Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
15874
Points :
994
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Dim 13 Déc - 16:01
Un troupeau perdu
Event flash
Un petit troupeau de biche a été aperçu et, très vite, la nouvelle a fait le tour, attirant ainsi les loups pour pouvoir espérer rafler l'un de ces cervidés. Seules, sans la protection d'un cerf, les biches sont sans défense et, il ne sera probablement pas difficile de les attraper ... Voilà une occasion qui risque de ne pas se présenter de nouveau !
Contraintes
– Les louveteaux et apprentis ne peuvent participer – Votre réponse devra faire plus de 400 mots (comptés ici) – Une proie / loup – Pas de lancer de dé nécessaire, premier arrivé, premier servi ! – Les réponses postées mais non terminées seront automatiquement supprimées. Vous ne postez que quand votre réponse répond à toutes les attentes
ATTENTION. Il n'y a que dix biches, donc seulement dix loups repartiront avec une proie.
Gains
– Une biche pour vous ou votre garde manger – Un à deux points de jauges aléatoires
Vos gains seront ajoutés à la fin de l'event flash, merci de ne pas rajouter les proies dans vos gardes manger !
Bonne chasse à tous !
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Dim 13 Déc - 16:30
La rumeur s'est répandue comme une trainée de poudre et, fort heureusement pour moi, je l'ai entendu parmi les premiers. Je n'ai pas hésité un seul instant. Cela aurait pu être un piège, mais j'ai foncé sans plus réfléchir et j'ai traversé les bois sans aucune hésitation. Si je tombe dans une embuscade tant pis, je me battrais. Mais je ne laisserais pas passer une telle occasion alors que ma famille attend de moi loyauté et courage. J'arrive sur les lieux alors que les bêtes paissent tranquillement. Je suis particulièrement surpris de constater que la rumeur disait vrai, et qu'effectivement des bêtes sont là, innocemment, malgré le blizzard et la neige qui recouvre le sol sous leurs sabots. Elles cherche sous le manteau blanc, les quelques touffes d'herbe que l'hiver n'a pas gelées. Et moi, je suis prêt, prédateur parmi les proies, motivé par la faim et guidé par l'instinct du tueur que je suis, qu'on a gorgé au fil des mois. Je m'avance lentement vers les bêtes, je les regarde les unes après les autres. Elles sont en parfaite santé, et ce n'est pas dans les habitudes d'un loup de chasser une bête pleine de vie. Nous sommes un peu les nettoyeurs, nous attaquons les plus faibles et permettons ainsi aux troupeaux de perdurer. Mais les temps sont trop durs pour que je prenne la peine de chercher une bête en mauvais état, un animal proche de la mort. Non, aujourd'hui je me dois de tuer pour nourrir les miens. Je m'avance dans la plaine, je détaille les animaux et je m'avance encore avant de m'immobiliser. L'une d'elles me repère, redresse la tête. Je dresse les oreilles dans sa direction et je ne bouge plus un doigt, attendant de voir sa réaction. Il me faut peu de temps pour me décider. Je claque des mâchoires et je bondis en avant pour foncer droit sur le troupeau, qui s'affole et se met à courir. Mais je ne perds pas espoir, j'ai déjà choisis ma cible sur laquelle je me concentre. Je pousse violemment sur mes pattes postérieures, me sers de mes antérieures pour guider mes mouvements et choisir les virages. J'anticipe autant que je peux les dérapages de ma proie qui file comme le vent, et je parviens à lui couper la rouge à plusieurs reprises pour la percuter ou pour lui mordre les jarrets et les épaules. Je l'affaiblis à coups de crocs et de griffes, je jappe et je claque des mâchoires pour l'affoler et la fatiguer. Le stress l'épuise doucement, la course poursuite continue malgré tout dans la cendre et la neige, et le froid n'est bientôt plus qu'un souvenir tant le sang brouillonne dans mes veines. Je fini par ralentir doucement, la laissant prendre de l'avance. Je prends ensuite une vitesse plus soutenue et je la rattrape. Et, lorsqu'elle fait enfin ce que je veux, je lui coupe brutalement la route et je plonge en avant, tous crocs dehors, pour les planter dans sa gorge et la terrasser en me servant de mon corps comme contre poids pour lui faire perdre l'équilibre. Je l’étouffe entre mes puissantes mâchoires, et j'attends son dernier souffle pour tirer sa carcasse jusqu'à un lieu secret où je stock habituellement mes proies. Ce soir, mes frères et ma soeur pourront manger.
