NOM : Yourik est celui que ses géniteurs ont choisi... Démon Oublié est son nom de la Lune.
AGE : Six ans qu'il terrorise ceux qu'il approche.
SEXE : Il s'agit d'un mâle, ni plus ni moins... quoi que.
MEUTE : Ancien Sekmet, il n'appartient désormais à aucune meute. Il est un solitaire accompli.
AUTRES INFORMATIONS : Yourik est stérile mais cela lui importe peu. Au contraire, savoir que ses pattes ne seront jamais encombrées de louveteaux maladroits le rassure plus que tout. Il également atteint d'analgésie congénitale, ce qui l'empêche de ressentir la douleur quelle qu'elle soit et rend sa densité osseuse majestueusement impressionnante.

JAUGES :
Force : 15
Agilité : 10
Endurance : 15

CARACTÈRE : Petit, Yourik avait déjà un goût prononcé pour la bagarre et le sang. Préférant les coups de pattes aux coups de cœur... il passait le plus clair de son temps avec les louveteaux mâles de son âge, à essayer de les convaincre de "jouer" avec lui... Si les jeunes loups avaient accepté de se joindre à lui au début, ils ont vite fini par comprendre que le louveteau avait un problème, de taille. Tenace, il ne lâchait jamais prise lors des combats et plantait ses crocs toujours un peu plus fort, se moquant éperdument des plaintes et des cris de ses amis. Au contraire, plus il les entendait geindre et le prier d'arrêter et plus il prenait plaisir à continuer. C'était sa façon de jouer, sa façon de prouver ses capacités et, surtout, il ne se plaignait jamais. Peu importe les coups qu'il prenait en retour, il ne montrait jamais aucun signe de faiblesse. Ce que faisait de lui un louveteau fort et fragile à la fois, ne se rendant pas compte de l'intensité des bagarres qu'il engendrait ni des blessures qui marquaient sa peau.
Loyal malgré son esprit acharné pour la compétition, loin de lui était l'idée de faire du mal aux siens. Il tenait avant tout à montrer qu'il était digne de sa meute, digne de la servir entant que guerrier. Il se sentait redoutable et, sa maladie faisait qu'il l'était -et l'est- vraiment. Néanmoins, son impulsivité le rendait férocement dangereux, même pour les siens... Et c'était une chose qu'il ne comprenait pas, qu'il prenait pour une excuse de la part des autres loups pour le repousser ou le mettre à l'écart. Peu à peu, il en est même devenu parano et guettait la moindre conversation, pensant qu'on ne parlait que de lui... en mal.
Impulsif, il se montrait toujours un peu plus hargneux, jour après jour. C'est ainsi, petit à petit, qu'il épousa son amour pour l'horreur et la prise de pouvoir. La peur qu'il sentait chez les siens le rendait euphorique et, en arriva aux limites de sa propre dévotion pour la meute. Toujours plus fort, toujours plus loin. Cruel et égoïste, Yourik défiait alors tout ceux qui le regardaient de travers ou osaient parler derrière son dos. Pas question qu'il se montre faible. Il n'est pas de ceux que marchent derrière ou se laissent faire sans rien dire. Il montrait donc les crocs à la moindre étincelle, n'hésitant pas à attiser lui même le feu qui dort. Il était prêt à tout pour prouver qu'il était -est- robuste et fort mais, surtout, qu'il l'est plus que quiconque... du moins, dans sa tête. Sa maladie fait qu'il se pense invincible, ce qui n'est absolument pas le cas. Concidéré trop dangereux, il fut donc banni mais, Yourik est bien trop fier pour partir la queue entre les jambes. C'est la tête haute et fier qu'il s'éloigna des siens, sans même un regard pour sa famille. Après tout, si la meute avait décidé de le bannir, ils y étaient aussi pour quelque chose..

PHYSIQUE : Epaules larges et pelage d'ébène, Yourik est le genre de bêtes féroces que vous craignez de croiser la nuit... ou même en plein jour d'ailleurs. Avec ses poils courts et ses "cicatrices de guerre" apparentes, il fait vite impression sur ses adversaires. Son pelage n'est pas forcément soigné et, Yourik tient maladivement à sa non-propreté. Non pas qu'il soit le genre de loups qui ne se lavent pas par fainéantise, loin de là ! Il entretient son pelage un minimum mais, lorsqu'il ne chasse pas, il peut passer près une heure à se rouler où il peut, histoire d'entretenir cette odeur passe-partout qui fait de lui un loup qu'on ne "sent pas arriver". Indispensable pour traquer ses proies et ennemis...
Des griffes prêtes à l'emploi, les yeux ambrés qui brillent dans le noir et les crocs acérés... on n'aimerait pas vraiment l'avoir pour ennemi mais, le problème avec Yourik c'est qu'il considère le monde entier comme un grand terrain de chasse, un jeu dans lequel n'importe qui devient son adversaire. Et il s'en cache pas ; même ses pupilles dilatés, telles deux olives engrossées, trahissent la folie meurtrière qui l'habite. Oui... c'est presque fou le plaisir qu'il ressent à engendrer la peur et l'horreur autour de lui. Son sombre poil s'en hérisse rien qu'en y pensant, ce qui rend son allure encore plus monstrueuse. Pire encore ! en y cherchant bien, on pourrait deviner un sourire sournois et mauvais sur ses babines mouillées par l'excitation et l'impatience de croquer la chair qui est la votre. Fiez-vous à cette description et tachez de jamais le fixer trop longtemps... à vos risques et périls.

