Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le jeune loup est heureux d'avoir enfin commencé son apprentissage et déterminé à progresser le plus vite possible. Mais, en ce jour d'un gris morne et terne Rhaegar n'a nullement envie de chasser, de s'entrainer ni même d'arpenter le territoire. Non, aujourd'hui la symphonie du châtiment ne veut qu'une seule chose. Passer du temps avec sa meilleure amie Dalioka. Les deux jeunes ont été particulièrement éprouvés par les derniers évènements. La tempête que vient de connaître la meute semble les avoir transformés. C'est pour cela que le fils du bras droit a donné rendez vous à son ainée sur les rives du Styx. Comme une échappatoire à ce chaos qui fait désormais partie de leur vies et peut être même d'eux mêmes.
Force : 8 Agilité : 6 Endurance : 6
Je rentre de ma chasse fructueuse sans fanfaronner. Je passe à travers la foule des membres de la meute en silence, le visage fermé. La mélancolie m'envahit peu à peu et je ne fais rien pour la chasser de mon esprit. Non, cette fois je laisse la tristesse m'envahir sans la combattre. Je repense à Daante, prisonnier des bipèdes quelque part. Surement enfermé au fin fond d'une cellule avec les autres capturés de la meute. Un grondement rageur s'échappe bientôt de ma gorge. Mais, il est atténué par le fait que mes crocs soient encombrés par le corbeau qui se balance de droite à gauche. J'atteins enfin le garde manger dans lequel je dépose ma prise sur la pile de gibier amassé. Puis, je prends une petite proie dans le tas et décide d'aller me reposer sur le toit effondré. Qui sait peut être que père s'y trouve. Cela embellirait cette journée bien triste. Je pourrais l'interroger sur ses techniques de chasse ou de combat tout en dégustant mon lapin.
Mais, une fois au sommet de l'édifice. Nul trace du grand loup noir alors je m'installe et entame mon déjeuner tout en balayant les environs d'un œil hagard. Je me murmure à moi même : Tu me manques petit frère. Tu n'imagines pas à quel point. J'espère que tout va bien pour toi là haut sinon je devrais venir te botter les fesses. Une fois le lapin terminé je pousse les restes dans un coin. Je m'incline respectueusement vers l'horizon, remerciement silencieux pour une nature généreuse. Puis, je reporte de nouveau mon attention sur la meute en contrebas. Un éclat de fourrure d'une blancheur immaculée attire immédiatement mon attention. Dalioka, ma chère amie. Je dévale le chemin en sens inverse et une fois près de la louve. Je lui bondis dessus et lui souffle : Rendez vous sur les berges du Styx.
Puis, je détale à toute allure. Je sais pertinemment ou se trouve le fleuve noir puisqu'oncle Daante m'y a emmené un jour peu avant sa capture par les monstres à deux pattes. Je quitte les terres de la chapelle sans me retourner. Et atteint finalement ma destination une bonne quinzaine de minutes plus tard. Ce n'est pas très loin des terres Navniks. Je me laisse tomber sur le flanc, haletant comme un nouveau né. Cette course m'a épuisé. Il est temps que je me mette à travailler mon endurance avec mon mentor. Puis, je m'allonge en contemplant le fleuve d'un noir profond tout en attendant impatiemment l'arrivée de ma meilleure amie.
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Mer 25 Nov - 20:11
Always and Forever
ft. Rhaegar
J'entamais sans grande conviction la carcasse d'un lièvre, la mort dans l'âme, quand une voix familière retentit derrière moi.
« Rendez vous sur les berges du Styx. »
Je m'étais à peine retournée que la silhouette de jaie s'était déjà éclipsée. Je n'avais cependant pas besoin de la vision pour savoir qui avait parlé, avec ce ton qui ne souffrait aucune discussion: Rhaegar. Je ne peux m'empêcher de sourire à la pensée de mon plus vieil ami. Délaissant le morceau de viande que mon estomac noué refusait, je me dirigeai alors vers les Rives du Styx d'un trot léger, heureuse de cette escapade qui me permettrait d'éviter de ressasser les anciens évènements. Rhaegar avait toujours eu ce pouvoir sur moi: il était une sorte de lieu à lui tout seul, où je pouvais aller me réfugier quand j'en ressentais le besoin.