La neige tombait encore, comme depuis le début de l'hiver. Noire, agacée par ce temps trop blanc à son goût, se terrait dans sa tanière, consciente que de toute manière, les proies lui échapperaient toujours. Elle n'avait pas eu de chance ces derniers jours, ne récoltant que quelques maigres carcasses inutiles. Son estomac criait famine désespérément, et son moral en prenait un coup chaque jour. Cependant, en tant que solitaire, elle ne pouvait compter que sur elle-même. Et si elle ne sortait pas un peu pour traquer, elle ne risquait pas de se nourrir, c'était certain ! Il faut tuer pour manger, aucune proie ne tombe du ciel. Se forçant donc à se lever, la femelle sortit de sa tanière et s'ébroua. Elle s'étira longuement, avec un plaisir démesuré, et s'extirpa de la couche de neige qui bloquait l'entrée pour se diriger vers l'ouest. Elle en avait plus qu'assez de chasser dans la Forêt, elle n'y trouvait jamais rien. Au lieu de cela, elle galopa en direction des terres ouest, où se trouvaient par exemple le Cimetière, ou encore la Ville en Ruine, où elle avait croisé Reaven pour la première fois. Mais aujourd'hui, elle avait décidément besoin de chaleur, et c'est pour cette unique raison qu'elle se dirigea vers la Plaine de Cendres. Elle marcha sans grand entrain, la tête basse, les sens tout de même en alerte, au cas où... On ne savait jamais, peut-être qu'un oiseau pouvait lui tomber entre les pattes... Les miracles étaient rares, mais existaient tout de même. Noire remua la tête. Non, c'était impossible. Les miracles n'existaient pas. Furieuse contre elle-même, elle s'apprêtait à se griffer pour se punir lorsque de nombreuses odeurs lui parvinrent soudain. Rêvait-elle ? Non. Il y avait des biches, de vraies biches, tout près. La solitaire accéléra aussitôt l'allure. Elle sentait également cependant des effluves d'autres loups. Normal, il devait y avoir là tout un troupeau de biches, cela alertait les canidés, c'était certain. Le coeur tambourinant à toute allure, Noire s'arrêta lorsqu'elle aperçut le diner qui se présentait à elle. Dix biches accompagnées d'un seul pauvre cerf tournaient en rond dans la Plaine. Noire réfléchit quelques secondes, et se décida à se lancer au plus vite. C'était une occasion rêvée. Elle contourna le troupeau, de façon à se trouver derrière lui, et sans attendre se précipita vers une biche en arrière du troupeau. La faim guidant la louve, elle bondit sur l'arrière train de l'animal et griffa de toutes ses forces la chair tendre. La biche poussa un cri déchirant, et les autres cervidés eurent un élan de panique. Mais Noire ne voulait qu'une biche, une seule, cela suffirait à lui remplir l'estomac. Forçant l'animal à se coucher contre le sol, elle planta ses crocs dans une des pattes arrières. Le sang gicla, pour son plus grand bonheur. Sa proie poussa un gémissement, mais Noire la fit taire en lui assenant un coup de patte dans la tête. Cependant, pour éviter de la faire souffrir davantage, elle se dépêcha de lui mordre la gorge, lui tranchant d'un coup sec l'artère vitale. Aussitôt, elle s'empressa de la traîner loin d'ici. Elle voulait partir, avant que quelqu'un ne veuille lui voler sa prise. Le sang laissait une trainée rouge dans la neige, et Noire aperçut vaguement d'autres canidés qui attaquaient le troupeau. Normal, une telle occasion ne pouvait pas se laisser passer. Noire était heureuse, elle traîna sa proie loin de la plaine de cendres où se tenait encore le carnage. Il avait été facile de tuer la biche, et elle pourrait désormais manger à sa faim durant au moins deux jours. Le hasard faisait bien les choses finalement...
