(Force : 8 - Agilité : 15 - Endurance : 07)

Nous nous approchons du soir et après le rassemblement, et après ma discussion avec Hige et les autres loups présents avec qui j'ai pu échanger ou écouter, je me retrouvai seul avec mon nouveau mentor soit une femelle dont je ne connaissais pas encore. A cette heure ci nous ne pourrons pas je pense faire quelconque sports mais se sera un sacré long instant de communication en privé. Entre débriefing, explication du mode de vie d'une meute, la sociabilisation, la géographie des terres, et je ne sais plus quoi à oui, les règles... Logique que j’oublie ça moi! J'étais content de me retrouver en intimité avec cette femelle car j'avais hâte de m'y mettre.

On peut pas se trouver un coin au fond de l'avion pour être plus au chaud?

C'est que je voulais pas tomber malade car la nuit il fait toujours plus glacial à mon sens. J'attendais la réponse de Réailys.

Une chose était sure, ma mentor paraissait plus jeune que Eira, la femelle qui m'avait retrouvé mais également de ma mère. Néanmoins de tous, je restai celui au bas âge. La louve était tout le contraire physiquement de mon ancienne maitresse, blanche aux yeux bruns. Je me rendis compte la trouver plus belle qu'Eira dont ses yeux verts m'hypnotisait... Mais s'était surement du fait que Réaïlys et moi avions une différence d'âge maigre et que après tout j'étais dans l'âge ou les hormones commenceraient à me travailler. D'ailleurs par chance, c'était la seule chose dont je savais car ma mère me l'avait déjà expliqué. Elle semblait si remplit de bonheur quand le sujet portait autour des mâles et la séduction. C'est peut être pour ça que inconsciemment je cherchai souvent à être son chouchou, à faire le paon; pour que j'arrête de passer après ses vagabondages je ne sais ou. Nous finirent pas nous retrouver à l'écart de l'épave mais tout de même l'abri dans une tanière personnelle à son odeur. Je m'assis à mon tour et écoutais ce qu'elle me disait.

Un bon moment.. cela veut dire combien de fois par lunes (=mois) Et combien de fois par jours? Combien d'heures?

Certes je voulais devenir fort pour que tous pensent que je mérite mon titre mais.. aussi pour vagabonder n'importe ou sans crainte des hommes par exemple, mais de là à perdre une liberté dont j'avais pris gout depuis mon intégration dans la meute soit de somnoler se goinfrer, se promener, ...

D'accord laisse moi réfléchir un instant et je te raconte tout ce que j'ai appris, et mon histoire.

Le membre 'Opium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de recherche' : 2

( C'est à ton tour Toxic )

(je sais mais quelqu'un avait posté dans les absences en disant que tu ne ferais plus de rp pendant un temps indéterminé, alors j'ai passé nos topics! Maintenant faudra attendre encore un peu. Je n'ai su ton retour qu'aujourd'hui et j'ai déjà rp.)

Je laissai échapper un petit soupir suite à la réponse de la noirâtre. Fixant le sol, entre nos pattes avant, je me disais qu'elle avait raison. Je n'aimai pas cette sensation d'être emprisonné, pas à nouveau. Par chance je n'en été pas phobique, juste peur du ras le bol qui m'oblige à faire une connerie afin de me sentir vivant. Plus vivant que à écouter, à faire de la théorie sans pratique. Je finis par acquiescer d'un bref coup de la tête tout en paraissant affirmatif, pas le choix.

Je ne veux pas rester ainsi toute ma vie et à progresser au ralenti tout seul dans mon coin. Un bon mentor, actif, il n'y a rien de mieux pour m'entrainer à être polyvalent car c'est mon objectif premier.

Comme ça, s'était dit. Même si j'eus comprendre qu'ici personne ne pouvait avoir plusieurs fonctions en même temps, moi je voulais si je le pouvais passer du coq à l'âne. Après tout j'avais obtenu le titre de prince, comme le père de cette critiqueuse, ce qui valait beaucoup dans cette meute donc je devais être à la hauteur de leur défintion. Mais quelle était-ce déja?

Qu'est-ce que le fait d'être prince?

Bon oui, elle m'avait demandé de me présenter mais il fallait que tout cela sorte avant que je n'oublie. Et puis elle pouvait y répondre plus tard. Je repris donc la parole assez vite, afin qu'elle sache tout de moi.

J'ai 1an et quelques jours depuis mon intégration. La meute? C'est les Sekmet. Je suis un prince et un apprenti je ne sais plus quoi. Mon histoire... Et bien.. Ma mère a cherché à s'installer dans une cabane encore debout pour m'y cacher et c'est là que j'y suis né. Peut être était-ce un moyen sur pour elle que je ne risque rien. Sauf que si cette maison a été abandonné ce n'est pas pour rien et on y a été exposé à ce virus. Ma maman en est devenue malade et essayait de le camoufler mais elle était nulle pour ça mais je disais rien. Moi aussi ça m'a touché et j'ai souffert plus qu'elle à travers mes pattes. Des douleurs, des tiraillements, des boiteries.. S'était horrible. J'avais le droit de sortir uniquement pour mes besoins et elle était toujours avec moi. Une fois que j'avais fini je devais rentrer. Elle me prenait dans sa gueule, on passait par une fenêtre sans plus de vitre et elle filait pendant des heures. Parfois je me reveillais et y avait une grosse proie à côté de moi. Avec le temps elle commençait à me parler un peu de la vie, des choses à savoir mais je m'en fichais de tout ça, je voulais juste vivre. J'ai tenté plusieurs fois d'arriver à ça devant elle même, mais les punitions étaient sévères. Genre pas de nouritures pendant deux jours ou alors des trucks à manger vraiment pas bon.

