Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
La guerre s'était terminée depuis un petit bout de temps déjà, les troupes de recherches n'avaient encore rien trouvée sur les Hommes, ceux qui leur avaient finalement enlevés deux louves, Hybride et Minuit. Elle savait qu'elles n'étaient pas mortes, pourquoi ? Parce qu'elle avait déjà eu à faire aux Humains et si ils s'étaient embêtés à anesthésier les loups ce n'était très certainement pas pour les tuer une fois ceci fait. Enfin, elle était alors partit accompagnée de Nymeria pour elle aussi chercher des traces, il fallait que tout le monde s'y mette et elle allait donc s'y mettre, surtout qu'elle était en train de se remettre de ses blessures de guerre... Il y en aurait d'autres des "guerres" c'est-une chose sûre, la véritable question était "quand les hostilités vont-elles reprendre" ? Chaque chose en son temps, surtout qu'elle n'était pas pressée à l'idée de se battre encore une fois...
-On va s'éloigner un peu, on trouvera peut-être des traces hors de nos terres.
Commençant à courir la rousse voulait retravailler ses muscles, elle en avait besoin, à force d'être restée allongée tout ce temps ceux-ci s'étaient endolories. Sautant par dessus un tronc mort elle marquait ensuite un arrêt une fois arrivée à la forêt aux pendus. Regardant Nymeria elle signalait par là qu'elle avait sentit quelque chose ou quelqu'un, et remontant la trace elle ne s'était pas trompée c'était le mercenaire, Sköll. Que faisait ce loup ici ? Elle le regardait, elle l'avait déjà vu elle en était sûre, la seule question c'était quand ? Comment ? Qui était ce loup pour "elle" autre fois ? Si il y avait bien eu cette autre fois. Elle savait pour le moment une chose c'était bien que Nymeria l'appréciait beaucoup, donc cela voulait dire que ce loup était forcément digne de confiance, il ne devrait donc pas les attaquer.
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Jeu 29 Oct - 23:44
quelque chose d'étrange
f. 105 - a. 110 - e. 105
Depuis la fin de la guerre, Nymeria avait profité un maximum de ses deux fils, heureuse de pouvoir être auprès d'eux mais, également pour les rassurés. Ayant été blessé elle aussi mais, surtout, ayant perdu le contrôle d'elle même, elle voulait rassuré ses fils de son état et, de toute manière, elle n'est pas la louve la plus blessé dans toute cette histoire … Ses blessures s'étaient bien remise et, lorsqu'elle le put, elle partie en quête d'indices pour retrouver les loups qui avaient été enlevé par les Traqueurs. Tous s'y mettaient et, ce jour-là, c'est en compagnie de Plume Rousse qu'elle entreprit des recherches …
Quittant leurs terres, elles s'enfoncèrent en direction de la forêt aux pendus. Plume semblait avoir reprit du poil de la bête et, cela rassura Nymeria qui s'en était énormément voulu quant à l'état de sa précieuse amie. Elle qui s'était juré de toujours rester à ses côtés et la protéger, elle l'avait laissé seule sur le champ de bataille alors qu'elle se faisait soigner puis, qu'elle sauver l'otage des Sekmet. Quelle erreur que de ne pas être resté auprès d'elle pour l'aider à ce moment-là … Enfin, maintenant, elle allait beaucoup mieux et, c'est l'essentiel.
Arrivant dans la forêt aux pendus, la grise jeta un œil ci et là sur ce lieu qu'elle connaissait pourtant mais, qu'elle n'appréciait pas pour autant. Puis, Plume s'arrêta. D'un regard, elle comprit que son amie avait repéré quelque chose et, Nymeria finit par détecter l'effluve. Sköll … L'Alpha passa en avant et, son Bras Droit la suivit, ses oreilles se rabattant légèrement en arrière. Elle ne l'avait pas revu depuis le jour de la guerre et, à ce moment-là, elle avait ressentie quelque chose d'étrange, autant venant d'elle que de lui. Puis son état … Comment allait-il maintenant … ? Elles arrivèrent en vue de Sköll, les oreilles de la grise se rabattirent davantage tandis que sa queue remue légèrement à la vue du mâle.
« Sköll ... »
Dit-elle dans un léger couinement qu'elle aurait préféré gardé pour elle avant de s'arrêter en même temps que son Alpha ...
