1er Jour au Styx

Il était une fois un loup marcheur.
Embarqué par son destin dont il était le déclencheur,
La lueur triste du Styx fut là où il posa ses premiers pas,
Et ses ténèbres résonnaient tel un appas.
Dans un mélange de nostalgie sa pensée le frappa,
Mais il préféra détourner le regard de ce trépas.
Ses prunelles étaient si sombre face à son pelage de blancheur.
Il était une fois un loup marcheur.

L'étranger venait d'arriver. L'humidité avait attiré son odorat mais ne lui faisait finalement face qu'un étrange lac noire. L'imposant loup gratta de ses puissantes pattes le sol et l' huma. Ses oreilles se campèrent sur sa nuque. L'arôme de la terre lui rappelait des souvenirs. Il observa les alentours et en conclua aisément, qu'il y passerait un bon moment, sur ces terres. Il ne savait pas si c'était ici, mais il se doutait qu'il y avait quelque chose.
Même si le gris était assoiffé de son voyage, il se résigna à boire ce qui ressemblait plus à l'entrée des enfers, que l'un des éléments vitale de la vie. Nietzsche avait sentis sur son passage de nombreuses traces d'urines, marquant la présence de nombreuses meutes. L'endroit n'allait pas être de tout repos pour le loup errant. Il s'était justement arrêté ici car ses terres semblaient libre. Il eut l'idée folle de ce fixer un territoire pour lui ici même, mais détourna l'idée de son esprit. Il savait qu'il n'y resterait pas longtemps, juste là, devant ce lac, alors à quoi bon ce battre pour un bout de Terre ?
Il s'ébroua légèrement et entama une marche lente. Il se dit que la première chose à faire était de remplir ce ventre affamé. Pour cela il se mit à fouiller les environs.