Marcheur du Ciel continua son chemin après cette agréable rencontre avec Elendil, le loup chasseur. D'un pas décidé il alla au village des hommes, empruntant un chemin qui longeait la rivière et qu le protégerait des regards. Oui, même si ici les hommes étaient moins vigilant, ils n'en sont pas moins dangereux. Le loup gris s’arrêta quelques instant pour s'abreuver de cette eau non souillé. Il avait presque oublié le gout d'une source non pollué. Il bu goulûment , se mouillant tout le museau. Il profita pour faire sa toilette, s'allongeant dedans. L'eau était fraîche mais agréable à la fois. Le courant était faible et l'herbes autour étaient plus verdoyante que nul part ailleurs. Kiriac commença sa toilette avec minutie, enlevant les picot qui s'étaient accrochés à son pelage et sur ses pattes. Le soleil avait disparut et les bourrasques de vents apparut depuis quelques jours ne cessèrent de la ballotter par moment. Il resta ainsi allongé, continuant d'enlever les saletés sur son corps affaiblis par la maladie. Le prince déchut aimait entretenir son corps pour qu'il lui rende bien. En prenant soin de lui, il allait se rétablir plus rapidement et reprendre de l'énergie. A l'aide de ses crocs il s'attela a enlever les quelques nœuds qui s'étaient formé sur son pelage. Oui, il ne pensait à rien d'autre qu'au moment présent et à sa prochaine rencontre avec Len.

Lancé de dès !

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'Dé de chasse' : 1

Tandis qu'il s'occupé à sa toilette, deux papillons volèrent en décrivant des cercles devant lui. De couleur blanc, ils semblaient si fragiles et prêt à disparaître à tout instant. Kiriac les regarda quelques instants jusqu’à ce qu'ils disparaissent au loin, puis il reprit son toilettage. Il réussit à retirer une épines de sa pattes après de multiples tentatives. Des araignées d'eau glissés à la surface de l'eau, confirmant que l'eau était propre. Un craquement se fit entendre, Kiriac eut à peine le temps de lever la tête vers l'arbre qui le surplombait qu'une brindille tomba sur son museau tandis que la branche s'écrasa dans l'eau. Par l'impact, Kiriac fut aspergé d'eau qui volait en l'air. Il secoua sa tête pour faire tomber la brindille qui fila avec le courant.

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'Dé de chasse' : 5

Alors qu'il venait juste de finir de se nettoyait le pelage, les bruit d'une volaille attira toute son attention. Kiriac tourna la téte vers la droite et découvrit une poule très bavarde qui marchait vers la riviére. Elle continuait de piailler , tandis que ses pattes touchaient l'eau de la berge. Puis avec des gestes incertains, elle reculait puis revenait, comme si elle s'était perdu. ''La chance me sourit?'' se demanda la loup, conscient que cette volaille appartenait au homme et qu'elle avait sûrement du s'échapper de son enclos. Kiriac s'accroupit le plus doucement possible, mais les gouttes qui tombaient de son corps attirèrent la poule. Celle ci s'immobilisa et se tut, regardant vers le loup. Kiriac, sentant sa chance lui échapper, bondit vers elle. La poule courra alors en zigzaguant sans prendre une réelle direction, tandis qu'elle criait par le peur. Le loup espéra ne pas alerter les hommes, continuant de courir vers elle. Mais lorsqu'il voulut porter le coup fatal, sa proie se glissa sous un grillage par une minuscule fente. Kiriac se cogna la tête sur la barrière métallique de plein fouet, provoquant du bruit. Le grillage bougea du à l'impact sur quelques mêtres, tandis que la poule avait rejoint les autres de son espèces. Kiriac regarda sa proie avec colère, grognant entre ses crocs.

-Stupide créature ! je t'aurais la prochaine fois !

Puis il entendit des hommes approcher, alors il alla se cacher plus loin entre plusieurs arbres et buissons. Il attendit que tout se calme en espérant ne pas attirer l'attention des bipèdes. Il sortit enfin de sa cachette et alla plus loin, espérant trouver une autres proies en chemin. Il marcha le long des hautes herbes qui s'étaient enracinés le long de la rivière, masquant ainsi sa présence.

