Après sa promenade sur les terres Navnik, Manîthil retourna chez elle, dans la forêt aux pendus, prenant sa route habituel pour se rendre jusqu'à sa tanière. Arrivant non loin de bunker, les oreilles de la blanche se dressèrent alors qu'un bruit se fait entendre à l'intérieur, qu'est-ce ? Quelqu'un se serait-il introduit dans sa tanière sans son autorisation ? Est-ce qu'un loup serait suffisamment stupide pour la piller ? L'odeur qu'elle sent n'appartient à aucun loup, ses babines se retroussent soudainement. Pénétrant avec précaution dans sa tanière, elle laissa tomber son sac en toile dans un coin et, tournant la tête vers la seconde pièce, remarque la masse brune présente, un ours …

Ses babines se retroussent davantage tandis qu'un grondement sourd s'élève du fond de sa gorge. Interpellé, l'ours se retour pour fixer la louve blanche avant de se dresser de toute sa hauteur.

« Tu crois m'impressionner le gros ?! »

Elle grogna davantage avant que l'ours ne fonce dans sa direction. Agile, Manîthil l'esquive de justesse en bondissant sur sa gauche. Fonçant ensuite sur l'imposant prédateur, elle lui donna un violent cou de tête dans les côtes. Lâchant un cri de douleur, l'ours, ou plutôt, le jeune ours, car heureusement pour elle, il ne s'agit que d'un jeune mais tout de même imposant. Tant pis, Manîthil n'est nullement effrayé mais, énervé que cette satané peluche sur patte ai osé tenté de la piller. La blanche fait claquer sa mâchoire de façon menaçante dans le vide, le poil hérissé, la rendant plus imposante qu'elle ne l'est. Le jeune ours semble hésiter, recule d'un pas tandis que la blanche avance. Il mit un coup de patte dans le vent et la guérisseuse feinta de lui sauter dessus, ce qui fit reculer davantage l'ours qui retombe sur ses pattes pour chercher à fuir mais, ne semble pas savoir par où aller.

Grondant avec férocité, Manîthil se jette pour de bon sur le jeune ours, lui sautant sur le dos en plantant ses crocs dans sa peau. Elle secoue la gueule, furieuse, lui arrachant des plaintes. De son jeune âge, l'ours est encore inexpérimenté et facilement effrayé si quelqu'un se trouve être plus imposant que lui, comme c'est le cas avec la dame blanche qui possède malgré tout beaucoup de force. Si Manîthil n'aime pas faire le sale boulot, elle n'en est pas moins apte à se défendre, agressive ? Par moment, si on la provoque réellement et, voilà que ce jeune ours en fait les frais. Elle le lâche enfin et, l'ours prit la fuite. Tant mieux ! La dame blanche lâcha un grondement, s'assurant qu'il était bel et bien partie …

Après le passage de l'ours, Manîthil vérifia ses réserves avant de lâcher un grondement puis, sortie au bout d'un moment de sa tanière. Énervé, elle décide d'aller trouver quelques plantes ou serpents à mutiler pour en récupérer leur venin. Pourquoi ? Pourquoi pas pour le faire bouffer à cet ours de malheur tiens si jamais il ose ramener son derrière dans les parages !

Une fois les plantes déposés, Manîthil ressentie une forte envie de se battre, de massacrer, tuer quelques animaux et, ainsi, elle partie chasser ...

Suivant la trace d'un raton laveur, la blanche remonte sa piste avant de le voir là, en train de se prélasser en boule dans le creux d'un arbre. Idiot d'inconscient, rester là, à la vue de n'importe quel prédateur ! La dame blanche se lécha les babines avant de s'en approcher. Mais une brindille trahit son approche, lui arrachant un grondement avant que le raton laveur ne se réveil en sursaut et, apercevant les crocs luisant de la louve ainsi que son regard argenté assassin, il prit la fuite.