F : 42 / A : 36 / E : 35 Plume Rousse, Nymeria & Sköll
Sköll s'était éloigné de la cave soufflée où il y avait les troupes défensives. La présence de nombreux loups ne l'enchantait guère et l'agitation, l'ambiance lourde de douleur et de souffrance n'aidait en rien son malaise grandissant. Il n'avait jamais vécu avec une meute, il avait toujours vécu seul. Il était un Solitaire. La guerre était terminée. Certes, pas de la façon dont tous aurait voulut, mais elle était terminée. Sköll ne voulait pas combattre, mais il l'avait fait. Maintenant, il pouvait souffler. Il avait eu une crainte durant ces combats féroces. Et c'était de devenir cette arme vivante que les Traqueurs avaient tentés d'éveiller en lui en l'élevant à la dure et en le poussant constamment pour faire ressortir les crocs et les griffes, le plus mauvais en lui : la haine. Il avait une haine envers les bipèdes, mais ceux-ci lui avait appri à la retourner contre les lupins dans son genre. La peur que Röck, comme l'avait "gentiment" appeler les Traqueurs, refasse surface et laisse de côté son identité propre l'avait prit de tout son corps. Pourtant, il avait gardé son sang-froid et avait combattu les mâchoires serrées. La douleur qu'il devait encaisser le ramenait à la réalité autant que les coups qu'il donnait. Il n'était pas Röck, il était Sköll. Le loup tentait de se le convaincre, comme si ses pensées étaient partagées entre deux personnalités tout deux très intéressantes et regorgeant de possibilités.
Soufflant bruyamment, c'était ce qui le tourmentait depuis qu'il avait quitté non seulement la cave soufflée, mais également la tanière de la guérisseuse Manîthil également Solitaire. Elle avait un contrat avec les Mercenaires. Sköll en avait déjà usé les bénéfices une fois il y a quelques temps. Il n'avait donc pas hésité à venir la voir pour ce faire davantage soigné que n'avais pu le faire les guérisseurs Esobeks déjà très occupés. Ainsi, la blanche aux yeux gris l'avait soulagée des douleurs et semblait confiante sur le fait que cela guérirrait bien, car elle l'avait laissé partir. Il n'avait malheureusement pas eu la chance d'avoir une nuit de sommeil complet pouvant être réparateur. Il s'endormait et s'éveillait par à coup, un état de somnolence qu'il n'appréciait pas. Il était hanté, tracassé. Pourtant, cela lui aurait été utile pour un bon rétablissement de simplement s'allonger et se perdre dans les Bras de Morphée. Au moins, les plaies commençaient à se refermer et les chairs n'étaient plus sanguinolentes. Son ventre, son poitrail et son museau serait à présent recouvert de cicatrices, s'ajoutant à celles déjà présentes. Seulement, il avait besoin de calme. Surtout, qu'on l'apaise...
Sa présence en ses lieux s'expliquait par le fait qu'il ne cessait de repenser à la guerre, à Röck et à... une troublante sensation qu'il ne pouvait nier être agréable. Il marchait donc de long en large, faisant les cent pas, traversant terres et territoires neutres un à un. Il était maintenant dans la Forêt aux Pendus, réfléchissant en avançant d'un pas rythmé et lent. N'allez pas vous méprendre. Sköll était perdu dans ses pensées, mais pas complètement. Tous les loups ne pouvaient pas se permettre de manquer d'inattention avec les bipèdes qui étaient ici et là, partout, et surtout depuis que certains d'entre eux s'étaient installés dans la Dune de sable. Tous ses sens en alerte, il huma l'air et capta deux douces odeurs qui vint chatouiller ses narines, il entendit également les pas délicats des pattes ne pouvaient appartenir qu'à des louves et tourna son regard profondément verts vers les formes lupines dans l'ombre qui s'approchaient. Deux apparitions allégeantes. Changeant de trajectoire, Sköll s'avança à son tour vers les deux louves apparaissant devant lui. Devait-il être surpris de découvrir la belle Nymeria et la jolie Alpha Esobek ? Il était au courant des recherches hâtives pour les loups ayant été capturé, mais il n'avait pas encore cherché à prendre contrat avec l'une des meutes pour les aider. C'est-à-dire qu'il n'avait pas cherché ou encore moins pensé à cela jusqu'à cet instant. Bref, Sköll ne trouvait pas mieux pour essayer d'élucider leur venue en ces lieux.
« Sköll ... »
Ses oreilles aux extrémités noirs pivotèrent vers la louve grise, la Bras Droit. Tandis que son regard se fondait dans les iris dorés de celle-ci. Il se lécha les babines ne s'arrêtant pas lorsque les nouvelles venues s'immobilisèrent. Son nom résonna en lui. Il était Sköll, il ne pouvait pas être Röck... Il contourna la louve à la fourrure blanche ayant la particularité de ressortir un roux léger. Elle avait du charme par sa posture, son attitude, par son regard. Ses yeux verts avaient quittés Nymeria pour l'Alpha Esobek et ne regard plus qu'elle, ne pouvant se détacher de la silhouette attirante lui rappelant une louve qu'il avait connu. Elle éveillait des souvenirs, des sentiments.
« À qui ai-je l'honneur ? »
Commença-t-il doucement, se rapprochant de la blanche qui avait toute son attention. Y avait-il une maigre chance que cela soit elle ? Elle y ressemblait comme deux gouttes d'eux, trop pour être vrai. Se pourrait-il que cela soit bien elle, Plume Rousse, l'Alpha à la tête de la meute de chiens ? Quelle ironie, tout de même... Elle serait maintenant l'Alpha d'une meute de loups. Quelle revirement cela serait-il !
