Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
Force: 16, Agilité: 18, Endurance: 19
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis ma dernière entrevue avec Alkaïne. Son départ m'avait laissé de glace et je m'en étais toujours pas remis. Pourquoi avait-elle agi ainsi, refusant ma petite promenade pour s'enfuir ? J'avais simplement donner ma vision du mystère, révélant que ça donnait un certain charme à celui qui l'exerçait, avant que la femelle ne disparaisse. Peut-être avait-elle penser que je voulais la séduire ? Rien qu'en y pensant, je pourrai m'étrangler de rire. Je n'étais pas très dégourdi pour draguer quiconque. D'ailleurs, ça ne m'avait jamais effleurer l'esprit, même si cette louve-ci me plaisait énormément, de part son pelage et son caractère qui me fascinaient. Mais je n'irai pas jusqu'à lui faire la sérénade pour qu'elle me fasse les beaux yeux. Ah non, j'étais bien trop jeune pour ça. Par contre, je comptais bien la séduire par mon charme naturel, rien de mieux qu'être soi-même pour plaire ou non. Je n'aimais pas les artifices que nécessiter bien souvent les jeux de séductions, constitués principalement pour flatter plus qu'autre chose. Et se mentir quelque part. Peut-être n'emploierai-je jamais ces manières que je jugeais complètement inutiles. En tout cas, pas avec elle. Elle était bien au dessus de ça. Bien au dessus de tout d'ailleurs.
Depuis maintenant une bonne heure, j'errai sur les terres les plus au Sud. Le froid et la pluie qui y régnaient me refroidissait le cœur et le corps. Je n'appréciai pas ce type de climat, préférant la chaleur de loin à ce temps glacial. Je m'étais mis à la quête d'un abri, mais je n'en trouvai guère. Bientôt, mes pas foulèrent la prairie aux grenats. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici et ça faisait un bien fou ! Je profitai d'un instant d'accalmie pour observer les quelques fleurs rouges qui gisaient encore dans la vaste plaine.
Incompréhension. Pourquoi m'etais-je enfuie comme une débile? Ce jour-là j'aurais du rester avec lui, et au lieu de ça je me suis enfuie comme une sale lâche. L'imbécile c'était bien moi là. Je me sentais tellement...conne? Je n'avais pas été capable de contrôler des sentiments inconnus et étrange que je ressentais à ce moment-là. J'aurais du rester, en apprendre plus sur lui. Découvrir ce qui lui plaisait. Le découvrir. Mais je n'étais pas capable de rester avec un nouvel ami.
Mes pensées bataillaient dans ma tête alors que je marquait dans une direction que je n'avais jamais emprunté . Mais j'étais bien trop occupée pour me rendre compte que le territoire de la meute était bientôt plus qu'un lointain souvenir. Et lce fut l'odeur de celui que j'evitai depuis maintenant une semaine qui éveilla en moi là sorti de mes pensées . Je sentis mon cœur s'accélérer alors que je me rendis compte que je me trouvais dans un endroit que je ne connaissais pas du tout.
Et devant moi observant des fleurs rouges, il était là ...
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Sam 7 Nov - 22:18
Les jauges alka ^^
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Sam 7 Nov - 22:25
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
Force: 16, Agilité: 18, Endurance: 19
Détaillant chaque pétale d'un grenat, j'approchai mon museau vers celle-ci pour l'observer de plus près avant que mes narines ne flairent une meilleure odeur. Le vent m'avait portée la senteur de son corps particulier depuis son entrée dans la prairie, mais trop occupé, j'étais resté concentré sur la fleur. Relevant vivement la tête, je me mis à la chercher du regard jusqu'à ce que mes pupilles de bronze ne tombèrent sur son duvet bicolore. Je ne pus réprimer un sourire, en gage de ma joie. Je ne savais pas faire semblant, cacher mes sentiments. C'était trop compliqué pour moi. Malgré que le fait que je sois encore blessé de sa fuite, je m'avançai vers elle d'un pas pressant, avec entrain. Mes lèvres tremblaient d'excitation tellement j'étais content de la revoir ici, si loin de chez nous. Comment cela était possible ?
