Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 For the next millenium (entrainement solo)

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Lun 23 Nov - 11:11



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Copyright Galimybé

For the next millenium

C'est la première fois que le fils du châtiment va s'entrainer seul. Il décide pour se faire de se rendre dans les bois bordant la colline. Ce terrain de chasse fera également un excellent terrain d'entrainement selon le jeune apprenti. Le chemin sera long et difficile pour devenir un loup aussi puissant que son père alors autant commencer le plus tôt possible. Non ?


Force : 8 Agilité : 6 Endurance : 6



Je quitte la chaleur des ruines de la tanière pour la fraicheur presque glaciale de l'extérieur. Je lève le museau et inspire une grande goulée d'air matinal avant de jeter un coup d'œil derrière moi. Les ruines de la chapelle sont là derrière moi. Gigantesques à mes yeux de jeune loup. Ces ruines symbolisent mon enfance et la protection de ces murs peut être assimilé comme la protection de la meute, de mes parents. Je reporte mon attention sur l'horizon et mon regard se porte jusqu'aux arbres en contrebas. Un sacré terrain de chasse que celui ci mais en ce jour il me servira à autre chose qu'à chasser. Peu importe mon jeune âge, je ne suis plus un enfant. Il y a des choses qui vous marquent à jamais et vous changent. Ces choses sont d'autant plus puissantes si vous les vivez dans le temps ou vous n'êtes censé qu'être une petite créature fragile, choyé et protégé. Mais, ce temps est déjà terminé depuis longtemps pour moi. Je n'ai pas été assez fort pour protéger mon oncle ou mon surveiller les arrières de mon père sur le champ de bataille. Oui, je ne suis qu'un louveteau mais je vous répondrais et alors. Mon amie Dalioka a combattue elle alors qu'elle n'a même pas finie sa formation. Si j'avais été plus fort peut être que j'aurais pu inverser la situation, faire changer les choses. Ridicule Rhaegar tu n'es qu'un gamin. Oui, je ne suis qu'un gamin j'en suis néanmoins parfaitement conscient. Soit alors, je serais l'apprenti le plus puissant de ces terres avant de devenir l'égal de mon père.


Je m'élance à toute allure vers la forêt en contre bas et ne m'arrête qu'une fois bien enfoncé au milieu des bois. Le soleil s’est levé il y a quelques heures et la plupart de la meute vaque à ses occupations. Je vais pourvoir ètre complètement seul et tranquille pour ce que je m’apprète à faire. Je m’étire longuement de long en large et en travers avant de ramasser une petite branche à moitié brisée. Puis, je la prends entre mes crocs et me mets à trotter à une allure relativement réduite à travers le sous bois. Puis, j’augmente peu à peu la cadence et finit par galoper au milieu des arbres. La luminosité est sombre ici la lumière du jour est en partie cachée par le feuillage des arbres. Ce qui donne à ce lieu une teinte onirique en cet instant précis. Une teinte splendide soit dit en passant mais je ne suis pas là pour cela. Je galope à vive allure tout en gardant mes crocs fermement ensérré sur mon poids. Je cours si vite que je touche à peine le sol. Je ne sais pas si j’ai déjà couru aussi vite. J’esquive un arbre puis bondis par dessus une souche avant de traverser un buisson sans ralentir l’allure. Je bondis entre deux arbres suffisamment rapproché pour ressembler à une sorte de porte. Puis, je me lance dans une série de slalom entre une rangée d’arbres. Je ralentis l’allure pour ne pas percuter un des arbres durant l’exercice. Un bond à gauche puis un bond à droite et ainsi de suite sur une belle distance. Une fois le slalom terminé, je sens que mon souffle se fait plus irrégulier et haletant. Mes forces diminuent lentement mais surement mais je n’ai pas terminé alors je jette le bout de bois au loin d’un mouvement sec. Le baton percute un tronc d’arbre un peu plus loin dans un bruit sourd. Je respire durant quelques minutes avant de m’élancer de nouveau et de bondir par dessus le fameux tronc. Un peu plus loin, un tronc déraciné me bloque le passage. Je pourrais contourner, cela ne prendrait que quelques minutes. Mais, je préfère me plaquer au sol et ramper sous l’obstacle lentement mais surement. Je me redresse vivement de l’autre coté avant de continuer ma course sur une centaine de mètres. La fin de mon parcours est ponctué par un bond de coté et un saut par dessus un petit buisson.

