Nostïk se leva de bonne heure ce matin, les rayons du soleil faisaient pâlir le ciel et la neige scintillait. Une brise fraîche caressa le pelage de la louve une fois sortie dehors. Elle s'étira longuement les pattes puis elle fit gonfler sa douce fourrure pour se protéger du froid. Elle regarda le garde-manger en grimaçant, il ne restait plus que les restes d'un daim petit et maigrichon et un pauvre lapin. En effet cette saison des neiges était la plus froide et la plus rude qu'elle n'ai jamais vécu, n'étant pas à l'avantage des loups ni du gibier et cela se ressentait entre les membres de la meute. Leur silhouette était plus amaigrie et leurs côtes saillaient sous leur pelage, et leur humeur était plus dure et impatiente. Mais cela importait peu pour Nostïk, tout ce qu'elle souhaitait, c'était de devenir la meilleure guerrière que la meute Esobek n'ai jamais connu !
Et pour cela, elle devait remplir le ventre de ses compagnons, elle décida donc d'aller piller les hommes car elle savait bien que dans la forêt elle ne trouverait pas grand chose à mettre sous les crocs de ses camarades.

La jeune louve marchait donc dans la neige, en essayant d'éviter la poudreuse et de s'y enfoncer. Depuis son départ, des flocons fins mais glacials s'abattaient sur la forêt blanche. Des panaches blancs se formés devant sa gueule à chaque expiration. Elle s'arrêta près d'une flaque formé par la pluie d'il y a quelques jours, elle profita qu'elle ne soit pas glacée pour se désaltérer.
Quand elle eut fini, elle secoua le museau pour se débarasser des quelques goûttes restantes sur sa truffe. Elle leva la tête et regarda le ciel nuageux où de fins rayons parvenaient à percer la couche de nuages, elle se dit que les autres devaient déjà être debout, les mentors en train d'entraîner leur apprenti, les nourrices cajolant leurs petits, les guérisseurs avec leurs plantes... Tous étaient à leurs occupations...
Elle continua de fixer le ciel et murmura:

- Et toi, mon frère, que fais-tu... ?

Nostïk baissa la tête en soupirant et continua sa route, elle ne devait pas se laisser abattre par la fuite de son frère. Même si elle était toujours déçue et agacée par sa lâcheté elle ne pouvait s'empêcher de s'inquièter pour lui et de se demander où il était et si il allait bien en ce temps. S'efforçant de rester concentrer sur son objectif elle parvint enfin à trouver le village des hommes où elle fera tout ce qu'elle peut pour trouver de quoi manger. Elle s'approcha en silence, et se tapit près d'un buisson où d'ici elle pouvait sentir des odeurs alléchantes. Il y avait déjà pas mal d'humains dehors, et cela compliquera donc sa tâche, mais il fallait absolument qu'elle réussisse à récupérer du gibier pour remplir le ventre de ses compagnons, pour renforcer la meute, cela en valait de sa survie. Elle observait les hommes, un par un, en se disant qu'elle y arriverait car elle avait confiance en ces capacités même si c'était une jeune guerrière.

Jauge:
Force: 9
Agilité: 6
Endurance: 10

Jet de dé

Le membre 'Nostïk' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de pillage' : 10

Nostïk attendit qu'il y ai moins d'humains avant de sortir du buisson et de se glisser dans le village. Elle avançait doucement, sans faire de bruit jusqu'à la réserve des humains, les oreilles dressées, aux aguets. Elle regarda à droite puis à gauche et s'y faufila, elle chercha des yeux la plus grosse proie qu'elle pourrait rapporter, il y avait des poissons, des poules, quelques dindons et deux gros morceaux de moutons. Elle s'approcha de la viande et la prit dans la gueule jusqu'au moment où elle entendit un cri derrière elle, elle fit volte-face, le morceau entre les crocs.
Un humain était à l'entrée et continuait de crier tandis que d'autres arrivés. Nostïk serra les crocs, prit de l'élan, fonçant sur l'homme pour le faire tomber et ainsi pouvoir s'enfuir. Deux autres courraient vers elle, venant de la droite, elle s'écarta de l'homme à terre, dérapant sur le sol enneigé et courra vers l'orée de la forêt, la viande pendouillant de sa gueule.
Derrière la louve en fuite, les cris de colère s'intensifiaient, en effet, les hommes étaient en train de la pourchasser. Nostïk commençait à ralentir à cause du poids du gibier alors que ses poursuivants la rattraper, elle essaya d'accélérer l'allure tant bien que mal. Elle continua de courir aussi vite que possible, aussi loin que ses pattes pouvaient la porter...
Elle s'arrêta enfin pour reprendre son souffle et se rendit compte avec soulagement qu'ils avaient arrêté de la pourchasser. Elle était dans la forêt, à présent, en sécurité. Elle posa la viande, et la contempla, fière de sa réussite, en se disant qu'aujourd'hui la meute aurait de quoi manger.
Elle reprit le morceau du mouton et se dirigea vers la cave où vivait la meute des Esobeks, les flocons avaient arrêté de tomber mais un vent plus froid encore c'était levé dans les bois, promettant une nuit glaciale.

UP ?