Lâchant un grondement de frustration, Manîthil partie à la poursuite du raton laveur pour le rattraper. Elle bondit par dessus un arbre mort, poussant sur ses pattes arrières afin d'aller plus vite. Peu à peu, la distance entre elle et sa proie se rétrécie et, une fois juste derrière elle, elle poussa d'un seul coup sur ses pattes arrières pour bondir, retombant sur le raton laveur et, plante ses crocs au niveau de sa nuque. Cloué au sol, l'animal cherche à se défendre, à griffer mais, Manîthil le maintient fermement, commençant à le secouer violemment avant de le lever de sur terre pour le rabattre d'un seul coup de nouveau au sol et répété l'action jusqu'à ce qu'il ne cesse de bouger ...

Rapportant sa proie dans sa tanière, Manîthil avait encore besoin de se défouler et, lorsqu'elle entendit le croassement rauque et agaçant d'un corbeau, sortie directement de sa tanière pour repérer l'oiseau d'ébène qui la fixe de ses yeux de bille noire.

La blanche retroussa ses babines, n'aimant guère cet oiseau de malheur et, bondit dessus. Mais le corbac n'est pas idiot et, il prit son envole avant de se faire avoir. Croassant, tel une moquerie, il se déposa plus loin, attendant. A croire que ces oiseaux aiment se jouer d'elle, probablement les seuls d'ailleurs qui osent le faire. Elle tente une nouvelle fois, bondissant mais, le rate une fois encore. Ce qu'elle peut les haïr ceux-là alors ! Elle gronde, menaçante et, lorsqu'il se posa de nouveau, elle feinta, faisant mine de bondir alors qu'au final, elle se prépare à son décollage et, lorsqu'il le fit, elle le saisit.

Le corbac croasse, panique, cherche à donner un coup de bec à la blanche qui le maintient mais, elle le lâche au bon moment et, le saisit de nouveau, le bloquant sous sa patte, elle lui saisit la tête en prenant garde à son satané bec et, tirant dessus avec toute la force que peut lui offrir sa mâchoire, lui rompit le cou ...

Satisfaite de s'être débarrassé du corbac, elle balança son butin dans sa réserve personnel avant de s'ébrouer. Une petite balade s'impose désormais ! Elle quitta sa tanière pour une petite promenade dans ces bois qu'elle aime tant, à se demander comment elle fait pour les aimer mais soit ...

La délicieuse odeur d'une biche vint caresser le museau de la dame blanche qui passa sa langue sur ses babines. Voilà un met qu'elle ne peut se permettre tous les jours ! Elle se rapproche de cette potentiel proie et, l'observe. Se léchant une fois encore les babines, elle voulut s'approcher dans un bruit mais, quelque chose trahit sa présence et, la biche décampa en vitesse. Non et non ! Hors de question qu'elle laisse échapper une telle opportunité ! Manîthil bondit hors de sa cachette et, se rua en direction de la biche, la poursuivant à travers le bois mort.

Passant entre les arbres, sautant par dessus les obstacles, Manîthil réussissait peu à peu à réduire la distance entre l'animal et elle et, lorsqu'elle fut toute proche, lui saisit une patte arrière pour la faire tomber. Au sol, la biche se débattit et donna un violent coup de sabot à la blanche qui fut sonner, permettant ainsi au cervidé de fuir ...

Frustré par sa défaite, Manîthil se redressa, secoua la tête et attendit que la douleur passe. C'est que ça fait mal un coup de sabot mine de rien ! Maudite bestiole ! Elle gronda, furieuse. Se redressant complètement, elle tituba sur le coup avant de se ressaisir et s'éloigna.

Après s'être à peu près remise de ses malheurs, Manîthil partie cueillir quelques plantes mais, en chemin, elle croisa le doux pelage blanc tacheté de noir d'un lapin. Elle l'observe avec attention, penchant légèrement la tête d'un côté puis d'un autre avant que ses babines ne se retroussent et qu'elle bondit sur le rongeur. Elle le saisit dans sa gueule et le secoua dans tous les sens. Elle le jette contre un arbre près d'elle, le laisse s'écraser avant de le saisir de nouveau et, d'une pression de la mâchoire, réussit à lui briser la nuque ...

