NOM : Connor
AGE :5 mois
SEXE : Mâle
MEUTE : Esobek
RANG : Louveteau
AUTRES INFORMATIONS : J’aime les patates.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 6
Agilité :7
Endurance :7


CARACTÈRE :
Un petit garçon; que voulez vous que je dise de plus ? Sa mère l'a abandonné, son père l'a renié, il ne lui arrive que des malheurs depuis le début de sa courte vie. Alors dites moi bien; comment voulez vous qu'il soit ?
En vérité, il a été très marqué par son passé. Renfrogné, peureux, il a besoin qu'on le mette en confiance puisqu'il ne la donne à personne, même pas à lui même. Il ne se fait pas confiance, il hésite, il ne prend aucune initiative sans le regard approbateur ou non de celui qu'il considère à présent comme son seul parent.
Pas très démonstratif, plutôt froid, il se met rapidement à l'écart de toute discussion et déteste particulièrement celles qui portent sur lui. Il n'aime ni parler ni copiner avec qui que ce soit. En fait, ce n'est pas vraiment qu'il n'aime pas. C'est qu'il a peur d'une nouvelle déception de la vie. Il en a trop subi. Il est marqué au FER rouge jusqu'à la fin de sa vie, il est banni des siens, terrorisé par l'idée de l'abandon d'une autre personne qu'il aime. C'est pour ça qu'il ne veut plus aimer personne. Non pas par méchanceté, c'est un bon garçon qui cherche toujours à bien faire, à remplir toutes les qualités qu'il cherche à avoir ou que son parent adoptif attend; ou pourrait attendre de lui. Il est prévoyant, attentionné, serviable. Il veut qu'on ne puisse rien lui reprocher et surtout, il veut rendre à son parent adoptif tout le bien que ce dernier lui offre.


PHYSIQUE :

Petit boule de poile plutôt chétive pour l'instant. Ses yeux sont verts comme l'émeraude, mais lui est noir comme l'ébène.
Si ses yeux ont cette couleur, ce n'est pas par hasard. En effet, une mutation génétique s'est installé au fur et à mesure dans sa famille maternelle. Mais elle reste extrêmement rare puisque l'allèle correspondant à ce gène est récessif.
Ses petites oreilles se dessinent en pointes et ne tombent pas, il n'a pas une queue poil ras mais plutôt touffue et légère.
Le petit n'a pas été marqué par les différents périples qu'il a vécu avec sa mère. Elle s'occupait bien de lui et le nourrissait bien; tant et si bien qu'il a un physique tout à fait normal.
Une petite tache blanche se trouve sur le haut d'une de ses oreilles, léger trait de caractère de son paternel qui lui rappelle qu'il est lui aussi une tâche dans la vie de son père.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)

Tu m’as dit que j’étais fait pour devenir quelqu’un, tu m’as dit qu’un jour, j’aurai des terres, des frères, des soeurs, une compagne, des fils, des filles. Tu m’as dit que j’aurai une famille, tu m’as dit que tu serais toujours là pour moi. De toute évidence, tu m’as menti, parce que tu n’es plus là. Tu m’as laissée, les larmes aux yeux, comme le coeur déchiré de m’abandonner. Arrête ton hypocrisie, arrête ces faux semblants, ces masques, arrête de me mentir, arrête de mentir au monde entier. Arrête de te mentir. C’était trop pour toi. Tu m’as lâché, tu m’as laissé ici comme un poids mort dont on se débarrasse, un simple « Je te retrouverais je te le jure », une promesse déjà oubliée à peine le dos tourné. Je sais que tu ne reviendras, oui maintenant je le sais, je ne me fais plus d’illusion. Tu m’as tourné le dos comme tu as tourné le dos à la terre entière.

Ce n’était pourtant pas si difficile d’élever un gosse, mais tu n’as pas su assumer, tu n’étais pas préparée à ça, maman. Quand ce beau loup est venu te voir, quand il t’a fait la cour et quand tu as passé une nuit entière dans une grotte avec lui, t’étais-tu posé une seule question, là ? Non, bien sûr que non. Et puis, ce bel inconnu qui s’en est allé au matin même, avec seulement un nom et un sourire, tu le trouvais si beau. Tu es jeune, irresponsable, tu venais de savoir que tu étais capable de procréer. Manque de chance, une fois, une seule. Et la machine naturelle était en marche. Les deux premières semaines tu t’es cru malade, puis tu as fini par paniquer et comprendre que ce bonheur d’un soir allait prendre beaucoup plus de temps et allait te ruiner ta jeunesse. Je suis venu à toi, seul, unique enfant du destin qui n’aurait pas dû naître sans père. Tu avais essayé de cacher ton ventre à ta meute qui s’arrondissait jour après jour, tu te terrais, tu ne sortais plus, tous croyaient que tu avais été touchée par cette maladie. Mais voilà, au bout de deux mois, tu t’es éloignée dans cette forêt et tu m’as regardé naître, bercé par tes cris de souffrance et de solitude atroce. Tu aurais voulu te persuader que tu pouvais m’abandonner, mais c’était plus fort que toi. Un beau visage qui te rappelait tellement ce loup, un grand sourire et tu imaginais déjà ces yeux qui t’avaient marqués huit semaines plus tôt. Tu m’as pris prêt de toi, tu m’as serré doucement et des larmes ont perlé sur ta joue. Tu ne semblais pas savoir si c’était la douleur ou le bonheur. Car c’était évident, tu m’aimais. Mais tu savais que j’allai mourir si tu rentrais. Tu étais destinée à quelqu’un d’autre. Ton secret d’une nuit serrait révélé aux yeux de tous. Tu ne pouvais pas.

