NOM : Odyssée, Éternel Espoir.
AGE : 1 an.
SEXE : ♀
MEUTE : Solitaire.
RANG : Chasseuse de mouches.
AUTRES INFORMATIONS : Il semblerait qu'elle n'ait pas encore eu les joies de se ramasser quelques cicatrices ou autres, donc non RAS.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 7
Agilité : 7
Endurance : 6


CARACTÈRE :

Odyssée est un type assez spécial de louve. Pas le genre de dérangée qui tentera de vous étriper à la moindre contrariété, non. En fait la louve se montre assez non violente. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle est saine d'esprit non plus, dommage pour vous. Disons qu'elle souffre d'un degré assez élevé d'immaturité et d'une inconscience sans nom. La jeunette n'a jamais eu la moindre base d'éducation, elle a dû se faire toute seule comme une grande. Elle n'a donc jamais appris le respect – il est bel et bien mort celui là. Ody' se retrouve donc régulièrement avec des problèmes, notamment avec les membres importants des Meutes qu'elle croise avec qui elle se monte un peu trop familière dirons nous. La miss n'a jamais su tenir sa langue et ne s'est jamais montrée non plus plus intelligente que ça. Le parfait mixe suicidaire. Elle a donc la provocation facile, même si elle ne s'en rend pas toujours compte. La plupart du temps, cependant, elle se montre sociable et joyeux luron. Assez loufoque sur les bords, et déglinguée du cerveau, il lui arrive de partir dans des délires incompréhensibles et de se marrer toute seule. Mais les gens qui savent supporter ses mauvais côtés apprécient son optimisme constant et son humour quelque peu douteux.

Vous l'aurez remarqué, la gamine est loin d'être parfaite. En plus de sa grande gueule, elle se montre aussi menteuse. Mauvaise, mais ça elle ne s'en est pas encore rendu compte – chut. La gamine peut raconter des histoires à dormir debout toute la journée si elle en a envie. Elle a pourtant des valeurs qu'elle défendra à tout prix de ses maigres forces. La justice et la loyauté lui tiennent particulièrement à cœur. Bien qu'elle ne se montre pas toujours franche du collier, elle se rattrape en essayant de protéger les personnes qui lui sont chères à tout prix. Et ce sera toujours elle qui ira défendre les causes perdues parce qu'elle déteste qu'on s'en prenne à des innocents. Pleine de bonnes intentions, je vous rappelle cependant que l'enfer en est pavé. Elle n'est jamais à l'abri de faire des erreurs et met bien plus souvent qu'il n'est permis sa vie en danger. L'Arctique risque donc de ne pas faire long feu, ici. Même si sa volonté de vivre n'a d'égal que son inconscience : elle se battra jusqu'au bout quoiqu'il arrive pour sauver sa peau.

PHYSIQUE :

La caractéristique la plus frappante chez Odyssée, ce sont ses deux grands yeux aux pupilles d'un ambre clair tirant sur le orange vif qui font tout son charme. Ceux-ci sont très expressifs, changeant légèrement de couleur au gré de ses humeurs. Ainsi, lorsque ses orbes revêtent une teinte aussi sombre que la lave, il vaut mieux que vous vous éloigniez. Hormis cela, elle n'a rien d'exceptionnel. Étant donné son jeune âge, elle a une silhouette fine et élancée, les muscles noueux encore peu développés. Plus tard, elle s'épaissira sans doute pour devenir une fière guerrière. Sa taille semble déjà plutôt grande pour son âge, et ses réflexes vifs sont des atouts qu'elle compte bien utiliser.
Sa fourrure blanche nuancée de beige à la douceur moelleuse la protège des intempéries et du froid efficacement. De légères marques grises courent le long de sa colonne vertébrale et viennent s'estomper sur le haut de sa queue touffue. Son corps adolescent est pleine transformation et on voit déjà se profiler la brave dame qu'elle deviendra.