La distance qui nous séparait fut rapidement raccourcie. Désormais, je voyais ses prunelles vertes de plus près, les dévisageant de mon regard interrogateur. Je me devais de savoir, je n'avais pas le temps de patienter encore. Elle devait me balancer ses raisons maintenant, que je sois au moins fixer.
« Pourquoi ? »
Ma voix tremblait, mêlée par mes sentiments contraires. La peur et le stress avaient pris possession de mon âme, brouillant mon cœur. L'enthousiasme s'effaça peu à peu de mon visage, laissant place à une expression neutre.
Truffe. J'étais une imbécile, planté là. Impossible de bouger . Je ne pouvais que le regarder me trouver du regard. Que le regarder afficher un comportement enjoué. Que le regarder se placer face à moi et m'observer. Ses pupille dorés brûlaient de mille feux. J'étais incapable de bouger, je ne pouvais que retenir mon souffle qui se faisait de plus en plus rapide. Impossibilité de réagir correctement. Trop d'émotions ressortaient à sa présence. Ma façon de l'avoir abandonner. Qu'est ce que j'ai été débile. Je l'apprécie. Je ne pourrais peut-être même apprécier moins ce loup.
- Pourquoi?
Merde. Tout mais pas ça! Je t'en pris Oma reth, pourquoi cette question? Je suis incapable de répondre à ça. Incapable de même bouger un poil. Chaque émotions que je ressens traversent mon visage. Que répondre? Je ne sais pas moi même pourquoi...
- Il faut simplement que tu saches que ce n'est pas de ta faute que...que c'est juste moi...je crois.
Le dernier mot fut accompagné d'un léger sourire. Je n'avais pas perdu la parole...laisse tremblai de tout mon être. Jamais je ne m'étais comporté comme ça avec quelqu'un. Il était le premier avec qui je rigolai, mais aussi le premier qui me faisait perdre tout les moyens. Je n'aimais pas réellement cette sensation de dépendance à quelqu'un. Même pas du tout. Je n'aimais pas m'ouvrir aux autres.
Mais surtout...j'avais peur...
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Dim 8 Nov - 13:24
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
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Elle ne bougea pas d'un poil, paralysée. La peur, la colère ou était-ce autre chose ? Son visage changea plusieurs fois d'expressions, me rendant perplexe. Était-ce de ma faute si elle était dans tout ses états ? Je gardai une de mes lèvres à l'intérieur de ma bouche, toujours pour la mordiller. De temps en temps, je m'arrachai un bout de peau tellement le stress montait. Sa voix éclata enfin.
« Il faut simplement que tu saches que ce n'est pas de ta faute que...que c'est juste moi...je crois. »
C'est toi ? C'est ce que tu dis ? Pointillant tes mots par un faible ravissement, je ne savais pas trop comment réagir. Devais-je continuer à prendre des gants ou pas ? J'haussai les épaules avant de détourner mon regard accusateur du sien. Je ne voulais pas m'imposer plus longtemps, même si je n'avais pas entièrement la réponse que j'attendais.
« Est-ce que tu peux m'expliquer ? J'aimerai comprendre.. »
Allons, fais un petit effort pour moi, ce serait trop te demander ? Tout doit être clair entre nous, c'est pas le moment de se faire des cachotteries... Pas au début !
Arrêtes.. Cesses donc de me regarder comme ça Oma. Arrête avec ton regard. Arrête de te mordre les babines comme ça, tu ne gagneras rien. Je me mis à me mordre moi-même les joues. Le gêne qui m'avait fais fuir commençait à revenir. Je me sentais de plus en plus mal. Mal à l'aise à ses côté. Le stress était intense. Bien trop pour une louvette aussi jeune que moi. Je me complique la vie oui...