Tu es parti, courageuse maman, tu es partie et ton voyage a duré deux petits mois.

Tu es parti à sa recherche. Lui, peut-être, te disais-tu, peut-être qu’il aurait bien voulu de moi. Peut-être qu’il m’aurait sauvé de la mort que ton promis me destinait. Et tu l’as trouvé. Il était toujours aussi beau, toujours aussi grand et fort et tu ne pus t’empêcher de pousser un petit soupir d’admiration et de soulagement. Tu l’aimais après cette nuit-là, tu l’aimais malgré qu’il soit parti sans dire un mot. Ô jeunesse pleine d’illusion ! Aurais-tu seulement imaginé qu’il t’aurait rejeté de la sorte ? Aurais-tu imaginé qu’il ne se souvienne même plus de ton visage ? Cela ne faisait que quatre mois, à présent, mais déjà tu avais été remplacée, puis remplacée et encore remplacée. Tu t’étais emportée. Tu avais hurlé, tu avais crié et il était resté froid, impassible. Il s’ennuyait presque, jusqu’à ce qu’il vit une boule derrière ta patte, toute recroquevillée, apeurée, cachée. Il était devenu si blême, que ses poils semblaient virer au blanc. Une groupie qui s’accrochait à son ancien amant, ça lui semblait malade. Mais un gosse s’ajoutait à l’addition, et ça n’avait pass l’air de lui plaire du toute. A son tour, il s’était emporté, passant du froid glacial à a tempête, à l’explosion du volcan. Ma mère avait fini par prendre peur, déçue, humiliée, désespérée, elle était partie et pendant les deux mois suivants, nous avions vogué un peu partout. Tu avais observé les meutes du coin, tu avais vu leurs relations, et même très bien. Quand tu t’es approchée d’une grande dune de sable, nous avions assisté à un combat sanglant et sans merci, si bien que tu m’avais pris dans ta gueule et que tu étais partie en courant.

Nous nous étions posé dans un bosquet, je ne savais pas où nous étions et tu semblais ne pas bien savoir non plus. Mais nous étions restés là, le temps que la situation se calme et que nous puissions repartir en quête d’un lieu où elle pourrait me confier.

Enfin, il était arrivé. Un grand loup gris, aux airs sages et posés. C’était un jour où maman était partie chasser en me laissant au creux du bosquet. Il l’avait trouvée, un lapin à la gueule, volant le pain de la bouche à la meutedu grand loup. Alors maman avait expliqué sa situation, l’avait amené jusqu’à moi et il avait réfléchi. Après de longues discussions avec le grand loup, que je ne comprenais pas, tu m’as regardé, maman, les larmes aux yeux, à la fois soulagée et triste de laisser ton seul enfant à un inconnu. Pourquoi lui faire confiance à lui plutôt qu’à un autre ? Elle ne le savait pas, elle le sentait. C’était tout ce sur quoi elle basait mon avenir, ma vie.

Tu ne m’avais pas dit, maman, que tu voulais m’abandonner. Tu m’avais dit qu’on retrouverait papa, et qu’on aviserait après. Tu ne m’avais pas dit, maman, que je ne te reverrai plus. Mais je l’ai deviné au moment même où tes yeux embués de larmes se sont posés sur moi.

Le loup m’a demandé de le suivre. Tu partais déjà de ton côté. En baissant la tête, une douleur immense au coeur et des larmes plein les yeux, je suivais le grand loup.

Ainsi en est ma vie, telle que tu l’as laissé maman. Je suis arrivée dans une meute, ils m’ont accepté comme l’un des leurs et ce loup a qui tu m’as confié, je dois l’avouer, tu l’as bien choisi.

Mais tu m’as laissé et pour cela, j’en serai à jamais marqué.


Père biologique : Chayton
Père adoptif : Emarok

MON PARRAIN / MA MARRAINE : Tricheur (out depuis :( )