HISTOIRE :

La vie d'Odyssée a toujours été un parcours hasardeux et ce dés le commencement. Alors qu'elle venait de naître, jeune boule de poil fragile et aveugle, sa vie ne tenait qu'à un fil. Un mince lien qui menaçait de lâcher à tout moment, mit en péril par l'extérieur aiguisé qui tentait de le trancher net. Ce fut sa génitrice qui la mit la première en danger. Ses crocs se serraient trop fort autour de son petit cou fragile alors qu'elle la transportait, ses coups étaient brusques et les regards qu'elle lui lançait auraient pu tuer. Cette dernière du penser à des moyens de l'achever bien plus souvent qu'elle n'aurait dû. Et pourtant elle la garda envie. Pourquoi ? Par lâcheté ? Par principe ? Étonnant qu'on puisse utiliser un tel mot que ' principe ' pour cette solitaire endurcie qui mentait et volait pour son propre intérêt. Celle-ci laissait traîner son avorton infortuné dans une tanière mal éclairée alors qu'elle faisait sa vie au dehors. Et peu importe ses pleurs et ses crises de colère, elle ne se retournait jamais.

Mais un peu d'empathie pour cette mauvaise mère ; elle n'avait jamais choisi son sort. En fait, si on lui avait laissé le choix, elle serait déjà partie trucider un certain mâle qui avait fuit lâchement lors de l'annonce de sa grossesse. Classique. Mais ça restait dur à avaler, de se faire jeter alors qu'on est au plus faible. Maëlle et Icare. Ça sonnait comme une belle histoire d'amour, où les héros auraient fondés une belle petite famille et vécu heureux jusqu'à la fin de leur jour. Seulement c'était sans compter ce foutu climat d'apocalypse qui venait tout fausser, faisant flipper le jeune père qui préféra aller on ne sait où. Il avait parlé d'une Meute où il serait à l'abri. Avec une femelle plus haut placé, ce qui lui garantissait une place confortable. Forcément l'enfoiré n'avait pas convié sa compagne actuelle et avait préféré engager un combat sanglant pour ne pas avoir de problème avec cette descendance non prévue. Maëlle en était devenue amère et plus froide que de la glace. Et comme elle ne pu l'atteindre, elle se vengea sur l'innocente dans l'histoire. Odyssée. Pourquoi Odyssée ? Peut-être en souvenir de cette aventure épique qu'elle aurait voulu vivre aux côtés de l'élu de son cœur. Avant qu'il ne devienne un sale type digne de se faire éventrer, en le faisant souffrir jusqu'à l'agonie.

Odyssée ne fut jamais au courant de cette histoire. Elle se contenta de vivre sa vie de merde sans broncher. Elle ne reçut jamais vraiment d'attention, si ce n'est une bonne insulte de temps en temps et un coup de croc lorsqu'elle tentait de capter cette dernière. Maëlle était son cauchemar et son sauveteur en même temps. Parce que le fil de son existence dépendait complètement de sa génitrice bien qu'elle ne lui inspire que haine et tristesse.

Enfin, cela devait arriver, Odyssée quitta sa génitrice pour tenter sa chance dans le beau monde. Quoique elle ne sut jamais si elle quitta en effet de son propre chef, ou si elle s'était fait foutre dehors. Les dernières paroles de sa mère furent un truc du genre « tâche de survivre au moins que j'aie pas gâché du temps à rien. » alors qu'elle devait sentir ce qui se tramait dans le cerveau survolté de la jeunette. Et après trois semaines de silence complet, Odyssée ne sut même pas si elle devait s'en sentir triste ou honorée. Un peu des deux. En tout cas elle le prit comme un feu vert, se trouvant larguée dans un monde saccagé par la guerre, ses Traqueurs et ses bombes. Depuis, elle survit tant bien que mal, tentant de se faire une place auprès de ces congénères qu'elle a toujours du mal à appréhender après autant de mois passé dans un trou sombre. Heureusement que Maëlle lui avait apprit quelques bases de chasse et de combat.

MON PARRAIN / MA MARRAINE :