Il faisait froid. Encore et toujours froid. Les jours passaient, bercés par l’hiver monotone et mortel. Mahërya n’aimait pas cette saison, remplie de malheurs, de famine et d’épidémies. L’hiver était sans doute l’une des saisons les plus redoutées, mais celui-ci, était l’un des pries qu’elle ait connue. Le vent s’était levé tôt le matin, et continuait à filer, soulevant la poudreuse du sol. L’horizon était constamment bouché par ce voile froid et blanc, et se déplacer était un véritable combat. Mais la chasseuse avait décidé de partir aujourd’hui. Elle avait entendu parler d’un troupeau de cervidé perdu dans les terres de l’ouest, et savait qu’une telle aubaine ne se représenterait pas de si tôt. Elle était donc partie, pleine d’espoir. Elle ne se laisserait pas voler sa proie, elle devait nourrir son clan. Mais s’était sans compter la météo affreuse. A peine était elle sortie de sa tanière que déjà elle se retrouvait couverte de neige, sa peau lacéré par les flocons glacés.
Elle avait marché pendant longtemps, avant qu’enfin elle ne tombe sur le troupeau. Les biches avançaient ici et là, perdues et désorientés, tournant leurs têtes majestueuses. La chasseuse Esobek se tapit dans l’ombre, cherchant le meilleur moyen de ramener l’une de ces créatures chez elle. Elles avaient beau être désorientés, elles n’en restaient pas moins sur leurs gardes, et au moindre mouvement pourraient partir à toute vitesse. Se plaçant méthodiquement, elle décida d’attaquer sur le flanc gauche du groupe, repérant ici et là quelques membres à l’écart.
Alors que le vent se calma un peux, elle s’avança doucement, son pelage sombre tapissé de milliers de flocons clairs. Soudain un des membres du groupe redressa la tête, pour tourner ses grands yeux noirs dans sa direction. La femelle se tapit sur le sol et attendit, son souffle réduit à un faible halètement. La biche ne sembla pas l’apercevoir et tourna son attention ailleurs. Comprenant qu’elle devait se lancer, la chasseuse sauta dans la poudreuse, levant une gerbe de flocons, avant de s’élancer vers l’une des biches éloignés. Le troupeau affolé se dispersa, mais la jeune chasseuse garda son attention fixée sur sa proie, anticipant ses bifurcations. Malgré les trous présent sur le terrain, la bête courrait vite, mais la sombre arriva enfin derrière elle. L’animal affolé de sentir l’haleine du prédateur sur ses pattes arrières tenta de l’éviter en sautant de côté, mais la chasseuse l’attrapa à la cuisse, la stoppant net dans sa tentative de fuite, et les deux animaux s’écroulèrent sur le sol. La louve ne perdit pas un instant, et sauta à la gorge du cervidé, évitant comme elle le pouvait les coups de sabots, mais la biche s’accrochait à la vie et décocha un coup dans le ventre de la louve, qui se retrouva projeté à quelques pas d’elle. La biche se releva avec difficulté et reprit sa course, mais blessée à la cuisse et à la gorge, elle haletait fortement, sa démarche devenant de plus en plus incertaine. La sombre se redressa vivement, encore un peu sonné par le coup de son adversaire, avant de la poursuivre, et de cette fois sauter directement sur son arrière train, lacérant la chaire de son dos. Sous le poids du prédateur, le cervidé s’écroula à nouveau, et la chasseuse se jeta sur sa gorge, tranchant la jugulaire de ses crocs tranchant. La proie tomba inerte sur le sol, et son regard sombre s’éclaircit d’un voile blanc. La louve reprit son souffle, et attrapa la bête par la patte, pour la ramener.