HRP :
Je suis désolé pour l'attente ! J'espère que mon Rp vous à plus^^
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Sam 14 Nov - 11:29
Du déjà vu
Sköll, Nymeria et Plume Rousse
Ce grand brun était bel et bien apprécié par la grise. Plume se souvenait de lui, du moins vaguement. Il l'avait aidé pendant le champ de bataille, se jetant sur les chiens pour retourner en quelque sorte la situation. Cela avait été malgré tout assez utile. Rabattant pendant quelques secondes ses oreilles Plume l'observait venir à leur rencontre. Elle n'avait même pas eu besoin de lui demander son nom, Nymeria s'en était chargée toute seule il se nommait Sköll, elle ne le connaissait donc pas... Il n'y avait pas de loup dans sa "mémoire" enfin, ses restes de mémoire plutôt se nommant Sköll. Cependant elle devait le remercier et dire quelque chose à son ami, oui, elle devait lui dire qu'Arès ne reviendrait pas... Pourquoi ? Parce qu'elle l'avait tué, oui elle avait tué un loup pour la première fois de sa vie...
-Je me nomme Plume Rousse, je suis donc l'alpha des Esobeks mais ça je pense que vous le saviez déjà. Je tenais à vous remercier pour votre soutien sur le champ de bataille, tournant alors légèrement la tête elle s'adressait désormais à Nymeria, Nymeria... Mon amie je devais te dire quelque chose... Arès ne reviendra pas, il est tombé... Je l'ai fais tomber. Il m'a attaqué sur le champ de bataille... Je... Je ne voulais pas.
Elle rabattait de nouveau ses oreilles sur son crâne. Il était tombé, il l'avait attaqué dans le dos et la rousse l'avait tué. C'était de la légitime défense en soi... Mais elle n'avait surtout pas su retenir ses "coups", elle y était allée trop fort et le "traite" n'avait pas tenu bon... Il n'aurait jamais du venir sur ce champ de bataille, oui, il aurait mieux valu pour lui qu'il soit resté en défense comme elle le lui avait demandé, pour qu'il veille sur les loups présents là-bas. Ce qui était fait était fait, elle devait juste en parler avec Nymeria, car Nymeria devait savoir... Elle appréciait Arès il était donc normal qu'elle le lui ai dit. Cependant comment allait-elle le prendre ? Allait-elle lui en vouloir ? Elle ne savait pas... Mais elle voulait prendre ce risque.
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Sam 14 Nov - 16:02
le regard triste
f. 105 - a. 110 - e. 105
Elle le fixait, sans fuir son regard cette fois-ci. Il la fixe, un moment puis, s'approche mais, semble s'intéresser soudainement à Plume, ce qui fit baisser les oreilles de la grise qui relève une babine dans un grondement muet. Que lui prenait-il d'un seul coup ? Depuis qu'elle l'a rencontrée pour la première fois, jamais il n'a agit de la sorte, jamais il ne s'était montré si … Insistant ? Est-ce le mot ? Aucune idée mais, son comportement n'est pas habituel et, Nymeria ne comprend pas ce qu'il se passe. Pourquoi cette soudaine colère ? Car elle n'aime guère son manège, elle n'aime le voir tourner ainsi autour d'une autre sans comprendre pourquoi.
Malgré le comportement du mâle, Plume ne semble en rien dérangeait et se présenta à lui pour ensuite le remercier. Ils se sont donc déjà croisé, lors de la guerre, lorsque Sköll a rejoint le front. Il avait été là, il avait pu l'aider et, cela fit revenir la honte qu'avait la grise de ne pas avoir pu être présente pour son amie, de ne pas avoir pu lui empêcher de telle blessures …
Mais le sujet changea encore et, de son agacement et de sa honte, vint s'ajouter la douleur, la douleur d'apprendre la vérité. Ses oreilles dressés sur le haut de son crâne, elle fixe son amie en train de lui révéler quelque chose. Arès ? Mort ? Oui, elle avait entendu des échos vis à vis de cela mais … Mort des crocs de Plume ? Non, cela, elle l'ignorait … Les oreilles de la louve se rabattirent tandis qu'elle détourna son regard. Pourquoi lui avouer comme ça ? Maintenant ? Pourquoi avoir attendu ? Probablement parce que cela avait été dur car, après tout, Nymeria avait eu un lien avec lui. Certes, leur dernière rencontre en tête à tête c'est très mal passé, elle le haït, ou le haïssait ? Elle était blessé, blessé de ses mots si dur, de ses mensonges mais, maintenant qu'il n'est plus là, pourquoi se sent-elle triste ? Elle ferma un moment les yeux. Plume l'a tué … Lui a ôté la vie … Oui mais, elle n'avait pas eu le choix … Elle l'a entendu de la gueule de certains loups, Arès s'est retourné contre les Esobek, se sont attaqués à eux, il a signé seul son arrêt de mort …
Elle rouvrit enfin les yeux, le regard triste et, fixa son amie.