Une quinzaine de minutes plus tard, j'aperçois les rives sombres du fleuve. Et, pas très loin des eaux tumultueuses, bien camouflé, se trouvait Rhaegar dont le flanc se soulevait rapidement. Je m'approche de lui, éclatant de rire. Il résonne parmi ce paysage de chaos, comme autant de petites clochettes tintinnabulantes.
« Tu fais peine à voir, Cinquième Symphonie. »
C'était mon petit jeu à moi, de l'appeler par son nom de lune. Que j'aimais beaucoup, par ailleurs. Il n'avait pas l'accent mélancolique du mien, et évoquait la douceur de sa personnalité, sa façon de chanter au clair de lune. Sans tarder, je me couche au sol à côté du noiraud, avec cette désinvolture que peu me connaisse. Je bouscule un peu mon ami au passage. Je le regarde, souriant avec mes yeux comme je sais si bien le faire. Je pousse un soupir d'aise. Nous restons silencieux un moment, savourant le lien qui nous lie et le moment de répit qui nous est accordé.
Le jeune loup est heureux d'avoir enfin commencé son apprentissage et déterminé à progresser le plus vite possible. Mais, en ce jour d'un gris morne et terne Rhaegar n'a nullement envie de chasser, de s'entrainer ni même d'arpenter le territoire. Non, aujourd'hui la symphonie du châtiment ne veut qu'une seule chose. Passer du temps avec sa meilleure amie Dalioka. Les deux jeunes ont été particulièrement éprouvés par les derniers évènements. La tempête que vient de connaître la meute semble les avoir transformés. C'est pour cela que le fils du bras droit a donné rendez vous à son ainée sur les rives du Styx. Comme une échappatoire à ce chaos qui fait désormais partie de leur vies et peut être même d'eux mêmes.
Force : 8 Agilité : 6 Endurance : 6
Les pas de mon amie au pelage immaculé me tirèrent de ma contemplation du fleuve d'un noir profond. Je me demande comment l'eau a pu prendre une teinte aussi sombre. Ce fleuve a quelque chose de macabre. Qui sait combien de cadavres il y a là dedans. Oui, que de joyeuses réflexions je sais. Le rire de Dalioka brise le silence presque solennel des environs. Un grand sourire étire lentement mes babines. C'est ca Dalio fout toi de moi. Je viens à peine de commencer l'entrainement. Tu verras quand j'aurais ton âge. C'est toi qui seras essoufflée après nos courses. Je remarque qu'elle n'est pas essoufflée le moins du monde même pas un peu. Soit elle est bien plus endurante que moi soit elle n'a pas couru. J'espère qu'il s'agit de la première proposition car sinon il s'agirait d'une violation flagrante du code de l'amitié. Plus précisément, de l'article stipulant que l'on ne doit pas laisser courir un ami pour qu'il s'épuise comme un imbécile dans l'optique de pouvoir se payer sa tronche dans la foulée. Oui, je sais j'ai une imagination débordante. Mais, je savoure le rire de mon amie comme un trésor qui n'appartiendrait à personne d'autre qu'à moi et attends en silence qu'elle m'enfonce encore un peu juste pour le plaisir. Allez Dalioka je sais que tu en meurs d'envie. Vas y fais toi plaisir mon amie. « Tu fais peine à voir, Cinquième Symphonie. »
Je ne peux le nier. C'est vrai que ma situation en cet instant n'a rien de glorieuse mais tout les loups ont été des louveteaux un jour. Je suis sur que même mon père était épuisé par de telles courses à son âge. Même toi Dalioka, j'en suis persuadé mais mon sourire amusé se crispe lorsqu'elle prononce mon nom de lune. Ce nom de lune qui n'est pas le mien mais celui de ma mère aurait voulu donner à mon frère mort à la naissance. Je l'avais accepté pour le porter comme un hommage à ce louveteau qui n'a pas pu grandir à mes cotés, pour ce frère que je n'ai pas eu le droit de connaître. J'ai l'impression qu'il m'accompagne et que grâce à cela il est un peu vivant à travers moi. Ben quoi vous croyez sérieusement que mon nom de lune ne reprendrait que celui de ma mère et pas celui de mon père. J'espère que vous vous rigolez. Mais, Dalioka semble beaucoup l'apprécier alors je l'apprécie aussi.
