Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Par toi je change l'or en fer ; Et le paradis en enfer
Un courant d'air. Un horrible courant d'air qui vous perçait les tympans, voilà ce à quoi les deux nouveaux captifs eurent droit en guise de réveil. Une des petites fenêtres rectangulaires qui siégeaient en haut des hauts murs du laboratoire s'était brisée avec le vent. Maintenant il neigeait dans le local des cages et le froid déposait une légère couche de givre sur les barreaux.
Deux scientifiques étaient là et prenaient des notes sur leurs nouveaux invités, les mains tremblantes, échangeant de temps à autre des paroles qui consistaient la plupart du temps en plaintes contre le froid, mais cela les loups ne pouvaient pas le comprendre. Un des hommes en eut marre et quitta précipitamment la pièce, jurant de faire grève jusqu'à ce que cette fenêtre soit réparée. L'autre continua de prendre des notes pendant quelques minutes avant de suivre son collègue.
Serafine et Asak, vous voilà dans une situation plutôt ... Délicate. Un local froid, une muselière en métal, de minuscules cages avec à peine assez de place pour vous retourner, aucune nourriture en vue ... Oh vous aviez bien une petite écuelle d'eau mais malheureusement celle-ci semblait gelée. Enfin, vous pouviez toujours lécher la glace, c'était mieux que rien ...
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Participants : Serafine & Asak
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Sam 12 Déc - 23:18
Titre du RP FT. LE NOM DU JOUEUR
Asak en avait plus que marre d'être bloqué ici, ça faisait quelques jours déjà. Il avait observé les humains faire. Calmement. Tandis que ce qu'il avait de bloqué à la gueule semblait ne pas du tout vouloir laisser place à ses babines. Quoi qu'il en soit, il avait beaucoup de chance d'être un loup calme et posé.
Profitant d'un moment où les humains n'étaient pas là, le loup jouait de sa patte entre les barreaux... Cherchant un moyen de faire bouger la porte de sa cellule. S'il restait ici une minute de plus, il allait finir par chercher l'amour auprès du métal tout autour de lui ...
Par toi je change l'or en fer ; Et le paradis en enfer
Le scientifique avait bien tenu sa promesse de grève, mais ses plaintes ne semblaient toujours pas avoir été entendues ... La fenêtre était toujours manquante et il faisait toujours aussi froid. Une pellicule de givre se dessinait même sur les barreaux de certaines cages.
La lourde porte au fond de la pièce s'ouvrit et deux silhouettes, celles d'un homme et d'une femme munis de ces mêmes masques blancs habituels, passèrent à travers juste avant qu'elle ne se referme. Ils se dirigèrent vers Asak. La femme tenait un bloc notes et l'homme un pistolet à fléchettes. Ils se stoppèrent devant la cage du loup et la femme prit quelques notes avant de faire un signe à son collègue, qui prit le loup en joue avec son pistolet et tira une fléchette qui se ficha dans l'épaule de sa cible, y délivrant son contenu.
Asak commença à se sentir faible, puis perdit rapidement connaissance. Impossible à dire ce que les humains firent pendant qu'il était inconscient.
Asak, tu reprends connaissance quelques heures plus tard mais quelque chose ne va pas. Tu te sens nauséeux, fiévreux, et faible, tu as du mal à tenir sur tes pattes.
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Participant : Asak
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Jeu 17 Déc - 20:58
Titre du RP FT. LE NOM DU JOUEUR
Bande de crevures humaines ! Voilà tout ce qu'Asak avait la gueule comme paroles ! Qu'avaient-ils osé lui faire à lui, un prince ?! Il n'était pas qu'un simple loup ! Ils allaient le payer ! Tous autant qu'ils l'étaient ! Et ça, il se le jurait ! Un jour, la race humaine serait exterminée de la surface de ce monde ! Et les loups pourraient danser sur leurs cadavres avant de se délecter de leurs chairs !
Le prince se redressa tant bien que mal. Grondant à tout rompre. Il était littéralement hors de lui. Lâchant un long hurlement de rage.
- Revenez ici ! Bande d'enflures ! Vous allez voir ce que vous allez voir... Si je sors d'ici sans cette... chose sur mon museau ! Je planterai avec joie mes crocs dans vos corps frêles ! Raaah !
Il chercha, tant bien que mal, ici encore, à donner des coups d'épaules de toutes ses forces dans les barreaux en fer, fragilisés par le froid mordant de la zone où il était enfermé. Seul. Cette solitude qui, ajoutée au mal de son corps qui le fragilisait et le rendait nerveux, n'aidait en rien à le garder saint d'esprit.
Froid. Maladie. Solitude. Enfermement... Asak allait littéralement devenir fou !
Par toi je change l'or en fer ; Et le paradis en enfer
Un des barreaux de la cage commença à bouger sous les assauts répétés du loup, peut-être y avait-il une chance de le faire tomber ?
Cependant les hommes avaient entendu le vacarme que le loup avait causé, avec ses hurlements à la mort et ses grognements, et avaient décidé d'envoyer quelqu'un pour faire en sorte que le loup se taise. Ainsi une figure baraquée se présenta-t-elle à la porte, avec dans une main un bâton électrique et dans l'autre un de ces bâtons avec un collier étrangleur au bout, suivie d'une autre personne qui s'avançait avec un collier à l'aspect étrange.
Le grand homme s'approcha de la cage, passa le mince le mince collier étrangleur autour du cou du loup, et et tira sur celui-ci jusqu'à ce que la gueule du loup soit collée contre les barreau, immobilisée ; tandis que la deuxième personne attacha l'étrange collier autour du cou de la bête, un peu trop serré au goût d'Asak.
La manipulations terminée, l'homme retira le collier étrangleur et les deux bipèdes s'en allèrent.
Asak, il semblerait que ce collier qu'on vient de te mettre soit un de ces colliers qui envoient une décharge électrique dans le corps des chiens (ou des loups) lorsqu'ils aboient. Il va falloir rester silencieux si tu ne veux pas te retrouver électrifié ...
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Participant : Asak
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