Spoiler:
Force: 8; Agilité: 7; Endurance: 8
Codage by Douty
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Dim 13 Déc - 16:37
Sauter sur l'opportunité.
Osmium to herself.
F. 10 | A. 12 | E. 7
La jeune louve les suivait depuis un moment déjà. Le troupeau errait sans but dans la plaine enneigée, traçant son bonhomme de chemin dans l'épaisse poudreuse. Il allait bientôt falloir songer à attaquer pour attraper l'une de ces biches, sans quoi elle allait rapidement se retrouver à découvert et ce ne serait pas une chose aisée que d'attraper un de ces herbivores agiles ! Trottant le plus rapidement possible et aussi silencieuse qu'un flocon qui tomberait sur le sol, Osmium se rapprochait du groupe, toujours plus près. Elle n'était pas encore repérée, mais ça ne serait pas long avant que l'un des animaux s'aperçoive de sa présence : son pelage sombre tranchait net sur la blancheur immaculée de la neige. Elle contourna le troupeau en se dirigeant vers l'ouest, à la recherche d'une proie facile : un trop jeune, un trop vieux, un trop malade, un trop faiblard... Elle s'arrêta à l'orée de la forêt, les oreilles frémissantes, aux aguets : elle avait trouvé le maillon faible. Une des biches semblait traîner la patte, sur le flanc droit du troupeau. Elle peinait à avancer dans la neige, et chaque pas la ralentissait considérablement. Osmium n'avait pas de temps à perdre : d'autres loups, plus forts et plus nombreux qu'elle, allaient rapidement découvrir cette aubaine et feraient un véritable carnage. La famine pousserait tout le monde à sortir et à se battre pour le moindre morceau de viande. Il fallait profiter de l'instant présent : elle était seule, et pas encore repérée.
Elle lança donc l'offensive sans plus attendre : s'élançant d'un bond puissant en avant, elle galopa droit vers sa proie. Le bruit de sa course alerta presque aussitôt le troupeau qui se dispersa en tous sens, bondissant à droite, à gauche, la queue dressée sur leurs croupes appétissantes. Osmium ne s'égara cependant pas à poursuivre différents individus : ses yeux vairons demeuraient fixés sur son objectif principal. Sa proie sentit bien qu'elle était la cible, et elle tentait de semer la louve en zigzaguant dans la neige, mais sa patte endommagée l'empêchait de profiter de toutes ses capacités. Les autres biches ne tardèrent pas à semer leur congénère désespérée qui se dirigea vers la forêt. Osmium galopait derrière le cervidé, à un rythme soutenu mais pas trop fatiguant : elle savait que l'herbivore allait se fatiguer, et s'enfoncer dans les bois était la pire erreur qu'il aurait pu faire. Osmium le suivit, forçant parfois sur ses pattes pour rattraper sa proie et lui administrer un coup de croc pour la faire accélérer dès qu'elle s'avisait de ralentir. Soudain, la biche trébucha : elle se redressa prestement, mais trébucha de nouveau une centaine de mètres plus tard. Elle tomba dans la neige, se débattit, peina à se redresser mais il était trop tard : Osmium était déjà sur elle, et ses crocs scellèrent son arrêt de mort.
