Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je foule a nouveau cette terre qui est mienne. Un mois que je suis partie sans un mot, sans laisser de traces grâce à ma condition d'espionne j'ai aisément su me dissimuler aux yeux de tous. Je n'étais pas prête à accepter les avances d'Athos, il avait ravivé des sentiments que je croyais avoir perdu à jamais. Je ne m'autorisais pas ce droit. Le droit d'être considérée comme célibataire. J'avais prit la décision de m'éloigner sur un coup de tête, je devais faire mon deuil si je désirais repartir sur de bonnes bases. Néanmoins, les nouvelles m'avaient poussées à revenir plus tôt. Pourquoi ? Il était surement trop tard. J'étais bien trop loin pour pouvoir revenir à temps et le mal devait déjà être fait. Le départ et la trahison de Sageeth ainsi qu'Helya, qui avait emmené ces louveteaux avec elle. Le petit Ragnar'k allait me manquer. Je ne savais pas comment allait la meute et m'inquiétant pour les miens, j'avais prit le chemin du retour.
Je foulais doucement le sol terreux. Sec et désertique. Ici, rien ne poussait plus. La terre souillée par les pluies acides ne se faisait transpercer que par des geyser bouillonnant. Le pas léger tel une plume duveteuse, je progressais avec précaution et discrétion. Je n'avais pas la moindre envie de croiser ou voir un Sekmet, pas tout de suite. Peut-être Hige. Je songeais à lui, au départ d'Helya. Ce qu'elle représentait pour lui. J'avais lâchement abandonné ma meute sans la moindre information par pure égoïsme. Par fierté. Je baissais machinalement la tête et les oreilles. Honteuse. Oui, honteuse de ne pas avoir été prêt des miens quand cela se montrait nécessaire. Laissant un soupire s'échapper de mes narines, je redressais la tête dès que l'odeur familière fut identifiée. Athos.
Je me stoppais net. Droite. Les pattes légèrement écartés. Il allait se montrer, il devait m'avoir senti vu que je ne m'étais pas spécialement masqué. Je redoutais son accueil et me tenais prête. Il aurait toutes les raisons du monde de m'en vouloir et de me rejeter. Je me méfiais. Je ne lui faisais absolument pas confiance. Est ce que j'étais prête à découvrir la vérité ? Étais-je assez forte pour assumer mes choix ? Ce qui était certain, c'était que j'allais avoir un choc. Je m'y étais plus ou moins préparé mais peut-être pas suffisamment.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
Athos
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Eesia ✧ Athos
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Il n’allait que rarement de ce côté du territoire Sekmet. Il ne savait pas pourquoi aujourd’hui plutôt qu’un autre jour, il allait s’y rendre. Certains auraient dit que c’était le destin. Mais Athos ne croyait pas en ce fameux destin censé régir leurs misérables et fragiles vies. Non, Athos croyait en la force de la vie, la force unique et posséssive que l’on s’était approprié au fil des décennies. Il ne doutait pas un seul instant que le seul qui avait les clés de son avenir, c’était lui, et il ne comptait pas une seule seconde sur un prétendu destin pour l’aider dans sa quête, dans sa vie.
Arrivé là bas, il foula de ses pattes la terre désolée. La clairière fumante était hostile à tout âme qui vive. Il ne comprenait même pas pourquoi les Sekmet la gardait plutôt que d’envahir une autre partie d’un territoire qui serait beaucoup plus utile. Les falaises par exemple. Là, le gibier était beaucoup plus présent. Mais ce serait une déclaration de guerre que de profiter de ce territoire des Esobeks. Et étant donné que la guerre contre les Navniks et aux côtés de ceux qui avaient été nos ennemis héréditaires était à notre porte, il n’était pas temps de songer à une invasion autre que celle du territoire Navnik. Athos aurait aimé qu’Atom revienne pendant la bataille. Il n’aspirait qu’au moment où il lui arracherait la tête. Il ferma un instant les yeux. Penser à l’une de ses pires ennemis lui fit penser à celle qui comptait le plus pour lui, sa soeur. Il n’avait plus de nouvelle d’elle depuis déjà plusieurs semaines, et elle n’était pas venu à leur rendez-vous mensuel. Il comprenait que c’était difficile et dangereux par les temps qui courent, pour elle comme pour lui, mais il ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire... Et si les Navnik avaient découvert qu’elle était sa soeur ? Ou alors, et si tout simplement Rajaa était devenue comme tous ces Navniks...
Un craquement. Puis l’explosion d’un geyser. Il y avait quelqu’un, non loin. Attentif, il dressa l’oreille et huma l’air. Impossible d’identifier tant que le geyser n’était pas retomber. Il attendit quelques secondes que tout soit plus clair, que l’air sente moins le souffre. Puis il reconnut son odeur en serrant les dents. Cela faisait bien longtemps qu’elle était partie. Il ne lui réserverait pas un bon accueil, il n’aurait su dire pourquoi. Le pincement à un endroit qu’il croyait bien protégé se fit sentir. Il la vit, là bas, immobile. Elle l’avait vu aussi, n’osait pas avancer. Pourtant, ce n’était pas son genre.
Ses mâchoires se crispèrent, il ne fit pas un pas pour avancer. Elle viendrait d’elle même, il le savait, et il le voulait autant qu’il le redoutait.
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Ven 13 Nov - 14:35
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La scène n'aurait pas pu être plus sombre que ce qu'elle était au milieu de ce décor. Lui, que je redoute tant. Immobile. Je comprends alors qu'il ne viendra pas vers moi, que je dois me lancer. Étrangement, je n'ai pas cette démarche assurée qui me caractérise, non mon pas est lent bien que franc. Je prends mon temps pour le rejoindre tout en l'observant. Son regard me glace le sang que j'en ai des frissons sous mon pelage. Je savais qu'il ne serait pas chose facile que de lui expliquer la situation si il m'interrogeait, peut-être ne le ferait-il pas. J'espérais au fond de moi qu'il ne veuille pas que nous en discutions, pour la simple et bonne raison que je craignais sa réaction. Je remarque à quel point il est nerveux. Tendu. La mâchoire fermée et serrée. Mon regard est triste, presque fuyant. Les oreilles légèrement rabattue sur l'arrière l'espace d'un instant. Je reprends une expression déterminée. Il est temps que je lui explique... après tout, il a le droit de savoir.
