C'était une belle journée pour chasser. Trouver des proies étaient suffisamment difficile pour ne pas laisser passer d'occasion. Je m'étais levée tôt et avait confié ma fille à d'autres louves de confiance. L'esprit vide et concentré sur mon objectif, je décidais de quitter le territoire de la meute, à la recherche d'un terrain de chasse plus cléments. Enfin, c'est vite dit. On ne peut pas vraiment dire que les régions environnantes sont très riches de proies. Je marchais longtemps à la recherche de pistes, tant que mes pas me guidèrent jusqu'aux terres l'Est, les terres des hommes. Je redoublais de prudence, m'efforçant de me faire discrète, humant l'air, me cachant du vent. J'approchais de ces étranges constructions de fer et de bois que l'on aperçoit au loin. Cette étrange roue qui grince quand le vent souffle. L'endroit me semble terriblement lugubre, mais je ne me laisse pas impressionner. J'approche lentement un stand que je longe avec prudence. Mon ombre se découpe sur le bois blanchie, le soleil me semble bien clair. J'avance sans un bruit au coeur cet étrange cimetière sans mort.
Quelque chose grince un peu plus loin. Je me fige, aux aguets. Les lieux n'étaient peut-être pas aussi vide que je l'imaginais. Il me fallut quelques instant d'attention pour comprendre que tout cela n'était que le fruit du vent et de mon imagination. Pourquoi ce lieu m'inquiétait tant ? Du bout des griffes, je grattais le sol pour me détendre. Je suis une louve, une guerrière, je ne devrais pas avoir peur. Ce sont eux qui devraient me craindre ! Je suis forte, je suis vaillante et courageuse, je ne vous crains pas, ombre de la brise ! Reprenant toute confiance, je m'élançais à la recherche d'une proie...