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'Dé de chasse' : 6

Bien sûr, comme ci cela ne suffisait pas, d'autres poules s'étaient échappées un peu plus loin. Kiriac courut alors vers la plus proche, mais elle disparut très rapidement derrière le grillage, ainsi que les autres qui avaient profitaient de la situation pour revenir dans leur enclos bien protéger. Kiriac su qu'il était inutile qu'il reste aussi prés du village à par pour se faire du mal. Il s'éloigna alors, retrouvant un peu plus les sous bois qui étaient présent un peu plus au nord. Il marcha dans cette direction, gardant un oeil vers les habitations des humains. Oui il fallait qu il redouble de méfiance ici. Un peu déçut et le ventre vide, il décida courir. Il longea la rivière, restant caché par la végétation. En continuant ainsi, il allait pouvoir faire le tour du village et peut être, trouver son festin? Les bipèdes construisaient leur habitats sur d’énorme surface. Il n'allait pas faire le tour si rapidement. Alors il courra de manière régulière, malgré que sa maladie affecte son endurance. Il continua ainsi, dépassant les arbres et les rochers, sautant au dessus des arbres couchaient. Il zigzagua entre plusieurs obstacles naturels, passa dans les hautes herbes sèches en espérant ne pas marcher sur un serpent ou sur un piège. Il continua sa course jusqu’à à un rocher ou il y grimpa. D'ici, il avait une vue panoramique sur l'ensemble des alentours. Tout paraissait plus petit et plus beau. Profitant de la hauteur, il se mit a renifler, truffe ne l'air. D'ici, il pourrait détecter plus facilement les proies et les odeurs qui le mènerait sur une piste d'un gibier.

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'Dé de chasse' : 9

Le vent qui soufflait était si violent que toutes les odeurs, celle des hommes, des poules, du bétails, des herbes et de la rivière se mélangèrent et Kiriac faillit glisser et tomber de son rocher. La violence des bourrasques l’empêchait de détecter la moindre proie, alors il descendit et fouilla le sol de son regards. Il allait devoir trouver des traces aux sols si il voulait se remplir le ventre. Après avoir sillonné le long du court d'eau, un peu plus loin, il vit des empreinte d'un cervidé. Il renifla un instant et su que ces traces étaient fraîche. Kiriac suivit alors la piste par son odorat et avec son regards, marchant silencieusement. Apparemment, sa proie voulait s'abreuvé car elle longeait la rivière. Le loup suivit la piste, s’arrêtant par moment pour essayer de la voir au loin. Vers un petit bosquet avec des arbres aux allure sec, Kiriac aperçut sa proie. ''Un cerf..il va falloir que je fasse attention à ses bois..'' Se dit le loup qui s'en approcha prudemment sans se faire remarquer pour le moment. Il s'était mit à moitié accroupi , retenant son souffle , puis lorsqu'il fut assez prés, il fit quelques foulées puis il saute sur le coup de l'animal. Le cerf n'eut pas le temps de fuir et lorsque Kiriac fut à son coup, il se débattit sur place, balançant ses bois d'un coté et d'un autre. Le loup ne lâcha pas prise, tandis que le sang coulait dans sa gueule. Le cerf essaya de le blesser mais en vain. Le cervidé fonça vers un arbre et écrasa le loup dessus qui tomba sous l'impact. ''Maudit cerf !''. Oreilles baissé, crocs colorés par le sang, une posture agressive, Kiriac attendait le bon moment pour bondir à nouveau sur sa proie. Ce cerf était jeune, il lui manquait encore de la force pour réellement être dangereux pour Kiriac. Le cerf restait en face de son agresseur puis il fonça sur lui. Kiriac esquiva avec agilité les multiples attaques du cerf. Il bondit d'un coté puis d'un autre, il sauta en arrière, évitant une attaque qui aurait pu lui être mortelle. Sa proie s'épuisait grandement et Kiriac en profita pour l'attaquer à nouveau. Avec beaucoup d'élan, il bondit sur l'animal et referma ses crocs au même endroit ou il l'avait blessé. Exténué, affaiblis et la violence de l'impact du loup massif le fit tomber. L'animal essaya de se relever, mais Kiriac le maintint au sol avec fermeté, le plaquant avec ses pattes avant tandis qu'il attendait qu'il meurt. Peu à peu, la cage thoracique de l'animal s'immobilisa, sa respiration disparut doucement. ''Enfin il est mort''. Il )le mangea alors, après l'avoir traîné un peu plus loin à l'abri des regards. Une fois rassasié, il partit et se dirigea vers la plage.