Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
«On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes »
feat Naïa & Emarok
Je me promenais dans les parages, malgré ma fatigue et mes symptômes, je n'aimais pas rester aux même endroits, car je me devais de bouger, même si j'avais encore cette hallucination, qui était que je croyais entendre un rouge-gorge chanter, mais c'était pas un chant d'oiseau, mais un coup de fusil. En plus, je faisais encore de la fièvre, je passais du froid au chaud et mes membres tremblaient toujours. J'avais de la misère à chasser sur le moment, quand j'étais en chasse de quelque chose, j'essayais de l'attraper, mais je me fatiguais trop vite, alors je n'étais pas très en forme, et j'étais faible en ce moment et je devais aller voir la guérisseuse au plus vite. Alors, je marchais puis marchait, les membres tremblants. Alors, je me dirigeais vers la cave pour aller me reposer, j'en avais besoin et ensuite, j'irai voir le guérisseur.
Tout en marchant, vers la cave, je sentis une odeur que je connaissais bien, celle d'Emarok, un héritier de la meute. Je ne le connaissais pas vraiment, mais je savais tout de même qui il était. Alors, je me dirigeais de nouveau vers la grotte, j'étais à mi-chemin quand je remarquais le loup gris qui était Emarok. Alors, je voulais aller le saluer et me présenter plus de façon personnalisée. Je devais marcher et là, je m'arrêtais, j'étais à bout de forces puis je regardais le loup en avant de moi, il devait trouver que je devais faire pitié. Bien sûr, avec l'épidémie, aucun loup n'allait vraiment bien.
"Bonjour"
dis-je au loup mâle d'une voix fatiguée. Je devais m'asseoir, si je ne le faisais pas, j'allais m'écrouler devant lui et là, je lui donnerai une très mauvaise image de moi.
Nous étions en fin de journée, c'est le moment idéale pour se balader et se changer les idées. J'ai suffisamment de temps pour faire ce que je veut avant de retourner auprès des miens. C'était horrible de voir les loups de ma meute devenir malade, il y en avait de plus en plus. Pour ma part je n'étais pas contaminé, enfin pas encore. Je voyais les guérisseurs courir dans tous les sens pour essayer de soulager les malades et de les aider à dormir. Je soupira rien que d'y penser ... je n'y connais rien en plante, je ne peu pas aider ceux qui soufrent, pourtant ... au fond de moi, j'ai envie de les aidées, de les soulager.
Je n'ai jamais été doué dans quel matière que ce soit, ma sœur ou mon frère me battait toujours, que cela soit en force, ou en chasse. J'ai de la ruse, mais je ne suis pas assez fort pour tuer une bête d'un seul coup. Je suis un héritier, et pourtant je ne souhaite pas reprendre la relève, ma sœur fera une très bonne dirigeante j'en suis sur. A force de rêvasser je ne me rendis même pas compte de la présence d'une louve tous près, elle n'avais pas l'air en bonne santé, elle me salut et s’assied, comme si elle ne pouvais plus tenir debout.
"Bonjour"
"Vous allez bien ? vous avez mauvaise mine, et ne tenez pas sur vos pattes, vous êtes aussi une contaminé par l'épidémie ?!"
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Sam 24 Mai - 3:31
Rencontre avec un héritier(priorité Emarok)
«On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes »
feat Naïa & Emarok
C'était vraiment lui et je n'aimais pas me trop faible devant ma meute, mais l'épidémie me minait beaucoup et me volait beaucoup d'énergie, puis comme j'avais de la misère à chasser de ces temps-ci, je devais avoir perdu quelques kilos. Ensuite, le loup me vit et me parlait. Je le regardais de mes yeux orangés comme les couchers de soleil et je l'écoutais. Il me demandait si j'allais bien. Il ajoutait que j'avais mauvaise mine et que j'avais de la misère à me tenir sur mes pattes. C'était vraiment le cas, il me demandait si j'étais touchée par l'épidémie.
"Non je vous l'accorde, je ne suis pas en pleine forme."
J'essayais de mieux paraître devant l'héritier, mais l'épidémie ne semblait pas vouloir l'entendre de cette oreille. Alors, je répondis à Emarok.
"Oui, je voulais aller me reposer, un peu avant et après je voulais aller voir la guérisseuse, comme vous avez pu remarquer, j'ai de la misère à me tenir sur mes pattes et je n'aime pas paraître faible, car je ne le suis pas habituellement. Cependant, aujourd'hui, l'épidémie mine mon énergie, je suis toujours fatiguée."
Ensuite, j'observais l'horizon, un petit moment, puis je regardais de nouveau Emarok, je n'avais même pas dit mon nom encore, malgré qu'il devait me connaître de vue comme les autres. Je regardais le mâle de mes yeux de braise et je lui dit mon nom. Je lui souris, j'essayais de bien paraître malgré l'épidémie qui me grugeait mon énergie.
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