Elle en avait terminé avec et, c'est avec grand plaisir qu'elle déchiqueta la peau de l'animal pour le dévorer. Ne laissant plus que sa peau et ses os, Manîthil se lécha les babines avant de lâcher un long bâillement. Et bien, maintenant qu'elle a l'estomac plein, elle a bien mérité une petite sieste ...

Sa sieste terminé, la blanche se leva, s'étant reposé là, non loin de son dernier repas, à l'abris de rien mais, elle s'en fichait, il était désormais grand temps de fouiller ... Elle partie en quête de plantes mais, surtout, de serpent pour leur venin ... Sa récolte se fit des plus riche et c'est satisfaite qu'elle ramène le tout dans sa tanière !

Le bruit sourd d'un moteur, la fumé d'un pot d'échappement mal entretenue, un chemin difficile d'accès, l'Homme peina à traverser ces bois lugubres. Pourquoi se trouvait-il ici ? Parce que son supérieur lui a demandé d'être là, car des loups y rôdent mais, également du gibier. Ainsi, il se gara tandis qu'un arbre lui coupe la route. Maugréant entre ses dents, il ouvrit sans douceur la porte de l'engin pour mettre pied à terre. Mains dans les poches, clopes au bec, il s'approche de l'arbre effondré, y pose son pied avant de lâcher un soupir. Tant pis. Il continuerait à pied.

Saisissant son arme et, faisant sortir ses deux chiens du véhicule, les deux canidés sautillèrent en tout sens, heureux de pouvoir se dégourdir les pattes. L'un d'eux, le plus gros, saisit la manche de son maître en couinant de plaisir tandis que l'Homme lui offre une caresse avant de le faire lâcher prise. S'enfonçant dans la forêt, il partie chasser.

Les sens de ses chiens aux aguets, les deux chiens de berger humèrent le sol et l'air afin de détecter une odeur puis, ce fut l’œil expert de l'Homme qui repéra une biche. Super … Un sourire se dessine au coin de ses lèvres tandis qu'il rappel ses chiens près de lui, les tenant par la parole pour les empêcher de se jeter vers l'animal. Levant son arme après l'avoir chargé, il se concentra, visa puis … PAN ! Le tire fut fait et, la balle atteignit sa cible. Faisant un signe de victoire, l'Homme se rendit rapidement vers sa cible en se frayant un chemin tant bien que mal mais, arrivant près de la biche, il s'arrête net. Face à lui, un loup. Un énorme loup blanc ! Énorme ? Pas tant que cela mais, il ne s'attendait pas à croiser un loup là, pas maintenant et, la surprise le figea. Le loup leva ses yeux argentés sur lui et, ses babines se retroussent tandis qu'un grondement menaçant sort du tréfonds de sa gueule mais, bientôt, il fut interrompu au moment où les aboiements des chiens se firent entendre et que l'un d'eux se jette sur son cousin sauvage.

Pris par surprise, le loup se prit le chien de côté et roula au sol avec. Tandis que le second chien arrive, l'Homme se reprit et chargea son arme, la main légèrement tremblante. Il l'arma, leva son fusil pour le pointer sur le loup mais, impossible pour lui de viser tant que ses chiens sont sur le dangereux prédateur ! Il tente de les rappeler mais, ils n'écoutent plus et, lorsqu'il entendit l'un des couinements de douleur de son chien, il se mit à hurler et tira aux pattes des combattants. Le bruit se répercute dans toute la forêt, faisant lâcher prise aux deux chiens et, permettant ainsi au loup blanc de fuir.

Ne pouvant le laisser fuir, l'Homme ordonna à ses chiens de le poursuivre. Courant juste derrière eux, il tente d'armer son fusil en même temps mais peine et faillit répandre ses cartouches sur le sol en manquant de trébucher sur une racine sortant de sous terre.

Une fois encerclé, il lève son arme, se prépare à tirer mais au même moment le loup bougea pour se jeter sur l'un des chiens. Un violent combat commence entre les deux canidés. Le loup prend le dessus, plantant ses crocs, arrachant un hurlement au chien. Paniquant, l'Homme arme de nouveau son fusil et tire. Le loup lâche prise avant de fuir. Son second chien tente de le poursuivre. L'Homme accoure auprès de son chien encore au sol, heureusement celui-ci n'est que blessé. Il rappel son autre chien afin que rien ne lui arrive. Tant pis, le loup est partie mais il lui reste toujours la biche, puis, il doit soigner son chien ...