J'arrive face à lui, face à sa carrure plus massive que la mienne et je demeure droite devant lui. Une partie de moi aimerait s'approcher un peu plus, appréciant un contact affectif mais je sais que le moment serait mal venu. qu'il me le ferait payer avec froideur peut-être même méprit. Je laisse donc entre nous une distance inférieur à un mètre.
"Bonjour Athos." Déclarais-je sur un ton neutre.
Avant qu'il ne puisse réagir et répondre, j'inspirais profondément avant de me lancer dans un monologue.
"Écoutes ce que j'ai à te dire avant toute chose. Tu seras libre de me juger après si tu le souhaite. Je suis partie, oui. Pas à cause de toi, saches le. Tu n'as rien à voir avec cette décision... Du moins pas directement. J'avais besoin d'être seule. De faire le point et personne ne m'aurait laissé m'éloigner si je vous avez prévenu. Que se soit Hige ou toi... vous m'auriez retenu ou suivit et je désirais être seule."
Je détournais le regard pour observer l'horizon sur ma droite. Je n'avais pas envie d'affronter Athos. Je n'avais envie de devoir me justifier et je sentais que j'allais devoir le faire si je ne voulais pas le perdre. La gorge serrée. Le cœur palpitant fortement. Je me mordis la langue afin de me faire réagir.
"Je suis sincèrement désolée."
La seule et unique phrase qui m'est venue sur le moment. A peine prononcée que je la regrette déjà. Le silence s'installe à nouveau entre nous. Je ne sais plus quoi faire. Je préférais de loin provoquer le loup qui me faisait face que de devoir l'affronter sur ce terrain. Pourquoi semblait-il si contrarié ? Je ne saisissais pas tout mais je comptais bien l'interroger.
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Eesia ✧ Athos
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"Bonjour Athos."
Un instant de silence. Elle déglutit.
"Écoutes ce que j'ai à te dire avant toute chose. Tu seras libre de me juger après si tu le souhaite. Je suis partie, oui. Pas à cause de toi, saches le. Tu n'as rien à voir avec cette décision... Du moins pas directement. J'avais besoin d'être seule. De faire le point et personne ne m'aurait laissé m'éloigner si je vous avez prévenu. Que se soit Hige ou toi... vous m'auriez retenu ou suivit et je désirais être seule."
Elle détourna le regard, elle semblait ne pas savoir où se mettre.
"Je suis sincèrement désolée."
Il fit un de ces sourires, un sourire mauvais qui voulait tout dire. Un sourire qu’Eesia n’avait certainement pas envie de voir et qu’elle avait dû redouter. Il ne parlait toujours pas, il l’avait laissé parler elle. Ce silence était très certainement pire que s’il s’était énervé, que s’il avait crié, qu’il s’était embrasé comme il savait si bien le faire parfois. Mais il ne dit rien, observant de cet oeil mauvais la louve qui se trouvait face à lui.
Il s’était préparé, lui aussi, à un éventuel retour d’Eesia. Il s’était imaginé s’énerver, exploser face à elle, lui reprochant de l’avoir laissé espérer quelque chose d’elle, de s’être rapproché peu à peu de lui et d’avoir ainsi disparu du jour au lendemain, sans donner de nouvelles, sans même montrer qu’elle était en vie. Son sourire laissa percer ses dents blanches comme la neige. Il n’avait toujours rien dit, et il voyait peu à peu le doute s’installer dans l’esprit d’Eesia. Que pouvait-elle bien penser ? Avait-elle peur qu’il s’énerve, qu’il explose, ou avait-elle peur d’avoir complètement disparu aux yeux d’Athos, comme si elle était partie au mauvais moment et qu’elle avait été oubliée ?
Il ne chercha même pas à savoir ce qu’elle pensait. Sous son masque froid, sous un sourire glacial, montait en lui la lave du volcan qui le brûlait de l’intérieur. Il sentait que cela lui brûlait les lèvres de lui balancer son venin, tout ce qu’il pensait de sa « fuite ». Car elle avait bel et bien fui. Elle avait fui ses responsabilités, elle avait fui sa meute, elle avait déserté pendant les préparations de la guerre et revenait comme si de rien n’était à la veille de celle-ci. Cela ressemblait à une mauvaise blague.
La nervosité d’Eesia semblait monter, il le sentait. Son sourire disparut petit à petit, son regard ambré la fixait. C’est dans un sourire ironique qu’il s’exprima finalement.
« Désolée hein ? Désolée de quoi dis-moi ? Pourquoi t’excuserais-tu, de quoi voudrais-tu qu’on te pardonne ? »
Il se mit à bouger de droit à gauche, comme un prédateur qui n’attendait qu’un instant pour mordre. Et la morsure verbale arriverait bien assez vite.
« Peut-être pour avoir abandonné ta meute en pleine préparation d’une guerre contre nos pires ennemis ? Ou alors non, peut-être pour avoir déserté la meute ? Ou encore pour ne pas avoir donné signe de vie ? Tu n’as pas donné de nouvelles à Hige non plus, vraiment ? Oh alors ça change tout n’est-ce pas ? Tu peux effacer ces quelques semaines et revenir dormir dans l’avion comme si de rien était ? Dis moi, c’est quoi une espionne qui n’espionne pas ? C’est quoi une Sekmet qui se balade seule pendant des semaines ? »
Il cessa de tourner autour d’elle. Il était à présent en parelle d’elle, le museau à quelques centimètres du sien, l’oeil dans celui d’Eesia :
« Ou alors peut-être voudrais-tu tout simplement officialiser tes adieux ».