Je m'arrêtais prise d'une envie de me coucher moi aussi, être plus à l'aise dans la discussion, les membres au repos, détendues et le regard de chacun à égalité.

Après j'ai grandi, et j'ai découvert par moi même que je pouvais passer par la fenêtre avec quelques efforts. Je me rappelerais toujours de ce moment, c'est là à mon sens que j'ai connu mon vrai premier entrainement, tout seul, pour la liberté. Mais ce jour là même si j'avais atteint mon but ma mère m'avait reconnu au loin alors qu'elle rentrait de la chasse. Je n'avais pas pu apprecier longtemps mais s'était mieux que rien. Elle m'a donné une de ses claques que plus jamais je ne l'avais retenté. Apparamment il y avait des hommes pas loin, et le coup était parti tout seul, elle avait eu peur. Enfin bon, elle a finit par me laisser sortir, à m'amener avec elle en chasse. Deux jours après mes 1 an quand elle a vu que je n'avais plus mal, que je pouvais marcher sur quatre pattes. Mes yeux sont devenus violets même par contre j'avais pu remarquer comme l'état de ma mère empirait. La suite est bien.. Elle m'a fait promettre de rejoindre une meute avant de s'étteindre.

J'avalais ma salive puis restait la dans le flou a me rappelait de cet instant. Je ne savais pas trop quoi penser de ma mère, était-ce une bonne figure maternelle? Cela n'empêchait pas qu'elle me manquait et que je l'aimais.. oui. De longues minutes passèrent, j'avais oublié de parler de mes loisirs, mais parler à nouveau me parut difficile.

Mon réflexe fut de plaquer mes oreilles en arrière, tout contre mon cou face à a réaction de la noirâtre. Je n'avais donc rien compris à son explication de présentation? J’essayerai donc d'être plus logique dans mes prochains propos donc...

Bah... Je ne sais rien. Je ne sais ni combattre, ni chasser, ni survivre seul, ni les codes sociaux.. Je pensais que tu allais comprendre à travers mon récit tout ce que j'ai pu manquer.. Je le vois bien tu sais, la différence entre des mois enfermés dans une cabane à quelques semaines de semi liberté dans une meute! J'ai tellement envie de partir à l'aventure et en même temps je sais que si je quitte quelques instants nos territoires que je risque de me perdre ou faire des choses interdites que je ne saurais même pas quelles le sont! Je ne sais vraiment pas quoi dire. Pourquoi ne me poserais tu pas des questions directes qui me permettent de te dire oui ou non?

Je laissais échapper un signe d'agacement. J'avais l'impression de perdre du temps alors que si elle allait droit au but, elle aurait su depuis longtemps ce qu'elle voulait. N'était-ce pas plus pertinent de me demander si je savais déjà sauté, ou faire attention à décortiquer une proie plutôt que de me laisser seul à lui dire ce que je sais ou ne sais pas faire? A part de lui parler de mes hobbies certes, je pataugeais totalement.

Mon nom de lune est Maladie du Temps. J'aime sentir l'air, le vrai, celui qui fait que nous sommes dehors à travers tout les climats plutôt que enfermé. Bon oui c'est un peu à l'inverse de ce que nous faisions, mais en même temps c'est le premier hiver que je fais et j'ai du mal à m'y habituer mais ne crois pas que je n'aime pas ça! J'aime observer les paysages et être tout le temps en mouvement ou faire quelques choses d'inédits. J'aime la liberté mais ça je pense que tu l'as compris. J'aime le danger et m'amuser. J'aime bien fouiner et voler aussi. Je veux être le meilleur pour plaire. Parler comme tu vois si je peux, c'est pas pour aligner que trois mots! Ah oui.. J'ai tendance à agir avec l'instinct avec mes pulsions premières et pourtant après coup je réfléchis mais après coup.. Et j'ai aussi un léger penchant sur torturer mes proies. Je crois que j'observe pas mal et que je sais quelle situation peut être le plus avantageux pour moi, je crois. Voilà je crois que j'ai tout dit.

Mon cœur eut un élan de bien être extrême quand je la vis soudainement s'activer en sortant de la tanière et m'invitant à la suivre. Nous allions donc retourner dans le froid intense, mais s'était en partie bon pour mon adaptation climatique. Je me demandais avec pas mal d'impatiences ce qu'elle allait me préparer comme actions. Enfin, ça pouvait tout aussi bien être de la théorie en marchant dehors, j'en avais juste aucune idée. Elle éveillait simplement tout mes sens et j'en étais ravis, oubliant mon passé plus ou moins douloureux.

Merci! Je sens l’adrénaline monter en moi rien qu'à l'idée de savoir que j'irais dans des lieux dits dangereux! Mais, ou va t-on?

Les questions fusèrent dans ma tête, je ne savais plus quoi penser de tout ça. Comme elle pouvait passer des grognements aux clins d’œil flatteur. Par réflexe je léchais mes babines, signe de nervosité, cherchant à contrôler cette attente soudaine. Je me rappelais par la suite sa question au sujet de ma maladie, oui car au final elle n'avait pas spécialement compris ce passage et je cherchais à comment mieux me reformuler.

Non je ne suis plus malade, plus depuis le jour de mon anniversaire à peu prêt. Je ne la connais pas bien tu sais et je ne sais pas si elle réapparaitra un jour et si oui de quelle manière. Je sais juste que mes yeux sont devenus violets quand mes douleurs et mes boiteries se sont allées. Je suppose qu'il faut alors surveiller la couleur de mes yeux pour savoir mon état de santé..? Mais sinon mon soucis à l'époque s'était que j'avais des difficultés pour me tenir debout, marcher et courir. Maintenant je ne me sens plus handicapé du tout! C'est comme si ça n'avait jamais eu lieu.