Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
« Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas »
La brise, traversa l’antre de la tanière ou tranquillement mais raisonnablement, je somnolais ou plutôt, les yeux fermés mais bien réveillé, je guettais le moindre bruit, développant du même coup, mon ouïe encore neuve différenciant les brises de vent dans les branches contre le bruit des oiseaux se posant sur cette même branche. Après quelques minutes à errer comme cela, je m’étirai, tout en me lever prenant garde de ne pas te réveiller. J’allais attendre que tu te réveilles comme à l’habitude, la journée n’avais pas été longuement entamée, ce qui était à notre avantage ou plutôt du mien, car l’écoute de tes plaintes concernant qu’il était déjà tard, ne me tentais plus ou moins ce matin. Beaucoup de temps avait passé depuis la rencontre entre moi et toi qui à présent, me tolérait sans grande misère, va s’en dire que je n’étais pas très dérangeant après tout. En cette journée ou la neige régnait en maitresse, nous étions sortis tranquillement sans plus de hâte, je te suivais d’une distance respectable, toi qui souhaitais surtout que je ne sois pas dans tes pattes. Je roulais des yeux chaque fois que tu m’énumérais les règlements du genre « Ne sois pas dans mes pattes, Ne te plains pas, Débrouille toi. » Si au début, je trouvais ton arrogance de louve, agaçante au point ou mes poils s’hérissais à chaque fois que tu prononçais un mot, maintenant mon regard face à toi avait quelle peu changer, en effet, ce qui était surprenant en même temps. À présent, tu me faisais plus pensée à une vieille grand-mère n’ayant pas pris son café plutôt qu’à une belle-mère marâtre. Je souris légèrement à cette pensée, pendant que toi, tu guettais l’horizon sans nécessairement prendre conscience de ma présence, je m’avais habitué et cela ne me dérangeais plus au final. Tu ne m’avais pas énumérer ce qu’on n’allait faire aujourd’hui mais te connaissant à présent, nous allions y aller, quand nous allions y aller.
Un jour comme un autre, froid, ennuyeux … La faim tiraille, la réserve de nourriture presque épuisé, la blanche reste un moment couché sur sa paillasse de feuille, dans sa petite pièce réservé tandis que le gamin muet dort dans la pièce principal sur la paillasse de son choix. Il en est ainsi depuis qu'elle l'a recueillit malgré elle mais, au moins, il a son utilité. Depuis qu'il est là, rare sont les fois où des petits voleurs ont tenté de s'infiltrer dans la tanière de la guérisseuse.
Se réveillant, la belle blanche se lève en baillant avant de quitter sa pièce. Le gamin était déjà réveillé et, d'un simple signe de la tête, l'invite à la suivre. Pas de temps à perdre, aujourd'hui elle compte fouiller, remplir sa réserve et faire bosser un peu le gamin … Après tout, il faut bien qu'il gagne sa croûte le petit noiraude ! Ainsi, elle l'entraîne sous la neige. Marchant dans un silence de mort, encore quelque peu endormi, la dame blanche avance sans se soucier de savoir si le gamin réussit à la suivre ou non, après de tout … Elle se fiche des retardataires.
Depuis le temps que les deux vivent ensemble, Manîthil a commencé à mieux tolérer la présence du gamin muet, celui-ci se faisant discret quand il la suit, ne tente plus d'action débile pour essayer d'avoir à manger. Bref, le petit lui est bien utile sans être chiant et, c'est pour cela qu'elle a finalement accepté qu'il loge dans sa tanière au lieu de dehors.