Il recula doucement, un sourire cynique aux lèvres qui cachait sa douleur et sa rancune. Il finit sa réponse par cette question rhétorique si cynique qu’il semblait qu’elles brûlaient.
« Mais oui dis-moi Eesia, finalement, as-tu seulement besoin d’un seul d’entre nous ? »
Mais c’était cela, réellement, la question qu’il s’était posé. Elle avait joué, ils avaient joué et il avait aimé cela. Il avait trop aimé cela, si bien qu’il avait fini par croire que c’était plus qu’un jeu. Seulement elle avait brutalement quitté la partie, du jour au lendemain. Il n’avait pas seulement perdu le jeu. Le jeu l’avait déchiré pour des semaines entières.
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Dim 15 Nov - 22:53
Terrain Hostile
F: 22 - A: 21 - E: 15
Les évènements prenaient une tournre bien différente que ce que j'avais pu imaginer pour ces retrouvailles. Pouvais-je réellement le blâmer d'apparaitre aussi sournois et sarcastique ? Ce sourire si mesquin m'était entièrement destiné et je regrettais amèrement avoir abordé les choses en douceur. Je le fixais. Lui toujours silencieux. Cette colère sourde m'agaçait autant que je pouvais la redouter. Rien. Je ne pouvais rien y faire pour le moment. Il me fallait attendre. Être patiente. Il brûle intérieurement, je le vois au travers de ces iris. Un frisson me parcours. Je sens que mon retour va être explosif. Je me suis montrée douce, présentant mes excuses... qu'il n'aille pas me provoquer. Je saurais lui répondre et lui tenir tête.
Je me redresse et m'impose face à l'apparition de ces crocs entre ces lèvres étirées. Un sourire carnassier. Un silence me troublant. Je ne sais pas ce qu'il pense et je ne suis pas certaine de vouloir le savoir. Il porte un masque de glace sur une roche en fusion. Le masque va finir par fondre et je suis prête à l'affronter. Je m'impatientais. Devenant folle intérieurement et gardant un minimum de contrôle pour ne pas lui sauter dessus et lui faire cracher le morceau. Pourtant je demeure immobile telle une state de marbre figée dans le temps. L'expression neutre, le regard toujours perdu. Nous y voilà enfin, les yeux dans les yeux. C'est cet instant précis qu'il a choisit pour s'exprimer.
« Désolée hein ? Désolée de quoi dis-moi ? Pourquoi t’excuserais-tu, de quoi voudrais-tu qu’on te pardonne ? »
Il joue. Il prétend ne pas savoir mais son cœur me prouve le contraire. Sa haine. Sa rage me montre qu'il sait très bien de quoi je voulais m'excuser. Je suis prête à encaisser. Il est lancé, je ne compte pas l'arrêter. Il faut que ça sorte de toute façon. Déambulant de droite à gauche tel un animal en cage près à bondir pour m'étriper. Je ne baisse pas les yeux. Ni la tête. Je me tiens toujours droite, assumant mes chois et prenant mes responsabilités.
« Peut-être pour avoir abandonné ta meute en pleine préparation d’une guerre contre nos pires ennemis ? Ou alors non, peut-être pour avoir déserté la meute ? Ou encore pour ne pas avoir donné signe de vie ? Tu n’as pas donné de nouvelles à Hige non plus, vraiment ? Oh alors ça change tout n’est-ce pas ? Tu peux effacer ces quelques semaines et revenir dormir dans l’avion comme si de rien était ? Dis moi, c’est quoi une espionne qui n’espionne pas ? C’est quoi une Sekmet qui se balade seule pendant des semaines ? »
Voilà tout ce que tu me reproche... Tu te mens à toi même. Tu justifie tes mots en notifiant la meute mais ce n'est pas elle que j'ai blessé... C'est toi. Admet-le! Je claque des dents instinctivement en secouant la tête. Il cessa son manège pour venir me faire face légèrement en parallèle, posant son regard dans le mien, sa gueule presque contre la mienne.
« Ou alors peut-être voudrais-tu tout simplement officialiser tes adieux ».
Une pique que je ne manquerais pas de lui faire payer. Mes muscle se contractent et je suis de plus en plus tendue. Croit-il vraiment que je vais ramper la queue entre les pattes ? J'espère qu'il n'y songe même pas. Il recula. Un sourire cynique accroché à ces lèvres. J'incline légèrement ma tête sur le côté pour essayer de me détendre. Inutile. Ces mots m'hérisse le poil.
« Mais oui dis-moi Eesia, finalement, as-tu seulement besoin d’un seul d’entre nous ? »
As-tu réellement posé cette question ? Mes oreilles droites. Je me crispe. Grognant, bien malgré moi. Comment peux-tu croire un seul instant que je sois égoïste à ce point ? La folie me guette. A moins que ce ne soit la rage qui me transperce le cœur. Pas à pas, j'avance sur lui, sans me démonter.
"La meute ? Nous ? Tu n'as donc que ça à la bouche Athos ? Ton nouveau grade te monte à la caboche ? Tu n'es pas encore Alpha que je saches et tu n'es personne pour me juger de la sorte et prétendre au nom de la meute que mes erreurs sont impardonnables. Arrêtes de te mentir. Cesses donc de te cacher derrière un troupeau. Il me semblait que tu vallais mieux qu'un mouton... peut-être pas!"
Je suis a quelques centimètre de sa truffe. Je le fixe avec un regard ampli de déception.J'espérais mieux de lui. J'espérais une autre réaction.
"Abrutis. A quoi aurais-je servie à cette préparation de guerre, si mes préoccupations me distrayaient au point de me rendre inutile... Pire une potentielle cible ? A quoi bon rester parmi vous à me servir dans le garde manger pour retourner me morfondre au fond de cette carcasse métallique ? Au moins je me suis suffit à moi même en évitant de vous handicaper et je suis revenue à temps pour suivre ma voie."
A mon tour de te tourner autour telle une prédatrice. A mon tour de te tenir tête, tu savais très bien en venant ici que je n'accepterais pas d'être insultée. Ni d'être rabaissée et encore moins menacée. Je viens te murmurer la suite à l'oreille sur un ton méprisant que tu ne manqueras pas de détester, je le sais:
"J'avais le droit de m'éloigner pour accepter définitivement la disparition de mon compagnon. Oui, j'ai partager une tanière avec un loup du nom de Duagolth et j'ai eu un fils... Les hommes nous ont attaqué et je n'ai retrouvé ni l'un ni l'autre. J'ai cherché durant des semaines, des mois puis j'ai accepté leur perte. Tu es arrivé. Je n'étais pas prête à te faire confiance et ce jeu de séduction est devenu effrayant. Pour m'autoriser à vivre à nouveau, à tourner la page je me suis éloignée. Afin de réfléchir et trouver les réponses. De tirer un trait sur mon passé. Mais... toi tu semble bien te moquer de ces choses là, n'est ce pas Athos ?"
Je n'exprime pas le moindre sarcasme. Je suis sérieuse. Profondément blessée par son attitude. Par ces mots plus coupant que ces crocs. Mon regard croise le tien lorsque je recule et tu n'y vois que déception et tristesse. J'ai dit ce que j'avais à dire... la discussion est close pour ma part. Toi je n'en sais rien. Mais je m'en retourne lentement, à présent je te tourne le dos.
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Jeu 19 Nov - 0:34
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Eesia ✧ Athos
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Elle parla. Elle s’est mise alors à quelques centimètres de sa truffe. Elle le fixe avec un regard qu’il ne comprit pas, comme si c’est elle qui lui reprochait ses paroles. Non mais eh ! On marche sur la tête ou quoi !!! C’est elle qui l’avait laissé ici !C’est elle qui était partie du jour au lendemain, en ne donnant aucune nouvelle, avec la guerre qui se préparait on aurait pu croire à un assassinat des Navniks ! N’avait-elle aucun honneur, aucun sens de responsabilité ? Mais non voyons ! C’était Eesia, la petite espionne qui se foutait de tout ! Hors de lui Athos commençait à grincer des dents, non loin d’exploser beaucoup plus violemment et moins subtilement qu’il ne l’avait fait il y a quelques minutes. Mais la louve reprit la parole, et il faillit exploser pour de bon.
"Abrutis. A quoi aurais-je servie à cette préparation de guerre, si mes préoccupations me distrayaient au point de me rendre inutile... Pire une potentielle cible ? A quoi bon rester parmi vous à me servir dans le garde manger pour retourner me morfondre au fond de cette carcasse métallique ? Au moins je me suis suffit à moi même en évitant de vous handicaper et je suis revenue à temps pour suivre ma voie."
Elle se mit à tourner autour de lui. Pourtant, à ses yeux, cela ne ressemblait non pas à un cercle de prédateurs mais plutôt à une mauvaise farce, à un scénario écrit à l’avance comme si elle n’avait rien d’autre à dire, comme si elle avait ressassé ses arguments, ses justifications bidons tout le temps où elle s’était préparée à revenir. Elle se mit à murmurer à son oreille, ce qui le fit sourire sarcastiquement, elle ne faisait qu’imiter ses méthodes.
"J'avais le droit de m'éloigner pour accepter définitivement la disparition de mon compagnon. Oui, j'ai partager une tanière avec un loup du nom de Duagolth et j'ai eu un fils... Les hommes nous ont attaqué et je n'ai retrouvé ni l'un ni l'autre. J'ai cherché durant des semaines, des mois puis j'ai accepté leur perte. Tu es arrivé. Je n'étais pas prête à te faire confiance et ce jeu de séduction est devenu effrayant. Pour m'autoriser à vivre à nouveau, à tourner la page je me suis éloigéne. Afin de réfléchir et trouver les réponses. De tirer un trait sur mon passé. Mais... toi tu sembles bien te moquer de ces choses-là, n'est ce pas Athos ?"
Il resta cloué sur place. Les yeux figés dans le vague, la bouche entrouverte, les jambes statiques. Il ne se sentait même plus respirer. Un douleur déchirante et amère lui déchirait la poitrine et emplissait la bouche, comme si du sang s’y déversait si fort qu’il allait exploser de l’intérieur. La louve n’attendit pas de réaction. Elle en avait sûrement peur. Il resta là, statufié, pendant qu’elle tournait rapidement le dos et semblait presque vouloir s’enfuir en courant alors qu’elle commençait à s’en aller. Mais Athos ne la vit pas tout de suite, trop de pensées se bousculèrent dans sa tête. Il n’avait jamais su. Il n’avait jamais su qu’elle avait aimé un loup. Il n’avait jamais entendu parler d’un certain Duagolth. Il n’avait jamais entendu parler d’enfant. C’était un véritable cataclysme qui se développait à présent dans sa tête, un séisme, un tsunami de pensées douloureuses, de questions, de remises en question. Comment avait-il pu rater cela ? Comment cela se pouvait-il qu’il ignorait jusqu’à l’existence de ce soit disant ex-membre Sekmet ? Il savait que, pendant ses premières années, il n’avait pas été très présent dans la meute, presque absent, à demi solitaire, et ne s’était rendu très actif qu’en étant essentiel à la survie de la meute en tant que quasi-unique chasseur de la meute. Mais comment ? Comment avait-il pu se laisser berner ? Comment avait-il pu ne pas se douter d’une telle cause de départ, une chose si inattendue pourtant ! Il n’aurait jamais imaginé cela d’Eesia, qui semblait si jeune, presque une adolescente en pleine crise de rébellion ! Il n’en revenait pas... et surtout ! Surtout ! Comment avait-il pu y croire, lui... croire en... non. Il n’arrivait pas à imaginer, après toutes ses expériences en la matière... après tout ce qu’il avait vécu. Il ne comprenait pas ce qu’il avait cru, il n’arrivait même pas à comprendre comment il avait pu ressentir quoi que ce soit et... il ne comprenait pas non plus ce qu’il avait ressenti. Et dans tout ça, s’ajoutait cette nouvelle. Cette catastrophe. Il était à moitié figé... et prêt à s’enflammer comme jamais.
