Historique des chasses.
Pour la meute ▲ Pour moi
14.05.2014 ▲ 1 biche & 1 faon
00.00.2014 ▲ Résultat de la chasse
00.00.2014 ▲ Résultat de la chasse
00.00.2014 ▲ Résultat de la chasse
00.00.2014 ▲ Résultat de la chasse

Le soleil tente de se frayer un chemin à travers l'épais feuillage de la forêt, mais seulement quelques fins rayons lumineux atteignent le sol. Mon pelage ébène se fond à merveille dans ce décor. Seuls mes crocs aiguisés et luisants ressortent dans ce sombre endroit. J'était à la recherche d'une proie mais contrairement aux autres fois je n'étais pas concentré. Mes pas étaient lourds, mon ventre trahissait ma faim et ma respiration faisait de même. Je secoua la tête. Mais qu'est ce qui m'arrivais ? Moi, le chasseur émérite et cruel qui n'est pas capable de se nourrir. Ridicule, voilà ce que j'étais. Je cogna mon corps contre un arbre, soudainement la douleur me sortis de ma torpeur.
J'étais plus près que jamais, tuer redevint une évidence et ma gorge devint brûlante. Après plusieurs kilomètres, je m'arrêta pour me mettre en chasse.
En humant l'air je peux sentir une douce odeur non loin d'ici. Je suis cette odeur jusqu’à ma proie. Enfin mes proies. Une biche fatiguée et un faon juste né et chancelant. C'est mon jour de chance. Je m'installe nez au vent, et j'analyse la situation. Pour m'assurer un double coup il vaut mieux achever la mère en premier. Sans prendre un coup mal placé. J'en est ma claque. Je me lance. Cogiter c'est pas mon truc.

Je fais un grand bond et je plante profondément mes griffes dans la chaire tendre de la biche, celle-ci surprise et se fiant à son instinct rue à n'en plus finir. Je suis contraint de la lâcher. Mais elle est blessée et n'avance guère vite, son faon la ralentie encore plus, cette fois je ne me loupe pas. Une pression violente au niveau de sa gorge suffit à lui trancher la jugulaire. Un flot de sang chaud jaillit dans ma gorge, et dans un grognement de plaisir je le lève le nez ensanglanté de la dépouille pour achever le faon. Terrorisé, il tente de fuir. Pathétique. Je le laisse courir pour lui faire croire qu'il a une chance, je claque mes dents près de ses flancs. Le petit décoche une ruade et son petit pied m’atteins dans la joue. Je grogne de rage. Je lui attrape la cuisse et brise son os. Un petit gémissement et il est à terre. À ma merci. Je lui brise son antérieur. Sa peur décuple ma frénésie meurtrière.
Je finit par lui trancher la jugulaire. Son sang est encore meilleur.
Une fois repu la chaire tendre et juteuse du faon je laisse sa carcasse dans un coin. Et histoire de bien faire, mais quand même à contrecœur, je ramène la biche pour la meute.