« Tu n'avais pas le choix. Ce n'est pas de ta faute ... »
Comment devrait-elle se sentir ? Elle ne sait plus … Son esprit est de nouveau embrouillé, perdu ...
F : 40 / A : 40 / E : 38 Plume Rousse, Nymeria & Sköll
À son approche, la louve à la fourrure d'un blanc comme neige et d'un léger roux chaleureux abaissa les oreilles avant de les redresser, semblant analyser la situation alors qu'elle l'observait autant qu'il le faisait de son côté. Il n'aperçut donc pas ni le rabaissement des oreilles de la part de Nymeria ni la babine relevée en un grognement muet. Sköll ne croyait pas réellement que l'Alpha Esobek pouvait être celle qu'il avait connue brièvement lorsqu'il vivait encore avec les bipèdes, lorsqu'on l'appelait Röck. Plume Rousse, elle s'appelait. Elle et lui étaient forcés de s'entrainer ensemble, mais nullement comme une équipe. Non. En fait, il devait combattre l'un contre l'autre. Elle dirigeait la meute de chien répugnants des Traqueurs et Sköll devait les combattre. Ce n'était pas également ? Oh, le loup roux avait de l'endurance, de la force et, surtout, un esprit vif. Il avait bien des tactiques, mais il devait avouer que la louve se débrouillait très bien à le déjouer avec les chiens à sa disposition. C'était difficile, mais n'était pas le but des hommes ? Certainement. Leur relation n'était pourtant pas si négative. Jamais ils ne se sont parlés ou très peu, leur cage était éloignée l'une de l'autre. Seul un respect persistait, ils ne faisaient qu'essayer de survivre après tout.
« Je me nomme Plume Rousse, je suis donc l'alpha des Esobeks mais ça je pense que vous le saviez déjà. Je tenais à vous remercier pour votre soutien sur le champ de bataille »
Il hocha doucement la tête, révélant davantage ses cicatrices qui balafraient son museau. Elles étaient en bonne voie de guérison, mais les marques resteraient. Sköll ne cessa pas de regarder Plume Rousse, plissant les yeux en dévoilant les crocs et non de menace. C'était elle. C'était bien elle.
« Nymeria... Mon amie je devais te dire quelque chose... Arès ne reviendra pas, il est tombé... Je l'ai fais tomber. Il m'a attaqué sur le champ de bataille... Je... Je ne voulais pas. »
Tentant de ne pas prendre une grande attention à ce qui ne le regardait pas, ce qui était plutôt facile à vrai dire, le loup roux ne comprenait pas une chose. Si la louve qu'il avait connue et qu'il avait combattu durant moins d'un mois était bien la louve en face de lui en cet instant... Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue ? Il n'avait pas changé, était toujours le même. Quoique le nom soit différent, cela ne paraissait être qu'un infime détail.
« Tu n'avais pas le choix. Ce n'est pas de ta faute ... »
Le loup roux la regarda brièvement avant de détourner le regard vers les arbres et les petites pousses camouflants des bipèdes pendus par leur parachute près de leur engin métallique. Il devait savoir, il devait comprendre.
« On me nommait également Röck... »
La vie passée nous rattrapait-elle toujours ? Alors que l'on voulait oublier, laisser cela de côté et essayer d'avancer. Cela semblait inévitable et il le comprit. Qu'il le veuille ou non, il resterait éternellement Röck autant qu'il est Sköll. Il resterait l'arme vivante des Traqueurs autant qu'il le muet. Le loup roux n'était pas fier d'avoir tué, d'avoir fait souffrir et d'avoir massacré et torturé. Devrait-il pourtant avoir honte ? N'était-ce pas de la défense de faire tout cela pour ne pas être frappé, fouetté et torturé à son tour, pour pouvoir survivre ? Les réponses pouvaient être variables, mais jamais il ne pourrait crier haut et fort qu'il avait aimé cela, qu'il recommencerait. Jamais il pourrait adhérer à être ce monstre. Jamais il ne pourrait combattre sans remords, sans détester faire pénétrer ses crocs dans la chair pour l'arracher et faire labourer la peau de ses griffes pour la mettre en lambeaux. Jamais. Il était un loup sauvage, mais pas barbare. Pourtant, cela faisait partie de ses actes qu'il avait dû faire et il comprit également qu'il ne pourrait pas le nier, qu'il devrait l'accepter malgré l'horreur de la chose.
