Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Des hommes se sont postés de part et d'autre des tranchées : ils sont accompagnés de leurs chiens. Quel est leur divertissement ? Vous ! La battue commence. Les hommes vont vous traquer, vous blesser, et même vous attraper. Vous êtes pris en chasse dans ce dédale de terre et de crevasses. Votre but ? Vous enfuir, vous cacher, tout ce qui permettra de leur échapper, quitte à sacrifier les loups qui vous accompagnent. Serez-vous plus malin que les Traqueurs ?
Pas d'ordre de passage imposé. Event semi-guidé, les traqueurs interviendront quand ce sera nécessaire.
Règles
- Pas d'ordre de passage imposé - Battue semi-guidée, les traqueurs interviendra quand ce sera nécessaire
Les participants
- Djall - Eesia - Zwey - Skoll
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Dim 8 Nov - 12:47
« Bats-toi ou sois battue. » Battue numéro quatre avec Sköll, Zwey et Eesia
F:33/A:30/E:24
« Accélère », se somma Djall en redoublant de vélocité. Elle filait au triple-galop probablement plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait. Sûrement que le terrain accidenté n'arrangeait pas les choses. Sauter par-dessus les profondes tranchées et éviter de tomber dans un trou ou d'être ralenti par la boue. Elle ne faisait que chasser dans les alentours du lieu que les loups aimaient appeler « La blessure », à cause de ses innombrables trouées dans le sol longues de kilomètres entiers et larges de plusieurs mètres parfois. Les hommes lui étaient tombé dessus soudainement, armés jusqu'aux dents et accompagnés de leurs chiens. La louve s'était donné le rôle de retrouver ses camarades capturés, mais certainement pas de cette manière. Histoire de se rassurer, elle se recouvrit de terre humide pour masquer son odeur et mit un second coup d’accélérateur pour distancer d'avantage ses poursuivants. Occupée à courir le plus vite qu'elle pouvait sans tomber dans les filets des traqueurs, elle n'avait pas prêté attention aux autres odeurs que celles des bipèdes et de leurs bêtes puantes. Ca puait l'Esobek par ici et le parfum flottait tout autour d'elle comme si des membres de leur meute étaient présents. Elle n'était donc pas aussi seule qu'elle le pensait. Vu l'ampleur du fumet, ils étaient au moins deux. Elle bondit par-dessus une mince estafilade dans la terre retournée pour ne pas s'y tordre une cheville. Elle continua de courir, en cherchant une solution à plus long terme. Soudain, elle repéra un trou sûrement causé par une de leur machine et décida de s'y terrer, voir de si enterrer. Elle sauta dans le creux du trou et commença à se recouvrir de boue.
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Lun 9 Nov - 3:11
Le Sang Des Cauchemars
Battue 4
F : 42 / A : 36 / E : 35 Djall, Eesia, Zwey & Sköll
C'est la curiosité qui avait mené le loup à la fourrure tricolore dans ces lieux qui étaient un trou béant dans la terre où un liquide rougeâtre et chaude circulait par endroit. La Blessure portait bien son nom. Ce gouffre vertigineux ressemblait à une plaie à vif qui ne guérissait pas, les bactéries toujours en activités et laissait une marque dans a beauté de la terre. Comme la plupart des terres, tout était ravagé et rongé, dévasté. Pourtant, ici, cela semblait être la nature et non les hommes qui causaient ce liquide communément appelés des éruptions volcaniques. L'apparence particulière et le phénomène sortant hors de l'ordinaire l'avait bel et bien poussé à venir jeter un coup d'oeil dans les parages. Ce n'était nullement la recherche des loups ayant été enlevé par les Traqueurs. Certes, il pourrait aider. Surtout qu'il était Mercenaire, ce qui lui permettrait de négocier. Il n'en avait rien fait. Non. Il n'avait pas cherché à conclure un contrat par rapport à cela ou pas encore. Lorsque la guerre avait prit fin de manière dramatique, Sköll s'était éloigné de l'agitation des meutes, de l'ambiance hostile ou de souffrance. Dès le départ, il n'était pas d'accord avec son Leader sur certains points, mais il n'en avait rien dit. Il s'était tu, car ses paroles auraient passés d'une oreille et aurait sortie par l'autre. De toute manière, ce n'était pas une question ni de coeur (ou presque) ni d'amitié. Sköll n'appréciait simplement pas la violence et encore moins de devoir combattre. Il l'avait fait malgré tout, le contrat que Koschie avait passé concernant tous Mercenaires obligatoirement. Il avait eu le choix de refuser et de quitter le groupe invisible, mais cela aurait équivalé à perdre quelque avantage avec de potentiel contrat qui pourrait lui assurer une survie en cas de besoin. Il avait décidé de combattre.