- Est-ce que tu peux m'expliquer ? J'aimerai comprendre.
Oma! Mais que dire!? Je ne comprends pas moi-même! Te dire ça? Que je ne comprends pas ce qui m'arrive? Que faire?! Je lui lançai un regard suppliant de ne pas continuer. C'était trop dur. Je ne savais pas ce qui m'arrivai et mes sentiments me dépassaient. Que lui dire? Comment le...satisfaire afin qu'il ne repose pas de question? J'étais figée. Et en essayant de me sauver la mise je m'étais bien plus enfoncée...
- Écoute, Oma...je ne peux répondre à ta question. C'est nouveau pour moi et je ne sais pas vraiment ce que j'ai...je ne peux pas...expliquer...
Peur. Ma voix tremblait sous le stress. Je regardai le sol incapable de bouger. Je baissais doucement mes oreilles, trop torturée par des pensées insensées.
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Dim 8 Nov - 14:15
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
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Un nouveau flot de panique semblait envahir la louve. Du coin de l'oeil, je continuai de la surveiller. Vraiment, je ne la comprenais pas. Peut-être était-ce tout simplement pas en âge de comprendre. Ou n'avais-je pas encore assez de maturité. Repoussant ma lèvre à l'aide ma langue, un léger soupire sortit de mes narines.
« Écoute, Oma...je ne peux répondre à ta question. C'est nouveau pour moi et je ne sais pas vraiment ce que j'ai...je ne peux pas...expliquer... »
Nouveau pour elle ? Mais de quoi voulait-elle bien parler ? Le stress s'évanouit pour laisser place à de la colère. Ça y est, j'en avais marre de me faire mener par le bout du nez. C'était peut-être une manière détournée de me dire que ma présence la gênait. Si ça s'trouve, elle était mal à l'aise à cause de moi, le gros louvard. Je lui jetai un dernier regard pour le moins.... énervé.
« Si j'te gêne, dis-moi le tout de suite. J'peux partir, tu sais. »
Levant une de mes pattes antérieures, j'étais prêt à m'en aller. Un seul mot et je prenais la marche. Un seul et j'oubliai tout ce qui venait de se passer entre nous. Et mes espoirs d'être un jour ami avec elle s'envoleraient.
Changement. Son humeur semblant virer à la colère. Ai-je dis une bêtise pour que son humeur change aussi brutalement? Un regard de colère se posa sur moi et je m'en voulais d'avoir parlé . Pourquoi suis-je aussi nulle? Je prends tout le temps les mauvaises décisions. Et il est le seule avec qui j'aimerais uniquement prendre les bonnes. Attendez....ai-je vraiment pensé ça? Oui. Soudain sa voix sembla gronder.
- Si j'te gêne, dis-moi le tout de suite. J'peux partir, tu sais.
Gêne? Mais que dis-tu? Tu ne comprends pas imbécile! Je suis gênée mais tu ne me gênes pas, loin de là! Je ne pu contrôler mon geste alors que je ne voulais pas le voir partir. Je me rapprochai brusquement de lui en essayant de le bloquer en disant:
- Nan!
Je ne voulais pas le voir partir. C'était à moi de réparer l'erreur que j'avais commise la fois précédente. À moi de faire le premier pas.
- Idiot!
Une larme glissa sur ma joue.
- Je ne veux pas te voir partir! Et tu ne me gènes pas. C'est juste la première fois que je m'attache à quelqu'un...ou que je commence à m'attacher à quelqu'un...et ça me fait...peur...
Des larmes coulaient alors que c'était moi qui me devoilai au loup qui me plaisait. Oui, je devais me l'avouer. Ce loup là , il me plaisait.
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Dim 8 Nov - 14:50
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
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Brusquement, elle me bloqua, m'empêchant d'emboîter le pas. Je lançai un nouveau regard interrogateur sur la louvette, ne comprenant réellement pas ce qui se passait dans sa tête.