Et il s’en aperçut, il s’aperçut qu’elle partait. Non. Elle ne pouvait pas partir comme ça, aussi lâchement, .aussi stupidement, elle ne pouvait pas faire ça. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Il avait connu Eesia dans bien des états. Mais jamais il ne l’avait vu lâche.
D’une voix roque, enraillé, les yeux dans le vide, il lança :
« Tu... »
Sa voix se fit plus intense encore. Presque menaçante cette fois :
« Tu te fous de moi ? »
Il releva vivement la tête, élevant la voix, la forçant à se retourner.
« Tu débarques comme ça, tu reviens après des semaines d’absence, presque passée pour morte, et là tu m’annonces ça ... comme ça ! Réfléchis un peu ! Seule, tu étais bien plus une cible qu’ici !Alors n’essaye pas de me sortir des arguments qui ne tiennent pas la route, et tu le sais alors ne te mens pas à toi même ! »
Il secoua nerveusement la tête. Après le choc, il sentait autre chose monter, une chose bien plus violente encore.
« Tu peux sortir tes arguments à la con à Hige si tu veux, mais moi, moi je ne me laisse pas duper et tu le sais ! Je ne me laisse pas berner par des arguments tous faits qui ne valent rien ! Et je t’en prie... ne me sors pas l’argument que ‘tu devais réfléchir à cause de moi’, n’essaie pas de retourner la situation. C’est toi qui es partie ! Toi qui ne m’as jamais rien dit à propos d’un quelconque deuil où je ne sais quoi, d’un enfant, d’un compagnon! Toi qui m’a laissé là, passée pour morte ou je n’sais quoi d’autre encore, partie du jour au lendemain sans donner signe de vie pendant des semaines ! Tu appelles ça « prendre du recul » toi ? »
Il s’approcha d’elle vivement, presque fébrilement, clairement en colère, laissant sortir ce qu’il avait sur un cœur qu’il croyait immunisé.
« Et ne me parle pas de responsabilité ou de passé à oublier. Tu n’as pas idée de ce que c’est pour moi, tu n’as aucun droit de me juger à un tel propos ! »
Il reprit sa respiration rapidement, dans ses yeux on pouvait apercevoir la tempête qui avait lieu dans son esprit.
« Tu n’avais pas le droit. Pas le droit de me faire espérer quoi que ce soit en sachant pertinemment que tu allais partir sans donner de nouvelles ! Que croyais-tu qu’il allait se passer ? Tu pensais qu’on allait tous deviner tes si « honorables intentions » ! Qu’on allait deviner que tu allais bien, quelque part seule on en sait où en plein temps de guerre et à l’aube du grand assaut ! Comment seulement savoir que tu étais envie ! Mais non, tu es partie sans te soucier de personne. Tu es partie en laissant derrière toi tout ce qui aurait pu compter. »
Amer, hors de lui, il la contemplait avec un mélange de haine mais aussi de douleur, qu’il tentait le plus possible de cacher.
« Mais peut-être que, pour toi, rien ne comptait, après tout. »
Il serra les dents. Oui, elle l’avait laissé espérer. Et, il n’avait pas su pourquoi sur le moment, il s’était accroché à elle. Il avait connu des louves, la plupart étaient devenues de grandes amies à lui avec qui il entretenait de bonnes relations. Mais il avait toujours fait cela pour profiter de la vie, parce qu’il aimait « ça ». Cette fois, il n’avait pas bien compris ce qui lui arrivait. Ça avait commencé par un flirt de plus en plus intense, puis un rapprochement brûlant de promesses auxquelles il avait cru. Mais elle était partie. Du jour au lendemain alors même que leur relation s’affirmait et devenait plus sérieuse. Il avait dormi dans le cockpit la nuit où elle était partie. Il était là, juste à côté de là où dormaient tous les autres Sekmets. Cette fois, il n’avait pas dormi dans la petite grotte de la forêt charbonneuse qu’il connaissait. Non, c’était alors qu’il dormait à deux pas d’elle qu’elle s’était enfuie. Peut-être même n’avait-elle pas lançé un seul regard vers lui. Il ne l’avait pas entendu. Il dormait profondément. Pour lui, « ça » avait compté. Il n’aurait su dire comment ni pourquoi, il n’aurait su formuler la différence avec les autres fois. C’était différent, c’est tout. Mais elle était partie. Et la douleur semblait primer à ce moment sur tout le reste. Il ne savait pas trop bien, tout dépendait d’elle, tout dépend de ce qu’elle serait capable, si elle l’était, de répondre.
