Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
«La folie, ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre.»
with Helium
force 13 - agilité 12- endurance 6
B L A S P H E M
♣ Tu le sentais. Pris de spasmes incontrôlés. Elles revenaient. Manifesté depuis ce matin, elle t’avait fait sortir de ton rêve comme on lance en bas d’une falaise, un corps mort. Les images de toi tuant ta sœur avec hargne par pur jalousie possessive avait hanté ta nuit jusqu’à t’éveillée en sursaut au milieu de la nuit étoilée. Tu savais que tu n’allais pas te rendormir de sitôt. Tu glissas ta tête hors du terrier, guettant le moindre mouvement qui émanait de la terre sous tes pattes. Chaque vibration d’un corps, tu pouvais le sentir. Du Sang Blasphem. Du sang. Ta gueule s’entrouvrît lentement pendant que tes yeux, imperturbable fixait au loin la forêt qui s’étalait à l’horizon. Il faut que tu sentes le doux élixir perler sur ta bouche. Tel un enchainement synchronisé, tes pas tracèrent peu à peu ta direction vers la forêt. Tel un somnambule qu’on contrôle, tu étais tel un robot suivant une quête invisible. Les oiseaux s’avait depuis longtemps tût, tapis dans leur doux nid encastrer dans les branches. Mais seule la chouette, en grande maitresse de la nuit te scruta de ses yeux exorbités. Tu la fixas également pendant qu’elle te fît son charabia se résumant à 3 lettres, comme si une connexion invisible vous guidait. Frisson. Tu détournas le regard. Tes spasmes reprirent. Il fallait… Il fallait que tu y fasses face. Ce soir la lune régnait en maitre. Tu avais mal. Mal de ne pas pouvoir écouter ce que ses êtres te disaient. Faire ou ne pas faire ce qu’ils disent. Frisson combinés d’un spasme.
«La folie, ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre.»
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♣ Ton grognement cessa soudainement, néanmoins que tes pensées s’accentuait, elles étaient méprisantes, t’ordonnant et te dictant tes gestes sans qu’il ait une seule façon d’y échapper. Des pas. Tu te mordis l’intérieur de la gueule en maudissant ce pauvre être qui passait véritablement au mauvais endroit au mauvais moment. Il était impératif que ce loup qui qu’il soit, fasse demi-tour avant qu’il ne soit trop tard. Rassurant ou non d’avoir senti un effluve de ta meute venant de la part du loup d’une part rassurante puisque si ce loup mourrait ce soir, sa disparition serait plus facile à cacher que contrairement à celui d’une autre meute quel qu’on que. Ton cerveau bouillait d’idées multiples. Bonne ou mauvaise, elle empiétait ton mental au point où tu haletas légèrement, les souvenirs défilent tel les branches d’un moulin poussée par le vent. Crow. Crow. Crow. "Un problème Blasphem ?"
Ta tête virèrent rapidement vers le loup derrière toi. Ta vision étant trouble mais apte tu distinguas Helium à travers la nuit. Mais ton cerveau ne n’analysait pas ainsi. Ce loup devant toi était un intrus dans ton intimité nocturne, tu n’avais pu le contrôle, tu le fixas les yeux dûrs. Tes yeux. Ils avait tourner vers le noir, un regard creux sans pupilles à faire peur. Tu respirais bruyamment.
« JE M’APELLE CROW ! »
Tu couina discrêtement.Ce n’était pas toi. C’était eux. Ils avaient crié ces mots sans même tant rendre compte, ils avaient pris possesion de toi. La lune traversa le ciel , offrant une lumière qui poussa ton regard vers le brun. Ta respiration se faisait plus calme. La crise passsait. Mais elle était pire que les fois précédentes. Ton regard se détacha de ton intelocuteur pour se poser au ciel.
toi, je me bats depuis des années contre toi. en perpétuel conflit avec toi je te connais par coeur. tu jubiles lorsque tu me fais souffrir. mais de mon vivant, sache que je n'abdiquerai jamais face à toi. je t'aurais. j'en ai marre de toi. tu pèses trop lourd sur mes épaules, tu fais saigner mes mains.