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Dim 13 Déc - 16:42
Je suis une Navnik. Je ne suis pas une chasseuse, mais faire rebrousser chemin aux ennemis potentiels qui s'aventurent sur nos terres est probablement un peu comme les chasser, non ? Alors, quand j'ai entendu parler de ce troupeau de biches égarées, je me suis précipité. Je ne peux pas laisser passer pareille occasion quand ma meute risque de dépérir de jour en jour. L'hiver est trop violent, trop difficile pour que je laisse ces biches se faire manger toutes crues par d'autres que les miens. Je rejoins la plaine de cendres qui n'est plus qu'une plaine de neige, dont le manteau blanc éblouit lorsque le soleil daigne donner à la terre quelques-uns de ses rayons. Aujourd'hui nul soleil et le blizzard nous frappe violemment l'échine, mais je ne perds pas courage. Là, sous le vent puissant et le froid mordant, je suis prête à tuer. Je m'avance au milieu des bêtes qui s'écartent rapidement et me toisent de leurs yeux affolés. Je les comptes, il en manque déjà, et certaines sont encore essoufflées. Je ne suis pas la première à venir, d'autres sont passés avant moi. Les galopades de mes prédécesseurs souillent encore la neige, le sang coule et fait fondre le manteau par sa chaleur. Je ne suis pas la première, et je ne serais pas la dernière si le troupeau ne se décide pas à bouger. Mais il ne bougera pas, parce que ces biches sont perdues et que le cerf qui devrait veiller sur elle n'aura pas le temps de les retrouver avant qu'elles ne soient toutes décimées. Peut-être lui-même est-il mort, auquel cas de toute façon, elles sont toutes condamnées. Je les suis du regard, les compte encore, et je fonce au milieu d'elles. Je claque des mâchoires, l'aboie et les affole. Elles courent dans tous les sens, lancent de violents coups de sabots pour tenter de se débarrasser de leur assaillante, mais je ne lâche pas prise et je fini par jeter mon dévolu sur l'une d'elles qui semble plus fatiguée que les autres. Ne connaissant pas vraiment les techniques de chasse les plus pratiques, je fonce tête baissée et je percute son flanc de tout mon poids. Probablement surprise par cette attaque hors du commun, elle s'écroule dans la neige en agitant ses sabots en l'air. Plusieurs secondes s'écoulent avant qu'elle n'arrive à retrouver son équilibre pour rouler sur le flanc et tente de se relever. Mais avant qu'elle ne le fasse, je suis déjà agrippée à sa gorge et je la maintiens si fort entre mes crocs qu'elle ne parvient pas à se dégager, s'étouffant entre mes mâchoires mortelles pendant de longues, d'interminables minutes. Après quoi, je traîne son corps jusqu'aux réserves.
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Dim 13 Déc - 16:50
F:7 A:8 E:8
La noire avait entendu l'excellente nouvelle. Il y avait de nouveau quelques proies. Malheureusement peu. Mais si elle était assez rapide pour atteindre le lieu du troupeau. Elle pourrait au moins ramener une bestioles pour la meute. Bien que ce soit la réelle première fois qu'elle chasse seule. Elle ne devait pas se rater. Et elle ne se ratera pas. Il en était hors de question. Laisser passer une telle chance pour nourrir des familles reviendrait à de la flemme. Or Pierre Brisée était loin d'être flemmarde. Maladroite, peut-être. mais flemmarde, ce n'était pas du tout le cas. Réaïlys gagna le lieu de résidence du troupeau. C'était assez éloigné de la meute, mais elle était enfin parvenu à trouver la plaine des cendres. Elle se cacha derrière une broussaille. La ténèbre venait d'apercevoir le troupeau et elle ne comptait pas s'en aller sans avoir ramener la moindre biche. Elle calma sa respiration. Il ne fallait pas qu'elle se rate. Il ne fallait pas non plus qu'elle revienne bredouille. La louve s'en voudrait trop.
Elle ferma lentement ses yeux. Hors, elle ne pourrait jamais se calmer. Pourquoi elle était en colère? Ah oui, car elle n'avait pas été foutue de ramener la moindre proies depuis l'hiver. Bon certes l'hiver aride expliquait en partie la situation mais elle s'en voulait tout de même. Elle aurait pu devenir chasseuse bien avant. Mais il avait fallu qu'elle devienne chasseuse lors du premier hiver! Lors de son troisième pour être plus précis. Mais là il n'y avait aucunes importances. Elle était devant le troupeau. Et ses yeux s'ouvrit. Il était temps d'attaquer. Elle n'était pas à la seule à savoir qu'il y avait un troupeau, et si elle ne se bougeait pas vite le popotin, d'autres loups, de probablement d'autres meutes, finiront par la rejoindre. Et rapidement.