La louve au pelage de neige se couche à coté de moi avec désinvolture en me bousculant au passage. Un grognement faussement outré s'échappe de mes babines bientôt remplacé par un petit rire. Rah les princesses, je vous jure. Mais, je me garde bien de lui faire une petite réflexion amusée car j'ai vu à quel point les derniers évènements l'avait marqué. Le départ d'Atom et tout ce qui en a suivi. Mon amie me fixe de ses yeux vairons. Son visage semble impassible mais ses yeux que j'ai appris à déchiffrer m'indique clairement qu'elle se sent bien. Comme pour ponctuer mon intuition, la jeune louve soupire d'aise. Puis, nous laissons le silence s'installer entre nous. Un silence dans lequel nous savourons ce moment loin de la meute et de ses problèmes, un moment ou nous savourons notre amitié. Puis, Dalioka reprit finalement la parole : « Alors, quoi de beau ? »
Je lui réponds avec un léger sourire aux coins des babines : Pas grand chose mis à part le fait que j'ai enfin commencé mon apprentissage. J'ai attrapé mes premières proies il y a quelques jours. On devrait se faire une chasse tout les deux un de ces quatre. Tu pourrais encore constater que je fais peine à voir pour le moment. Ca reste entre nous pas vrai ? Je fixe mon amie d'un air faussement menaçant avant d'éclater de rire. Puis, je reprends : Mais assez parler de moi. C'est que tu es une vraie guerrière maintenant. Alors raconte, c'était comment la bataille ? Je sais que oncle Daante a combattu sur le même front qu'elle mais ce n'est pas grave je ne vais m'effondrer si elle parle de lui. Faut pas pousser non plus. Non, je veux savoir ce qu'elle a fait, ce qu'elle a ressenti. La sensation que procure la chasse est grisante mais je me doute que ce n'est rien comparé à celle de la bataille. J'espère que cela ne l'embettras pas de me raconter cela. Mais, bon ma curiosité ne me laisse pas le choix.
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Dim 13 Déc - 18:28
Always and Forever
ft. Rhaegar
Il me dit quail a commencé son apprentissage, attrapé sa première proie il y a peu. Cela me rappelle mes propres début, et je le couve d'un regard attendri.
« ...Tu pourrais encore constater que je fais peine à voir pour le moment. Ca reste entre nous pas vrai ? »
Je lui fais un clin d'oeil et j'acquiesce. Il ajoute:
« C'est que tu es une vraie guerrière maintenant. Alors raconte, c'était comment la bataille ? »
Mon regard s'assombrit. Comment lui raconter ? Ces images qui m'ont marquées à vie, si bien qu'elles hantent mes nuits. Ces bruits horribles, ces râles, ce sang qui souille nos pattes et nos corps. La peur qui nous prend au ventre, celle de mourir et celle, encore plus puissante, de voir mourir nos proches. C'était surtout pour son père, Ebène, que j'ai eu peur cette nuit-là. Il était si blessé, et pourtant il continuait de se battre tel un sanglier furieux… Je n'avais jamais vu pareil courage. J'avise Rhaegar, ne sachant par où commencer.
« C'était éprouvant. Rude. Sanglant. Je n'ai jamais vu autant de loups réunis dans si peu d'espace. Tout le monde courait, hurlait. Les corps se heurtaient, les griffes lacéraient. Je me suis attelée à aider Ebène: Kornog, le général Esobek, m'a salement amoché. » fis-je en lui montrant mon museau abîmé.
« Et puis, il n'y a pas que ça. Les Mercenaires avaient pris part aux combats. Tu aurais vu la hargne dans leurs yeux, c'était affreux. Je n'ai jamais vu autant de haine se déployer sur des individus. Je ne sais même pas comment j'ai survécu. »
J'allonge ma tête sur mes pattes blanches, songeante. Je soupire: « Ce serait mieux pour tout le monde, si on savait faire la paix. »
Dalioka m'adresse un clin d'œil complice et je comprends en cet instant même à quel point je suis attaché à cette louve. A quel point, je me suis attaché à la fille d'Atom qui a en quelques sortes pris la place que mon petit frère aurait du avoir s'il n'était pas mort ce jour là. Ce jour ou j'ai quitté le ventre de ma mère pour découvrir un monde indubitablement dévasté et profondément hostile. Cette louve a pris une part tellement importante dans mon cœur que je ne sais pas comment je ferais sans elle. Comment je réagirais si elle venait à disparaître. Je préfère ne pas y penser et puis cela n'arrivera pas hein. Pourquoi cela arriverait il ? Je me détourne bien vite de ses pensées lugubres et décide de me changer les idées en changeant de sujet. La guerre. Oui, parlons de la guerre. Pas que la guerre ne soit pas lugubre mais je me demande qu'est ce que ca fait d'ètre sur le champ de bataille face à une vague d'ennemis qui ne veulent rien de moins que rayer votre existence de la surface. Car, cette guerre n'était pas une petite guerre anodine de conquête de territoire. La volonté d'anéantissement de ma meute de la part de nos ennemis était bel et bien une réalité. Alors, je me demande ce que l'on ressent lorsque l'on est face à des gens que l'on ne connaît pas, que l'on n'a jamais vu mais qui veulent notre peau parce qu'ils veulent notre peau point à la ligne.
