Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Till it's gone (solo)

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Dim 27 Déc - 21:55





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Copyright Galimybé



Till it's gone

Cela faisait bien longtemps que le châtiment n'avait pas parlé à ses morts. Il avait perdu cette habitude pouvant faire passer une personne tout à fait saine d'esprit pour une grande malade au fur et à mesure du renforcement de sa relation avec Elerinna.Sa compagne, ses petits et son frère retrouvé lui ont fait comprendre que s'il devait faire de son mieux dans chacune de ses actions, tout donner dans chacun de ses combats ce ne devait pas ètre pour honorer les morts mais veiller sur les vivants. La dernière fois qu'il avait parlé avec ses morts soit avec lui même en soi, c'était dans la plaine de cendre dans laquelle il avait retrouvé Mange lumière et l'avait encouragé à devenir Navnik. Autre époque, autres problèmes...




Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 105

Je termine ma patrouille journalière le pas léger. Il n'y a rien à signaler pour le moment. La situation est réellement étrange. Sommes nous encore en guerre face aux deux autres meutes ? Est ce qu'un cessez le feu tacite s'est instauré de facto suite à la capture des loups par les hommes. Je suppose que ce calme apparent n'est qu'illusion. Je suis persuadé que dès que nous aurons tous récupéré nos captifs, les hostilités reprendront de plus belle. Comme si la guerre était l'état normal et la paix une chose étrange dont on parle tout bas, un souvenir que les plus jeunes d'entre nous n'auront peut ètre pas la chance de connaître. Une chose dont on parle avec émotion sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment savoir ce que c'est. Et, puis de toute manière ne sommes nous pas en guerre depuis notre naissance. Nous nous battons pour survivre et dans ce monde dont la devise pourrait ètre marche ou crève cela est une norme. Nous sommes des survivants parce que nous sommes prêt à tout pour survivre. Bordel de merde me revoilà parti dans un dédale philosophique à la con. Et les deux seuls êtres qui pourraient m'aider à en sortir sont soit mort soit disparu. Le voilà le problème j'imagine. Je me fige net sur le chemin de la chapelle. Le vent me mord la peau tandis que le blizzard souffle dans mes oreilles. Je plisse les yeux pour apercevoir la chapelle. Je pèse le pour et le contre et fait demi tour avant de détaler au triple galop.

Je galope à toute allure à travers la tempête de neige qui sert de décor à mon périple du jour. Je prends la direction des terres de l'ouest. La tempête se fait de plus en plus violente. J'accélère la cadence, il faut que j'atteigne ma destination avant de me retrouver coincé dans cette tempête. J'atteins finalement le cimetière des terres de l'ouest quelques instants plus tard et pénètre dans une sorte de crypte ou de mausolée. Je n'en sais foutrement rien et honnêtement je m'en tape. Une fois à l'intérieur et à l'abri des murs de pierre, je m'ébroue furieusement dans tout les sens pour me débarrasser de la neige qui mouille mon pelage corbeau. Puis, je m'installe le plus confortablement possible au fond de la ruine de pierre qui me sert d'abri de fortune. Je balaie les lieux du regard. Des ossements, quelques cranes et des objets de bipèdes. La mort empeste dans la pièce mais je m'y fais peu à peu. Je préfère sentir quelques macchabés plutôt que crever dans le froid.

Et c’est là au fin fond d’une ruine morbide que je laisse mes pensées dériver telles des vagues venant s’écraser sur une plage. Je fais une rétrospective de ma vie et je laisse les souvenirs me bercer. Puis, après un long moment de dérive je reprends cette habitude que je croyais morte et enterrée depuis un certain temps. Je lève les yeux vers le plafond et imagine que mes morts sont là quelque part et qu’ils me regardent et veillent sur moi de là ou ils sont ce qui signifie qu’ils ne sont pas dans le fin fond du néant. Bien sur, cela requiert un certain degré de volonté et durant un instant je me demande si je n’étais pas réellement fou dans le temps. Avant mon entrée chez les Sekmets, je voyais les miens dans des moments ou toute l’adrénaline de mon corps avait été drainé par un exercice aussi stupide que périlleux. Mais, je me suis rendu à l’évidence, j’hallucinais tout simplement. Nous avons tous des démons intérieurs. Certains sont simplement plus coriaces que d’autres. Finalement après quelques instants de flottement et d’incertitude, les mots s’écoulent de ma gueule le plus naturellement du monde.

Les premiers sont bien sur adréssé à ma mère, adoptive certes mais elle n’en a jamais fait grand cas. Je me remémore la grande louve au pelage d’un blanc éclatant presque nacré et ses yeux d’un doré profond. La puissante alpha qui m’a toujours servi de modèle. Pas besoin de père avec une mère pareille, je peux vous l’assurer. Mère, j’ai tenu ma promesse. Tu m’avais ordonné de vivre et de ne pas suivre les notre dans la mort et c’est ce que j’ai fais. C’était difficile au début mais le temps a fait son oeuvre. J’ai retrouvé Daante ou plutot c’est lui qui m’a retrouvé. Il a énormément changé et pourtant pas tant que cela. Je ne sais pas si il est vraiment heureux dans la voie des guerisseurs. Nous savons tout les deux à quel point il aimait se battre. Je suis persuadé qu’il aime toujours. Mais peut ètre que je me trompe et qu’il préfère désormais se battre contre la maladié et les blessures de ses semblables. Ce que je veux dire mama c’est que je le ramènerais du merdier dans lequel il se trouve. Je te le jure. C’est mon dernier lien tangible avec mes origines, nos origines. C’est mon grand frère et c’est ton fils je veillerais sur lui comme il a veillé sur moi. J’ai rencontré une louve. Elerinna elle est absolument formidable. Je suis sur que tu l’aimerais beaucoup. Oh, ce n’est pas une combattante mais elle est la paix dans ma vie de guerrier. Nous avons eu des petits. Un seul a survécu et nous avons adopté une petite loupiotte trouvé dans les bois. Rhaegar et Nyssa. Oui, je lui ai donné le nom de ta mère. Elle deviendra forte comme elle ou du moins je l’espère. Tu serais très fiere d’eux, j’en suis persuadé. Je t’aime mère.