Je ralentis finalement l’allure lorsque je me sens à bout de force. Je marche jusqu’au cours d’eau qui n’est pas très loin de ma position. Une fois devant le ruisseau, je m’assois et observe mon reflet dans l’eau. La sueur dégouline de mon front et mon pelage est trempé mais je me sens bien. Malgré, quelques douleurs dans mes membres antérieures. Je me penche vers l’eau claire et y lappe tout mon saoul avant de m’allonger au bord du cours d’eau et de fermer les yeux. Le sommeil ne tarde pas et je passe une bonne partie de l’après midi à roupiller au bord de l’eau. Lorsque je me réveille, le jour est déjà bien avancé. Je décide de continuer à m’entrainer avant de rentrer un peu plus tard. Je m’assois et réflechis un instant. Qu’est ce que je pourrais faire. Je sais. Autant profiter de mon environnement direct. Je me relève lentement et m’approche à pas feutré du ruisseau. Peu profond, mais suffisamment pour que je n’y ai pas pied. J’hésite quelques instants avant de me jeter à l’eau. L’eau est froide mais pas encore glaciale. L’hiver arrive certes mais il n’est pas encore là. Puis, je commence à nager lentement mais surement. Me poussant vers l’avant de mes pattes arrières. L’effort est si diificile qu’il requiert toute mon énergie et ma concentration. Mais, je pousse une nouvelle fois de mes pattes arrières ce qui me propulse un peu plus loin. Je ne suis plus très loin de l’autre coté. Ben quoi, c’est un ruisseau pas un fleuve non plus. Soudain, le vent se lève dans mon dos et le courant me pousse dans la bonne direction. Mais, je décide de me retourner et de tenter de nager à contre courant. Cependant malgré tout mes efforts et mes muscles en feu, cela se révèle inutile et je finis contre la berge. Je me tire de l’eau comme je peux et m’ébroue comme un fou furieux. La fatigue est lourde mais moins importante que ce qu’elle aurait pu ètre puisque je me suis reposé une bonne partie de la journée. Après une dizaine de minutes de repos, je m’élance et bondis par dessus le ruisseau avant de rentrer au pas jusqu’à la chapelle ou je compte bien me reposer.
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Mar 24 Nov - 20:25



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C'est la première fois que le fils du châtiment va s'entrainer seul. Il décide pour se faire de se rendre dans les bois bordant la colline. Ce terrain de chasse fera également un excellent terrain d'entrainement selon le jeune apprenti. Le chemin sera long et difficile pour devenir un loup aussi puissant que son père alors autant commencer le plus tôt possible. Non ?


Force : 8 Agilité : 6 Endurance : 6

La nuit est tombé depuis quelques heures lorsque je sors des ruines de la chapelle. J'ai dit à père ou j'allais et ce que j'allais faire et il a accepté mais m'a dit de rester prudent et de hurler pour que l'on vienne m'aider au moindre souci. Je me demande pourquoi il est si préoccupé. Pourquoi il est tant sur les nerfs ces derniers temps. Mais, je n'ai pas pris la peine de le lui demander. J'ai mon propre programme pour ce soir et il est temps que je m'y attelle avec le plus grand sérieux. L'entrainement n'est qu'une question de discipline comme père me l'a appris. Je descends les marches brisés et reçois une bourrasque d'air frais dans la face. Je souffle et de la buée sort de ma gueule. Je m'élance à toute allure vers mon terrain d'entrainement. Je dévale la pente de la colline à toute allure. Mes pattes foulent à peine le sol tant je donne tout dans ce sprint bien inutile mais tellement grisant que je ne peux pas ralentir avant d'être arrivé à destination. J'atteins finalement ma destination dans un dérapage dont le crissement parait si horrible à mes oreilles qu'il a du réveiller la moitié de la forêt. Je pénètre l'orée des bois d'un pas léger tout en reprenant peu à peu mon souffle. Une fois complètement remis de ma course folle, je me mets en quête d'un bout de bois suffisamment lourd pour accroitre la difficulté de l'exercice. Je balaie les lieux d'un coup d'œil circulaire et tombe finalement sur la pièce parfaite. Je la saisis entre mes crocs ivoires et entreprends de la tirer sur quelques mètres. Cela se révèle compliqué et éprouvant. Mes crocs glissent lentement mais surement et je dois m'arrêter plusieurs fois. Je plante durement mes crocs dans le poids. Durant, un instant je me dis que je me suis bousillé un croc avec ces conneries mais ce n'est qu'une impression car ils vont parfaitement bien. Alors, je me mets à tirer de nouveau sur le bout de bois et avance de quelques pas. J'avance plus lentement qu'une tortue ankylosée mais je continue d'avancer lentement mais surement. Un pas après l'autre, sans me décourager. Mes traits sont tirés par l'effort et ma mâchoire me lance. Pourtant, je continue encore et encore. J'avale une dizaine de mètres, puis une dizaine de plus sans ralentir. La douleur finit par se répandre à tout mon corps et mes pattes ne peuvent plus suivre. Je continue malgré tout d'avancer bien décidé à effectuer quelques pas de plus. J'arrive tant bien que mal jusqu'à un arbre. Je lâche mon poids et me laisse tomber sur le flanc. Mon pelage est trempé de sueur et mon poitrail se soulève au rythme de ma respiration saccadée. La fraicheur de l'humus me fait un bien fou. Et, je reste là étendu une bonne demi heure avant de me relever légèrement courbaturé.