Les yeux de Dalioka s'assombrissent et je me dis que j'aurais mieux fait de trouver un sujet bien moins tragique. Après tout c'est elle qui était en première ligne pas moi. C'est elle qui a vécu les horreurs de la guerre bien trop tôt. Si cela ne tenait qu'à moi, j'y aurais été avec elle. Quoi, la place d'un louveteau n'est pas au front. Et alors ou est elle ? Quand une meute souhaite en faire disparaître une autre parce qu'elle a décidée que cette dernière ne méritait pas d'exister. Mon amie semble se perdre dans ses souvenirs et les horreurs qu'elle y trouve doivent surement lui donner des cauchemars et là tout de suite j'ai de la peine pour elle.
« C'était éprouvant. Rude. Sanglant. Je n'ai jamais vu autant de loups réunis dans si peu d'espace. Tout le monde courait, hurlait. Les corps se heurtaient, les griffes lacéraient. Je me suis attelée à aider Ebène: Kornog, le général Esobek, m'a salement amoché. »
En cet instant le seul sentiment que je ressens est le soulagement. Le soulagement que la louve blanche s'en soit sortie en un seul morceau. Car, cet enfer devait ètre quelque chose. Le fait qu'elle en ai réchappé prouve que Dalioka sera une guerrière exceptionnelle. Durant, un instant je vois les corps se percuter. Je vois mon père plonger ses crocs dans le corps de nos ennemis, innombrables se déversant sur le champ de bataille telles des légions uniformes et uniformisés par une seule chose le désir de faire tomber ma meute. Je vois oncle Daante percuter et lacérer de la chair alors qu'il a changé de voie et décidé de la soigner. Je vois Dalioka aider mon père et faire face à un général bien plus âgé et expérimenté qu'elle.
« Et puis, il n'y a pas que ça. Les Mercenaires avaient pris part aux combats. Tu aurais vu la hargne dans leurs yeux, c'était affreux. Je n'ai jamais vu autant de haine se déployer sur des individus. Je ne sais même pas comment j'ai survécu. »
Les mercenaires. Je renifle de dégout. Un ramassis de clébard qui change de maitre au gré des saisons. La louve blanche s'allonge et pose la tète sur ses pattes avant. Je fais de même et regarde devant moi. Je regarde le Styx onduler sous une brise automnale. « Ce serait mieux pour tout le monde, si on savait faire la paix. » Je suis bien d'accord avec toi mais comment pourrait on faire la paix avec des loups qui veulent t'abattre parce que tu as récupéré une terre par la ruse. C'est quelque peu disproportionné et cela indique un problème sous jacent. Ils nous détestent et nous détestaient même bien avant ma naissance.
Puis, je me relève et me mets à chatouiller Dalioka. Il est hors de question que je te laisse te morfondre dans ta tristesse. Je chatouille la louve blanche jusqu'à que son rire cristallin s'élève dans l'air de l'après midi.
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Mar 5 Jan - 1:58
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Dim 24 Jan - 19:26
Always and Forever
ft. Rhaegar
Rhaegar parle déjà come un ancient. Ca me fait sourire. Quelques secondes plus tard, et sans que je m'y attende, le loup noir se jette sur moi et me chatouille l'échine. Je sursaute, me retourne brusquement et éclate de rire. Je déteste ce genre d'agression. Je donne des coups de pattes dans les ventre du jeune loup, reprends le dessus et lui rends la pareille. Nos deux rires résonnent sur les berges, créant un écho mélodieux. Alors que nous cessons, je scrute mon ami d'un regard bienveillant, encore haletante. J'aimerai que ce moment de plénitude dure toujours, dans l'insouciance que créer nos jeunes esprits. Malheureusement, cela ne sera pas. Mon triste passé annonce déjà un triste futur. Morts, séparations, dangers. Nous obéissons tous à ce genre de lois. Alors je tâche de profiter. Je presse ma tête contre la frêle épaule du loup noir, et ferme les yeux.
