Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Nietzsche avait terriblement faim. Son ventre gargouillait. Jamais il n'aurait pus croire entrer en terre de loup de meute pour l'instant car il était bien trop faible pour gagner un quelconque combat. Mais entre mourir de faim et se prendre une raclée le tour était très vite fait dans la tête de l'animal. De plus, il ne retournerait pas de sitôt au village des hommes. Il n'avait plus qu'une chance ; pillé. Il détestait ça. Lui même appartenait à une meute et un goût amer imprégnaient ses babines lorsqu'il arriva discrètement dans le garde manger. Mais c'était le paradis. Il aurait pus en prendre pleins s'il en avait voulu, mais une seule lui suffirait ; son estime était déjà bien dégradé aujourd'hui. Mais c'était la vie d'un solitaire.
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Jeu 7 Jan - 18:48
Destin
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Âge Personnage :
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Rang
Niveau Rang :
Niveau
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Blessure :
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Détails maladie :
Pas de Symptôme
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Jeu 7 Jan - 18:48
Le membre 'Nietzsche' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé de pillage' : 4
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#2 'Dé de recherche' : 10
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Jeu 7 Jan - 18:51
intrusion
f. 105 - a. 105 - e. 105
Rentrant de son dernier pillage avec son butin, Nymeria avait hâte de retrouver ses enfants. Se dirigeant vers la cave Esobek afin d'y déposer ce qu'elle avait trouvé, elle finit par sentir l'odeur d'un solitaire. Automatiquement, ses babines se retroussent et, laissant sa trouvaille dans un coin, elle rejoint le garde manger où se trouve un solitaire blanc. Grondant, le dos rond, elle fonce sur lui pour l'éloigner du garde manger. Menaçante, elle s'approche doucement du solitaire.
Un pigeon gisait entre ses crocs. Mais lorsqu'il croyait enfin libérer de sa faim, il sentit une louve grise s'approchait. Visiblement, il n'eut fallu pas longtemps pour le découvrir. En temps normal, il aurait accepter sa défaite et il aurait déposer sa trouvaille sur le sol. Mais dehors, rien n'était normal. Il avait l'impression d'être redevenue un louveteau de 3 mois qu'on aurait abandonné sur les routes. Les proies semblaient inexistante alors que chez lui, par ce temps, on trouvait encore de nombreuses bêtes. Il semblait impossible pour quiconque de vivre sans piller. Cela devait aussi être le cas de la louve en face d'elle.
« Tout le monde pille par ce temps. Vous, loup de meute possédez tout un butin probablement piller. Penses-tu qu'il serait possible que tu me donnes ce pigeon, en échange de deux proies d'ici un mois ? »
En effet, le loup savait qu'il aurait dû mal à trouver ailleurs à manger et espérait que le temps serait devenue meilleur d'ici là. Son ton sonnait honnête et aucun signe de mensonge modifiait le visage de l'étranger. Si la louve montrait des crocs par contre, il aviserait.
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Jeu 7 Jan - 21:16
intrusion
f. 105 - a. 105 - e. 105
Nymeria observe le loup blanc. Malgré l'attitude menaçant qu'elle avait adopté, le solitaire ne semblait pas vouloir chercher la bagarre. Non, plutôt que de chercher à défendre ce qu'il avait tenté de voler, il tente de s'expliquer. Elle l'écoute, ses yeux dorée ne le quittant pas une seule seconde. Posséder tout un butin est un bien grand mot, leur garde manger est maigre face au nombre qu'ils sont et, cela risque de ne pas s'arranger … Malgré qu'il semblait sincère en lui proposant un échange, la Esobek ne pouvait malheureusement pas accepter, pas maintenant, pas en cette période difficile … Si le contexte avait été tout autre alors, oui, elle l'aurait aidé mais, peut-elle se permettre de mettre la vie de ses petits en danger pour un solitaire ? Non, pas alors qu'ils sont si faible … Elle secoua alors la tête.
« En d'autres circonstances, j'aurais accepté mais, là, ce n'est pas possible. Pour toi notre garde manger est peut-être bien remplit mais, il nourrit à peine un tiers voir un quart de notre meute. Les temps sont difficile, bien plus que la lune dernière, trouver à manger devient dur et même suicidaire mais, nous avons de jeune bouche à nourrir alors, je ne peux accepté de te laisser ce pigeon. Je suis navré. »
Et elle l'était sincèrement. Solitaire dans l'âme, elle ne connaît que trop bien cette vie qu'elle a finalement laissé pour son amie mais, malgré tout, une part d'elle reste auprès des loups libres.
« Repose cet oiseau et tu n'auras aucun problème. D'autres risquerez de te sauter à la gorge en te voyant avec. Si tu cherches à manger, vois du côté du village des Hommes. Parfois leurs animaux s'échappent et meurent sous la froid. Tu trouveras certainement quelque chose sans risquer ta vie. La seule chose que je puisse t'offrir, c'est le fait de quitter ces terres sans que les autres s'en prennent à toi. »
Nietzsche comprenait. Mais il avait faim. Il avait l'impression de n'avoir jamais eu aussi faim de toute son existence. Il hésita à détaler, le pigeon dans la gueule, mais c'était une folie. Un louveteau pourrait le rattraper en ce moment même tellement il était maigre et affaibli. Il avait espéré pouvoir se nourrir en rentrant de son voyage. Finalement, il eut pour simple accueil des loups, tout aussi affamé qu'eux.
« Je n'ai eu que trop affaire aux bipèdes. » grogna-t-il.
Dans sa contrée, les hommes y étaient encore plus présents. Ce qui était sûr c'est qu'il voulait à tout prix ne pas retourner au village des Hommes. C'était la première fois qu'il avait vu une de ces montres d'aussi près, ainsi qu'une de leurs balles. Nietzsche entendait encore résonner dans sa tête, le sifflement de l'objet lui arrachant de justesse quelques poils. Il en eut un frisson à cette pensée. Sûrement son premier frisson depuis des lustres.
« prenez soin des petits. » repris-il.
La louve grise faisait le bien de sa meute, et il ne pouvait le lui reprocher. Il aurait pu insister, l'a combattu, l'a manipulé. Un solitaire peut-être. Mais pas lui. Il se voyait à sa place, il y a même pas 6 lunes, chassant un loup maigre et aigri, tentant de voler une carcasse de souris. Les solitaires avaient peut-être choisi une sorte de plus grandes libertés, sans hiérarchie ni ordre, mais finissaient toujours de ne pas piller chez les meutes, ou demander de l'aide à leur guérisseur. C'était une liberté égoïste. Ils dépendent toujours des meutes. S'en est presque du narcissisme pour Nietzsche ; des loups prônant une liberté éternelle mais qui vienne finalement pleurer pour vivre. Bien sûr, tous les loups solitaires ne sont pas ainsi, mais ils sont rares. Un loup est fait pour vivre en meute et vit mieux ainsi. Solitaire dans l'âme tu es peut-être mais Nietzsche, loup de meute il restera. Et est.
Le gris tourna les talons tournant le dos à la louve, mais surtout au butin. Un gargouillis échappa de ses vicaires, criant le retour du pigeon dans sa gueule.
« Tu fais du bon boulot ma grande. » Du moins c’est ce qu'il aurait dit à son sentinelle.
Il s'approcha du pigeon. Il hésita quelques instants. Mais après l'avoir ainsi lorgné, il le laissa là. Maintenant, le loup gris détalait, loin de cette meute qui lui rappelait bien des souvenirs...