Fou. Il était fou. Ils étaient fou. Il le regardait, un regard vide, tournant la tête vers lui d'un air désarticulé, avant d'ouvrir la gueule, de hurler, JE M’APELLE CROW ! Ses crocs étincelaient dans la nuit, comme une morsure dans l'air, un cicatrice dans le temps. Helium ne bougea pas, surpris, mais jamais assez. Lui aussi s’appelait autrement. Il s’appelait Gaz. Gaz avait entendu, tout, il avait compris là où Helium se posait des questions.
Blasphem couina, peureux, effrayé, regardant le ciel, parlant de fantômes. Mais il n'y avait pas de fantômes, pas de choses aussi stupide, seul des vivants avec leurs esprits plus ou moins sain. "Il n'y as pas de fantôme. Seulement toi et moi." dit Gaz à travers son hôte.
Helium ne réagit pas. Il laissait parler sa voix, celle même qu'il essayait tant bien que mal de contrôler. Il fallait gérer la puissance, la colère, le gout du sang. Mais aujourd'hui, Gaz ne voulait pas tuer, Helium le sentait. Aujourd'hui, Gaz voulait partager, trouver un loup qui arrivait à sa hauteur, un loup dont la folie ne serait pas à prouver.
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♣ Il ne bougea point. Ce qui en soi accentuait ta rage. N'avait-il pas compris à quel point l'ambiance était au danger. Ne l'as-t-il pas senti. Pauvre con. Tu grognais intérieurement. "Il n'y as pas de fantôme. Seulement toi et moi." Sa voix sonnait automatique tel un robot qu'on programmait pour faire ce qui nous convenait.Cela t'agacait, encore un autre mouton dans ce troupeau de brebis naive. Tes crocs se serras. Les fantômes... savait-il seulement à quel point ILS n'était pas seul. « Nous sommes des fantômes.» Fantôme sans vie et sans avenir surtout. Tu sentais que ce loup derrière toi , présentait le même handicap. Tu te tourna ver lui ,les yeux dans les yeux. Que cachait-il ? Tu fronça les sourcils. « Qui suis-je selon toi ?.» La question voulant être '' Que suis -je '' te brulait les lèvres .Au contraire, tu savais ce que tu était mais tu voulait savoir. Dit lui Blasphem , dit lui ce que tu est. Un Monstre , le sait-il seulement ? Tueras tu ce loup cette nuit , il à troublé ta paix après tout ? Il doit le regretter. Frisson temporaire.
toi, je me bats depuis des années contre toi. en perpétuel conflit avec toi je te connais par coeur. tu jubiles lorsque tu me fais souffrir. mais de mon vivant, sache que je n'abdiquerai jamais face à toi. je t'aurais. j'en ai marre de toi. tu pèses trop lourd sur mes épaules, tu fais saigner mes mains.
Les fantômes. Ils étaient des fantômes. Helium ne comprenait pas. Il voulait comprendre. Gaz s'en fichait. Blasphem semblait faible. Faible. Il n'était rien. Il lui posa une question. Helium voulu répondre. Le rassurer sur ces voix qu'ils semblaient entendre lui aussi, lui dire qu'il n'était pas seul et que s'ils le voulaient, ils pouvaient les combattres ensemble. Quel romantisme. Gaz leva les yeux au ciel. Il coupa alors tout accès d'Helium, comme s'il l'avait mis en pause. Helium voulu lutter, mais ne put rien faire, disparaissant dans les méandres de son esprit. Il reviendrait quand Gaz le voudrait.