Arriver près de la ville en ruine, Manîthil se faufile à l'intérieur. Aujourd'hui elle compte bien remplir le sac qui se trouve autour de son cou …
« Fouille le coin, on trouvera peut-être quelque chose à se mettre sous la croc. »
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Ven 18 Déc - 21:03
Le membre 'Manîthil' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé guérisseur' : 11, 7, 10, 5, 12
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#2 'Dé de recherche' : 12, 12
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Ven 8 Jan - 18:03
P A C T E
F : 5 - A : 12 - E : 7
Nous marchâmes ainsi, silencieusement, ma présence trottant d’une distance respectable en arrière de toi. La ville en ruines s’étalait sous mes yeux bleus. Saccagé, désert, brut. Voilà ce qui définissait l’endroit que mes pupilles s’attardaient, en effet ‘ En ruines ‘ était un bon terme pour définir cet emplacement. Mon regard se reposa sur toi, maintenant immobile avec ton sac en bandoulière, tu scrutais le sol. « Fouille le coin, on trouvera peut-être quelque chose à se mettre sous la croc. » Tes mots résonnèrent dans l’état inerte de la ville. J’acquiesçai d’un signe de tête en sachant très bien que tu n’allais nullement en n’avoir conscience puisque tu ne me regardais point. J’imposai mon museau à l’air frais hivernal, éprouvant une certaine douleur que je cachais si bien. J’ignorais totalement quel genre de chose je devais chercher ou même trouver mais ce qui signifie ‘’ Se mettre sous les crocs ‘’ doit probablement vouloir dire quelque chose de quelque peu comestible, la nourriture était rare et beaucoup pillait la réserve dont je m’attardais si bien à défendre du mieux que je pouvais. Faut avouer que j’avais quelques talents cachées que je me suis si bien découvert récemment. Beaucoup de rongeur prenait un malin plaisir à venir errer proche de la tanière ou toi et moi logions. Je me rappelle d’ailleurs du premier qui avait tenté de venir s’incruster pendant que j’étais de garde. Il avait avalé la poussière, à cette pensée un mince sourire s’étira sur mes lèvres. À présent plus que prêt à me concentrer, je reniflai l’air, les yeux fermés, pour ensuite poser mon museau dans la masse froide, cherchant à tout prix à trouver ce qui serait à coup sûr ; Important.
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Ven 8 Jan - 18:04
Le membre 'Maëlstrom' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de recherche' : 6
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Sam 9 Jan - 16:13
Manger
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Fouillant ci et là après avoir donné des instructions rapides au gamin, Manîthil ne se préoccupa plus de lui, il pouvait bien se débrouiller pour le moment, il saura reconnaître quelque chose d'intéressant de quelque chose de pas intéressant. Pour sa part, la dame blanche réussi à trouver quelques plantes ci et là qui lui sera fort utile. Rangeant tout dans son sac en bandoulière, autour de sa tête, elle continua ses recherches qui semblait plutôt bien se passer. Hors de question de s'arrêter en si bon chemin ! Elle flaire, jusqu'à ce que sa truffe sente quelque chose d'intéressant. Passant sa langue sur ses babines, la dame blanche se rapproche de l'odeur, bousculant la neige de son museau ainsi que les débris présent et, découvrit un animal mort. Passant de nouveau sa langue sur ses babines, la guérisseuse saisit l'animal mort, probablement à cause du froid.
Le lapin dans sa gueule, Manîthil continua de chercher et, ce fut avec un grand plaisir qu'elle découvrit une carcasse de faon non loin de là, ensevelit sous la neige. Déposant le lapin, elle déterra le faon et le tira pour le sortir de là où il se trouve. Déposant le lapin dessus, elle se mit à tirer la carcasse par la patte jusqu'à trouver le gamin.
« Hey gamin ! Viens là ! C'est l'heure d'manger ! »
Elle jeta le lapin en direction du jeune loup et s'allongea à même la neige, prenant le faon entre ses pattes pour commencer à manger. Prendre des forces maintenant sera pas plus mal avant de reprendre ses fouilles car, même si ils se nourrissent maintenant, ils vont avoir besoin de refaire leur stock ...
