«Pillage 5»

Force:34; Agilité:44; Endurance: 43

Ce n'était pas seulement par faim que la louve rampait en direction du village des bipèdes. C'était aussi histoire de se calmer les nerfs, après sa dispute plus ou moins virulente avec Manithil. Bien sur, la louve ne comptait pas se suicider non. Mais une petite baston ne lui aurait certainement pas fait grand mal.
Et en même temps, elle comptait bien allez cogner une volaille, histoire de pouvoir nourrir la petite qui l'attendait certainement -pas- sagement dans sa tanière.
Enfin, en espérant qu'elle n'ait pas fait de bêtises...

Codage by TAC

«Pillage 5»

Force:34; Agilité:44; Endurance: 43

Comme elle s'y attendait, la garde avait été renforcé depuis son dernière passage. Les loups devaient certainement de nouveau foutre la panique dans leur petit cercle de maisons, et les chiens baveux ne devaient attendre qu'une chose:
Qu'on les lâche sur ses semblables, histoire de pouvoir vider leur agressivité manifeste.
En plus, c'est qu'ils sont moches.
Et très peu râgoutant. Contrairement aux belles bêtes qui se tenaient en face d'elle, planquer dans leur enclos, à 'l'abris' ou non, des prédateurs comme elle.
Attendant que la voie se libère, la solitaire gratta la terre, avant de saisir une lourde branche entre ses dents, serrant fort dessus en essayant de la briser de tous les moyens possibles.

Codage by TAC

«Pillage 5»

Force:34; Agilité:44; Endurance: 43

Oh, et puis après tout, tant pis pour la sécurité.
Les nerfs échauffés, la brune bondit près de l'enclos, le gagnant de quelques foulées rapides sans même chercher à se planquer.
Et comme elle s'y attendait, elle se gagna pas son point B avant que des jappements et des aboiements ne la stoppent. Juste sur sa droite, deux molosses s'étaient retournés, et tiraient sur leurs chaines de toutes leurs forces.
Des humains les détachèrent, les maintenant en laisse, fusils au bras. Et ce n'est qu'à cette vision que la solitaire accepta de prendre ses pattes à son cou.

Mais les humains la coursaient déjà, leurs bêtes de combats près à lui arracher toutes parcelles de chair. Bien évidemment, n'ayant pas de laisse, Delta gagnait de la vitesse, les distançant presque. Mais alors qu'elle pensait ralentir, un claquement retentit, et les aboiements se rapprochèrent à toute vitesse. Jetant un coup d'oeil rouge derrière elle, la louve constata qu'un des chiens s'était détaché. A partir de là, pas question de rentrer à sa tanière. C'était dangereux pour la vie de Siska, elle le savait.
Mais elle ne pouvait pas se planquer non plus. La piste qui traçait jusqu'à son trou était encore fraîche, donc facile à suivre. Alors elle n'avait qu'une solution.

Accélérant ses foulées, la démone tenta de distancer un maximum le chien, sans pourtant qu'il ne la perde de vue. Elle voulait seulement l'éloigner des humains, et de son camarade canin. Son plan marcha à merveille. Un coup à droite, un à gauche, une grande ligne droite, puis elle s'enfonçait dans la forêt, coupant en sautant par-dessus des arbres morts, piétinant des feuilles mortes. Elle se glissa sous une falaise, dans une faille assez large pour que son poursuivant puisse la suivre. Et de l'autre côté, elle se plaqua contre le mur à droite, et lorsque la bête fit son apparition, Delta lui sauta sur le dos, déchirant son dos avec ses griffes acérées.
Ils étaient au bord du falaise, un trou béant menaçait de les engloutir. Mais il était hors de question que la démone le laisse s'échapper maintenant. Même si elle n'avait pas une musculature aussi imposante que la sienne, elle restait une louve, une louve acharnée, une louve motivée.
Ses crocs cherchèrent la gorge de l'animal, la trouvant, la saignant.

Son assaillant grogna, tentant de lui attraper la cuisse entre ses mâchoires, avant de se jeter à terre. Le sol coupé, la brune lâcha l'animal, qui se retourna pour lui sauter à la gorge.
Roulant sur le côté, la solitaire sauta de nouveau sur le molosse qui l'esquiva, cognant son thorax pour l'envoyer de nouveau au sol.
La démone se retourna sur le dos, pour voir la gueule béante du chien s'abattre sur elle.

D'un coup de pattes arrières brutal, arrimant toute sa force dans ces seuls membres, la solitaire repoussa brutalement le canidé, l'envoyant dans la faille béante juste derrière elle.
Elle se redressa, ignorant les cris de douleur du canidé, ainsi que les craquements des os qui se brisaient. Sans attendre, elle prit un autre chemin, escaladant la falaise par plateaux faciles à atteindre. Une fois en haut, elle dévala la pente, avant de se diriger vers la forêt, se roulant dans la boue pour masquer son odeur, et repartant en direction de sa tanière.

Codage by TAC