Piller pour survivre

force : 14 - agilité : 18 - endurance : 17

Le mois avait passé sans que nous souffrions de famine dans notre meute et nous en étions vraiment chanceux. Je ne sais pas si les deux autres meutes ont eu une famine ou pas. Comme le mois passé la température ne permettait pas d'avoir une excellente chasse, alors j'étais de nouveau de retour au village des hommes pour aller piller leur réserve pour la meute. J'étais aux abords du village et j'observais les alentours. Tout semblait calme, les bipèdes semblaient tous au chaud dans leur nid. Le vent froid siffla à mes oreilles et un blizzard s'élevait , faisant voler de la neige. Je surveillais la fenêtre qui était la plus proche de moi, les rideaux étaient tirés et il y avait de la lumière à l'intérieur et j'entendais des voix.

Alors, en me faisant le plus petite possible, je passais devant la fenêtre et je me dirigeais vers la ferme où les animaux étaient tous à l'abri. En arrivant tout près, j'entendis le mouvement des bêtes à l'intérieur. Alors, je salivais juste en les entendant. Je fis le tour du bâtiment pour trouver une ouverture, puis après quelques tours je trouvais un trou assez grand et j'y vis des traces de loups, il y en avait d'autres qui avaient passés là et cela avait agrandi le trou. J'y entrais, puis observa ce qu'il avait dans le bâtiment, il y avait plusieurs poules, des lièvres, des poissons, des dindes, des lapins et même deux moutons.

J'avais eu envie d'apporter deux proies, mais en y réfléchissant bien, si je chassais un mouton, je ne serais pas capable d'en emmener un autre. J'aurais aimé apporter un lièvre ou autre chose, mais je n'y arriverai pas, car il fallait que je traîne le mouton dans ma gueule et une patte c'est quand même gros. J'aurais peut-être dû emmener quelqu'un avec moi quand j'y repensais. J'haussais les épaules et je décidais de m'arranger seule, je prendrai qu'un mouton et je reviendrai plus tard pour une autre proie. Alors, je me cachais derrière un tas de foin et j'attendais qu'un mouton passe devant moi. Je le prendrai par surprise. Car, dans la noirceur de la ferme et le fait que je sois noire m'aidait beaucoup. Les animaux ne semblaient pas avoir flairé ma présence.

Quelques temps, plus tard, le mouton passa sous mon nez, alors en souriant, je bondis sur le flanc de la bête et la fit perdre son équilibre, elle tomba sur le flanc et se releva tant bien que mal, malgré les blessures que je lui avais déjà infligées. Elle bêlait de frayeur et de douleur sans doute, mais je n'allais pas le laisser vivre. Alors, je me mis à attaquer ses pattes et le fit perdre de nouveau l'équilibre, puis il se releva mais je bondis de nouveau sur lui et le prit à la gorge, le mouton perdit de nouveau l'équilibre et essayait de se débattre mais je tenais bon, je l'aurais.

Piller pour survivre

force : 14 - agilité : 18 - endurance : 17

Alors, je serrais plus fort mes crocs pour l'étouffer, je sentais le mouton s'agiter, mais ses mouvements étaient beaucoup plus lents et ils manquaient de vivacité. Je sentais que ma proie faiblissait de plus en plus. Quelques secondes, plus tard, ma proie devint complètement inerte. Je souriais et bondit de joie, puis prit une des pattes de ma proie et l'emmena vers la sortie. Cependant avant de la franchir, j'observais les lieux autour. Tout semblait calme, les bipèdes semblaient encore chez eux et leurs chiens aussi. Je soupira de soulagement, comme ça je pourrais regagner ma meute sans problèmes et sans me faire attraper et encore moins blessée. Alors, je sortis dehors et respira l'air vivifiant de l'extérieur puis me dirigea vers ma meute, avec ma proie dans la gueule qui laissait des traces sur la neige blanche.

Je ne pris pas la peine de recouvrir mes traces car je savais que le vent faisait poudrer la neige et recouvrerait mes traces. J'étais maintenant à l'abord du village et rien non plus, alors sans laisser mon reste, je traversa et courait quelques mètres avant de m'arrêter pour reprendre un peu mon souffle. Je jetais un regard à l'arrière et je n'y vis rien et mes traces étaient déjà en train de se faire recouvrir, alors je repris mon mouton et décida de regagner ma meute, en bondissant de joie.