« Si nos chemins se séparaient un jour, resterions-nous ami ? »
En cet instant, je l'espère de tout mon coeur. Une amitié qui m'est si précieuse ne serait jamais comblée.
Le sourire de ma meilleure amie illumine ma journée tel un soleil flamboyant réveillant un monde dévasté, dissipant les ténèbres d'une nuit éternelle. Dalioka est une deuxième sœur à mes yeux et finalement c'est bien d'elle dont je suis le plus proche. Son sourire au demeurant aussi rare que le mien réchauffe mon ètre par cette journée glaciale. Ce n'est pas tant mon corps qui profite de cette chaleur o combien réconfortante mais plutôt mon âme. Je grave cette vision de la jeune louve dans mon esprit afin de me la remémorer dans les mauvais moments, dans les moments ou j'aurais peur, ou j'aurais froid, quand je serais seul et en danger. Afin de ne jamais oublier que dans ce monde fait d'horreur et de monstruosité dans lequel des enfants deviennent des soldats bien avant d'avoir pu expérimenté et découvert ce que la vie a de plus beau, il existe des choses méritant de se battre pour elles, de mourir pour elles. Je me jette sur la louve blanche et la chatouille le plus longtemps possible tout en me préparant à la riposte de Dalioka. Je sais pertinemment qu'elle déteste cela et c'est d'ailleurs pour cela que j'adore le faire. Des coups de pattes bien placés dans mon poitrail me font reculer et en un mouvement fluide, la louve blanche a pris ma place et me rends la pareille. Mon rire s'élève dans les airs et se mêle au sien dans une délicieuse symphonie. Le regard bienveillant de mon amie me scrute longuement et je lui rends ce regard. Nous pensons exactement la même chose en cet instant. Ce moment devrait durer éternellement. Mais, nous savons tout les deux que c'est impossible. Soudain, Dalioka presse sa tète contre mon épaule et ferme les yeux. Mes yeux vairons se ferment eux aussi et je soupire d'aise. Je veux bien me contenter de peu pour ètre heureux et la présence de ma meilleure amie me suffit amplement. Mais, la louve blanche brise finalement le silence et me pose une question qui ne manque pas de m'interpeller. Mes yeux s'écarquillent de surprise. Je ne sais pas quoi répondre. J'ai envie de la rassurer et de lui affirmer que oui. Nous serons toujours ami peu importe les épreuves, les problèmes, les au revoir. Mais, je n'en suis pas sur. Je connais cette louve depuis ma naissance. Elle est un pilier de mon univers. Je l'aime du plus profond de mon cœur. La voir partir me blesserais, j'imagine mais si elle me livrait ses raisons que je ne manquerais pas de comprendre et d'accepter. Oui, nous resterions amis. Je réponds finalement non sans une pointe d'inquiétude dans la voix : Oui, je suppose Dalioka. Mais pourquoi me pose tu cette question ? Tu ne comptes pas m'abandonner hein ? Une seule pensée traverse mon esprit tandis que je frotte ma tète contre le flanc de mon amie. Nous sommes bien trop jeunes pour toutes ces conneries.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 10 Fév - 21:14
Up
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Mer 2 Mar - 17:51
Always and Forever
ft. Rhaegar
La voix inquiète de Rhaegar me parvient, et me serre aussitôt le coeur.
« Oui, je suppose Dalioka. Mais pourquoi me pose tu cette question ? Tu ne comptes pas m'abandonner hein »
Il frotte sa tête contre mon flanc, et je me retourne un instant pour capter son regard. J'abaisse les oreilles, et lui rend son étreinte. Je déteste l'idée de le savoir triste, ou angoissé. Alors je m'empresse de répondre, d'une voix aussi assurée que je le peux:
« Non, bien sûr que non. Parfois j'ai juste l'impression que le Destin a déjà tracé nos voies, et que nous sommes impuissants. »
Je laisse passer une silence, perdue dans mes pensées, puis donne un coup de langue à mon ami au pelage d'ébène. Je me relève lentement, étire mes muscles et scrute le ciel, le museau en l'air.
« Nous ferions mieux de rentrer. »
HRP:
On arrête là ? J'aimerai bien entamer celui où Dalio révèle qu'elle quitte la Meute.