Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Défis [solo]

Fjorgur
Mémoire des Mondes
Mémoire des Mondes

Fiche de personnage
force:
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agilité:
Défis [solo] Qkci100/100Défis [solo] Qkci  (100/100)
endurance:
Défis [solo] Qkci100/100Défis [solo] Qkci  (100/100)
Fjorgur
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Lun 14 Déc - 18:02



Beat The Beast
Your Best Nightmare


Solo

F 87 | A 84 | E 75

Fjorgur s'est aventuré dans les sous-terrains aujourd'hui pour y trouver un peu de chaleur, et surtout moins de neige et plus de proies. Les rats, chats, et autres petits animaux n’hibernant pas doivent sûrement s’être réfugiés dans les parages. On ne peut pas vraiment dire que la température intérieure soit bien supérieure à la température extérieure, mais quelques degrés en plus ne se refusent pas.

Il se retrouve donc à arpenter les boyaux de béton du vieux centre commercial, qu’il avait déjà exploré un peu du temps où les Meutes avaient trouvé refuge sous terre, quand soudain il trouve quelque chose d’assez atypique : un rat mort, visiblement tué par quelque chose vu les lacérations au niveau de son abdomen. Il semble encore mangeable cependant, mais cela n’explique pas ce qui a bien pu l’abandonner là ... Bah aucun intérêt, tout ce qui compte c’est que Fjorgur vient de trouver de la nourriture. Il ramasse le cadavre et repart en direction de la sortie. Oh mais voilà un autre rat, tiens, dans le même état que l’autre ... Le Prince le ramasse également. C’est difficile de faire tenir deux rats dans sa gueule, mais il y arrive, et trottine vers la sortie pour ramener tout ça chez lui. Son estomac gargouille. Il tient deux rats dans sa gueule, et ce serait si facile de simplement les manger sans les rapporter au garde-manger. Mais non, non, Fjorgur est loyal, jamais il n’oserait faire une chose pareille.

Sauf qu’alors qu’il s’apprête à traverser un couloir sombre, deux yeux rouges apparaissent devant lui, flottant dans la pénombre, pendant une fraction de seconde, puis disparaissent. Fjorgur accueille cette apparition avec un haussement d’épaule : son esprit doit lui jouer des tours, il n’y a rien de dangereux par ici. Il continue donc d’avancer, puis un souffle d’air froid dans son dos le fait sursauter et il laisse tomber les rats. Il se retourne. Rien. Un courant d’air, sûrement. Et puis alors qu’il se retourne à nouveau pour ramasser les deux rats, les yeux rouges apparaissent de nouveau devant lui, accompagnés cette fois-ci d’un grognement guttural dont l’écho se répercute dans tout le couloir.

Peut-être qu’il vaudrait mieux courir. Oui, ça semble être une bonne idée.

Fjorgur laisse son butin là et fait rapidement demi-tour sans se retourner pour regarder en arrière. Le grondement continue de se faire entendre derrière lui et il accélère, le plus possible. Il ne sait pas ce qui le poursuit, mais ça doit forcément lui vouloir du mal.

Après une longue poursuite à travers maints corridors obscurs, Fjorgur finit par se retrouver dans un vieil espace de stockage. Des caddies et des boîtes en cartons jonchent l’endroit. Il n’entend plus le grognement. Rassuré, il traverse la pièce en se mouvant comme il le peut à travers le métal et le carton, jusqu’à ce que soudain il entende un bruit de métal qui tombe près de lui. Il sursaute à nouveau et ses pattes se mettent à se mouvoir toutes seules. Il trébuche sur un caddie renversé et roule au sol. Il entend un grondement tout près de lui et ça le motive à se relever aussi vite que possible. Il arrive finalement à trouver un chemin jusqu’à la sortie de la pièce, puis, de là, à la sortie des souterrains. Sans regarder en arrière. Sans se demander s’il était toujours suivi.

La lumière du jour lui éblouit les yeux et il s’étale dans la neige. Bizarrement il est bien content de la retrouver celle-là. Il jette quand même un regard derrière lui et en se relevant il fixe, anxieux, l’entrée creusée dans la façade d’un bâtiment dont il vient de sortir. La bête va-t-elle en sortir ? Y a-t-il vraiment une bête ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ... Il en a encore froid dans le dos.

Il décide donc de se relever et de ne plus remettre les pattes dans les souterrains avant longtemps. Finalement, la neige, ce n’est pas si mal que ça.


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Mar 5 Jan - 2:13

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