Quoiqu'il en soit, le loup, ayant anciennement côtoyé les Traqueurs, venait explorer la Blessure. Ces derniers temps, les hommes bougeaient sans cesse et leur mouvement s'accentuait, mais cela s'était aggravé lorsque ces bipèdes avaient saisi la Dune de sable. Les dangers guettaient donc. Les sens en alerte ; ses oreilles aux extrémités noirs pivotant, sa vision captant le moindre mouvements, son odorat humant les plus petites parcelles d'odeurs environnantes. Sköll gardait ses arrières, mais les surprise étaient ce qui surprennaient toujours sans exception.
Aucun de ses sens ne sentit ce que son instinct lui dicta. La peur, l'angoisse de mammifères, de prédateurs tout près l'empoigna. Se redressant brusquement, il vit une louve accourrir et disparaître à sa vue et, finalement, tout comme elle, sentit l'odeur de deux autres loups. Un Esobeks et un Sekmet. Il se passait quelque chose. Il ne voyait pas ce qui arrivait juste derrière Djall, la Navnik, mais il pressentait le pire. Ses muscles se tendant et son corps e crispant, il était près à bondir pour fuir ou pour attaquer.
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Sam 14 Nov - 13:38
L'enfer au cœur de la blessure.
F: 27 - A: 26 - E:17
Je n'aurais jamais due me retrouver ici, par sur un tel terrain en tant normal. Ce que je faisais là ? Je cherchais des traces, des indices. Des informations. Une piste. La moindre poussière pouvant me conduire sur la voie de la vérité. Les hommes. Les traqueurs. Leurs chiens. Ils ont parmi eux trois membres de ma meute et je ne cesserais de fouiller nos terres afin de savoir si ils sont vivant ou non, si nous pouvons encore leur venir en aide. Mon instinct m'a conduit sur les terres de l'est, vers la blessure. Lieu de désolation et de non-vie. Là où la lave brûle encore la terre et la ronge. Il n'y a plus rien que des roches magmatiques, de la terre noire et le rouge flamboyant de la lave encore en fusion. Il n'y a pas âme qui vive ici. Rien pour se cacher. Rien pour s'enfuir tellement la brèche et profonde. Comment nous sommes nous retrouvez ensemble dans ce merdier ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je pensais réellement être seule quand j'ai perçu au loin les coups de feu et les aboiements des chiens. Depuis la guerre, depuis que les Navniks avaient passé un pacte avec les chiens... Qu'ils avaient averti les bipèdes et que la Dune étaient entre leur mains, les battues se multipliaient. Rien n'était sûr. Les coups de feu s'accentuèrent. Je me redressais alors pour essayer de voir ce qui se tramait derrière une coulée de lave refroidie par le temps.
Le spectacle fût de courte durée. Le son caractéristique des véhicules. J'étais prise en chasse, mais visiblement pas seule. Une louve Navnik déboulant de nulle part ne s'arrêta pas. Elle avait raison. Je lui emboitais le pas de course sans demander mon reste. Je regarde derrière moi. Ils ne sont pas loin mais j'ai le temps de m'enfuir. Je peux encore, le faire. La louve Navnik avait de l'avance sur moi, le temps que je m'élance et que je comprenne ce qui se passait. Surgissant de derrière un monticule en un saut, je tentais d'esquiver des tires. L'atterrissage fut plus moelleux que prévu. Un Loup Tricolore était visiblement posté là. Je secouais ma tête pour me redresser. Je devais probablement l'avoir un peu sonné, mais je le poussais du bout de ma truffe.
"Aller... Debout. Il ne faut pas rester là."
Je m'impatiente. Je n'ai pas envie d'attendre. De prendre le risque d'être tuée ou capturée. Mais j'ai l'étrange sentiment de ne pas désirer souhaiter cette horreur à un inconnu. Je l'attends pour que nous reprenions ensemble notre course visant à fuir ces hommes et leurs canidés assoiffés de sang. Les chiens sont là, je les sens.
"Cours!"
C'est un ordre. A mes propres mots je fais volte face pour m'enfuir tel un gibier.
Les traqueurs vous trouve rapide et intéressant ... Ils aimeraient pouvoir vous étudiez et donc vous capturer. En courant dans le sens opposée des traqueurs vous tomber dans leurs piège ... un autre groupe de traqueur se trouve en face et vous intercepte. Droite ou gauche ? voici deux unique solutions ... l'un des deux est un piège et l'autre une possibilité de s'enfuir ? Allez vous prendre la même direction tous ensemble et risquez d'être capturer ensemble ? ou allez-vous vous séparer ? le choix vous appartiens.
Ce qui devait arriver arriva. Zwey avait repris la chasse depuis peu de temps. Lorsque les vertiges s'étaient espacés, qu'il avait cessé de sombrer dans l'inconscience à chaque effort un peu trop brusque - effort se résumant récemment à mettre une patte devant l'autre - et que chaque muscle de son corps avait arrêté de lui faire un mal de chien, la sentinelle s'était jetée dehors avec un empressement à l'opposé de ses habitudes. Personne n'aurait réellement pu en deviner la cause : en réalité, Zwey était affamé. La maladie lui avait coupé l'appétit, le plongeant dans une souffrance psychologique plus rude encore que la simple douleur physique. Il en était sorti efflanqué et famélique, d'une humeur massacrante, avec une seule idée fixe en tête : abattre le premier gibier qui passerait et se gorger les babines de son sang. Le besoin était devenu physique. Il n'en pouvait plus. Peut-être aurait-il dû attendre un peu avant de se démener autant. Il avait en effet poursuivi un daim jusque dans la blessure, où l'animal déséquilibré avait fini par tomber au fond d'une crevasse. Zwey avait utilisé une des pentes naturelles dans la roches pour récupérer son bien et s'en repaître, avant de faire une pause tranquille à l'abri d'un rocher. C'est là que les ennuis avaient commencés.
La sentinelle les avait sentis venir, mais ce n'était qu'à force d'expérience. Les traqueurs étaient malins : ils s'étaient postés sur les hauteurs, presque à l'abri du vent. Mais Zwey avait l'odorat fin, et leurs chiens puaient la mort à pleine truffe. Sans compter que le loup tricolore était alerte. Aux abois. La malnutrition lui mettait les nerfs à vif, et il avait l'impression qu'on avait raclé sa peau à l'aide de pierres tranchantes. Chaque mouvement d'air le faisait frissonner presque douloureusement. La simple présence des chiens l'emplissait à la fois de l'envie furieuse de déguerpir et d'escalader la paroi pour aller en tuer un. Mais fidèle à lui-même, il resta immobile, dissimulé contre la roche brune, attendant qu'ils passent leur ch... Un ou deux loups visiblement très pressés lui passèrent sous le nez. Zwey grogna, les fusilla du regard bien qu'ils ne soient manifestement pas au fait de sa présence, et bondit sur ses pattes : plus la peine de faire semblant. Ces andouilles étaient parfaitement visibles et avaient très certainement attiré l'attention sur lui. Le moment était venu de se montrer malin. Espérant que son corps suivrait la cadence, Zwey se mit à courir à la suite des autres loups. De toute façon, là où ils se trouvaient, il n'y avait qu'un chemin.
C'était la configuration idéale pour un piège, songea-t-il un poil trop tard. Surgissant de nulle part, les hommes se trouvaient à présent devant eux, les surplombant. Zwey ralentit, s'arrêta et les fixa : il se demanda comment aucun d'entre eux n'avait encore réussi à leur tirer dessus. Les aboiements furieux des chiens étaient audibles dans le dos des loups : avec une grimace, la sentinelle comprit qu'ils étaient rabattus comme une meute rassemble un groupe de moutons pour le précipiter dans un ravin. Quelque chose lui disait qu'ils allaient droit au massacre. Cela dit, s'enfuir tout seul de son côté n'aurait servi qu'à attirer l'attention sur lui. Le loup brun chercha à se repérer, mais peine perdue. Tout se passait trop vite. Il se remit à courir et s'engagea à la suite des loups les plus nombreux, attendant un signe révélateur pour se désolidariser du groupe. En attendant, le nombre ferait la force.
"Bats-toi ou sois battu." battue numéro quatre avec Zwey, Eesia et Sköll
Elle avait senti la présence proche de trois autres loups. Néanmoins, sa précipitation mêlée à sa terreur l'avaient empêché de réaliser qu'ils étaient tous sur ses talons. C'est seulement lorsqu'elle se trouva nez-à-nez avec un groupe de bipèdes hostiles et armés jusqu'aux dents qu'elle fit volte-face pour entrevoir un échappatoire et aperçut les autres. Un mercenaire tricolore, un Esobek gris et brun et une Sekmet aux nuances de gris. " Génial ", pensa-t-elle en remarquant que son petit groupe était pris en sandwich par les hommes et leurs chiens. Un regard circulaire lui appris que désormais, il ne restait plus que deux solutions. Soit elle tournait à gauche, soit elle tournait à droite. Elle devait réfléchir à toute vitesse avant que l'attroupement de deux-pattes lâchent leurs molosses.
" - Le mercenaire, avec moi à gauche et les deux autres à droite. Si l'un des côtés est un piège, il y aura toujours deux loups libres pour essayer d'aider les autres, clama la jeune générale en sachant qu'ils n'étaient pas obligés d'obéir, mais qu'elle trouvait là la meilleure solution. "
Jusqu'à alors et durant ses paroles, elle était restée parfaitement immobile quoi que tendue. Son pelage argenté ondoyait en brillant sous les bourrasques brutales qui perturbaient son odorat. Elle avait vu que les bipèdes attendaient que le groupe de loups réagissent. Elle s'élança sans prévenir. Elle se mit à galoper vers la gauche en tentant de garder une distance raisonnable entre elle et les hommes. Elle courrait comme jamais elle ne l'avait fait dans sa vie.
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Mer 18 Nov - 20:23
L'enfer au cœur de la blessure.
F: 27 - A: 26 - E:17
Je cours. Je n'ai pas regardé derrière moi mais ce que je vois venir devant ne me rassure pas. Les bipèdes nous ont tendu un piège et sont droit devant. Ils ont bouché chaque artère de la blessure pour tenter de nous coincer. Je grogne. Je n'aime pas ça. Pas question d'être leur cobaye ou bien leur louve de combat. Non. Je refuse. Nous étions quatre loups à être rabattus comme du bétail entre les brèches escarpées. Idée qui me mettait mal à l'aise. Quand la louve Navnik fit volt face pour se retrouver nez-à nez avec nous, elle semblait perdue. Amer, de voir parmi ceux qui la suivait facilement deux ennemis. Elle donna un ordre. Qui était-elle pour croire qu'elle pouvait commander ? Je n'aimais pas du tout cela. Eux qui avaient pactisé avec les chiens. Aucune surprise quand à son choix de partenaire. Choix qui ne me contentait pas pleinement. Honnêtement qui pourrait compter sur un Navnik pour lui venir en aide en étant Esobek ou Sekmet ? Personne. Un mensonge de plus entre leurs babines. Virer à droite loin de cette louve Navnik ne me déplaisait pas bien qu'elle m'ait imposé cette directive. Je regardais avec précision les bipèdes se rapprocher et je tentais d'évaluer leur nombre. Trop. Beaucoup trop.
La Navnik se précipita dans le couloir de gauche sans attendre la moindre réponse. Elle voulait se la jouer solitaire. Elle désirait ne pas attendre qui que se soit ? Pas même le solitaire qu'elle avait convié. Surprenant. Je n'allais pas la laisser croire qu'elle pouvait nous diriger comme des pantins et nous donner des ordres. Non. Je claquais des dents avant de siffler entre celle-ci:
"Une chose est sûr... Je vais partir à droite pour ne pas me retrouver avec cette chienne de Navnik. L'envie de l'égorgée est trop importante. Mais, contrairement à elle je ne t'ai pas laissé derrière moi."
M'adressant au solitaire. J'avais veillé à ce qu'on poursuive ensemble la course bien que je lui soit rentré dedans. J'aurais pu rebondir et m'enfuir... mais j'étais restée pour voir si je ne l'avais pas trop assommé. Nous étions repartis dans cette course folle ensemble. C'est tout ce qui comptait. Je repris sur un ton neutre:
"Vous être libre de choisir votre direction. Qu'importe ces directives! Je promet néanmoins de tout faire pour retrouver ceux partis à l'opposé de moi si je m'en sors. Du moins vous deux... la Navnik ne m'intéresse pas."
Je les regardais tour à tour, sur le qui vive. M'orientant vers la fissure de droite, j'inspirais profondément. Un regard en arrière, j'étais pressée de décamper.
"Je me nomme Eesia, si vous sortez de là je vous serez reconnaissante d'en informer les miens."
Patientant qu'ils daignent prendre une décision je me préparais à courir. Je me préparais à m'enfuir. Dès que les deux mâles auraient fait leur choix je m'engagerais à leur suite ou seule dans le canyon étroit de droite. Être prisonnier à trois ou seule avec au moins deux loups pour tenter de me venir en aide... dans le pire des cas nous seront deux et deux. Aucune configuration ne me convenait vraiment mais si les traqueurs avaient voulu nous tuer, ils l'auraient fait. Non, ils nous désiraient vivant et c'est ce qui m'inquiétait le plus.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
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Dim 22 Nov - 6:05
Le Sang Des Cauchemars
Battue 4
F : 40 / A : 40 / E : 38 Djall, Eesia, Zwey & Sköll
Le mâle entendait au loin les véhicules s'approchant à toute allure, les coups de feu retentissant en écho sur la roche volcanique et les cris lancés les uns aux autres. Les hommes ou plutôt, les Traqueurs. Les crocs du loup roux se dévoila, les babines s'étant retroussés. Le corps lupin tendait ses muscles en s'accroupissant, la queue se redressant comme dans une menace et les oreilles s'aplatissant vers l'arrière en signe de colère. Il avait apprit à être l'arme vivante qu'avait tant recherché les bipèdes, mais la colère qu'ils avait fait naître en lui n'était pas la cible prévu. La cible était les hommes eux-mêmes. Le loup avait une rage folle de lacérés la chair, de la déchirer, de la déchiqueter, de l'arracher. Il avait une envie incontrôlable de goûter le sang chaud coulant dans sa gueule, dégoulinant, renversant sur le sol noir et brut. Cela le taraudait, emplissait ses pensées. Et puis, le bon vieux "Tout à coup"... Les yeux verts profonds fixait l'horizon, observant les silhouettes des chasseurs qui détalaient aux trousses de leurs proies. Il se tenait droit, immobile, patientant une chose qu'il ne savait pas lui-même. Soudain, une louve brune bondit sur la côte de roche volcanique, fuyant sans aucuns doutes elle aussi. Elle surgissait juste devant lui, trop proche de lui. Les deux loups se percutèrent, ramenant Sköll à la brusque réalité. Sa soif de sang n'avait aucun sens, son instinct de survie reprit le dessus.
Tomber sur le côté, le roux leva la tête en la secouant pour éclaircir sa vue. Jetant un coup d'oeil vers les Traqueurs qu'il avaient côtoyés bien trop longtemps. Ils étaient proches, il n'y avait plus une seconde à perdre. Voyant la louve Sekmet se redresser en secouant un bon coup sa tête avant de le pousser d'un coup de truffe.
« Aller... Debout. Il ne faut pas rester là. »
Il était facile, après ces mots, de répondre par du sarcasme, mais ce n'était pas le lieu pour cela. Encore une fois, il n'y avait pas une seconde à perdre. Poussant brusquement sur ses pattes, il se leva d'un saut puissant.
« Cours! »
À peines avait-elle prononcé ce mot qu'il l'a dépassait en trombe, galopant en ne touchant presque plus le sol rocailleux. Pourtant, rapidement, le loup roux ralentit et laissant la Sekmet prendre de l'avance sur lui. Il savait mieux que personnes les habitudes des hommes traquant les loups. Il saurait se défendre, s'esquiver, voire subir la capture. Cela en était autrement pour les deux louves qui étaient au devant de lui. Pour l'Esobek qu'il avait sentit et non pas encore vu, il surgissait tout à coup devant lui, derrière Eesia. Ils étaient tous là, les quatre loups prient en chasse. Sköll ne voyait pas en cela un bon signe. Seulement, la course se termine beaucoup trop vite. Le premier en avant s'arrêta, la Navniks, suivit par la Sekmet qui ralentit ainsi que l'Esobek qui le força à faire de même. Le Solitaire évalua avec vitesse la situation. Il savait qu'il ne fallait en aucun cas revenir en arrière, mais avancer était tout aussi mortel. Les armes cracheurs de balles fatales avaient cessés. Le loup tricolore savait ce que cela signifiait. C'était mauvais, mais cela leur donnait encore quelques secondes. Quelle ironie lorsqu'on prenait le temps d'y penser. Quatre loups. Quatre loups et le hasard, le Destin avait voulu qu'ils soient tous de groupes différents. Cela non plus n'était pas nécessairement bon.
« Le mercenaire, avec moi à gauche et les deux autres à droite. Si l'un des côtés est un piège, il y aura toujours deux loups libres pour essayer d'aider les autres »
Le regard émeraude regarda la louve grise. Il hocha la tête. Djall avait vite comprit qu'il fallait agir et non mettre les divergences les mener à la mort. Par contre, il ne saisit pas ce qui avait bien pu trahir son statut de Mercenaire. Peut-être l'odeur d'un d'entre eux que la Navnik devait connaître.
« Une chose est sûr... Je vais partir à droite pour ne pas me retrouver avec cette chienne de Navnik. L'envie de l'égorgée est trop importante. Mais, contrairement à elle je ne t'ai pas laissé derrière moi. »
À vrai dire, en faisant un regard circulaire, il vit que tous avaient saisi le fait qu'il vallait mieux se tenir les coudes... Jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au moment où l'abandon permettait la vie. Néanmoins, les différents entre les meutes persistaient. Une autre raison du pourquoi Sköll ne voulait pas rejoindre une des trois meutes.
« Vous être libre de choisir votre direction. Qu'importe ces directives! Je promet néanmoins de tout faire pour retrouver ceux partis à l'opposé de moi si je m'en sors. Du moins vous deux... la Navnik ne m'intéresse pas. »
Le loup tricolore secoua la tête. Il ne voulait pas s'obstiner avec elle ou même la contre-dire, mais il n'approuvait pas son attitude. La vie ou la mort, voilà leur situation.
« Je me nomme Eesia, si vous sortez de là je vous serez reconnaissante d'en informer les miens. »
Sköll resta silencieux, comme il l'était habituellement, très souvent, trop souvent pour certain. Ses gestes parlaient pour lui, malgré que parfois, on les interprétaient mal. Alors, il s'élança vers la gauche. Il rejoignit la Navnik, ses muscles fournissant des efforts pour le propulser en avant. Pourquoi la Navnik ? Pas par préférence, il ne la connaissait pas du tout. Non, c'était pour éviter un massacre alors que la situation ne le permettait pas. Il n'avait aucun problème avec aucune des meutes, ni Esobek ni Sekmet ni Navnik. Donc, pour lui, il était logique d'unir les deux loups se détestant le moins ensemble. La Sekmet avec l'Esobek, la Navnik avec le Solitaire. Simple, mais les deux autres loups partant sûrement à droite le comprendrait-il ? Il l'espérait, car il n'avait strictement rien contre eux. L'important : Ils n'avaient pas la possibilité de faire des promesses qu'on ne tenait pas pour éviter la mort, de faire amitié en sachant que certains pourraient mourir ou être capturé, de parler alors que les cages étaient grandes ouvertes avec un cadenas sur le point de fermer. Il fallait agir, oublier les disputes, réfléchir à toute vitesse et tenter de survivre. Se détourner de cela, était accepter le pire.
Placide, Zwey attendit patiemment que cette bande d'andouille cesse de se chamailler pour des queues de cerises et réalise enfin qu'ils étaient tous les quatre en danger de mort. Il leva brièvement les yeux au ciel une première fois lorsque la Navnik commença à donner ses ordres, une seconde alors que la Sekmet lui crachait dessus. Vraiment. Les femelles. Il apprécia nettement plus l'attitude du mâle - qu'il avait déjà vu au côté de Nymeria mais dont il était incapable de se rappeler le nom - et éprouva presque du soulagement lorsque ce dernier s'élança à la suite de la louve Navnik. En fait, songea-t-il en jaugeant la louve restante, ce retournement de situation l'arrangeait bien. Narquois devant le fait que la femelle se soit fait royalement planter là, il lui sourit de toutes ses dents et lui indiqua l'autre direction d'un geste dont la grâce n'enlevait rien au sarcasme :
« Après vous, très chère. »
Il ne fallait pas rêver, ce n'était pas lui qui allait se jeter tête la première dans un piège. Zwey estimait qu'il pouvait bien s'accorder une demi-seconde de parole, puisque les tirs avaient cessé. Néanmoins, ils se tenaient sur la corde raide.
Alors que deux groupes sont formée chacun sur sa propre voix. Les traqueurs son ravis ! Il n'ont encore jamais capturés de loups dans une battue !
Eesia et Zwey : Alors que vous avancez sur votre vois, vous tomber dans un trou profond. Les traqueurs finissent par vous rattraper et vous regarde d'en haut. Ils parlent entre eux et considère que deux loups sur quatre et plus que suffisent.
Djall & Skoll : Les traqueurs on décider de capturer vos camarades. Néanmoins vous n'êtes plus d'aucune utilisés aux hommes. Pour évitez que vous ne le gêniez il tire vers votre direction. Une des balles à toucher Skoll à l'épaule.
Alors que un traqueurs et son chien surveillent Skoll et Djall pour éviter qu'ils ne reviennent un second traqueurs tire sur Eesia et Zwey des fléchettes puissantes qui s'enfoncèrent dans les pelages de leurs cibles. Quelques secondes suffisaient avant que le loup touché ne s'écroule, endormis. Le traqueurs vous remontent doucement et vous pose sur leurs camions.
Eesia & Zwey, vous recevrez un MP concernant la suite des évènements. Vous avez été capturer et serez diriger vers le laboratoire.
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Mar 24 Nov - 22:22
Le sang des cauchemars
F: 37- A: 32 - E: 26
Djall - Navnik
Zwey - Esobek
Eesia - Sekmet
Sköll - Mercenaire
Djall courait avec désespoir. Ses pattes foulaient la terre sèche et craquelée en soulevant de la poussière. Son regard cyan agrandi par la peur fixait un point à l’horizon. Efflanquée par la vitesse, elle galopait. Son ouïe perçante capta les insultes virulentes que la louve Sekmet pérora à son égard et cela eut presque le don de la faire sourire. Quelques secondes passèrent et un pelage tricolore flottait à côté d’elle et se maintenait à sa hauteur. La femelle sentit plutôt qu’elle ne vit qu’il s’agissait bien du solitaire. Elle s’octroya un bref coup d’œil vers lui et hocha la tête en signe d’acceptation de sa décision, même si elle n’était pas certaine d’en saisir le sens. Dans leur dos, les hurlements d’excitation des chiens doublèrent d’intensité et des cris d’hommes résonnèrent. Puis une détonation retentit si proche et puissante que Djall faillit en perdre l’équilibre. Elle remarqua des gouttes pourpres qui avaient tacheté son pelage argentée. L’inconnu ne caracolait plus à sa hauteur. Elle planta ses antérieurs dans le sol et banda ses muscles pour s’arrêter dans sa course et fit volte-face d’un bond souple. Elle vit le corps recroquevillé du loup brun gris et noir et se précipita vers lui.