« Nan! ... Idiot! »
Elle en rajoutait. Des grognements résonnèrent dans ma gorge, manifestant ma rage. Pourquoi était-ce si compliqué entre nous ? Oui, je dis bien pourquoi ? J'avais joué franc jeu, m'adaptant à ses humeurs et je m'étais fait injustement repoussé, sans prévenir. Maintenant, on s'retrouvait et j'avais le droit à des bafouillages qui donnaient l'impression que je gênais la d'moiselle. Alors qu'à la base, j'étais seul ici, j'avais pas cherché à la retrouver! Je mettrai bien quiconque au défi de rester serein face à une telle situation, surtout sans avoir aucunes réponses viables. J'avais beau être très patient, j'avais mes limites... Et elle les avait largement dépassées. J'aurai préféré qu'elle me laisse tout seul sous la pluie avec mes fleurs moi !
Je ne vis pas la goutte d'eau roulée sur le creux de la joue tellement la colère m'aveuglait. Ne pouvant plus m'empêcher de bouger, je trépignai sur place.
« Je ne veux pas te voir partir! Et tu ne me gènes pas. C'est juteux la première fois que je m'attache à quelqu'un...ou que je commence à m'attacher à quelqu'un...et ça me fait...peur... »
C'était donc ça ? Elle s'attachait à moi ? Fallait le dire plus tôt ! Je me serai pas énervé comme un idiot ! Je baissai enfin mon visage vers le sien, remarquant ses pleurs. Ça me déchirait le cœur de la voir ainsi. Aussitôt, l'énervement s'apaisa et je me serrai instinctivement contre elle. Aucun mot ne sortit de ma bouche, mais je manifestai ce que je ressentais en posant ma tête contre le haut de la sienne. Et bien, au moins, c'était réciproque ! Si ça avait une personne anodine, sans plus d'intérêt pour moi, je ne me serai pas laisser embarquer dans une colère aussi folle en ne comprenant pas son départ... Je m'en serai tout simplement ficher, préférant gambader joyeusement que m'occuper d'une inconnue. Mais ce n'était pas son cas.
Tellement nous étions proches, elle devait sentir mon cœur battre sous ma poitrine. Bruyamment.
Bizarre. J'étais de plus en plus bizarre. Je suis habituellement la chieuse de service. Et là j'étais mis à nue. Tel un ver sortit de terre. J'étais la Alkaïne fragile qui pleurnichait sans aucune raison valable. Et je l'entendais grogner . Etait-ce trop tard? Avais-je reagis trop tard? Rien qu'à cette pensée mes larmes se succédaient . Je fermais les yeux espérant qu'il ne parte pas. Et puis je sentis quelque chose se poser sur ma tête. C'était lui. La pluie nous avait trempé. Tout les deux. Il se serra contre moi et je pouvais entendre son cœur battra. Bien trop bruyamment. Mais je pouvais entendre, sentir le mien battre peut-être bien plus vite que le sien. Je refermai les yeux afin de profiter du moment. Car oui, j'appreciai ce contact. J'appreciai la chaleur qui émanait de son corps. Je me rendai alors compte que j'avais froid. Mais parler. Je ne voulais pas gâcher ce moment en disant une bêtise...
Mais lui....que pensait-il...? Je lui avais finalement dis ce que je pensais...mais qu'en etait-il pour lui? Si ça se trouve il agissait seulement par pitié. À cause de mes larmes. Mon cœur se serra et s'accelera alors que je demandai d'une voix tremblante:
- Qu'en est-il pour toi...hein Oma?
Je me mordai les babines à mon tour, mes oreilles légèrement remontée par un petit espoir de lui plaire. Par un petit espoir que lui aussi pense la même chose de moi...Il pouvait briser mon petit cœur en un mot. Et j'en étais quelque peu consciente...