Frustré de son échec, n'ayant pas réussi à ravir cette proie à ce maudit Homme, Manîthil dût fuir les crocs des chiens qui l'ont poursuivit. Forcé de tenter de se débarrasser de l'un d'entre eux, elle fut forcé de fuir lorsqu'un tire attira non loin d'elle. Fort heureusement elle n'était pas blessé, elle s'était assuré de garder au moins un chien devant elle pour lui servir de bouclier car, elle savait que l'Homme n'aurait pas tiré. Ce qu'ils peuvent être idiots et faibles ! Ils préfèrent s'inquiéter du sort de leur gentil chien chien plutôt que d'eux même ! Enfin, soit ...

Grondant, la blanche, tacheté du sang de son adversaire, s'éloigne le plus possible de la zone de conflit. Cherchant un endroit pour faire sa toilette, elle tomba malheureusement face à un sanglier et sa progéniture. Comme si elle n'avait que cela à faire ... Furieux de voir le prédateur juste devant elle et ses petits, le sanglier gratta le sol de façon menaçante, comme si Manîthil allait avoir peur ... Puis elle chargea et, la blanche esquiva de justesse.

« T'es sérieuse la grosse là ?! »

Elle voulait se battre ? Elle allait se battre ! Elle ne va quand même pas laisser une truie pareil faire sa loi ! Montrant les crocs, la dame blanche esquiva la nouvelle attaque du sanglier qui faillit finir dans un arbre. Esquivant une nouvelle attaque, Manîthil se jette sur le dos de l'animal, plantant ses crocs dans sa chaire, labourant son dos de ses griffes. Une humiliation suffit, pas deux ! Elle s'acharna, transperçant le cuir de ses redoutables crocs, faisant jaillir le sang de la plaie qu'elle était en train de lui provoquer. Le sanglier hurla sa douleur mais, Manîthil ne l'écoute pas.

Le sanglier s'écrase contre un arbre, forçant la blanche à le lâcher. Reculant d'un bond, Manîthil grogne puis, se jette de nouveau sur son adversaire. Crocs et griffes labourent, défigurent le sanglier. Elle lutta un moment encore avant que le sanglier ne finisse par abandonner, se laissant lourdement tomber sur le sol, à bout de force. Fixant le sanglier, babine retroussé, elle saisit le sanglier avant de l'égorger. Une fois mort, elle traîna le cadavre jusqu'à sa tanière ...

Dormant aussi paisiblement qu'elle le pouvait, Manîthil dressa une oreille en entendant un étrange bruit. Est-ce dû à son rêve ? Son imagination ? Où y a-t-il réellement quelque chose ici ? Elle ouvrit un œil embué par la fatigue regardant autour d'elle avant de bâiller puis, posa de nouveau sa tête sur ses pattes en refermant les yeux. Ce n'est rien, seulement son imagination …

Un nouveau bruit retenti, cette fois-ci, Manîthil se leva presque d'un bond. Elle regarda partout autour d'elle tandis que ses yeux s'habituent à l'obscurité, sa nyctalopie lui permettant de voir plus clairement. Rien, il n'y a strictement rien autour d'elle alors, quoi ? Elle lâcha un grondement sourd tout en abaissant ses oreilles. Probablement est-ce dû à un quelconque animal. Elle ferma de nouveau l’œil mais, quand elle l'ouvrit de nouveau, elle était cette fois-ci persuadé que quelque chose ou quelqu'un rôde autour de sa tanière. Retroussant ses babines sur ses crocs blanches, la dame se redressa de sa couche de feuille. Qu'importe ce qui se trouve dans les parages, cette chose l'a tiré de son sommeil et, Manîthil déteste qu'on la réveil …

