Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Manîthil pensait pouvoir aller rendre visite à la jeune louve qu'a blessé Delta après avoir terminé de s'occuper de cette idiote mais, malheureusement, une tempête c'était levé, épaisse, empêchant ainsi la blanche de prendre la route jusqu'aux terres Sekmet puis, sa dame noire lui avait donné du fil à retordre, devant lui faire la morale, Thil avait prit un bon moment pour taper sur cette idiote et lui faire comprendre qu'elle ne devait pas agir de la sorte au risque de la perdre. Car la dame blanche tient à son confort, elle préfère mettre en garde sa douce camarade avant que cette dernière s'étonne d'être chassé comme une malpropre.
Foulant les terres Sekmet, son sac en toile autour de son corps, la blanche alla dans un premier temps dans la tanière. Dedans, elle n'avait pas grand chose, il faut dire qu'elle ne prenait pas la peine de la remplir, non, elle préférait plutôt laisser son apprentie s'en charger, qu'elle serve un peu à quelque chose ! D'ailleurs, où est cette ingrate de Cyanure qui ne lui donne aucune nouvelle ? Manîthil lâcha un grondement. La gamine commençait pourtant si bien sa formation, voilà que maintenant elle se terrait dans un coin !
Sortant de sa tanière, Manîthil lâcha un hurlement pour avertir de sa présence mais, également, pour invité la gamine à venir la voir dans sa tanière afin qu'elle s'occupe d'elle, à moins qu'elle n'ai trouvé un autre guérisseur ? Après tout, ils en avaient d'autres ! Bon, certes, pas aussi compétent qu'elle mais …
Elle s'assit dans la neige, à l'entrée de sa tanière, attendant que la jeune Sekmet arrive ...
Douleurs. Songes de quelque chose qui n'aurait jamais du se produire. Juste de l'inattention qui cause de la haine, des tueries, des blessés. Une telle furie que la noire que j'avais rencontré devrait être enfermée, condamnée, ne pas exister même. Mais, après tout, c'est peut-être bien ma rage, ou les effets secondaires d'une blessure probablement infectée. Après tout, je ne suis pas aller directement rejoindre la soigneuse, je suis rentrée, tout simplement. Etalant mes plaintes contre Eira. Lui reprochant de douloureuse chose. Je m'infligeai moi-même d'horrible insultes. Après ,tout, je n'étais pas bien, j'étais mal. Mais morfondre sur mon sort ne résoudrait rien, c'est pourquoi, finalement, je me désistai à sortir.
Un hurlement, m'appelant clairement, rejoignit mes oreilles. Il était temps de braver le froid et le vent afin de rejoindre celle qui pourra enfin me soigner. Il y avait tout de même un chemin, une distance à parcourir. Et avec cette foutue blessure, je la voyais s'allonger un peu plus à chaque pas que faisais. Je serrai mes dents, concentrer la douleur à un autre endroit me permettrait probablement de tenir un peu plus longtemps.
Et finalement, j'arrivai au bout de mon chemin. La louve blanche qui était intervenue la veille m'attendant au seuil de sa tanière. Je m'approchai encore, jusqu'à pouvoir sentir son souffle chaud sur mon épaule, et enfin, je pu m'asseoir. Me reposer quelques instants, je pourrai m'effondrer, mais je ne voulais pas non plus me montrer plus faible que je ne l'étais.
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Sam 23 Jan - 15:01
Soigner
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Elle attendit un moment que la jeune louve arrive, elle avait préparé tout ce dont elle aurait besoin pour la soigner, elle n'avait plus qu'à attendre son arriver, qu'elle se dépêche … Elle arriva enfin, une démarche boiteuse à cause de son épaule meurtri, elle s'avance, s'installe devant elle, lui permettant de pouvoir l'analyser. Manîthil ne pipa pas le moindre mot, pourquoi parlerait-elle, pourquoi te parlerait-elle ? Elle n'est là que pour te soigner après tout et, elle préfère éviter toutes questions qui pourraient concerner Delta. Rien que de penser à cette idiote, la dame blanche sens son sang bouillonner. Oui, les deux amantes s'étaient crachés du venin car Manîthil n'a pu supporter que la dame noire mette ainsi sa vie en jeu pour des idioties et, elle n'avait guère aimé la façon dont celle-ci lui a répondu. Certes, Thil n'y était pas allé par quatre chemins mais, à ce moment-là, elle bouillonnait tout la colère et c'était laissé aller, comme à son habitude. Finalement, elles s'étaient séparés, Delta boudant d'un côté, Manîthil de l'autre.
Laissant cette idiote de côté, Manîthil finit par sortir ce qu'elle a ramené pour te soigner. Elle n'avait nullement besoin de s'attarder plus que cela sur le détail de ta blessure, après tout, elle l'avait vu la veille et, désormais, il faudrait la nettoyer correctement ainsi que la désinfecter. Ainsi, elle saisit la gourde, la bloque entre ses pattes pour en retirer le bouchon avant de saisir de nouveau la gourde dans sa gueule pour déverser l'eau sur ton épaule. Retirant ainsi le sang séché, elle saisit son autre mélange, ouvre de nouveau la bouteille et fit couler un liquide un peu plus compacte sur ta blessure et qui finit par se coller à ton pelage. L'odeur de l'ail et de la sève de chaîne se fait sentir avant qu'elle n'y ajoute de l'oseille pour aider davantage à la cicatrisation. Lorsqu'elle eut terminé, elle déposa le tout avant de poser son regard argenté sur toi.
« Ménage ton épaule pendant quelques jours, évite les efforts et de trop forcer dessus. »
T'annonça-t-elle tandis qu'elle avait désormais finit de s'occuper de toi.
Soins effectués:
Équipement - Sac de toile : Permet de conserver et transporter des plantes - Gourde Vide : Permet de recueillir du liquide et de le transporter.
Soin blessures - Ail : Évite les infections suite à une blessure/morsure/brulure. - Sève de Chêne : combiné à l'eau, elle désinfecte - Oseille : Favorise la guérison des blessures et brulures.
Picotement. J'avais beau me mordre les babines pour tenter de calmer la douleur, je la sentais quand même. Je manquai de lâcher quelques jurons par-ci par-là alors que les liquides tombaient sur mon épaule. Je couinai même, alors que j'aurais voulu ne pas me montrer plus faible que je ne l'étais déjà. Je soupirai de soulagement lorsque la louve arrêta de faire des manipulation pour m'adresser la parole. C'était retenu. J'hochai la tête, approuvant ainsi ses dires, puis je finis par m'en aller, doucement, boitillant peut-être même plus. Je lâchais un "merci" avant de m'enfoncer dans la forêt pour rejoindre la tanière. Et évidemment, il n'y avait personne. Et à l'extérieur, alors que mon corps avait surchauffé à cause de l'adrénaline, je finis par me refroidir petit à petit, m'écroulant finalement dans la tanière tiède. Attendant probablement que quelqu'un me rejoigne à nouveau.