Gaz se mit à tourner autour de Blasphem, comme un lion qui jauge sa proie. Sa voix basse et puissante s'éleva dans les airs. "Est-ce que tu me voit Blasphem." Gaz se tourna vers l'autre loup, face à lui. "Est-ce que tu m'entends, Blasphem." Il lui sourit, un rictus mauvais, dévoilant ses dents blanches et longues. Il sauta sur Blasphem et le plaqua au sol. "EST-CE QUE TU ME SENS, BLASPHEM ?" rugit-il, un filet de bave dégoulinant de ses babines.
Il resta ainsi quelque secondes, regardant l'autre loup droit dans les yeux, avant de sauter sur le côté, recommençant à tourner autour du sekmet. "Il n'y as pas de fantôme. Seulement toi et moi." finit-il par répéter.
«La folie, ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre.»
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♣ Le silence pesait lourd. Trop Lourd. L’un de ses sourires insoutenables qui nous poussent à être mal a l’aise. Tu le regarde de bas en haut, que pouvait-il pensé de toi à ce moment précis. Fou ? Vous l’étiez tous sans exception. L’attitude du loup devant toi changea, ses prunelles se dissimulaient derrière ces vraies prunelles. Ces yeux noirs, tel un fond de gouffre. Tu claquas la mâchoire. Ta vision se brouillait lentement. "Est-ce que tu me voit Blasphem." Cette voix. Tes babines se retroussèrent sans nécessairement émettre le moindre son. Tes pattes devenaient moites. Tue… Ton regard ne s’arrangeait guère. Provocation. Il faut Tuer. Un raclement de langue sur tes crocs retentit lourdement. Sang. "Est-ce que tu m'entends, Blasphem." Le sourire que le mâle affichait tu le connaissais. Tu prenais soudainement gout à cette rencontre improbable. Tu plantas tes griffes sur le sol. Le grisâtre s’élança sur toi, dos à terre face à sa gueule dégoulinante et son haleine de chiotte. Tu te contrôlais il fallait. Mord. Arrache. Décapite. Frisson. EST-CE QUE TU ME SENS, BLASPHEM ?" Tu grognas d’un grognement sinistre lourd de sentiment, agressif. Hélium se dégagea de ta vision, tu ne perdis pas de temps. Ton poil s’hérissait, maintenant face à lui, le grognement s’échappait de lui-même.
« Tuer ! CROW veut décapiter ! »
Tu te propulsas sur le loup en face de toi, crocs en dehors, tu lui fonças dessus avec force, le plaquant au sol à ton tour. Tu ne connaissais plus, ce n’était qu’une simple vie que tu voulais arracher, une vie inutile qui ne demande qu’à être éliminer. Blackout. Tout devient noir.
toi, je me bats depuis des années contre toi. en perpétuel conflit avec toi je te connais par coeur. tu jubiles lorsque tu me fais souffrir. mais de mon vivant, sache que je n'abdiquerai jamais face à toi. je t'aurais. j'en ai marre de toi. tu pèses trop lourd sur mes épaules, tu fais saigner mes mains.
Blasphem grognait, lourdement, sourdement, le poil hérissé. Un lion en cage que l'on vient de libérer, un puma qui défend son territoire. Le petit chiot vient de sortir les griffes. Il se jette sur Helium qui tombe au sol. Le loup brun le regarde de son regard vide, flou, sans pupille, sans vie, noir. Tuer ! CROW veut décapiter ! avait-il rugit juste avant de faire face à Gaz.
Gaz sourit, dévoile ses crocs dans un rictus mauvait. Il plie ses pattes arrières et donne un grand coup dans le ventre du guerrier, l'envoyant voler plus loin. Le loup se relève, s'ébroue et s'assoit sur le sol. Sa queue se colle contre ses pattes, sont buste se redresse et son poitrail se gonfle. Ses oreilles sont droites, sont pelage lisse, son museau haut. Il regarde son compagnon d'infortune. L'observe. "Tuer. En voila un bien grand mot venant de la gueule d'un si petit loup. " La sentinelle se relève et se remet à marcher en rond, autour de Blasphem.