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Mer 25 Nov - 12:12
Du déjà vu
Sköll, Nymeria et Plume Rousse
Elle n'avait pas eu le choix, mais était-ce réellement une excuse ? Elle aurait pu éviter d'abattre un loup, elle était qui pour ôter la vie de son "prochain" ? Elle n'avait pas plus de droits que les autres et ce qu'elle avait fait elle ne le cautionnait pas. Mais elle n'avait pas le temps de s'attarder sur ça, il fallait agir, régler tout les problèmes que rencontraient la meute et surtout retrouver les loups qui avaient été emmenés par les Hommes. Elle était en train de réfléchir, jusqu'à ce que le loup dénommé Sköll prenne de nouveau la parole, il venait de dire quelque chose, il se nommait Röck avant... Elle connaissait ce nom, oui, et soudain des images revenaient... Il avait été chez les Hommes lui aussi, il avait été son "concurrent" pendant de nombreuses années... Il était la proie et elle elle devait apprendre à diriger les chiens sur lui... Elle restait là, figée pendant quelques instants rabattant ses oreilles avant de reprendre la parole, comment était-ce possible...?
-C'est donc toi... Tu étais chez les Hommes toi aussi... Comment as-tu fais pour t'enfuir ?
Car oui il s'était sans doute enfuit, elle elle ne s'était pas enfuit, elle n'avait surtout pas eu le choix... Elle avait été touchée par une perte de mémoire et s'était retrouvée seule à errer sur ses terres... Elle avait rencontré un loup noir, celui-ci lui avait bouffé l'oreille droite, peut-être qu'elle l'avait connu autre fois ce loup noir... Ceci expliquerait la réaction qu'il avait eu en voyant la rousse approché. Après tout Plume était une louve qu'on ne pouvait guère oublier où même confondre, son pelage et ses yeux d'un bleu pur la rendait "unique", en soi elle n'avait pas du tout un physique commun et c'était sans doute pour ça que le roux lui avait donné son vrai nom... Fixant quelques instants Nymeria elle lui montrait par là qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce qui était en train d'arriver.
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Mer 25 Nov - 17:29
mal à l'aise
f. 105 - a. 110 - e. 105
Que se passait-il ? Nymeria n'en savait rien. Röck, il se nommait Röck ? Autrefois ? Que voulait-il dire par là ? Elle le fixait puis, tourna son regard vers son amie lorsque celle-ci prit la parole. Chez les Hommes ? Il venait lui aussi de chez les Hommes ? Il avait un lien avec Plume Rousse ? Elle n'y comprend plus rien. Nymeria repose son regard dorée sur le mâle. Est-ce donc pour cela qu'il est si mystérieux ? Parce qu'il refuse de révéler un passé qu'il avait autrefois ? Que cache-t-il encore ? Qu'ont-ils en commun tous deux ? Qu'ont-ils vécu tous deux ?
Nymeria tourna la tête vers Plume, son amie la regarde, elle ne s'y attendait pas, elle ne s'attendait pas à cela et, elle même semblait perdu. Sa mémoire ? Possible, probablement est-elle en train de se souvenir de certaines choses encore vague. A croire que, dernièrement, les éléments de son passé ont décidé de se donner rendez-vous pour lui faire retrouver la mémoire.
Perdu dans ces révélations, Nymeria ne sait plus où se mettre et baisse légèrement les oreilles en observant les deux loups. Elle qui pensait être proche de Plume, elle se rend peu à peu compte que, au final, elle ne sait rien d'elle, ou du moins, elle ne sait que ce que la rousse lui révèle mais, en même temps, Plume elle même ne se souvient pas de tout alors, elle ne peut la blâmer, elle se sent juste étrangère à cette discussion. Si elle a connu les Hommes, les Traqueurs, leur vie horrible qu'ils réservent aux loups, elle n'a toutefois pas connu la vie que Sköll et Plume Rousse ont connu. Une vie, un univers qui lui semble étrange, qui lui est étranger, effrayant. Ils ont vécu auprès des Hommes, ont-ils travaillés pour eux ? Plume Rousse, oui, mais Sköll ? Beaucoup de questions viennent s'ajouter à celle qu'elle avait déjà mais, pourtant, elle n'ose en savoir plus, ainsi, elle reste muette, les observant seulement, mal à l'aise ...
F : 40 / A : 40 / E : 38 Plume Rousse, Nymeria & Sköll
Les Traqueurs croyaient l'avoir enfin dompté. Il était calme, obéissait aux ordres, blessait, tuait ou torturait. Ils ont baissé leurs gardes, ils l'ont laissé filer d'eux-mêmes en croyant avoir le dessus et tous les pouvoirs sur lui, mais ils avaient tort. Les surveillances n'étaient plus aussi fréquentes... Ce n'est pas grave, il ne fuira pas puisqu'il sait qu'il n'a pas le droit de s'éloigner sans permission. La laisse est endommagée... Ce n'est pas grave, il ne fuira pas parce qu'il connaissait les conséquences qu'il subirrait s'il allait trop loin du village. La cage est rouillée et peu fiable... Ce n'est pas grave, il ne fuira pas car il sait qu'il sera puni sévèrement s'il enfreint les règles établit. Les hommes ne lui laissaient pas plus de liberté, c'était plutôt eux qui se donnait de la liberté. Il était un fardeau en quelque sorte, car ils devaient le nourrir deux fois par jours, donc le faire chasser deux fois par jour, l'entrainer une fois par jour, mais plusieurs heures et, pourquoi pas, lui apprendre pendant un moment les petits tours attribués aux chiens. C'était long et fatiguant. Ainsi, ils perdaient de vigilance et modéraient même ce que normalement le loup roux devait endurer comme une longue souffrance.
