parfois flageolantes, qui dort et boit beaucoup. Elle porte une robe sombre, noire aux reflets argentés par endroits. Adulte, son pelage se nuancera d’autant plus, révélant être brun foncé plutôt que noir, et ses touffes de poils argentées se feront plus visibles, traçant une bande sur son dos et s’égarant sur son visage, sa queue, et ses pattes. Ses yeux aussi changeront : s’ils sont maintenant gris comme ceux de tous les louveteaux, ils finiront par prendre une jolie teinte ambrée, une couleur sans histoire et sans complications. Son corps, enfin, se musclera petit à petit, elle deviendra plus forte et plus endurante, jusqu’à pouvoir rivaliser avec les autres loups ; où du moins est-ce là ce qu’elle deviendra si tout se passe bien. Il suffit que sa mère soit malade, que son lait soit légèrement altéré pendant un certain temps, et le futur d’Aderyn pourra complètement basculer. Elle pourrait ne pas grandir comme il se doit, contracter une maladie qui l’affaiblira encore plus, voire même peut-être en mourir ...

HISTOIRE :

Il n’y a pas grand-chose à dire sur la jeune louve. Née de l’union de l’Alpha Sekmet, Hige, et de sa compagne Eira, deux loups qui s’aiment beaucoup et qui ont toutes les qualités requises pour être parents. La naissance ne fut pas des plus excentriques et se déroula sans complications, offrant aux jeunes parents deux petites louves, une noire et une blanche, qui, à priori, n’avaient rien d’exceptionnel ; mais les parents se rendirent vite compte de la fragilité et de l’appétit de la louvette foncée, Aderyn, qui fut en conséquence couvée bien plus que sa soeur.

Aderyn mit pour la première fois le nez hors de la tanière bien plus tard que sa soeur, sans grande conviction d’ailleurs, préférant la douce chaleur de la fourrure de sa mère à la neige froide et au sol dur de l’extérieur. A quoi ça sert de sortir explorer un monde aussi dangereux alors qu’on peut avoir toute la nourriture et le confort qu’on veut en restant dans sa tanière ? Mais elle y prend petit à petit goût, plus par obligation que par choix, vraiment. Si elle le pouvait, elle passerait ses journées à l’intérieur, lovée aux côtés de sa mère pendant que celle-ci lui raconte des histoires, plutôt que de s’égarer dans l’hiver. Son avis changera sûrement une fois que le printemps arrivera, que les températures seront plus douces, que les fleurs sortiront de terre et que les oiseaux se remettront à chanter.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : ///