Après les épisodes précédents et, d'avoir vu son fils défiguré, Manîthil s'est posé plusieurs questions quant au, comment cet idiot c'est fait ça ? Qui a-t-il titillé pour en arriver là ? Pandémonium a grande gueule et, cela n'étonnerait pas la blanche de savoir qu'un loup lui ai refait le portrait pour le calmer. En tout cas, la dame blanche est plutôt curieuse de savoir qui lui a fait ça mais, peu de chance qu'elle le sache un jour. Enfin, pour aujourd'hui, elle avait autre chose à faire, genre, chasser et fouiller ...

Fouillant ci et là, dans cette partie des terres du sud qu'elle le fréquente trop peu, Manîthil souhaite trouver d'autres plantes et, à défaut d'en trouver pour le moment, elle tombe nez à nez face à un renard. Tiens donc, voilà qui va varier son alimentation ! Après l'épisode des deux renards chapardeurs dans sa tanière, la blanche est plutôt d'humeur à se payer une bonne tranche de renard et, sans même attendre, elle s'élance en direction du canidé roux.

Comprenant qu'il est en danger, le renard prit la fuite, chercher à mettre le plus de distance possible entre la louve et lui. Il se faufile dans de gros tuyaux, forçant la blanche à sauter par-dessus pour retomber de l'autre côté. Il lui passe entre les pattes sans qu'elle réussisse à l'avoir. Le renard est bien trop agile mais, mieux vaut ne pas la sous estimer ... Forçant sur ses pattes pour rattraper le renard, elle bondit sur des débris, sautant d'un coin à un autre pour essayer de rattraper sa proie qui file entre les décombres. Hors de question qu'elle le laisse filer et, lorsqu'elle fut à quelques pas de lui, elle se jette dessus, le saisissant dans sa gueule et roule avec. D'un bond agile, elle se redresse, cherchant le renard du regard, elle jette sa gueule dans sa direction après l'avoir trouver. Resserrant son emprise dessus, elle secoue la gueule en tout ses avant de le jeter contre les débris, le récupérant avant de le marteler contre le sol puis, finit par l'achever d'un coup de croc mortel.

Son regard en gueule, Manîthil cherche un endroit où le planquer pour le récupérer plus tard. Le camouflant dans un véhicule éventré depuis longtemps, la blanche finit par entendre un grondement derrière elle. Se retournant, elle vit l'imposant molosse lui faire face. Qu'est-ce qu'il veut celui-ci ? Se battre ? Vraisemblablement vu qu'il se jette sur elle.

Manîthil l'esquive de justesse, montrant les crocs et, grondant, elle se jette sur le molosse, lui saisissant l'oreille, la lui meurtrissant avant de continuer. Coup de patte et coup de griffe, elle sentie les crocs du chien lui saisir la patte. Lâchant un couinement mêlé à un grondement sourd, elle lui donna un violent coup de patte en pleine gueule avant de réussir à se séparer de son adversaire. Poil hérissé, la blanche attendit que son adversaire fasse le premier pas avant de se le prendre de plein fouet. Campé sur ses quatre pattes, elle l'encaisse avant de le saisir à la gorge. Forçant, elle réussit à le faire basculer au sol pour prendre le dessus, secouant la gueule pour faire pénétrer ses crocs dans la chaire tendre du molosse. Donnant de violent coup de griffe au niveau du ventre et du poitrail du chien, elle lutte un moment pour le maintenir ainsi jusqu'à ce qu'il cesse enfin de bouger ...

Abandonnant ses proies dans un coin pour s'en occuper plus tard, Manîthil partie fouiller les environs. Découvrant des traces de sabot, elle reconnu l'odeur d'un faon, un faon affolé, probablement perdu. La blanche se lèche les babines avant de partir à sa recherche ...

Elle finit par l'apercevoir, perdu entre les décombres, le jeune ne sait plus où aller et, Manîthil compte bien en profiter ... Elle s'approche, passe entre les débris, ventre à terre, elle se camoufle puis, se rue sur lui. Apeuré, le faon réussit à fuir avant que les crocs de la blanche ne réussisse à l'avoir. Il court, elle le poursuit, sautant par-dessus les débris de mur et de fer, elle fonce, forçant sur ses puissantes pattes pour se rapprocher de sa proie. Prenant appuie, elle saute sur un morceau de mur effondré et, une fois à même hauteur que le faon, saute de son perchoir pour lui tomber dessus. Écrasé sous le poids de la prédatrice, le faon n'arrive plus à bouger, à fuir. Manîthil en profite et le saisit au niveau de la jugulaire pour en finir rapidement avec lui ...

Commençant à déplacer ses proies jusqu'à sa tanière, Manîthil mit un temps fou dans cette tâche mais, au moins, ses proies étaient en sureté ! En revenant près de ces immenses bâtiments abandonnés, Manîthil fit la mauvaise rencontre d'homme, bordel ... Elle gronde tandis que l'Homme braque sur elle son arme et, tandis qu'il appuie sur la gâchette, elle réussit à esquiver le coup de feu. Prenant la fuite, suivit par l'Homme qui lance à ses trousses un molosse probablement de combat, la blanche détala dans un des bâtiments abandonnés.

Parcourant les dédales de couloir et pièces qui lui semblaient horriblement immense, le chien à ses trousses, des balles fusant de tout côté, prêtes à le frôler, Manîthil fonça, augmentant sa course, cherchant à faire perdre du terrain au bipède et son canidé domestique. Elle se faufile sous des débris, cherchant une porte de sortie. Le chien commence à la perdre mais, elle ne s'arrête pas de courir pour autant, voulant se mettre en sûreté le plus rapidement possible ...

Revenant plus tard pour chercher à se venger, Manîthil croise un groupe de corbeau. Comment résister à l'envie de sauter sur ces maudits oiseaux ? Elle passa sa langue sur ses babines avant de se rapprocher du groupe d'oiseau ébène et, se camouflant derrière des débris, elle sauta par-dessus pour se jeter sur eux. Faisant claquer sa mâchoire ci et là, les corbacs s'échappent dans un brouhaha de croassement. Essayant d'en attraper un, la blanche prit appuie sur ses pattes postérieurs et sauta pour tenter d'attraper l'un des corbeaux. Sa mâchoire se referme sur la serre de l'un d'entre eux, le faisant redescendre avec elle. Le corbeau cherche à se défendre, essayant de lui donner un coup de bec, elle le lâche rapidement mais, bondit de nouveau pour le saisir avant qu'il ne prenne de l'altitude. Jetant le corbac sur le sol, elle plonge dessus et saisit son corps entre ses puissantes crocs pour l'achever.

Après avoir dévoré le corbeau car oui, elle ne s'est pas foulé à le rapporter, préférant se remplir l'estomac de suite, se mit à fouiller ci et là et, découvrit quelques plantes qu'elle ramassa pour y mettre dans son sac. Voilà qui lui sera utile par la suite. Elle continua son petit tour en se tenant éloigné des Hommes et de leurs chiens.

Entre quelques fouilles, Manîthil tomba sur un petit rongeur au pelage sombre, un lapin. Fouillant parmi les débris, le rongeur à longue oreille ne semble pas avoir vu encore la blanche qui s'approche de lui. Retroussant les babines, elle se jette dans sa direction. Le bloquant sous ses pattes, le lapin réussit à s'en extraire à force de bouger dans tous les sens et, prit la fuite. Pourchassant sa proie parmi se parcours du combattant, elle esquiva des débris, des carcasses de véhicules et ferrailles, grimpant sur certains tandis que le lapin passe par en dessous. Elle finit par le rattraper et, se jette dessus avant de le saisir dans sa gueule. Elle le secoue avec violence avant de finir par lui briser la nuque.

Les lieux ne sont pas des plus exceptionnelles et, Manîthil ne trouve pas grand chose d'intéressant mais, la complexité de l'endroit lui permet de s'entraîner, de s'améliorer, ce qui n'est pas négligeable en soit ... S'étirant un bon coup, la blanche, se sent d'aplomb pour un entraînement, chose qui est bien rare en soit mais, elle sent qu'elle ne a grand besoin, avant que l'hiver n'approche et qu'elle décide d'hiberner pour ne bon. L'hiver est rarement clément et, elle préfère assurer ses arrières avant d'être prise par surprise.

Sautant sur les débris d'un bâtiment, elle grimpa pour se jucher en hauteur et, observe les alentours, à la recherche d'une distraction, puis elle finit par trouver, là, une sorte de félin miniature, dans un piètre état mais, voilà qui fera l'affaire. Passant sa langue sur ses babines, Manîthil descendit de l'endroit où elle se trouve et, ventre à terre, s'approche de cette nouvelle proie.

Se rapprochant davantage, le mini félin dressa les oreilles, tourna la tête dans sa direction avant de faire le dos rond, visiblement, elle a été repéré ... Montrant les crocs, la blanche sort de sa cachette et se jette en direction du félin. Détalant, le félin roux couru plus vite que ce que l'aurait cru la guérisseuse qui dut forcer sur ses pattes pour pouvoir le rattraper. De sa petite taille, le félin se faufile où il le souhaite, commençant à prendre de la distance sur la blanche qui fut forcé de slalomer entre les débris, les carcasses de ferraille en tout genre, de sauter par dessus certains obstacles et, de forcer sur ses pattes pour courir plus vite encore. Elle rattrape peu à peu le fuyard et, lorsqu'elle réussit à le talonner, jeta sa gueule dans sa direction pour le saisir. Freinant un coup sec, le félin dans sa gueule, Manîthil le secoua dans tous les sens avant de le jeter contre un mur. Le félin lâche une plainte tandis que les crocs du canidé sauvage se referme du sa nuque et qu'une patte se pose sur son dos avant qu'elle ne l'achève d'un coup sec de la mâchoire ...

Après avoir dévoré le lapin, Manîthil se remit en route mais, cette fois-ci pour trouver quelque chose à ramener dans sa tanière et, elle ne mit pas longtemps à découvrir les empruntes fraîches d'une biche ... Un sourire lupin sur les babines, la blanche se mit à flairer les empruntes avant de les suivre.

Trouvant la biche, Manîthil se camoufla à l'intérieur d'un bâtiment, se rapprochant de sa cible, elle finit par s'élancer dans sa direction. La biche prit la fuite, prise de panique. Manîthil la suit, fonce dans le bâtiment à moitié effondré où s'engouffre le cervidé. Elle fonce, force sur ses membres postérieurs pour aller plus vite. Elle saute par dessus des piles de cartons moisis, des pilles de ferrailles rouillés. Elle contourne les engins aux bras étranges, court toujours plus vite, saute par dessus des débris de mur et de toit. Elle rattrape peu à peu sa cible et, une fois proche d'elle, elle lui saute dessus la faisant chuter sur le sol. Elle plante ses crocs dans sa gorge, la biche se débattant. Manîthil mit tout son poids, cherchant à la maintenir au sol, cherchant la bonne prise pour mettre un terme à cette lutte et, finit par réussir à la saisir correctement avant de forcer autant que sa mâchoire le peu jusqu'à achever l'animal ...

Faisant ses réserves pour l'hiver, Manîthil ne veut manquer de rien, elle n'aime pas manquer de quoique ce soit, non, elle prévoit toujours à l'avance pour que son confort soi au maximum et, en se tenant en forme, elle sait qu'elle supportera plus facilement l'hiver à venir !

Toujours proche des usines, la blanche cherche, fouine, cueille, s'entraîne et chasse et, cette fois-ci, c'est un rat qu'elle prit en chasse ...

Courant entre les ruines abandonnés, entre les engins rouillés et les carcasses de ont ne sait quoi perdu depuis bien longtemps, elle s'efforce de tenir la cadence, de maintenir le rythme pour aller toujours plus vite, esquivant ci et là tout ce qu'elle peut. Elle fonce, dépassant ses limites, sentant la fatigue commencer à peser sur ses pattes mais, persiste et, lorsqu'elle finit par être proche du rat, se jette dessus. Elle roule au sol, entraînant avec elle le rongeur qu'elle maintient dans sa gueule. Elle le secoue, cherche à faire céder ses os et, resserrant davantage sa mâchoire dessus, finit par l'achever.

Après la prise du premier rat et, l'avoir dévoré en moins de deux, elle tourna la tête et remarque le sombre rongeur qui l'observe, aussi petit et répugnant que celui qu'elle venait de manger mais, de quoi assouvir sa faim. Certes, elle était partie dans l'optique de ramener ses prochaines prises dans sa tanière mais, comment refuser un petit en-cas ?

Elle s'élance en direction du rat, celui-ci détale, passe sous des débris. La blanche s'arrête, grogne, cherche à gratter, à les déplacer. Elle force, mâchoire serré, elle tente de trouver un moyen de le faire sortir, d'accéder au rongeur, mais rien. Elle se couche, passe sa patte à l'intérieur et, sentie les dents du rongeur la pincer. Elle lâche un couinement en retirant d'un coup sa patte, grondant férocement, elle s'acharne. Elle force de son épaule pour bouger les débris, elle les grattes, les dégage, les fait s'effondrer. Affolé, le rat sortie de sa cachette et prit la fuite. Manîthil se remet à le poursuivre. Elle saute, slalome, esquive, bondit et, elle finit enfin par le rattraper. Elle se jette dessus, referme sa mâchoire sur le fuyard et l'achève rapidement ...

Le ventre tendus, Manîthil s'étira un bon coup tout en baillant mais, hors de question de dormir ! Non, elle a fort à faire et, pour se réveiller, elle se décide à s'entraîner ou, plutôt, à courir. Les ruines des usines étant un très bon terrain d'entraînement, la blanche commence à s'échauffer en trottinant puis, commence à accélérer le pas. Courant tout d'abord sur un terrain plat, elle prit un rythme soutenu, galopant de façon à ne pas s'épuiser et, lorsqu'elle fut suffisamment échauffé, elle augmente sa course et la complique. Passant rapidement entre les ruines et carcasses rouillés, elle sauta par dessus certains obstacles, freinant un coup sec par moment pour passer en dessous de d'autre. Elle se remit à courir, essayant de faire le tour le plus rapidement possible des bâtiments. Par moment, elle s'interrompit, bondissant sur certains débris pour atteindre certains objets qui lui semblaient intéressant et, les rangeant dans son petit sac de toile.

Elle recommence, elle court, esquive, bondit, court toujours plus vite, essayant de mieux faire à chaque fois. Elle roule, esquive, saute, slalome, elle court encore plus vite en forçant sur ses pattes postérieurs. Elle s'amuse même à tenter de rattraper de petits rongeurs qu'elle fit fuir sous son passage. Courant plus vite qu'eux, elle les dépasse s'en se soucier plus que cela d'eux. Elle prit appuie sur ses pattes, saute, essayant de grimper les débris agilement sans tomber, sans perdre l'équilibre. Elle grimpe toujours plus haut et, une fois arrivé à bonne hauteur, s'arrête, la langue pendante, épuisé ...

Après un bon moment de repos, Manîthil décide de reprendre ses occupations. Elle a encore une tanière à remplir et, fouille ci et là avant de croiser le chemin d'un corbeau. Ah ... Encore et toujours des corbeaux ... Ce qu'elle peut les haires. Elle passe sa langue sur ses babines puis, s'approche du volatile ébène avant de le charger. Oui, comme ça, gratuitement, car elle déteste ces maudits piafs. Le corbeau prit son envole dans un croassement d'étonnement, ne s'attendant guère à se faire attaquer de la sorte. Il se repose plus loin, croassant son mécontentement mais, la blanche n'en a que faire et, lui fonce de nouveau dessus. Il l'esquive et cherche à l'attaquer mais, la blanche lui donne le premier coup de croc. Déstabilisé, le corbac faillit perdre de l'altitude mais se reprit. Grondant, Manîthil saute, cherche à l'atteindre et, finit par le saisir entre ses crocs pour le ramener sur le sol avant de l'achever après avoir esquiver ses coups de bec ...