Il se réveilla doucement dans un autre endroit, en ouvrant les yeux, il découvrit qu’il était revenu au point de départ. Là même où les humains l’avaient emmené la première fois. Il tourna doucement la tête, un peu assoupi encore. Puis il réalisa une chose. Il avait très bien dormi, pas de cauchemar, pas de rêves terribles, de délires, pas de douleurs. Plus rien. Il allait bien, il allait même très bien. Il se sentait guéri et il savait qu’il l’était, il savait aussi à qui il le devait. Il devait cela aux hommes. Pourquoi avaient-ils agis ainsi ? Il n’en savait rien, peut-être pensait-ils qu’il aurait pu être utile, leur être utile.

Le loup regarda un peu autour de lui. Anya, elle était juste là ! Juste en face du lui cette fois, il la voyait. Elle avait l’air fatiguée, mais toujours aussi forte. Il lui sourit, rassuré de la voir. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il était rasséréné de savoir qu’elle était en vie.

Il essaya de lui parler.

« Anya ! Anya. Hey, te voilà en piteux état princesse. »

Il la laissa constater sa présence et observa sa réaction. Puis, il continua.

« Il devient évident qu’on ne peut plus compter sur l’aide de ceux en dehors, cela fait trop longtemps qu’on est là Anya, faut qu’on trouve un moyen de sortir de là par nous même. La plupart des cages sont fermés avec des loquets, on pourrait peut-être jouer sur ça... C’est ce que j’avais essayé tout à l’heure mais les Hommes sont arrivés et m’ont piqué. Anya, faut qu’on trouve un moyen d’ouvrir ces cages. Ou de se faire examiner, je ne sais pas, pour qu’on profite de ça pour s’échapper. Simuler une intoxication alimentaire, ou leur faire croire que leur sérum n’a pas marché sur moi, comme ça tu pourrais en profiter pour te tailler... On peut pas rester comme des larves ici. »

Qu'est ce qu'on attend

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Athos avait le regard encore un peu hagard.  Sur lui, le sérum que lui avait injecté les hommes l'avaient complètement étourdi, si bien qu'il n'avait plus rien senti et qu'il semble qu'il s'était endormi. Jusqu'à ce qu'il se réveille dans dans cette cage sombre. Il avait vu Anya d'abord,  il lui avait parlé et elle avait répondu du même air que d'habitude, comme si malgré tout cela elle restait confiante et assurée.

Le grand loup brun écouta avec attention ce que la belle louve blanche lui expliqua. Oui,  ça aussi ce n'était pas si stupide. Il fallait à tout prix qu'ils arrivent à sortir d'ici. Athos regarda autour de lui et revit Sageeth il avait simplement envie de l'ègorger, mais pas dans son sommeil, c'était trop facile et pas assez douloureux.  Athos avait confiance en sa meute, et Sageeth avait trahi sa meute. En fait non; c'était inexact. Athos n'avait pas confiance en sa meute, ni en personne des Sekmets. Hormis Empress.  Douce, équitable, juste, mais forte et persuasive. Elle avait tout ce qu'il fallait pour être chef et selon Athos, c'était bien la seule. Aucun autre de la meute d'un grand loup brun n'avait pour lui la trempe d'un alpha. Torka était bon et juste  mais Athos le voyait davantage comme un bon combattant qu'un chef de guerre. Hige était à la botte d'Empress  et même si Athos trouvait qu'il avait d'honorables qualités et surtout plein de sagesse,  il n'avait rien d'un chef et était trop parlementaire aux raisonnements sinueux. Palladium, quant à lui, malgré sa façade de lui retiré et taquin semblait pourtant cacher quelque chose de plus profond, sensible qui pourrait le conduire parfois à ne pas être capable d'affronter certaines réalités et de supporter le poids d'une meute entière.  Athos pensa aussi qu'Eesia aurait pu être une bonne Alpha, malgré son petit côté capricieux. Elle était droite et honnête.   Il souria en pensant à elle, mais tout de suite son sourire disparut.

