Hunger Games

Jauges : 75 // 74 // 72

Je me suis ramassé une pelletée certes, mais j'ai toujours aussi faim si ce n'est d'ailleurs plus qu'avant. Je soupire, et je me dirige vers le derniers endroit qu'il me reste à piller : le village des hommes. Je connais ces créatures stupides. Je suis certain que j'ai une chance de leur voler quelque chose si je parviens à me faire assez discret. Je pénètre dans leur campement sans hésitation, aussi furtif qu'une ombre. Je veille à ne pas me faire repérer, et je cherche le moyen d'atteindre leur garde-manger sans que les chiens ne finissent à ma poursuite. Je me faufile sous les grillages, faisant tinter les chaînes, mais rien ne semble s'apercevoir de ma présence. Je me glisse entre les tanières sombres et je rampe jusqu'au lieu où sont gardées les carcasses. Là, je m'immobilise et réfléchis. Je vois tous les corps, je sens les odeurs de viande et de chair. Le sang me monte à la tête, j'ai vraiment trop faim. Je serre les dents, je rampe encore et je m'approche davantage en guettant les moindres mouvements des clébards présents. Je ne voudrais pas perdre la vie pour avoir voulu piquer une pauvre proie à ces imbéciles. Je rampe longuement, frottant mes quatre pattes repliées contre le sol neigeux, et je m'avance jusqu'à atteindre le tas de proies. Je me glisse derrière, me colle aux corps pour les longer sans me faire repérer. Je cherche dans les proies, quelque chose d'assez frais pour ne pas empester, et en même temps le plus gros que je parviendrais à tirer derrière moi pour quitter les lieux.

Hunger Games

Jauges : 75 // 74 // 72

Je jette mon dévolu sur une grosse dinde, d'abord, puis je la laisse tranquille et je plonge mes crocs dans la gorge d'une chèvre. Je peux tirer ce corps, je m'en sens la force. Je tire dessus de toutes mes forces pour la décoincer de sous le monceau de cadavres. C'est d'abord peine perdue, elle semble bien bloquée sous ses partenaires morts. Mais je m'acharne, tant et si bien qu'à force d'à-coups dans mes muscles postérieurs tout en gardant les crocs fermement agrippés à sa gorge, je parviens à la faire bouger un peu. Je m'arrête, la lâche et la regarde. Rien ne semble bouger autour, alors je reprends ma prise et je tire à nouveau comme un forcené. Essoufflé après de longues minutes à essayer de la décoincer, je parviens enfin à lui faire toucher le sol. Ses sabots frappent la neige et je m'immobilise, tous les sens en alerte, pour m'assurer que le village est toujours endormi. Cela fait, je reprends mon ascension et je commence à tirer la chèvre vers la sortir du campement. Les tanières semblent dormir paisiblement et les chiens de garde avec. Tirant de toutes mes forces sur mes muscles pour entraîner le cadavre avec moi, je quitte les lieux sans attendre, préférant jouer la carte de la sécurité. Hors de question que je prenne confiance en ces lieux, ils sont synonyme de mort et de carnage pour moi. Je veux rentrer chez moi, stocker cette belle prise et protéger ma famille en attendant de pouvoir venir chercher mon père.