NOM : Svanhilde
AGE : 4 ans
SEXE : Femelle
MEUTE : Esobek
RANG : Espion ? ^^
AUTRES INFORMATIONS : /

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 3
Agilité : 11
Endurance : 6


CARACTÈRE :



PHYSIQUE :



HISTOIRE :

Dans des terres lointaines, de l'autre côté d'une faille causée par les armes des hommes, une meute gouvernait des terres arides. Rien ne l'attachait réellement à ce territoire ingrat, si ce n'est une fierté ancestrale qui pousse tout loup à choisir un lieu et à le déclarer sien. Le sage Oberon menait les siens depuis si longtemps qu'on commençait à se demander s'il n'avait pas déniché un quelconque secret d'immortalité. Les maladies, les blessures, et les famines ne semblaient pas l'affaiblir. Moult jeunes loups avaient tenté leur chance ; ils avaient été impitoyablement écrasés, avant d'être chassés vers une mort certaine.

Ce chef puissant avait une seule faiblesse : son amour des belles femelles. Il avait eu cinq compagnes, qui l'avait pourvu de douze louveteaux. Oberon se révéla aussi piètre père que piètre compagnon. Il voyait d'un mauvais œil ses rejetons se développer, devenir forts et agiles... bref, devenir des loups qui seraient sous peu aussi aptes à diriger la meute qu'il l'était lui-même. Il se reconnaissait suffisamment en eux pour savoir que l'ambition ne tarderait pas à jaillir dans les esprits de ses descendants.

Svanhilde était la deuxième née de la deuxième compagne d'Oberon, et l'une des six femelles de cette nombreuse fratrie. Comme ses frères et sœurs, elle grandit dans un climat de tension et de complot. Les douze louveteaux ne cessaient de se jauger les uns les autres, sans égard pour la survie de la meute. Les descendants du chef ne ramenaient que rarement les proies dont ils auraient dû se charger ; ils délaissaient leurs devoir de sentinelle pour s'espionner les uns les autres ; ils tentaient sans cesse de prendre au piège leurs frères, et plus d'un loup malheureux, moins futé que les membres de la fratrie, fut abattu à la place d'un autre.

Les plaintes ne tardèrent pas à pleuvoir sur Oberon, qui, curieusement, semblait se désintéresser totalement du problème. Il se faisait de plus en plus distant, et c'est avec un amusement non déguisé qu'il se délectait des luttes de ses fils et de ses filles. Il semblait les jauger du regard, attendant de trouver, parmi eux, celui qui serait suffisamment rusé, suffisamment fort ou suffisamment impitoyable pour lui succéder.

Une seule de ses filles se distinguait du lot : Svanhilde. Parce qu'elle était plus forte ? Plus agile ? Non, rien de tout cela. La jeune louve semblait se préoccuper de cette lutte de pouvoir comme de son premier gigot. Elle se tenait à l'écart, sans que l'on puisse déterminer ses intentions. Lorsque l'un de ses frères lui proposait une alliance, elle émettait un léger reniflement de mépris, lui souriait aimablement... Et lui conseillait, tout aussi gentiment, d'aller se promener ailleurs. Si le loup était dans ses bonnes grâces, elle lui révélait parfois un piège quelconque manigancé par un autre, ou la formation d'une nouvelle alliance. Personne ne savait comment ni pourquoi elle était au courant de ces manigances. Et les autres la craignaient, non à cause de sa puissance, mais parce qu'il ne savait rien d'elle.

Tout ceci aurait pu continuer indéfiniment. Puis Oberon disparut.

On le chercha longtemps. On ne le trouva pas. La meute se retrouva sans chef, avec onze prétendants belliqueux. Et le groupe commença à se disloquer. Le premier jour, deux fils d'Oberon moururent, dans des circonstances mystérieuses. Un groupe de cinq loups, omégas de leur état, partirent de la meute en secret. Ils furent poursuivit et exécuté.

Le deuxième jour, trois descendants d'Oberon prirent brièvement le pouvoir - avant d'être détrônés par une alliance de quatre de leur frères. Deux furent tués, et l'une des sœurs fut mutilée.

Les combats allaient si bon train que, une semaine seulement après le départ du chef, il ne restait plus que six de ses rejetons. Six loups qui se regardaient sans cesse du coin de l'œil, cherchant à déterminer celui qui chercherait ensuite à passer à l'acte. Ils se nommaient Random, Merlin, Kouchka, Brand, Svanhilde et Fenrir.

... Fiche à finir

MON PARRAIN / MA MARRAINE :