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Dim 8 Nov - 15:22
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« Qu'en est-il pour toi...hein Oma? »
Ah les femelles ! Frottant mon menton contre son crâne, je réprimai un éclat de rire, ne voulant pas qu'elle pense que je me moquais d'elle. C'était loin d'être le cas. Pour moi, mon rapprochement avait servi de réponse, mais elle avait sûrement besoin de l'entendre. Je collai un plus mon poitrail contre le sien, me permettant de couvrir un peu plus son corps frêle pas très chaud. Ma tête glissa au niveau du haut de dos, le museau légèrement relevé. Affectueusement, je pris quelques poils de son duvet dans ma bouche pour les mâchouiller. Ma mère me l'avait fait de nombreuses reprises et j'avais apprécié ce contact particulier que je reproduisais aujourd'hui avec Alkaïne.
« À ton avis ! »
Balançais-je. Ça me semblait évident ! Donnant un léger coup d'épaule pour lui manifester que je partageais son avis, je libérai son pelage pour me trouver à nouveau en face d'elle. Je ne restai pas longtemps en face de son visage avant de lui donner un gros coup de langue près d'un de ses yeux pour effacer les traces qu'avaient provoquées ses larmes. Quelqu'un qui se moquerait de son attachement n’agirait pas ainsi, je pense.
Mignon. Il était décidément trop mignon. Et je savais désormais que lui même s'attachait à moi. Un sourire s'afficha sur mon visage mouillé. Un frisson me parcouru lorsqu'il prit mes poils dans sa bouche. C'était agréable. Énormément. Mon cœur battait toujours aussi vite alors qu'il murmurait presque:
- À ton avis!
Il était toujours contre moi, grelotante presque. Il devait me trouver débile. J'aurais tout de même pu m'en douter...Mais incertaine comme je suis...à chaque fois que je suis avec lui...c'est compliqué ... Il se plaça face à moi et passa sa langue là où mes larmes avaient coulé . Je frissonnais à nouveau et baissai timidement la tête. Il était tellement mignon. Mais je me mise à frissoner. J'avais bien trop froid. Mais je ne pu m'empêcher de sourire et de murmurer:
- Je t'ai déjà dis que c'était mon territoire.
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Dim 8 Nov - 16:07
Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance.
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Peu à peu, je remarquai des frissons chez la femelle, dues à mes marques d'affection ou par le froid. Ça piqua à nouveau ma curiosité. Si c'était la deuxième raison, il fallait qu'on trouve un abri, ça deviendrait urgent et je savais qu'ici, il n'y en avait pas. Mais plus loin, si. Je restai planté là, à observer les mouvements du corps de la louve.
« Je t'ai déjà dis que c'était mon territoire. »
Chuchota t-elle, provoquant en moi un faible gloussement amusé. Elle avait raison sur ce coup-là, une fois de plus. Brusquement, le froid me tira de notre bulle affective, me ramenant à la réalité. On pouvait attraper la mort ici et ce serait dommage de mourir si jeune. D'un geste preste, je me relevai, invitant d'un mouvement de tête Alka à me suivre.
« Suis-moi, on doit trouver un coin où se réchauffer. »
Là, elle n'avait pas réellement d'autres choix que me suivre. Je me montrai pressant, presque dominant. Bah quoi ? Fallait éviter de périr en si bon chemin quand même !
Froid. Il faisait trop froid. Bien que la compagnie d'Oma me rechauffait le cœur. Il rigola à ma remarque. J'avais tout de même raison. Puis il me regarda l'air grave. Que se passe-t-il? Notre petit idyle est-il déjà terminé? Je le vis se lever et mon cœur se serra à la simple pensée qu'il puisse s'en aller, loin de moi. Mais sa voix me rassura, me faisant échapper un léger soupire de soulagement.
- Suis-moi, on doit trouver un coin où se réchauffer.
Pas faux. Je tremblais de froid mais l'idée de mourir gelé ne m'avait pas effleuré. Et pourtant j'étais trempé. Je me levai et hochai la tête avant de le suivre me pressant contre lui.