Je pivote sur moi même et me positionne face à l'arbre en position de combat comme oncle Daante me l'avait montré. Puis, je ferme les yeux et laisse toutes mes émotions prendre le dessus. La tristesse se mêle à la colère qui se mélange elle même dans la haine. Je repense à l'état de mon père à l'issue de la bataille, je repense au sourire de mon oncle juste avant la bataille, je repense à la mort de mon petit frère. Je rouvre les yeux et récite silencieusement : Esobeks, Sekmets, mercenaires, traitres, bipèdes. Je répète mon discours comme un mantra jusqu'à ce que mes yeux ne soient plus qu'un puits de haine sans fond et que toute émotion positive ai quitté mon cœur. Puis, je me jette sur le tronc d'arbre dans un bond furieux. Je percute violemment l'arbre de toutes mes forces. La douleur ne fait que monter ma rage plus haut encore et je bondis en arrière avant de m'approcher d l'arbre dans un bond agile. Je me lance dans une série d'esquives et de bonds. Un coup à droite, un coup à gauche, une roulade en arrière suivie d'une roulade sur le coté. Puis, je plante mes crocs dans l'écorce tendre, gondolé par la pluie tombée un peu plus tôt. Je mords le plus durement possible dans le bois avant de reculer et de cracher les copeaux de bois mélangés à ma salive. Je donne une série de coup de pattes dans le tronc avant d'effectuer une roulade sur le coté. Je bondis sur mes pattes et entreprends de lacérer le bois de mes griffes. Ce que je fais sans m'arrêter durant un certain temps. Mais, mes forces finissent par décliner et mon dernier mouvement est empreint d'une telle mollesse qu'on dirait celui d'un jeune de quelques semaines. Je recule et m'assois devant l'arbre en contemplant mon œuvre. La fièvre de l'entrainement est encore en moi mais ma fatigue l'amortit et je retrouve mon calme quelques instants plus tard. Je me relève après avoir retrouvé mon souffle et je prends la direction de la chapelle. Une fois dans l'enceinte du camp, je me blottis contre ma sœur et tombe rapidement dans les bras de Morphée.
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Sam 28 Nov - 17:33



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C'est la première fois que le fils du châtiment va s'entrainer seul. Il décide pour se faire de se rendre dans les bois bordant la colline. Ce terrain de chasse fera également un excellent terrain d'entrainement selon le jeune apprenti. Le chemin sera long et difficile pour devenir un loup aussi puissant que son père alors autant commencer le plus tôt possible. Non ?