« - Qu’est-ce qui t’arrive ? s’écria-t-elle en lui donnant un coup de museau dans le cou pour le faire réagir. »
C’est alors que l’odeur du sang se fit prégnante et la panique gagna la jeune générale. Elle comprit qu’une de ses minuscules dents d’argent dont les hommes possédaient le secret avait atteint son binôme. Elle se redressa pour regarder par-dessus la nuque pliée du solitaire dans la direction des bipèdes. La silhouette sombre d’un homme et de son molosse était tournée vers eux. Elle remarqua la scène terrible qui se produisait dans le dos de l’homme qui les surveillait. La Sekmet et l’Esobek étaient tombés dans un piège et ils allaient inévitablement se faire capturer. La grande guerrière renversa sa tête grise et poussa un long hurlement de frustration qui signifiait aux autres loups : « Je vous retrouverai ».
« - Comment t’appelles-tu ? demanda-t-elle au solitaire d’une voix pressante, je vais t’épauler et nous allons nous barrer vite fait. »
Djall se positionna sans plus attendre contre le flanc du mâle et attendit qu’il se remette, puis ils partirent.
F : 40 / A : 40 / E : 38 Djall, Eesia, Zwey & Sköll
Les deux paires de loups s'élançant, les Traqueurs firent de même avec leur ignobles chiens. Le vent sifflant aux oreilles du mâle et son souffle devenant bruyant, Sköll distinguait les éclats de voix et les abboiments derrières la louve Navniks et lui. Il était évident qu'elle et lui avait choisis le bon côté pour le malheur des deux autres, l'Esobek et la Sekmet. Malgré cela, ils devaient continuer leur course effrénée, car jamais il ne serait trop loin des bipèdes. Des coups violents retentirent dans la Blessure hostile au froid. Les morsures froides et mordantes filèrent dans leur direction, fracassant la roche et les frôlant de près. Sköll fit un écart brusque pour éviter l'une d'elle, mais une seconde pénétra sa chair et se logea dans son épaule. Aucun son ne trahi sa douleur, mais sa patte céda. Il resta immobile un moment, sachant que s'il restait sur place, cela en serait fini pour lui.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? »
Le loup roux sentit le museau humide de la louve dans son cou et il redressa la tête en s'appuyant sur sa patte avant qui n'avait aucune blessure sanglante.
« Cours »
Les yeux bleus de la Navniks démontraient son agitation, sa frustration et son déchirement. Elle ne voulait pas le laisser derrière, mais elle savait qu'elle devait fuir vite. Elle leva la tête en direction des hommes, ce que Sköll n'approuva pas. Ne pas regarder en arrière, cela pouvait être fatal et réduire l'espoir à néant.
« Comment t’appelles-tu ? »
Le Solitaire grogna non pas de douleur, mais pour ramener la louve à l'ordre. Qu'avaient-ils tous à prendre le temps de demander le nom alors qu'il manquait cruellement de temps ? Qu'avaient-ils tous à s'assurer une mort certaine avec ces conneries ? Cours, ne te retourne pas et fonce. Ce n'était pas compliqué, c'était même très clair.
« je vais t’épauler et nous allons nous barrer vite fait. »
Il ne put répondre que Djall était déjà contre lui, tentant de soutenir une partie de son poids pour aider sa patte blessée. Elle l'obligea à avancer et ils firent quelques pas, mais rapidement, Sköll se penchant et passa près de mordre l'une des pattes de la Navniks. Et encore, et une seconde fois.
« Cours ! »
Sa voix se fit plus forte, plus puissante, vibrante de fermeté. Va-t-en, fuit avant qu'il ne soit trop tard. Il se débrouillerait comme il l'avait toujours fait. Peu importe qu'elle se sente blessé ou vexé de son refus soudain, de soudaine repoussée. Ce qui importait, c'est de fuir à toute vitesse ou du moins, ce que notre corps pouvait bien nous permettre. D'ailleurs, sans plus attendre la réaction de la louve, il se dirigea vers la forêt, son domaine, son repère en tant que Solitaire, clautiquant fortement, mais avançant avec l'énergie du désespoir comme on dit. Djall n'aurait plus qu'à retourner auprès de sa meute et annoncer une autre capture. D'une manière ou d'une autre, les Esobeks et les Sekmets sauraient la disparition de l'un des leurs de nouveau. Le corps de Sköll était épuisé et envahit de spasme de souffrance, mais il parcourut la distance restante pour être à couver. Pourtant, s'il ne se faisait pas soigner, il pourrait quand même mourir. Destination ? Manîthil, guérisseuse des Mercenaires pour un contrat.