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Ven 20 Nov - 14:30
Terrain Hostile
F: 22 - A: 21 - E: 15
Figé. Complètement abasourdie par ce que je venais de t'avouer. Jamais tu ne t''étais douté que je cachais un tel secret. Je viens de lancer une bombe. Te neutralisant. Tu es immobile. La gueule entre-ouverte. Le regard perdu dans le lointain. Tu ne me vois plus. Je n'existe plus. Du moins c'est ce que je crois. C'est ce que je me dis. J'ai détourné mes yeux de toi pour prendre un autre chemin. Non pas que je craignais ta réaction, ni ta colère. Non. Simplement peur que tu n'acceptes pas mon passé. Je t'ai tourné le dos dans l'espoir que tu me retiennes. Lentement. Pour que tu ais le temps de réagir. De reprendre tes esprits. Alors ces secondes commencèrent à devenir des minutes, de longues minutes... Le temps semblait s'éterniser. Saisie. Je me retrouvais partagée entre deux sentiments. La haine. La colère et la frustration. Je n'avais pas trouvé le courage de te le dire. Je n'avais pas trouvé les mots pour exprimer mon passé et t'en informer. J'avais fuis. Au fond, tu avais raison... j'avais été lâche. Mais tu ne veux pas comprendre, tu refuses d'admettre tes erreurs. Je n'avais pas imaginé une seconde m'attacher à toi. Je ne savais rien de toi non plus... je ne sais rien... non. Nous avions seulement joué. Flirté. Puis finalement la question s'est posée d'elle même. Étais-je prête à aller plus loin avec toi ? Serais-je capable de construire une nouvelle famille ?Après que la mienne m'est été arrachée prématurément. Je doutais. Pas de toi mais de moi. J'ai eu peur... oui... peur. Mais pas de tes réactions ou de toi. Ça non plus tu ne veux pas le comprendre. Pas à pas je m'éloigne. Je n'ai même pas parcouru un mètre quand sa voix enraillée me fit m'arrêter:
« Tu... »
Je m'aperçus en cet instant que mon cœur battait à en faire trembler ma poitrine. Je n'osais plus bouger. J'espérais tant que tu ne me laisses pas partir. Soulagée. Je l'étais. Jusqu'à ce que tu reprennes pour me menacer de ta voix puissante:
« Tu te fous de moi ? »
Tu n'avais pas terminé. Et te connaissant valait mieux pour moi te faire face. Je m'étais donc retourné pour te regarder. Toi, ta colère... Ton incompréhension. Ta frustration. Que voulais-tu vraiment ? Silencieuse, je te laisse m'aboyer dessus. Je te laisse déverser toute ta haine à mon égard.
« Tu débarques comme ça, tu reviens après des semaines d’absence, presque passée pour morte, et là tu m’annonces ça ... comme ça ! Réfléchis un peu ! Seule, tu étais bien plus une cible qu’ici !Alors n’essaye pas de me sortir des arguments qui ne tiennent pas la route, et tu le sais alors ne te mens pas à toi même ! »
chacun de tes mots est comme une morsure. D'abord poignante, vive. Puis elle provoque l'envie de se débattre, de se défendre. Pour finalement devenir douloureuse. Je saigne. Ne le vois tu pas ? Non. Je demeure impassible. Droite. La tête haute. Tu sais que je ne me laisserais pas faire. Ni dominer. Que je ne te dominerais pas non plus par ce que je te respect, mais ne dépasses pas les limites Athos. Non... évites, si tu tiens à moi. Mon regard est franc. planté dans le tiens. Je te vois nerveux. Secouant vivement la tête. La suite s'annonce tout aussi blessante:
« Tu peux sortir tes arguments à la con à Hige si tu veux, mais moi, moi je ne me laisse pas duper et tu le sais ! Je ne me laisse pas berner par des arguments tous faits qui ne valent rien ! Et je t’en prie... ne me sors pas l’argument que ‘tu devais réfléchir à cause de moi’, n’essaie pas de retourner la situation. C’est toi qui es partie ! Toi qui ne m’as jamais rien dit à propos d’un quelconque deuil où je ne sais quoi, d’un enfant, d’un compagnon! Toi qui m’a laissé là, passée pour morte ou je n’sais quoi d’autre encore, partie du jour au lendemain sans donner signe de vie pendant des semaines ! Tu appelles ça « prendre du recul » toi ? »
Tu oses parler de Hige comme le dernier des idiots. Je meurs d'envie de te sauter à la gorge pour te faire ravaler tes paroles. Un tremblement me secoue tout le corps. Mes muscles se contracte mais je m'efforce de ne pas te coller un bon coup. Puis tu es là. Prêt de moi. Prit entre le feu et la glace. Tout change. Ta présence m'apaise alors que tu es entrain de te défouler sur moi. J'encaisse. Toujours aussi muette.
« Et ne me parle pas de responsabilité ou de passé à oublier. Tu n’as pas idée de ce que c’est pour moi, tu n’as aucun droit de me juger à un tel propos ! »
La tristesse commence à me submerger. J'ai réellement envie de fuir. De te fuir cette fois, mais je n'en fais rien. Mon corps refuse de m'obéir et je reste planté là.
« Tu n’avais pas le droit. Pas le droit de me faire espérer quoi que ce soit en sachant pertinemment que tu allais partir sans donner de nouvelles ! Que croyais-tu qu’il allait se passer ? Tu pensais qu’on allait tous deviner tes si « honorables intentions » ! Qu’on allait deviner que tu allais bien, quelque part seule on en sait où en plein temps de guerre et à l’aube du grand assaut ! Comment seulement savoir que tu étais envie ! Mais non, tu es partie sans te soucier de personne. Tu es partie en laissant derrière toi tout ce qui aurait pu compter. »
Le problème venait donc de là. Comme une illumination à tes mots, tout ce que tu me reprochais venait de s'envoler. Balayer. Mon regard s'adoucit. J'esquisse malgré moi un sourire. Je sais qu'il t'énervera mais il n'y a aucune raison de t'énerver. Néanmoins, sa détresse, son amertume finirent par m'assener le coup de grâce.
« Mais peut-être que, pour toi, rien ne comptait, après tout. »
Une nouvelle fois en face à face. La scène se répète. Trop borné pour abdiquer. Trop orgueilleux pour accepter. J'ai l'impression que mes pattes ne vont pas tenir et que tout mon corps va s'effondrer sur ce sol poussiéreux. Tu serres les dents. A quoi bon t'expliquer tu ne vois rien. Rien de plus que ta rage. C'est la tristesse que tu pourras lire dans mes yeux à présent... Une tristesse amer. Je ne manque pas d'aplomb pour te répondre mais je n'ai plus le cœur à me battre.