Force : 8 Agilité : 6 Endurance : 6

Mon lièvre bien au chaud dans le garde manger Navnik, j'avais pris un peu de repos avant de décider d'aller m'entrainer. Chaque jour était une opportunité. Une opportunité de s'améliorer, d'apprendre plus de choses, de s'entrainer à devenir plus fort et plus efficace. Chaque jour était un amas de possibilité que j'aurais été incapable de ne pas saisir. Peut être que j'étais hyperactif. Après tout c'était Nyssa qui avait passée toute la première partie de son enfance à jouer les casse cous pendant que j'étais tranquillement et paresseusement blotti contre Elerinna. Profitant de sa chaleur protectrice et de son amour maternel nacré de la tristesse de la perte de mon frangin. Mais, il semble que les rôles se soient inversés puisque désormais c'est ma petite sœur qui passe le plus clair de ses journées entre les murs protecteurs de notre foyer. Rien ne sert de courir, il faut partir à point j'imagine.

Je quitte les abords de la chapelle en ruine et prends la direction de mon terrain d'entrainement. Une bourrasque de vent automnal me cueille de plein fouet lors de mon trajet mais je ne m'en formalise pas. Chaque jour qui passe ma fourrure se fait plus adaptée à ce temps. Une fois au bord de la colline, je m'élance et galope à toute allure vers la forêt en contrebas. La pente me facilite grandement la tache et j'ai de temps en temps l'impression de voler tant mes foulées sont amples et mes pattes touchent à peine le sol herbeux. J'arrive finalement à destination, essoufflé. Je freine dans un crissement de griffe qui fait voler un tas de feuilles mortes. Puis, je prends le temps de retrouver mon souffle avant d'avancer entre les bois. Je m'interroge un instant sur le type d'entrainement que je pourrais effectuer et décide finalement de travailler mon endurance avec un parcours d'obstacle.

Je m'élance droit devant moi et me mets à trotter à travers les bois. Je trotte le long d'une rangée d'arbres dont les branches presque griffus m'évoquent les membres des monstres à deux pattes. Puis, j'accélère peu à peu et me mets finalement à galoper entre les arbres de la foret. Silencieuse comme la mort, pas un chant d'oiseau, pas le bruit d'une proie. Je suis seul avec moi même. Je galope à belle allure tandis que le jour décline lentement mais surement au dessus de ma tète. Je bondis par dessus un buisson épineux d'un mouvement agile. Je retombe parfaitement de l'autre coté et de la terre vole lorsque mes pattes heurtent le sol. Je galope de nouveau au même rythme avant de bondir sur une souche d'arbre puis sur une autre se trouvant à quelques pas. Je bondis une nouvelle fois et retrouve la terre ferme. Mon rythme cardiaque augmente peu à peu, parallèlement à mes efforts physiques. Je galope sur quelques mètres avant de me jeter sous un tronc renversé dans une roulade. Je me relève prestement de l'autre coté avant de ramper sur quelques mètres puis je reprends ma course à un rythme plus modéré. J'esquive une branche d'arbre puis baisse la tète afin d'en éviter une autre. Puis, je bondis par dessus un amas de feuille morte avant de bondir sur un tronc déraciné. Je trotte le long du tronc, essayant de garder mon équilibre mais je chute au milieu du parcours.

Je tombe dans un tas de feuille morte qui amortisse ma chute mais je reste là étendu durant de longues minutes, écoutant mon cœur battre à tout rompre dans mon poitrail. Mes yeux fixés cers le ciel, je pense à mon petit frère. Je vais devoir être fort pour deux frangin mais ne t'inquiète pas j'y arriverais. Une fois, mon rythme cardiaque redevenu normal je bondis sur mes pattes et décide de faire une dernière chose avant de rentrer. Je me mets à creuser de mes pattes avant. Non, je ne cherche rien mais creuser est une exercice éprouvant lorsque on le fait durant un certain temps. Alors, je creuse mettant mes membres inférieurs à l'épreuve. Je creuse ainsi plusieurs trous et ne m'arrête que lorsque mon corps est dégoulinant de transpiration et que je n'ai plus l'énergie de continuer mon manège. Je m'allonge près d'un arbre et tombe rapidement dans un sommeil réparateur. Je me réveille quelques heures plus tard et rentre au camp de la meute.
Heda
Mirage Ardent
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Fiche de personnage
force:
For the next millenium (entrainement solo) Qkci13/100For the next millenium (entrainement solo) Qkci  (13/100)
agilité:
For the next millenium (entrainement solo) Qkci5/100For the next millenium (entrainement solo) Qkci  (5/100)
endurance:
For the next millenium (entrainement solo) Qkci9/100For the next millenium (entrainement solo) Qkci  (9/100)
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