La chasseuse, et à présent mentor, s'élança. Elle courait à une vitesse qui lui était peut-être bien son record. La boule de poils noire atteignit rapidement le troupeau. Mais évidemment, eux commencèrent à partir au galop. La louve devait se dépêcher. Sa vitesse atteignant son sommet, et la louve arrivant proche du troupeau, elle se rabattit près d'une biche et lui sauta au coup. Elle aurait pu tomber. Ne pas réussir son attaque. Mais par chance, sa puissance la fit parvenir jusqu'à la jugulaire de la biche, et par la même occasion, elle pu couper la respiration de la bestiole.
Après quelques minutes, la jeune louve noire parvint à étouffer l'animal, et ainsi, lui mettre fin à la vie. Elle avait réussi. Un sourire satisfait s'ancra sur ses babines, puis elle commença son retour. Elle devait maintenant rejoindre la meute. Et elle avait un petit bout de chemin encore.
+1 Biche.[/font]
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Dim 13 Déc - 16:51
Je suis un Navnik. Je suis devenu Général depuis quelques temps, mais je suis avant tout un chasseur né et mon expérience sera celle qui protégera ma meute aujourd'hui. La rumeur a couru dans les rangs, et tous les loups qui sont au courant se sont jetés à la suite de cette piste potentielle pour trouver de la nourriture au bout, comme des bipèdes courraient au pied d'un arc-en-ciel en espérant y trouver un chaudron rempli de pièces d'or. La différence est que nous, les loups, courrons pour survivre. Nous devons trouver ces proies et les ramener à notre camp pour nourrir les nôtres et survivre un hiver de plus. Les proies sont parties depuis longtemps, la chasse est pire que jamais et les voleurs traînent et rôdent autour des réserves de meutes. Si nos sentinelles veillent au grain, nous nous devons aussi de remplir ces réserves qu'ils surveillent jour et nuit. Aujourd'hui c'est mon tour, je vais ramener une proie qui pourra nourrir plusieurs des nôtres et ainsi nous permettre de ne pas mourir de faim. Le temps semble s'allonger par ces températures, et nous avons du mal à ne pas nous terrer dans nos tanières pour y profiter de la maigre chaleur que nos corps dégagent et que les parois gardent entre elles. Mais je suis dévoué, je voue toutes mes capacités à ma meute et c'est mon tour de servir loyalement. Je me dirige vers la plaine de cendres avec une détermination farouche échappant de tous les pores de ma peau. Je ne manquerais pas cette occasion, je ferais partie de ceux qui trouveront les proies et les abattront pour se nourrir et nourrir les leurs. Je ramènerais à ma meute de quoi vivre quelques jours de plus. Lorsque je débarque dans la plaine, les bêtes sont bien moins nombreuses que ce qu'on m'avait dit, mais les traces de poursuite et de combat qui emplissent les yeux ne font aucun doute : des proies ont déjà été mises à mort et emportées par d'autres de mes semblables. Reste à espérer qu'il s'agit des miens. Je n'attends guerre plus longtemps, je ne vais pas laisser l'occasion à d'autres d'arriver et de me piquer une proie sous la truffe. Je fonds sur le troupeau, les éparpille et choisis ma proie. Leurs yeux fous, leur allure fatiguée, pour ne pas dire épuisée, me facilite la tâche. Je bondis sur la plus faible de toutes, lui agrippe fermement la gorge et abats mes griffes sur ses épaules sans lâcher ma prise. Je la laisse s'épuiser entre mes crocs jusqu'à ce que son corps s'écroule au sol et alors, dans des râles bruyants, je reprends ma respiration tout en coupant la sienne assez longtemps pour mettre fin à ses jours. Elle est mienne. Aujourd'hui et à jamais.