"Cesse de ruminer tes arguments. Seule. Une cible, moi ? Je suis une espionne et c'est mon quotidien d'être seule et d'effectuer des missions. J'ai cherché des solutions. J'ai aussi travaillé pour la meute, si tu veux savoir. Et oui j'en ai profité pour partir sans dire un mot à qui que ce soi. Et je ne me mens pas à moi même."
Je baisse la tête. Les oreilles en arrière. L'envie de grogner et de te montrer à quel point tu me fait souffrir. Je pose mon front contre le tient, appuyant fortement, les yeux dans les yeux. C'est ce que tu cherches, non ?
"Laisses Hige en dehors de ça, tu veux ? Il n'est pas plus au courant que toi pour mon départ néanmoins il connait mon passé et devais savoir pour la mission que notre Alpha m'a confié. En dehors de ceci... Il ne savait rien et il ne m'a pas demandé le moindre compte au sujet de ma disparition, contrairement à toi. Permet moi de sous entendre qu'il y a bien plus en jeu que la meute ? Que mon état de santé ? Je ne suis visiblement pas la seule à me mentir à moi même comme tu le prétends."
Un coup de tête. Mon crâne cogne le tien. Je n'en peux plus de devoir me justifier. De devoir te prouver... Que dois-je te prouver ? Je ne le sais même pas.
"Non. Non. NON, je ne sais pas Athos. Je ne sais pas ce que c'est pour toi. Par ce que je ne te connais pas. Tout ce que je sais de toi, je l'ai entendu. On me l'a raconté. On m'a dit de me méfier. Donc en effet, je ne sais pas grand chose de toi et de ce que tu as vécu... Tout comme tu ignorais ce que j'avais vécu... Tu n'as jamais cherché à me poser la moindre question, non plus. Je ne suis pas la seule fautive."
Nous avions essayé de nous séduire mutuellement, mais dans ce drôle de jeu il y a l'incertitude. Cette incertitude qui sème le doute et qui vous ronge.
"Je n'avais pas le droit de quoi ? De partir ? De te faire espérer ? Pas le droit de t'abandonner ? Pas le droit de faire que je te manque ? Que tu t'inquiète pour moi ? Navrée, de te le dire mais pour ça je n'y pouvais rien. Ce sont tes sentiments, ton cœur qui t'ont fait te sentir aussi blessé et trahis par mon départ... et non mon départ en question."
Au fond je suis touchée. Je sais que l'envie de te tordre le cou est toujours présente mais nous n'avons pas besoin de ça... ni toi, ni moi. Alors je soupire. Résignée. Je soupire pour me donner du courage. Tu veux que j'accepte? Tu veux la vérité ? Je ne sais pas si j'en suis capable mais pour toi, je veux bien essayer. Je détache mon front du tien pour d'un mouvement franc venir apposer ma tête contre ton cou. J'enfouis ma truffe dans ton pelage et mes yeux se ferme. Si rassurant. Tu peux constater que je me détend à ton contacte. J'oublis. J'oublis ta colère autant que la mienne.
"Oui... j'ai fuis."
Timidement. Doucement. Ma voix est beaucoup plus douce.
"J'ai fuis l'idée de souffrir à nouveau. J'ai fuis cette relation qui me terrorisait au point de savoir que peut-être je te ferais du mal... Même si j'en doutais. Je pensais sincèrement que tu serais passé à une autre femelle et qu'à mon retour je t'aurais retrouvé heureux à t'amuser et flirter avec une louve. Je ne voulais pas que tu sois si atteint par ma fuite, pas une seconde je ne m'étais imaginé te voir réagir ainsi. Il n'y avait rien d'intentionnel."
J'ai peur que tu me repousse. Et je me blottie un peu lus contre toi encore.
"J'ai été lâche... Je ne savais pas comment te dire. Ni comment t'expliquer mon passé. Hige est comme un père depuis que mes parents sont mort à cause de mon frère. J'avais un frère autrefois, il nous a trahis. Et je l'ai tué. Puis j'ai grandi. Rapidement. Je ne suis pas une louve capricieuse. Ni une femelle en quête de rébellion. J'ai murit. Trouvé un compagnon et de là j'ai eu ma première portée. Un louveteau. Leur disparition est récente mais j'ai dû m'en accommoder, me renferment pour ne plus souffrir. Mes familles ne semblent pas vouloir perdurer. Alors quand tu t'es rapproché de moi... j'ai eu peur. Je me suis interdit de te perdre et pour ça je devais m'éloigner pour ne pas te porter malheur. Ma décision m'a faite souffrir et j'appréhendais de revenir, de te voir avec une autre. Je préfère de loin ta rage... elle me prouve que tu tiens à moi. Sinon pourquoi t'énerverais-tu autant ?"
Je respire. J'ai la langue sèche mais je me sens bien.
"J'ai au moins comprit une chose..."
Me laissant glisser contre ta fourrure pour à nouveau croiser nos regards.
"Pour moi... Tu comptes. Je tiens à toi, Athos. Plus que tu ne peux l'imaginer."