Depuis combien de temps était il enfermé avec ces pourritures ? Il ne savait pas.  Mais il était devenu logique que personne ne viendrait les sauver.  Ils étaient livrés à eux même, sans autre recours. Il semblait que c'était chacun pour soi. Mais Empress était une louve fidèle à sa meute, presque une mère pour tous, si bien qu'elle n'aurait abandonné personne et pas ses 2 généraux.  Quoi qu'elle avait bien remplacé sans problème les deux précédents. Il serra les dents. Non elle n'était pas comme ça.  Elle ne devait pas être comme ça.  Son esprit se torturait, essayant de se persuader que l'alpha était à leur recherche et que Eesia était à sa recherche. Mais le doute était insupportable.  Et il ne pouvait d'ailleurs plus le supporter. Il sortirait par lui même ou il finirait par crever ici.


Un homme passe et s'approcha très près de lui. Athos resta calme et attendit qu'il s'en aille pour recommencer ce qu'il voulait faire. Le loquet, c'était la solution il l'avait vu. Il s'approcha doucement du loquet et passa son museau entre les barreaux. Il s'agissait de pousser le bas du loquet assez pour qu'il sorte du trouver mais pas aussi fort pour qu'il ne se bloque pas vers le haut. Doucement, Athos passa son museau. Sous le loquet et souleva. Il donna un petit coup sec vers le haut. Pas assez fort. Il recommença, toujours pas assez fort, le loquet retomba dans un petit grincement. Enfin, il trouva le bon qualibrage. Il poussa le loquet et tira doucement la porte de la cage vers lui avec ses griffes en même temps. Il écarquilla les yeux. Ça avait marché !!! Il sauta doucement de la cage, il s'agissait de ne pas tout faire foirer maintenant. Il lança un regard pressa à Anya en lui montrant de ne pas faire de bruit. Il s'approcha de la cage d"Anya. Allez, il fallait qu'ils y arrivent ! Il lui fit signe de pousser le loquet pendant que lui pousserait doucement la cage. Ils allaient sortir ! Il fallait y croire !

Qu'est ce qu'on attend

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Athos sourit à Anya lorsqu'elle sauta enfin au sol. Vite, maintenant il n'y avait plus une seconde à perdre! Athos se souvenait avoir senti un courant d'air dans la salle adjacente à la leur. Il fit signe à Anya de le suivre et lui dit :


"Anya, par ici! J'ai senti de l'air, il doit y avoir une ouverture, allons y !"


Et Athos avait raison de se presser. Déjà, les alarmes retentissaient et les hommes se mouvaient dans tous les sens pour chercher ce qui avait déclenché un tel signal d'alarme. Il passa devant Anya en courant et se précipita dans la salle juste à côté. Il ne fallait pas qu'il se trompe, si la pièce était fermée et qu'il avait inventé ce courant d'air, ils étaient pris et tous leurs efforts seraient voués à néant. Il avait sa vie entre ses mains, mais plus encore, il avait aussi celle d'Anya. Le grand loup brun fonça droit devant lui dans la pièce et poussa un soupir de la pièce. C'était une grande salle blanche qui sentait la javel et les gants de latex. Au dessus d'une petit commode d'environ un mètre de haut se trouvait une fenêtre assez large pour faire passer les loups. Il n'hésita pas une seconde. Il sauta sur un siège pour ressauter et atterrir sur la commode. Il passa la tête dans la fenêtre ouverte, ils étaient seulement à un peu plus d'un mètre du sol, il n'y avait qu'à sauter. Sans hésiter, il passa dans la fenêtre et atterri sur la terre ferme. En foulant la terre et l'herbe, il ressentit d'abord un profond soulagement, mais il fut de courte durée. Nerveusement, il regarda la fenêtre, anxieux, attendant que la fine silhouette blanche se lance à son tour. Aller, aller...

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