"Qui est Crow, Blasphem ? Est-ce que tu le contrôles ? Est-ce qu'il te contrôle ?" Il réfléchit quelques instants. "Tuer. En voilà un jolie mot. C'est l'un de mes préférés. " Il s'arrête, relève la queue bien haut, se dressant sur ses pattes, la même posture qu'un Alpha prend devant un loup de sa meute, la même posture qu'un loup prend quand il domine. Il a toujours ce rictus sur ses babines, dévoilant ses longs crocs brillant de salive. "Le fantôme veut tuer. Je pourrais bien lui donner ce qu'il veut."
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mar 1 Mar - 11:58
Up
Invité
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En savoir plus
Mer 2 Mar - 6:45
«La folie, ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre.»
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♣
*FlashBack*
‘’ Crow ! ‘’
Tu ouvres les yeux sur ce monde que tu connaissais si bien Et cette voix. Tu es sure de l’avoir déjà entendue auparavant mais ou…. Tu cligne des yeux brusquement sous l’effet du soleil qui transperce tes yeux bruns. Ta vue s’étale sur l’horizon ornée d’herbe verte. Les odeurs sont différentes, ce qui te fît frissonner. Mais qu’est-ce que..
‘’ Crow ! ‘’
Ta tête fait demi-tour rapidement vers la source de la voix. Tu cessas tout mouvement en la voyant. Elle. C’était impossible. Et pourtant… Ces yeux jaunes et son mince sourire transperce brutalement ton âme, tu avances d’un pas instinctivement.
‘’ Alors tu viens jouer ? ‘’
Jouer? Tu guette tes pattes qui n’ont pas suivi ton commandement, la surprise fût immédiate lorsque tu réalisas que tes grandes pattes faisais maintenant place à celle d’un jeune louveteau. Le vent se lève rapidement ébouriffant ta fourrure grise impeccable. Le temps ralentit en un instant si pur que tu te pris des frissons de la tête au pied. Tu suivis ta sœur, qui s’éloignait, d’un air méfiant n’ayant toujours pas compris le pourquoi tu étais revenu à ces épisodes de ton enfance. Cette forêt, si belle avant l’arrivée de ces hommes, tu peinais à la reconnaitre et pourtant ce même arbre crochu devant toi avait survécu dans le présent. Ta sœur se stoppa net devant un vieux rocher. Soudainement le vent recommença de plus belle à faire des siennes. Le ciel s’assombrit à la vitesse de l’éclair , le soleil avait disparu.
‘’ C’est ici. ‘’
Tu fronça les sourcils. Ici quoi ? Tu reculas d’un pas avec tes petites pattes. La louve se tourna vers toi, et tu eut un couinement de surprise. La fourrure sans faille de ta sœur portait à présent maintes cicatrices soudaine. Son regard était devenu noir comme l’est un corbeau. Du sang s’écoule de ses plaies.
‘’ Tu m’as tué ici. ‘’
Tu jettes un regard rapidement vers les environs en ayant pleinement conscience de la vérité. Tu voulus reculer mais tes pattes s’enfoncent dans la terre qui dévore peu à peu ton corps, tu voulus crier mais aucun son n’arrive à s’échapper. Tu sombres et ce n’est plus la voix féminine de ta sœur que tu entends mais bien une voix sombre et dure qui te regarde avec un sourire moqueur et un regard plein de haine et de vengeance. ‘’ Adieu..’’ Le noir t’envahit à nouveau.
*Fin du Flash*
Tu ouvres brusquement les yeux et mord dans le vide la première chose qui est à proximité de tes crocs .
"Le fantôme veut tuer. Je pourrais bien lui donner ce qu'il veut."
Tu as soudainement conscience que tu est redevenu le grand loup que tu était et qu’encore devant toi se dresse , le gris fou. Tu passa la langue sur tes crocs pointus. ‘’ Que pense tu connaitre de moi, Helium ‘’ Pointe de défis qui perle dans ta pupille sombre.