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mar 26 Jan - 18:01
Up
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Mer 27 Jan - 22:14
P A C T E
F : 5 - A : 12 - E : 7
Mes recherches ne tardèrent pas à être vaines à mon plus grand désarroi, que des choses non utile pour les loups que nous étions toi et moi. Je te jeta un regard au loin , voyant clairement que contrairement à moi, tes recherches était fructueuses. Je fronça les sourcils , ils était sur et certain que je n'allais pas te laisser gagner cette '' guerre '' sans même me battre un minimum, une once de défi perlant dans mes yeux ciels. J'humais les différentes odeur au alentours en guettant le fait même de la froideur soudaine de la température.
« Hey gamin ! Viens là ! C'est l'heure d'manger ! »
Gamin. Je roulas des yeux avant de m'approcher calmement et d'assigner un signe de tête reconnaissant. Malgré ton caractère , je savais qu'en soit la confiance que je t'accordais à présent était sous contrat et je t'aiderais autant qu'il le faudrait. Arrachant les parties du lapin , encore tièdes , je savouras calmement les parfums d'une proie dodues , un mince sourire au lèvres. Je savais que aussitôt fini ce repas du midi , nous continuerons nos recherches rapidement sans escale cette fois-ci . C'est pourquoi je me dépêchas à mâchouiller le lapin, justement pour pas que tu ai à m'attendre.
Dépeçant, arrachant des filaments de chaire, tâchant son pelage de sang malheureusement froid. Quel dommage … Il ne manquait plus que cela et le repas aurait été des plus succulent ! Mais elle n'avait pas à se plaindre, au moins elle a pu se mettre quelque chose dans l'estomac et c'est l'essentiel. Elle ne te jeta aucun regard, te laissant dévorer ta propre proie certes, plus petite que la sienne mais, ton jeune âge et ta petite corpulence vis à vis d'elle ne demande pas les mêmes besoins. Plus grande, elle a besoin de plus de nourriture pour tenir le coup et, même si elle te nourrit, elle ne te laissera jamais le plus gros de la proie en priorité. Sa faim d'abord, la tienne ensuite, c'est ainsi que cela marche depuis que tu vis sous le même abris qu'elle. La cohabitation n'a pas été évidente au début mais, finalement, vous avez chacun trouvé votre place et la tolérance est bien plus simple. Un jour, il faudrait qu'elle pense à déblayer l'un des couloirs bouchés de sa tanière métallique afin d'avoir plus de place. Peut-être pourras-tu avoir ta propre pièce à toi ainsi, vous vous sentirez moins à l'étroit, moins mélangé aux malades et aux blessés.
Elle continua d'arracher des morceaux de sa proie, dégustant, avalant, savourant. Elle se lécha les babines, continua ce repas puis, une fois avoir totalement rongé la carcasse qu'elle avait trouvé, elle prit son temps pour faire sa toilette. Que crois-tu ? Qu'elle allait se dépêcher ? Non, il lui faut retirer le sang qui tâche son pelage blanc avant qu'il ne sèche et devienne plus difficile à retirer. Une fois terminé, elle se redressa, s'étira un bon coup tout en bâillant puis, s'ébroua.
« Aller gamin, on y retournes. »
Elle commence à avancer afin de fouiller davantage ...