S'approchant sans un bruit, hormis le tintement de ses griffes sur le sol dur, elle se camoufla près de l'ouverture de la pièce où elle se trouve. Guettant, silencieuse, ses babines restant retroussé, elle perçu du mouvement. Une première silhouette s'aventure, de nature canine, petite, le poil roux, elle reconnu là un renard. Une seconde silhouette apparut, un second regard, un peu plus chétif. Les deux canidés roux semblent chercher quelque chose. Ils fouinent, ci et là, mettant en désordre les paillasses de feuilles qu'elle avait entreposé dans la pièce principal pour ses patients. Que viennent-ils chercher ? Puis le regard de la blanche se pose sur la petite pile de viande qui se trouve non loin d'elle. Ah … La viande ? Possible. Ou alors les plantes ? Aucune idée. Qu'importe, dans tous les cas, ils sont là pour la voler et, cela,, elle ne peut l'accepter … Attendant patiemment, l'un des renards risqua sa truffe dans l'embrasure de l'ouverture. Visiblement, son odorat est trop attiré par la viande présente plutôt que par l'odeur du prédateur non loin de lui, à moins qu'il pense qu'elle dorme ? En tout cas, ce petit chapardeur est bien imprudent …

Passant son épaisse langue sur ses babines sombre, Manîthil l'observe, le regard brillant sous ce qu'il va bientôt se produire. Le renard s'avance encore, puis un autre pas, rentrant un peu plus dans la pièce, rampant en direction du tas de viande mais, il ne réussit pas à l'atteindre. Manîthil le saisit par la queue. Lâchant un cri de surprise et de douleur, le renard tente de se retourner mais, déjà la blanche lui fait quitter terre pour l'envoyer voler plus loin. Le second renard désormais en alerte, il montre les crocs à son tour et se jette sur la blanche. Petit et agile, il mit à mal Manîthil qui peina à l'attraper. Se jetant alors sur le sol, elle écrase le renard qui la lâche. Se redressant rapidement, elle saisit le petit voleur pour le jeter plus loin.

Cherchant du regard le premier, elle repère ce dernier en train d'essayer de se faire la belle, un lapin en gueule. Où a-t-il cru pouvoir aller comme ça ? Elle se jette sur lui, le saisit avant de lui faire rencontrer le mur une fois encore. Lâchant le lapin, le renard se remet sur patte et réussit à esquiver la louve avant de détaler vers l'entrée, rejoint rapidement par son semblable. Les deux voleurs roux prirent la fuite tandis que Manîthil ne cesse de gronder. Décidément ces derniers temps il est impossible pour elle d'avoir la paix !

Agacé par les derniers événement, Manîthil sortie de sa tanière pour aller chasser et fouiller. Trottinant au début, elle ralentie le pas pour marcher tranquillement avant de tomber sur une odeur fraîche de chevreuil. Se léchant les babines, elle suivit directement l'odeur de l'animal pour la retrouver.

Une fois le chevreuil dans son champ de vision, Manîthil montra les crocs avant de se jeter dans sa direction. Le chevreuil, prit de panique, se mit à fuir. La blanche tente de le rattraper, sautant par-dessus les obstacles, les esquivant, elle força davantage sur ses membres postérieurs pour accélérer. Suffisamment proche de sa proie, elle se jette dessus. La percutant, elle la fit rouler au sol avec elle mais, le chevreuil se redresse pour fuir de nouveau. Manîthil se redressa à son tour avant de lui refaire la course.

Essayant de rattraper sa proie, Manîthil commença à se sentir faiblir et, ralentie le pas pour laisser le chevreuil fuir. Elle lâcha un grondement de frustration, la dame blanche rebroussa chemin ...

Après sa dernière chasse raté, Manîthil décide d'aller fouiller le coin pour trouver des plantes mais, également, pour calmer ses nerfs. C'est qu'elle est pas mal à cran ces derniers temps, la belle blanche ! Elle ramassa ci et là diverses plantes qu'elle fourra dans son sac en toile ...

Une fois son sac bien plein, Manîthil reprit le chemin de sa tanière, récoltant encore quelques trucs ci et là. Elle voulait se débarrasser de son sac pour se poser un peu et, aller se trouver quelques choses à se mettre sous la croc. Certes, dernièrement la blanche mange en grande quantité mais, l'hiver approche et, il lui faut s'engraisser pour être tranquille ...