Puis, je me relève et m’ébroue avant de m’assoir sur le sol dur de ce tombeau à bipèdes. Je sais à qui je vais parler maintenant, à un ètre dont les conversations me manquent cruellement et cela chaque jour qui passe. L’émotion enserre ma voix car certains deuils sont fait tandis que d’autres restent encore à l’ètre. : Arès mon ami. Pourquoi ? Pourquoi a t’il fallu que tu viennes ce jour là ? Tu as vu la véritable nature de ta meute mais cela ne valait pas la peine que tu te sacrifies, que tu donnes ta vie pour notre amitié. Tu es mort pour tes idéaux ce qui fait de toi le plus grand loup que j’ai jamais eu l’honneur de cotoyer. Mais, je n’arrive pas à m’y faire. J’ai beau essayé je n’y arrive pas. Tu es mort bien trop jeune, bien trop vite et bien trop brutalement. As tu pris le temps d’aimer une louve avant de partir ? As tu eu le droit à la chose la plus magnifique qui soit ? As tu eu le temps de devenir père ? Non. Ne t’en fais pas mon frère, je le ferais pour toi. Tu sais j’essaye de pardonner à ta meurtrière mais je n’y arrive pas. Tout ce que je peux faire pour honorer ta mémoire c’est de tenter de proner la paix parmi des fous qui ne souhaitent rien de plus que le sang. Parce que sinon tu serais mort pour rien. Je fais de mon mieux mais je ne peux rien te promettre tu le sais bien. Nous n’étions que deux idéalistes j’imagine. Et j’imagine que les idéaux n’ont plus leurs places dans ce monde. Nous appartenions à une race disparue. C’était voué à l’échec dès le départ. Je suppose que c’est dans nos gènes, dans notre nature. Nous sommes des prédateurs après tout. Je t’aime mon frère. Puisses tu trouver la paix. Tu es surement celui qui l’aura le plus mérité.

Je me relève et me mets à arpenter la petite pièce exigue sans lacher les ossements de bipèdes du regard. Je sais vers quel ètre mon coeur souhaite me guider. J’explose finalement quelques secondes plus tard : C’est votre faute espèces d’ordures ! Si vous ne nous aviez pas pris Isha, rien de tout cela ne serait jamais arrivé. Je m’assois finalement de nouveau avant de reprendre : Tu sais Dragon, je m’étais juré de veiller sur ta famille, sur ta meute et c’est ce que j’ai fais. J’ai pris soin de Dalioka depuis ta disparition et je dois bien reconnaitre que j’aime beaucoup cette gamine. Elle en a bien plus dans le ventre que son demi frère malgré les apparences. Quant à Pandémonium, je ne peux pas dire que je l’apprécie mais je peux te dire qu’il est en vie. J’ai également rencontré un gamin qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à Adriel en plus vieux. J’étais complètement chamboulé et j’ai longtemps pensé qu’il s’agissait seulement d’un sosie très convaincant. Mais, la réaction du gamin fut des plus étranges lorsque je lui ai parlé d’Adriel. Et le récent départ de Dalioka corrobore mes hypothèses. Ton fils n’est pas mort. Mais, il préfère combattre sa meute que l’aider. Quoi qu’il en soit, j’ai tenu ma promesse mais là tes descendants prennent une autre route. Et, je ne peux pas les suivre sur celle là. Je suis sur que tu peux le comprendre Dragon. Un de nos points communs était notre sens de la famille et ma famille est Navnik. Concernant les alphas, c’est compliqué. J’ai été complètement loyal à Atom jusqu’à ce qu’elle nous abandonne lachement à la veille d’une guerre qu’elle a déclenchée. Tu connais ta compagne, tu connais son caractère. Mettre la vie de loups et de louves dans ses pattes est une mauvaise idée. Pourtant, j’ai accepté ses ordres parce que c’est ca la loyauté. Mais ne m’en veux pas d’avoir accepté deux Sekmets à la tète de la meute. La guerre était à nos portes. Affaiblir la meute de l’intérieur aurait fait l’affaire de nos ennemis. Et ca il était hors de question que cela se produise. Je suis devenu philosophe à propos de tout ce merdier. Ma loyauté ne va pas à un quelconque alpha. Elle va à la meute. Je fais ce que j’estime ètre le meilleur pour mes frères et soeurs de meute. C’est ce que j’ai toujours fait. Et, je l’assume pleinement. Quitte à ne pas ètre apprécier pour cela. Je m’en tape royalement. Au revoir Dragon. Puisses tu trouver la paix toi aussi.

Je quitte finalement le tombeau après avoir constaté que la tempète était passée et entreprends de chercher une carcasse de nourriture dans le cimetière. Ben quoi ? On ne sait jamais ce que l’on peut trouver et ou on peut le trouver. Qui sait peut ètre qu’il y a un cerf qui est venu crever de froid près des restes de bipèdes. Plus rien ne m’étonne en ce bas monde de toute manière.
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Fiche de personnage
force:
Till it's gone (solo) Qkci100/100Till it's gone (solo) Qkci  (100/100)
agilité:
Till it's gone (solo) Qkci100/100Till it's gone (solo) Qkci  (100/100)
endurance:
Till it's gone (solo) Qkci100/100Till it's gone (solo) Qkci  (100/100)
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Dim 27 Déc - 22:01

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