« Aller gamin, on y retournes. » Ma tête ainsi que mes oreilles virevolta dans ta direction. Quand fallait y retourner fallait y retourner. Lorsque ancré durement sur mes quatre pattes. Je fleurais rapidement les alentours, décidé à trouver quelque chose qui serait utile et de ne pas passer pour un paresseux que je ne suis pas. Une mince odeur furtive me guetta dans mes mouvements. Je la suivais du mieux que je pu, m’enfonçant plus loin de la louve qui devait être trop occupé à chercher que de remarquer mon absence soudaine. Après de longues minutes à flairer cette odeur sucrée. Je tombas nez à nez avec une sorte de globe ressemblant de forme ovale étrangement à ce que ces humains mangent quand il font ce qu’il appellent ‘’ Déjeuner. ‘’ Je m’approchai guettant le moindre mouvement de cette chose bizarre lorsque j’eusse un éclair de souvenir. Je te revoyais en collectionner quelque un pour tes remèdes dont je ne comprenais aucunement le sens, d’ailleurs en le fixant quelque minute, je voyais bien qu’il semblait inoffensif. J’y plantai donc mes crocs dans la racine avant de l’arracher de sa source de nourriture qu’est la terre. Ravi, je pris le chemin du retour, passant ma langue quelque fois pour gouter à mon butin discrètement, en fait cela doit ne pas faire tant de mal. Te voyant au loin, j’accélérai ma cadence. J’arrivai en fasse de ta présence, déposa lourdement le champignon à ses pieds. Je levai la tête pour poser mon regard au creux du tien. Mes jambes tremblèrent soudainement et je constatai que ton regard avait changé. Tes yeux faisaient place à des billes. Mais qu’est-ce que… Je reculai instinctivement. Un grognement discret roulait dans ma gorge. Je regardais autour de moi en constatant que les arbres étaient maintenant armés de doigts et d’yeux globuleux. Mes oreilles se plaquèrent au sol, mi- étonné, mi- effrayé. Je ne savais où regarder sans que je me perde dans ma folie. J’ignorais ce qui arrivait. Mes yeux croisèrent les tiens à nouveau par malchance. À présent de type Anthropomorphisme , je guettas ta posture droite sur deux pattes, tel un humain, une voix qui n’était pas la tienne, roulas dans ta gueule.
‘’ 1… 2…3… ‘’
Je savais la signification de ces mots. Je grognai à nouveau avec plus d’intensité. Tu t’approchas de moi, mais bien ancré sur mes pattes arrière en position attaque, je te fixais avec intensité. Tu me dépassais largement de grandeur, tel un géant face à une simple fourmi. Mais je n’avais peur, je claquais la mâchoire en signe d’avertissement. Tu tenais bon, je décidai qu’il en serait ainsi. Je me propulsai avec mes pattes arrières pour attaquer la zone sensible qu’est tes pattes. J’enfonçai mes crocs avec force pendant que lentement tu rapetissais, reprenant ton apparence lupin. Mes crocs tenait bons… Avait je gagné ? Puis je pris soudainement compte que tout sa ne fut que le bruit de mon imagination. Je reculai confus en te fixant dans yeux puis sur ta patte qui perlait très peu d’hémoglobine. Je ravalai ma salive. Un air désolé perlant dans mes prunelles. Et merde…
Tandis que tu pars fouiller dans ton coin, elle en fit de même du sien. Sa truffe flaire le sol, bouge la neige et les brindilles. Elle souffle une épaisse fumée chaude de sa truffe, continue de marcher un moment en fouille. Après plusieurs minutes, tu reviens vers elle. Elle pose ses yeux argentés sur toi tandis que tu déposes ta trouvaille à ses pattes. Baissant la tête, elle observe le champignon, fronce les yeux, baisse la tête pour y flairer et, au moment où son regard croise de nouveau le tien, elle comprend. Ta pupille anormalement dilaté, la soudaine frayeur qui s'y peint. Qu'as-tu fait petit idiot ? Elle comprit vite. Cette amanite que tu lui as ramené, tu n'as pas pu t'empêcher de la goûter, n'est-ce pas ? La dame blanche retrousse une babine dans un grondement sourd. Idiot que tu es, pourquoi as-tu goûté ce champignon sans savoir de quoi il s'agissait ? Est-ce sa forme généreuse ? Sa douce couleur ? Son odeur ? Aucune idée mais, pour sûr, tu ressens désormais les effets de ce champignon hallucinogène.
