L'endurance, c'est ce qui permet de maintenir un effort sur la durée et c'est aussi ce dont tu manques cruellement. Tu as beau avoir un tant soit peu de force et d'agilité, l'endurance te fais défaut et tu le sais. Tu sais que si jamais un combat venait à s'éterniser, tu risquais de finir époumoner alors même que ton adverse, pour le peu que tu ais de la chance, sera dans un état plus favorable voir bien mieux favorable. Et puis, lorsqu'on a de l'endurance, les efforts sur les cours instants sont rendus plus facile, non ? Il n'y avait donc que des avantages à améliorer ce point de ta condition. Tu en avais plus qu'assez de revenir fatiguée de tes rondes. Tu allais changer cela. Et cela passait par la cruciale étape de l'entraînement. Sans s'exercer, on ne s'améliore jamais. Te préparant pour une petite séance d'entraînement, tu te levas, étiras chacun de tes muscles et partis chercher une proie dans la réserve. Sans quitter cette dernière des yeux, tu prélevas un petit lièvre que tu amenas non loin de ce dernier. Sans te faire prier, tu le dépeças avec sauvagerie et avale sa chair goulûment. Il ne te fallut pas longtemps pour faire craquer le dernier os sur ta dent et en avaler la moelle et les débris. Rassasiée, repus, tu pris le temps de faire une rapide toilette, nettoyant le plus gros de ton pelage et le remettant superficiellement en place. Satisfaite, tu te levas et pris la direction de la sortie de la cave. Il te fallait sortir et trouver un lieu propice à l'entraînement si tu voulais parfaire ton endurance. Sortant au petit pas, tu souris lorsqu'un ciel morne t'accueillis dehors. Le temps était lui-même propice à ton entraînement ! Si ce n'était pas top. Une fois le museau dehors, tu te mis à trottiner sereinement. Tu savais où tu devais aller pour ton entraînement d'aujourd'hui. Tu allais faire un tour du côté des collines escarpées. Le terrain abrupte et parfois déformée qu'elle offrait parfois contrastait avec certains aspects de la monotonie de leurs paysages, ce qui te permettrait de courir à une allure constante tout en fractionnant parfois ton allure. Le sourire aux lèvres, un peu naïvement, tu accéléras le pas, hâte d'arriver sur le lieu même de l'entraînement, même si ce dernier commençait dès maintenant. À présent, tu ne t'arrêterais plus jusqu'à ce que tes pattes ne te soutiennent plus, jusqu'à ce que tes poumons te brûlent et que ta tête te crie gare d'arrêter. Tu ne t'arrêterais pas avant, c'est décidé.