« C'est donc toi... Tu étais chez les Hommes toi aussi... Comment as-tu fait pour t'enfuir ? »
Cela avait été facile, oui. Il avait attendu la nuit, dans sa cage, alors que tous étaient endormies, sauf bien sûr la sentinelle. Poussant et frappant sur la rouille, le grillage avait cédé et lui avait suffi de se faufiler par le trou. Des poils arrachés, mais sans remords, le loup avait contourné dans la pénombre la sentinelle. Ce fut une de ses choses métalliques qui le trahient dans son silence, avertissant la sentinelle qui se levant comme un pic. Un coup de morsure profonde et rapidement avant de s'élancer, mais l'homme donnait l'alerte. Bof, cela ne le dérangeait pas. Le temps qu'il se prépare et prennent leurs chiens, il aurait une bonne avance et il avait raison. Ils avaient tort et il avait raison.
Bref, Sköll ne répondit pas. Cela aurait long et futile. Et puis, les deux louves se regardèrent. Elles étaient complice, elles étaient confidentes, elles étaient proches, elles étaient amies. Qu'elle jolie coïncidence. Il avait un lien particulier avec l'Alpha Esobek et un sentiment plutôt curieux le rapprochait de la Bras Droit. Il tourna son regard vers les maigres arbres. Il n'était pas fier de ses quatre années passées avec les bipèdes, mais cela lui avait permis de survivre et d'apprendre pour continuer de vivre. Les massacres, les choses horribles qu'il avait dû faire. Plume Rousse non plus ne devait pas être très contente de cette partie de sa vie. À moins qu'elle est oubliée, selon le moment qu'elle a prit pour le reconnaître. Peut-être qu'elle a perdu la mémoire et ce n'était pas plus mal.
Le mâle s'assoit alors que sa mâchoire se serait et que ses yeux verts profonds se durcissaient. Ses souvenirs.. Il ne les voulait plus, il aurait voulu ne pas les avoir, mais il les avait et vivait avec eux. C'est un sujet difficile pour lui, car il n'est ni bavard ni confident et que ce n'était pas de bons moments. Il souffla bruyamment avant de jeter un oeil à Nymeria. Elle semblait perdu, apprendre quelque chose d'imprévus et cela la rendait mal à l'aise comme souvent en sa présence, malgré que cela ne soit pas son but. Son regard verts chercha ses yeux dorées qui semblait déstabilisée.
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Mer 2 Déc - 13:03
Du déjà vu
Sköll, Nymeria et Plume Rousse
Pas de réponses... Oui, il ne lui donnait guère de réponses et c'était à ce moment là que la rousse venait de comprendre. Elle avait comprit que Röck, ou désormais Sköll avait honte de ce passé qui semblait le rattraper. Mais n'était-ce pas son cas à elle aussi ? Au fond n'avait-elle pas cherché ce passé pour rien ? Car si avant elle lui courait après pour apprendre à se connaitre elle se rendait compte que c'était plutôt l'inverse qu'elle aurait du faire, avancer sans chercher à avoir des réponses, sans chercher à comprendre le but de son "existence" et ses origines... Mais c'était plus fort que tout, en effet elle continuait de recoller des morceaux, des retrouver des visages ainsi que des odeurs, tout simplement à se reconstruire. Fixant toujours le loup au pelage brun virant vers le roux, elle remarquait qu'il avait le regard fuyant et qu'il cherchait surtout celui de Nymeria. Plume savait que la grise avait des sentiments pour ce loup, et elle était de trop ici.
-Bien, je vais vous laisser tout les deux, Nymeria je vais continuer les recherches, on se retrouve au camp ce soir.
Elle voulait s'échapper, elle avait besoin de réfléchir à tout ça... Et pour réfléchir elle devait-être seule, même si elle adorait Nymeria elle avait besoin de sa solitude. Lançant alors un dernier regard aux deux tourtereaux elle prenait ensuite la direction de la rizière de la forêt. Il fallait bien chercher des traces de toute manière... Tenter de trouver les loups qui avaient été victimes des traqueurs, et pour ça il ne fallait pas abandonner. S'enfonçant alors dans un paysage inconnu elle restait sur ses gardes, elle ne devait pas non plus se perdre et elle devait par conséquent prendre des chemins dont elles avaient encore un souvenir, et surtout rentrer par la suite.