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Dim 13 Déc - 17:02
Event Flash : Un troupeau perdu
feat. ...
force 8 - agilité 21 - endurance 9
C'était une très belle aubaine. Un troupeau de biche, sans aucun cerf. Franchement, c'était vraiment de la chance. Elles n'étaient pas parties, à leur grand malheur. Tsun' sentait qu'un paquet de loups allait se dépêcher d'arriver, au triple galop. Juste pour des biches, seules et abandonnées. C'est vraiment cool. La meute allait être contente. En plus, la plaine de cendre n'était pas hyper loin. En courant, la louve au pelage d'ébène arriva rapidement à l'endroit où se trouvaient les biches. Elles n'étaient plus que sept. Et en peu de temps. Déjà trois loups étaient passés par là. Ou alors, ils en avaient ramenés plusieurs. Ce qui aurait été étonnant. Mais la louve noire s'en fichait pas mal. Tant qu'il lui en restait. Pour elle, pour les Esobeks, pour sa meute. Alors, elle se dépêcha et arriva au galop, alors que les biches, terrorisées, s'éparpillaient. La première, la plus proche de la noiraude fut choisie comme cible. La jeune louve bondit, et, écoutant les conseils de Freux (qu'il lui avait déconseillé de faire avec un loup, sauf en réel cas d'urgence, puisque l'effet était irréversible étant donné que ça pouvait paralyser, mais puisqu'il ne s'agissait pas d'un loup, ça devrait être bon), mordit d'un puissant coup de crocs l'arrière-train de la biche. Elle ne fit pas attention à la puissance de ses mâchoires, et la biche hurla de douleur, avant de s'écraser au sol. Le pelage ébouriffé, la louve noire lâcha la biche et s'approcha de son encolure, avec la ferme intention d'en terminer. Seulement, si l'arrière-train de la biche avait été paralysé il en était différemment pour le devant, et elle reçu un coup de sabot dans le poitrail. Tsun' roula sur plusieurs mètres, et grimaça de douleur en se relevant. La biche, quant à elle, tentait de se relever, mais son postérieur l'en empêchait, et elle tombait tout le temps. La jeune louve au pelage de nuit gronda et s'approcha de nouveau d'elle. Cette fois, sûrement en sentant la mort arriver, le cervidé ne bougea pas. Il laissa la louve s'approcher, sans plus rien tenter. Lorsque celle-ci lui mordit la gorge, à l'endroit où se trouvait la jugulaire, elle ne bougea pas plus, sauf pour gémir.
- Merci, murmura Tungstene avant d'ajouter : meurs en paix, ton corps sera utile à tous...
Lorsque la biche poussa son dernier soupir, la louve noire lui attrapa une patte et commença à la traîner. Maintenant, direction la maison...
Tu as entendu parler de ce troupeau par une espionne de ta meute. Tu n'as pu que te diriger vers cet endroit afin de t'emparait de l'une d'entre elle. Tu avances jusqu'à l'endroit où elle t'a dit que le troupeau se trouvait. Tu te diriges en direction de la plaine de cendres dans les terres de l'ouest. Une biche, voilà qui ferait plaisir au garde manger et, tu espères que d'autres de ta meute penseront à en faire de même car, l'occasion ne se présenterait probablement pas deux fois d'affiler …
Arrivant sur les plaines, tu humas l'air et détecte sans mal la présence des biches. Passant ta langue sur tes babines, tu t'en approches sans un bruit, cherchant à ne pas te faire repérer. Ton pelage noir étant visible dans la neige, tu cherches tous les moyens pour te dissimuler et te rapprocher le plus possible du troupeau, dans le sens contraire du vent afin que ton odeur ne soit pas amené vers le troupeau … Comme l'avait dit l'espionne, aucun cerf n'est présent, ce qui arrange grandement tes affaires …
Tu fis le tour du troupeau pour chercher une bonne prise puis, une fois en visu, tu fonces dessus. Courant rapidement, semant la zizanie parmi le troupeau, tu te jettes sur l'une des biches, la faisant chuter au sol. Elle tente de s'enfuir, tu l'en empêches, la maintenant au sol de ton poids, tu réussis à la saisir à la nuque puis à la gorge, la secouant pour faire pénétrer tes crocs dans sa chaire. Laissant le sang ruisseler dans ta gorge et sur les côtés. Lorsque la biche finit par cesser de gesticuler, tu la laisses tomber au sol, essoufflé, tu attends un moment avant de la saisir de nouveau et de commencer à la tirer, laissant le reste du troupeau partir en tout sens en essayant de les esquiver pour ne pas te prendre un coup de sabot.