HISTOIRE : Couchée sur le flanc, la jeune louve respirait par saccades. Elle avait mal, terriblement mal... Elle savait que le moment de l'accouchement n'était pas forcément celui qu'une mère aimait le plus mais, elle ne s'attendait pas à regretter le simple fait d'avoir copuler un jour ! Les contractions répétées et rapprochées la rendaient folle, l'impatience encore plus... Le monde semblait tourner autour d'elle et à toute vitesse, à moins que cela ne soit la douleur qui lui soit montée à la tête. Elle n'en pouvait littéralement plus... Pour ne pas perdre pied, elle avait même fermé les yeux un instant, avant de fixer un point au loin, sans vraiment s'y intéresser. Juste histoire de penser à autre chose ou, du moins, essayer. Tout ce qu'elle souhaitait désormais, c'était que cela s'arrête. Et vite, si possible ! Sa voix, elle l'avait perdu depuis quelques minutes déjà, au moment où son ventre s'était contracté la première fois, lâchant le long de ses pattes arrières une coulée rougeâtre qui en disait long. " Ils arrivent... ? Je vais chercher Roy ! " avait lancé son amie, qui parti aussitôt au petit trot, puis gallot pour aller chercher le mâle en question. De son côté, la louve avait marchait tant bien que mal jusqu'à la tanière, où elle agonisait maintenant depuis ce qui lui semblait une éternité...
Lorsque le père des petits arriva en trombe, un premier louveteau tâtait le sol maladroitement, le nez en l'air... Totalement dénudé, ce dernier lui fit penser à un rat sortant des eaux infectées mais, pour ne pas vexer sa compagne, il se contenta de frôler le museau de cette dernière avec délicatesse... mais la jeune mère se contracta à nouveau, prise d'un vertige. La mise à bat ne se passait pas vraiment comme prévu et, le courage de la femelle était admirable. Néanmoins, entant que mâle, Roy n'était évidement pas en mesure de l'estimer à sa juste valeur... Après la première naissance, s'en suivirent de longues minutes d'atroce souffrance. Deux louveteaux morts nés, un autre qui les suivi de près après quelques secondes de vie... la jeune louve commençait à perdre espoir et toutes ses forces lorsque Yourik se montra enfin. Aux allures fragiles et tout aussi maladroit que son frère, le louveteau chercha la chaleur de sa mère avant de trouver une mamelle à téter avec férocité. Dés leur mise au monde, Psychose et Yourik se révélèrent tenaces et hors norme... et l'avenir ne fît que le confirmer.

[...]

" ça suffit, lâche-le ! " euphorique, la mâchoire serrée sur l'épaule d'un autre loup de son âge, Yourik n'était pas décidé à lâcher prise. Pourquoi faire ? prouver qu'il pouvait obéir à sa môman dés qu'elle lui mettait les "hola" ? Il était hors de question qu'il se montre aussi faible devant ses amis ! Tout le monde le regardait, attendant la moindre réaction de sa part. L'air se chargea en électricité peu à peu, la puanteur de la peur se mêlant à l'odeur de la curiosité... Il était clair que le jeune loup -n'étant plus un louveteau- n'avait pas l'intention de céder mais, tout se monde se demandait surtout comment cette histoire allait encore se terminer. Il tenait la vie d'un loup entre ses pattes, les cartes du jeu étaient à lui et à lui seul... et il adorait ça ! C'est alors que, prenant son temps, comme un air de défi dans le regard, il balaya l'assemblé des yeux. Le corps de son pauvre ami suivait ses mouvements, de gauche à droite, jusqu'à ce que le regard de Yourik rencontre celui de sa mère. Il dépassait les bornes, il le savait. Et c'était justement ce qu'il trouvait si drôle dans l'instant présent...
De son côté, sa mère était dépitée mais ne lassait rien paraître. Cela devait s'arrêter. Et vite, si possible ! Un sentiment de déjà vu vint la frapper au museau comme une giffle bien placée. C'est triste à dire mais, depuis qu'elle était devenue mère, il lui était arrivé tellement de fois de regretter la naissance de ses fils qu'elle se sentait responsable de chacune de leurs actions... et voir ce loup en si triste posture la rendait folle. Elle fit un pas en avant s'en même s'en rendre compte. La respiration de l'adversaire de Yourik devenait de plus en plus faible. Il eut alors un déclic : il lâcha sa prise. Le bruit sourd du loup tombant au sol arracha un frisson à tout ceux qui étaient présents mais, personne n'eu le temps de dire ouf que Yourik avait planté ses crocs dans le cou de son ami à nouveau, pour le balancer dans les airs... et le faire tomber devant le nez de sa mère. " le voilà... votre protégé. " il lui lança un regard à glacer le sang du plus doux des agneaux. " si vous pouviez approuver mes actes plus souvent, je ne serais sans doute pas contraint de vous désobéir si souvent. " Ses paroles n'avaient aucun sens mais, de toutes manières, sa mère ne l'écoutait plus . Avec l'aide de deux louves, elle emmena le blessé voir la guérisseuse en vitesse. S'il mourrai, son fils deviendrai un meurtrier et, ça, elle ne se le pardonnerai jamais. Yourik, lui, n'en avait que faire ! Son "ami" eu le simple malheur de dire que la Horde et ses composants n'étaient que des monstres et qu'aucun loup de leur meute ne serait capable de montrer autant de cruauté... Piqué à vif par un tel défi, il était du devoir de Yourik de lui prouver le contraire. Et il en était fier ! Il sentait la peur de ses semblables régner dans l'air et, ça, c'était la plus douce des victoires...

[...]

Considéré comme dangereux et ingérable, Yourik fut banni par ses siens. uc

MON PARRAIN / MA MARRAINE : Nymeria