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Mer 2 Déc - 16:59
les esobek ont besoin d'aide
f. 105 - a. 110 - e. 105
La situation était des plus étranges et, Sköll, fidèle à lui même, garda le silence. Un silence pesant … Fixant son amie, elle finit par tourner la tête vers Sköll et, croise son regard émeraude. Baissant légèrement les oreilles, elle ne baissa toutefois pas les yeux. Perdant ses yeux d'or dans le regard du mal, ce fut Plume Rousse qui brisa le silence qui s'était installé. Dérivant son regard vers son amie, celle-ci souhaitait continuer les recherches. Pourquoi si soudainement ? Est-ce que cette soudaine rencontre l'avait ébranlé ? Possible … Nymeria ignore ce qu'elle a pu vivre exactement par le passé et, se souvenir peu à peu ne doit pas être des plus joyeux. Ainsi, la grise hocha doucement la tête, même si laisser son amie partir seule l'inquiéter mais, tout comme rester seule avec Sköll actuellement la mettait mal à l'aise. Elle laissa donc la rousse s'éloigner d'eux …
Lorsqu'ils ne furent plus que tous les deux, Nymeria resta un moment silencieuse avant de lever de nouveau la tête vers Sköll. Elle ne peut rester ainsi muette, ce n'est que plus gênant et, elle en a marre d'agir ainsi. Toutefois, la situation n'aider en rien. Prise au dépourvu dans toutes ces révélations et le fait que l'Alpha parte, elle ne savait quoi dire ou quoi faire puis, finalement, elle finit par parler.
« Ainsi tu connais Plume ... »
Elle secoua la tête, non, cela ne servait à rien de lui demander quoique ce soit, comme d'habitude, il restera évasif dans ses réponses voir ne répondra pas tout court et, cela n'aidera en rien à dissiper ce malaise qu'elle ressent. Elle préfère alors changer de sujet en pensant à quelque chose …
« J'ai un contrat à te proposer. Aide nous à retrouver ceux qui on été enlevé par les Hommes et tu seras payé. »
Les Esobek ont besoin d'aide pour retrouver les captifs mais, à eux seul, meute de vieillard et louveteaux, n'arriveront à rien. Ils ont besoin d'une aide extérieur et, hormis demander aux Mercenaires, elle ne voit pas d'autres options. Elle le fixe, attendant une approbation ou un refus de sa part. Certes, elle ignore comment elle le paiera mais, elle trouveras bien.
Il ne comprenait pas. Le silence. Un instant, un moment qui laissait tous les sous-entendu, les illusions ou encore les souhaits de chacun prendre formes. Il fallait le savourer et l'apprécier, parce que c'était ce qui pouvait rassurer et réconforter. Parfois, les paroles étaient de trop. Parfois, ne faire aucun bruit était bénéfique. Sköll l'avait comprit et, en sentant l'intensité entre les trois loups monter, il déplorait le fait que cela ne soit pas le cas pour les autres. Peut-être était-ce le fait que les autres loups ne savaient pas comment interpréter ses gestes, ses regards. Ils ne le connaissaient pas suffisamment. Plume Rousse savait, comprenait leur vécu, le lien qui les unissait. Par conséquent, il ne voyait pas l'utilité d'en dire davantage. Oui, c'était une partie de sa vie qu'il voudrait mettre de côté. Il voudrait repartir de zéro, comme l'on peut le dire. La louve grise semblant finalement être la confidente proche de la rousse croisa son regard. Les iris dorées étaient envahies par le doute et noyer par l’incompréhension. Elle était le témoin d'une retrouvaille inattendue et pourtant oublié. Le passé nous rattrape toujours un jour ou l'autre, pensa-t-il. Nymeria était surprise, mais chacun l'était après tout.
« Bien, je vais vous laisser tout les deux, Nymeria je vais continuer les recherches, on se retrouve au camp ce soir. »
L'émeraude et l'or se détachèrent pour se tourner vers l'azur. Le loup roux la regardait s'éloigner en penchant la tête de côté. Il s'attendait à cela. Il ressentait ce besoin de solitude pour réfléchir, pour penser et se concentrer. Ce n'était pas tous les jours que des souvenirs terribles nous envahissaient l'esprit pour nous hanter. Quoique Sköll ait régulièrement des cauchemars. Cette vie resterait gravé dans sa mémoire et il savait malheureusement ne pas pouvoir s'y échapper. Un geste qu'il perçut du coin de l’œil le fit tourner le regard vers la louve grise lui faisant toujours face. Elle relevait la tête vers lui, cherchant sans doute quelque chose à dire.
« Ainsi tu connais Plume ... »
Il hocha la tête faiblement, alors que son interlocutrice la secouait en négation. Il sait que tôt ou tard, il lui dirait, lui parlerait, mais cette impression est vague. Sköll ne s'est jamais vraiment confié et il ne voit pas en quoi cela l'apaiserait. Il préfère ne pas faire connaître les atrocités qu'il a connu, malgré que certains semblent l'avoir vécu également, comme Nymeria. Le silence, pour lui, est à la fois la vérité et le mensonge, les révélations et les secrets.