Elle te fixe, le regard dur alors que tu pars dans un bad tripe visiblement. Tu sembles pris de panique, tu grognes, tu te montres agressif. Oh, pourquoi prends-tu cette posture ? Qui crois-tu menacer comme ça ? Et soudainement, tu te jettes sur Manîthil, lui saisissant la patte pour la lui la mordre. Mais c'est que tu fais mal, petit con ! La blanche montre les crocs et, fort heureusement pour toi, tu reprends rapidement conscience et la lâche. Malheureusement pour toi, Manîthil ne te laissera pas t'en tirer si facilement … Oh oui, tu peux la regarder comme ça, implorer son pardon, lui faire autant de courbette que tu le souhaites mais, correction tu auras malgré tout ! Elle s'approche de toi, grondant et sans la moindre difficulté te plaque au sol. Une patte posé sur ton poitrail, ton dos collé au sol, elle t'interdit de bouger en faisant claquer sa mâchoire non loin de ton museau.
« Voilà ce qu'il arrive lorsqu'on mange n'importe quoi, petit idiot ! »
Afin de te punir pour ton idiotie et de l'avoir attaquer, elle attrape l'une de tes pattes avant entre ses crocs et sert sa mâchoire dessus pour t'arracher un couinement et faire légèrement perler ton sang comme tu as fait perler le sien sur son pelage blanc. Elle finit par lâcher ta patte légèrement blessé et te lâche en reculant.
« Avant de lécher n'importe quelle plante la prochaine fois, demande moi, sinon je te fais bouffer ta langue ! Ce que tu as pris pour un adorable champignon est une amanite, un champignon qui est très venimeux et qui peut être mortel donc ! Heureusement que tu ne l'as pas directement croquer mais, je te suggère d'aller cracher, vomir, bouffer de la neige, qu'importe, mais débarrasse toi de ça, maintenant ! »
Elle lâche un nouveau grondement, te regardant d'un air mauvais. Non elle ne rigole pas et, si tu tiens à ta vie, tu as plutôt intérêt à obéir.
« On rentre juste après, je te filerais un anti-poison pour être sûr. »
La tension est palpable , mon coeur s'accèlere. Tu ne dit rien pendant quelque secondes ce qui accentue mon questionnement. Puis tout éclate. Tu me plaques au sol, ma tête frappe le sol gelé mais je ne rechigne pas, j'attend de savoir ma punition et tu ne tarde pas à me la montrer d'un coup sec. Je serre les dents sentant le sang perler de ma patte. Je grogne silencieusement. Merde.
Heureusement que tu ne l'as pas directement croquer mais, je te suggère d'aller cracher, vomir, bouffer de la neige, qu'importe, mais débarrasse toi de ça, maintenant ! »
Gniah. C'est la meilleure sa, je me relève en te posant mon regard sérieux dans tes prunelles argentés , c'est dans cet instant rapide que je remarque ma vive poussée de croissance et me tarde à penser que je vieillis plus que je ne l'imaginais. Je te fait de dos en soupirant. Ainsi bouffons cette neige froide. J'avalas à grande bouchées , la surface lisse qui peu à peu congelais ma langue au point ou je ne sentis plus aucune sensation émanant de cette partie de corps. Je frissonnas en maudissant la vie de me mettre de tel baton dans les roues. Après ces interminables minutes empiffrent de neige, je retournas dans ta direction, sans une expression faciale. Alors file moi cet anti-poison de malheur. Tu as beau me fixer de cet air mauvais , je souris intérieurement en n'ayant comme pensée qu'au final, tu m'apprécie plus que tu puisse le laisser paraître.
Malgré la punition qu'elle lui a infligé, le Gamin ne cherche pas à se rebeller, loin de là, il obéit et se mit à manger de la neige pour chercher à faire évacuer le dangereux poison de son organisme. Évidemment cela n'était que provisoire, une fois à la tanière elle lui administrera un anti-poison. Elle l'attendit alors jusqu'à ce que finalement il revienne à elle pour la fixer. Manîthil hocha la tête et, fit signe au Gamin de la suivre. Il était grand temps pour eux deux de rentrer et de soigner ce petit inconscient de sa bêtise … Au moins maintenant, il y réfléchira à deux fois avant d'essayer de manger un champignon qu'il ne connaît pas …