Une biche fraîche dans le garde manger fera le plus grand bien à la meute, cela ne fait aucun doute et, chasser réellement t'avait également fait du bien. Rentrant chez les Sekmet avec ta prise, tu traînes le cadavre fraîchement tué dans la neige, laissant une traînée de sang derrière toi mais, tu t'en fiches, tout ce qui compte c'est de rapporter ton butin aux tiens afin qu'ils puissent manger enfin quelque chose de bon et pas quelque chose mort depuis un moment. A force, cela risquerait de vous causer certaines maladies mais, malheureusement, vous n'avez pas d'autres choix que de jouer les charognards ...
Il faisait froid aujourd'hui, terriblement froid... L'hiver n'était que plus horrible jour après jour, pourquoi ? Elle n'en savait rien mais elle faisait avec. Rabattant ses oreilles sur son crâne elle était à l'intérieur du camp. Parcourant le camp du regard elle cherchait sa sœur, celle-ci semblait-être ailleurs... Elle continuait donc de marcher avant de s'aventurer dans les grandes plaines. Peut-être qu'elle allait trouver quelque chose, de quoi nourrir sa famille, sa meute en soit... Peut-être que oui, peut-être que non en vérité elle n'en savait rien et elle était un peu désespéré. Soufflant du museau elle était donc en train de parcourir tout ce paysage du regard, allait-elle pouvoir revenir avec un animal oui ou non ? Bon sang... Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas sentit cette odeur, celle d'une biche, un animal noble et devenu rare, elle allait pouvoir chasser... Était-ce un miracle ? Très certainement, un miracle. S'approchant à pas de loup du troupeau la louve sentait la présence d'autres loups, ils étaient venus en nombre pour chasser ces animaux... Et elle, elle allait devoir en ramener un, un pour les esobeks auquel cas elle rentrerait bredouille.
Regardant autour d'elle elle cherchait un échappatoire au cas ou elle rencontrerait un loup d'une autre meute, elle n'avait pas peur des Sekmets mais les Navniks par contre c'était une autre paire de manche... Pourquoi ? Parce qu'ils n'étaient pas honnêtes, ils étaient fourbes et surtout elle ne les appréciait pas... Ces loups là étaient incapables d'assumer leurs erreurs, et ça c'était une chose qui prouvait qu'ils n'étaient pas digne. Mais bon, elle qui pensait ne jamais rencontrer pire que les Sekmets avait été servit... Car oui, pour faire pire les Navniks étaient forts. Les Sekmets étaient des "anges" à côté d'eux, il fallait le faire quand même non ? S'ébrouant elle continuait de suivre les cervidés, elle ne devait pas se faire repérer... Oh non, elle devait s'approcher du troupeau sans se faire voir... Elle avait l'habitude de chasser ce genre de bestioles mais en troupeau c'était autre chose et cela l'impressionnait un peu...
Prenant garde à ne pas faire de mauvaise rencontre la louve détendait ses muscles avant de s'élancer vers l'une des trois biches restantes. Dévoilant ses crocs elle faisait de son mieux pour maintenir son rythme et par conséquent épuiser l'animal. Celui-ci avait l'avantage avec l'épaisseur de la neige, il était plus rapide et surtout s'épuisait moins que la louve mais elle ne lâcherait pas le morceau, si Saphir avait bien apprit une chose avec Zwey c'était la persévérance. Une fois assez proche la louve brune se jetait sur la patte arrière de la pauvre bête tirant dessus en y mettant tout son poids pour la faire chuter et donc avoir le dessus. La bête à terre elle pouvait désormais se jeter à sa gorge ce qu'elle faisait immédiatement pour l'étouffer et ensuite la trainer chez les siens, voilà une belle prise...
Spoiler:
26/26/26
Code by Reira
Destin
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)