« J'ai un contrat à te proposer. Aide nous à retrouver ceux qui on été enlevé par les Hommes et tu seras payé. »
Sköll, anciennement Röck, s'apprêtait à laisser la louve grise. Rien ne le retenait, mais pourtant c'était le cas. Le mâle pouvait ne pas regarder la louve qu'il ressentait sa présence, sa chaleur non loin de lui. Sa vieille "amie" retrouvée maintenant partie, ne laissait place qu'à des sentiments violents et soudains. Comme si une distraction n'était plus permise et qu'il était donc confronté à une situation qu'il ne comprenait pas. Sa respiration rythmé, son parfum suave, ses yeux d'or et sa voix douce. Sköll souffla bruyamment, sentant la frustration monter en lui. Il était incapable de saisir la provenance de cette vision parfaite de la louve face à lui. Il ressentait une agitation en lui, un bien-être à la fois agréable et étrange. Ses idées ne pouvaient pas se placer, simplement parce qu'il était déconcentré par... des émotions qu'il ne comprenait toujours et encore pas.
Le roux hocha la tête, se léchant les babines avant de serrer la mâchoire.
« Une dette... »
Souffla-t-il simplement. Elle aura une dette envers lui, c'était cela qu'il voulait dire. Elle n'avait pas précisée comment elle le payerait, alors il en déduisait qu'il ne savait quoi lui offrir. Ainsi, elle aurait une dette. Une dette qu'il pourrait venir chercher en demande se qu'il voudrait.
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Sam 5 Déc - 18:22
ce n'est pas le moment
f. 105 - a. 110 - e. 105
Son regard planté dans celui du mâle, ses sentiments faisant désormais surface tandis qu'ils étaient maintenant seul l'un face à l'autre. Ses oreilles bougeant, se baissant par moment, elle ne baissait toutefois pas les yeux, pas maintenant, plus maintenant. Elle aurait aimé lui dire ce qu'elle avait sur le cœur mais, ce n'était pas le moment, pas le bon jour … Elle doit déjà assimilé ce qu'elle vient d'apprendre, la mort de Arès, le passé commun entre Plume et Sköll … Non, elle ne peut se permettre cela, elle doit d'abord faire ce pourquoi elle a quitté les terres de sa meute avec Plume Rousse aujourd'hui, retrouver les captifs et, c'est pour cela qu'elle décide d'elle même de demander de l'aide à ce Mercenaire. Pourquoi lui, pourquoi pas un autre ? Car il est là mais, pas que. Ce n'est qu'un prétexte au final pour être sûr de le revoir.
Il accepte sa proposition et, après un signe de tête, il ne dit qu'un seul mot, dette … Évidemment, elle lui devra quelque chose, quoi ? Elle l'ignore encore, elle verrait cela en temps et en heure …
« Oui, une dette. Nous verrons cela à nos prochaines retrouvailles. Pour le moment, je dois y aller ... »
Mais elle reviendra. Elle reviendra toujours car, qu'importe ce qu'elle essaye de faire, elle se sent toujours attiré, poussé vers lui et, elle ne veut pas y succomber, pas tout de suite. Elle lui avait promis de tout lui dire mais, ce n'est pas le jour, pas le bon jour … Alors, elle préfère s'éclipser. D'un léger hochement de tête, elle finit par réussir à se détourner de son regard envoûteur. Elle lui tourna le dos pour commencer à marcher à l'opposé de lui. Il fallait qu'elle parte, maintenant. Ils avaient besoin de solitude, chacun pour une raison différente et, elle, c'était pour ses sentiments …
Elle s'éloigna, sans se retourner, de peur de le voir encore là, planter à l'observer, si jamais il n'a pas bouger. Elle ne veut pas se retourner, de peur de céder ...
La louve grise était une source de curiosité pour lui. Il ne cessait de se le répéter qu'il sentait son corps s'agiter près d'elle, ses pensées divaguer vers elle. Elle, la femelle qui le déstabilisait plus que tout. Il n'avait pas rencontré beaucoup de loup durant sa vie et encore moins de louves, mais celle-ci éveillait en lui bien des choses. Des choses qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait visiblement pas pu apprendre à reconnaître. Au départ, cela l'amusait, mais plus le temps passe et plus cela devient frustrant pour le mâle qui n'arrive pas à mettre un mot sur ce qui lui arrive.
« Oui, une dette. Nous verrons cela à nos prochaines retrouvailles. Pour le moment, je dois y aller ... »
Peu importe, elle prend toute son attention ou presque. Ses yeux d'or étincelants qu'il ne peut éviter, sa voix qu'il savoure de sa douceur, son parfum délicat qui emplie ses narines de flagrances divines. Le loup avouait, ne le niait pas, qu'il ressentait des émotions fortes à on égard.
Alors que la louve hochait la tête comme pour approuver leur accord, Sköll rive son regard sur la silhouette grise qui détache son regard du sien et se détourne. Il l'observe effectivement toujours lorsqu'elle s'éloigne et à l'instant durant lequel il tentait de faire de même, le vert de ses iris jetait un dernier coup d’œil en direction qu'avait disparu la louve qui est la cause de ses sensations rendu pêle-mêle.