J'ai tout dit. Ton silence me terrorise plus que tes explosions de colère. Je suis en proie à la panique, ne sachant plus où regarder ni où me mettre. Déception. Bonheur. Je ne sais pas de quel côté penchera la balance. Ni comment les évènements vont tourner. Je pense avoir eu ma dose de blessures pour la journée. J'espère simplement que tu as compris l'ampleur de mes sentiments, qu'avec toi je ne joue pas et que je ne désires pas être un de tes jouets. J'aspire à plus, tellement plus que ça. Être ta femelle. La louve à tes côtés... L'unique. Je ne sais pas si tu en es capable mais je suis prête à prendre le risque.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Sam 28 Nov - 12:29
Up
Athos
Combat Éternel
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2428
Points :
80
Âge Personnage :
4 ans
Rang :
Alpha
Niveau Rang :
Suprême
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Aucune
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mar 1 Déc - 22:47
Home is wherever I'm with you
I am thinking it's a sign, that the freckles in our eyes are mirror images
Eesia✧ Athos
Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100
Il sentait la rage monter en lui par dessus tout autre sentiment. Il était certain à cet instant même que si elle l'avait provoqué il se serait battu avec elle. Et cela a failli se produire. Elle s'était approchée sauvagement; elle avait feint le geste de le frapper et avec cogné son crâne contre le sien; menaçante, elle allait se battre il en était certain, et lui était prêt à bondir; visualisant déjà comment il la plaquerait violemment au sol, dans un élan bestiale d'amour déchiré. Il la regardait avec les pires yeux qu'il aurait pu lui faire, avec tant de rage dans le regard! Il le ressentait comme une trahison; contre lui, contre toute la meute, contre ses sentiments ! Jamais il ne l'avait crue lâche, jamais ! Les masques tombaient, le sien n'allait pas tarder à se briser en mille morceaux pour faire éclater la bête qui sommeillait en lui mais qui commençait dors et déjà à s'agiter. Il sentait l'adrénaline monter en lui, mais pas celle qu'il connaissait, pas l'agréable frisson piquant qui lui parcourait l'échine avant de chasser, ni même l'impatience et la rage de vaincre, la chaleur brûlante, douleur excitante qu'il ressantait pour un combat. Non; cette adrénaline là était tout autre. Elle était amère, douloureux déchirement de l'intérieur, une bête hideuse qui se faufilait à travers les failles de son coeur pour en attendre le centre et le noircir tel un virus immonde.
Ils allaient se battre, il le sentait. Pourtant, il allait lui sauter dessus quand il la vit s'élancer vers lui. Mais elle ne fit pas ce qu'il attendait, et il se retint au dernier moment, juste avec de sortir les crocs. Elle s'élança vers lui, les larmes aux yeux dans une étreinte qu'il n'attendait pas et à laquelle il fut tout d'abord éberlué. L'étonnement était tel qu'il ne comprit pas d'abord ce qu'elle faisait, puis elle parla en restant collée à lui, se frottant un peu dans une recherche presque désespérée d'une marque d'amour de la part du général. Mais Athos regardait droit devant lui. Droit comme un pic; dur comme le roc, il ne dit mot tout au long du monologue de celle qui était plus que son amie. Elle, la voix étranglée par les sanglots et les supplications, lui dévoila ses sentiments sur un plateau, désolée et apeurée de ne voir aucune réaction sur le visage du grand loup brun.
Il n'arrivait ni à écouter, ni à penser ni même réfléchir. C'était comme si les paroles étaient creuses, vide de tout sens, comme si Eesia récitait un adage et qu'il l'écoutait en en mémorisant les mots. Soudain; la porte de ses sentiments se Rouvrit aux derniers mots de la jeune louve toujours accrochée à lui. Mais le sentiment qu'il sentit enfin ne fut pas ce qu'il attendait, en fait; il n'avait encore jamais ressenti de telle chose avec une femme. La peur. Celle là lui demandait ce qu'aucune autre jusqu'alors je lui avais jamais vraiment ou sérieusement demandé pour la simple et bonne raison qu'il interdisait à ses compagnes toute notion d'engagement et de futur à deux, puis plus. Il n'avait jamais voulu s'engager et il l'avait bien fait comprendre à ses différentes compagnes. Il était trop libre; trop indépendant; il ne faisait confiance qu'à lui même. A personne d'autre. C'était tout et n'avait jamais envisagé autre chose. Il ne savait pas quoi dire alors il ne dit rien. Il se détacha doucement mais fermement de la louve pour mettre de la distance entre eux, comme symboliquement. Mais déjà qu'il n'était plus en contact avec elle, il frissonna d'envie d'y retourner. Pourtant il se retint et parvint à se contenir. Il ne pus que dire :
" Je ne sais pas je... "
Il ferma un instant les yeux. C'était trop pour une journée. Il n'avait pas l'habitude des sentiments. Il ne savait pas que cela pouvait être aussi douloureux. Impossible pour lui de réagir plus. Sur son visage, aucune émotion, mais une tempête glacée et brûlante à la fois dans son coeur qui lui donnait l'impression de sortir de sa poitrine. Il l'aimait. Il le sentait. Mais pourrait il renoncer à sa vie pour elle ? Après sa liberté d'aimer, que lui demanderait elle ? D'arrêter de se battre ? D'arrêter de vouloir dominer le monde et d'avoir pour ambition de devenir chef des deux meutes réunies en une seule ? Si elle ne comprenait pas son désir de liberté , comprendrait elle son désir d'expansion et de pouvoir ? A vrai dire, il pensait que la jeune louve était tout aussi fougueuse et ambitieuse que lui. Mais pourrait il partager ça, sa vie, ses envies, ses ambitions avec elle ? Pourrait il lui ouvrir son coeur, en serait il seulement capable ? Était il trop froid comme elle le lui avait dit ?il tremblait presque. Il posa un regard un peu plus calme sur Eesia, il voyait bien qu'elle allait avoir une attaque s'il ne réagissait pas. Il n'arrivait pas à sourire cependant, pas cette fois. Il l'aimait mais il avait peur de l'engagement, il fallait être lucide et il commençait à le redevenir malgré le choc.
Il s'avança près d'Eesua, et lui passa à côté en disant :
" Il faut ... c'est une décision que je dois évaluer. ..il faut que ... Je dois y aller. Nous en reparlerons bientôt. Très bientôt. Et j'aurai pris une décision, je te le promets."
Il s'arrêta une fraction de seconde en arrivant à hauteur exacte avec la louve, elle dans un sens, lui dans l'autre, et passa à côté d'elle en la frôlant très légèrement, presque sans la toucher et pourtant avec ce contact qui subsistait. Non, il n'était pas insensible,et elle lui demandait de prendre une grave décision. Et il le ferait.