Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Le pardon n'est qu'un rêve audacieux ~ Ft. Sköll | |
| En savoir plus | Mer 21 Oct - 20:25 | |
| Autrefois, ou plutôt il y encore quelques jours, ce lieu, ce village... Il était ma maison. Ou plutôt la petite maisonnette rouge de briques qui se trouvent à la fin de la deuxième rue. Cette petite maison, rouge feu, perdue dans le boue d'une rue. Elle n'est pas très grande, mais assez pour y abriter une enfant. Un douce enfant... Derrière, il y a un jardin avec des poulets, tous aussi caquetant que d'habitude, vous réveillant aux aurores de leur piaffement incessant. Si ils n'avaient pas été là, j'y serai peut être encore... Bien au chaud, sur la tapis près de la cheminé, avec Charlie dormant sur mon poils gris. Oui, c'est maison était mon abris , mon chez moi... Ma vie. Ou plutôt mon ancienne vie. Depuis que j'avais tué une des poules en jouant, j'en avais été chasser. Coup de plombs menaçant, coup de plombs raisonnant encore dans les tréfonds de ma mémoire. Charlie m'avait épargné en me suppliant de fuir son père enragé et j'avais fuis. Fuis pour survivre, fuis pour être libre, mais libre de quoi? Me sentir seule, errer parmi les ombres du passé?
Je suis dans cette rue si familière. Tout est éteins, la nuit a recouvert de son voile fin les paupières de chacun. Les chiens du quartier n'aboient jamais en ma présence, ais-je encore des traces de l'odeur de ma maison? Je fais le tour de celle ci. Faisant dos à la forêt, et face au jardin de ma maîtresse si chère et manquante à mon coeur. J'aimerai tellement rentré, te câliner comme je l'ai fais durant des mois passés. Dire que j'allais fêter mes deux ans dans quelques mois, et que tu ne serais pas là cette fois pour postillonner sur les bougies de feu que tu avais posé sur ma viande l'an passé.
Je suis l'Esprit de Jais. Le nom de lune que mon clan d'adoption m'a offert en m'acceptant parmi les siens. Et pourtant, je me sens seule. Seule comme jamais je ne l'avais été auparavant. Je ne comprend rien des miens, je ne sais pas comment vivre, me comporter. Je ne cesse de penser à toi à chaque instant de la journée, douce enfant. J'ai l'impression que ma joie de vivre n'est plus qu'une face, un faux semblant. J'étais heureuse, avant, et maintenant, je me sens vide.
Je suis là, à seulement quelques mètres de ta chambre. En scrutant la fenêtre en espérant un signe, un mouvement. Et mes prières sont exaucées. La lumière s'allume, je me concentre sur mon audition pour savoir si tu es réveillée, ma très chère amie au cheveux dorés. Mais ce que j'entend ne correspond qu'à un enchevêtrement de cris, de pleures et de larmes. Tu hurles "ouuuu", je peux l'entendre... C'est mon nom, mon vrai nom. Celui que tu m'as offert quand tu m'as trouvé pour la première fois chez toi. Et tu es là, dans ta chambre, si près de moi à pleurer mon nom. Mon coeur se brise. Je me relève, avance un peu vers cette porte de derrière. Je veux t'appeler! Te crier que je suis là. Mais ton père et ta mère sont ici aussi. Je veux t'appeler! Mais je risque de te briser encore un peu plus, en te faisant espérer à mon retour. Et charlie... Il n'y a plus de retour, je l'ai compris à l'instant.
Comment rester cloisonner entre ces murs sans être libre de vagabonder? Prendre le risque de me faire tirer dessus si ton père me surprend encore à chasser le poulet? Et Charlie, c'est si bon de planter ses crocs dans une viande juteuse, et tendre... Je ne suis pas sûre de pouvoir m'en passer. Me partagerais-tu? Entre ta présence et la liberté? Accepterais-tu de me voir devenir différente chaque jour? Plus sauvage, plus menaçante? J'ai si peur de brisé les doux souvenirs que j'ai de toi, que je ne dois plus m'approcher.
La douleur de ces aveux intérieurs est irradiante. Elle me calcine de l'intérieur. Je sens mon souffle devenir lourd et intense. J'aimerai être "ouuu" et rester près de toi, mais mon être me hurle de rester "Feu" et de continuer à découvrir les merveilles qui nous entoure.
La solitude m'assaille. J'entend tes pleurs, je me sens seule et entouré de murs infranchissables. J'aimerai te faire cesser ces pleurs. Je m'approche d'un pas, et je l'entend pialler. Ce maudit poulet. Qui la réveiller? Sûrement pas moi! Je tourne la tête, une ombre familière se dessine dans l'obscurité. Un loup se trouve tout prêt! Le piallement devient plus puissant, et les lumières de la maison s'allument! oh non... ! Il nous a fait remarquer! La porte s'ouvre à la volé, je reconnais l'homme dans l'encadrement. Il me voit, et écarquille de grands yeux ronds. Il attrape le baton de feu trop familier à mes souvenirs, et me vise en criant de dégager. Je vois Charlie se jeter derrière lui, les joues emplis de larmes et les yeux bouffis et rougis par des nuits sans sommeil. Elle me voit, et tout en elle s'illumine!
"OU!" crie t-elle emplis de joie.
Mes oreilles se redressent, mon coeur se serre. Elle m'a reconnu ! Elle m'a vue!
Un tir perce le sol de son fracas à côté de ma patte arrière.
Je n'ai pas le temps de réfléchir qu'un second implose à côté de mon oreilles droites.
Fuir, je dois fuir.
Mes pattes ne bougent plus, je suis paralysé par la peur... encore une fois.
3/10/7 |
| En savoir plus | Ven 23 Oct - 20:45 | |
| Le pardon n'est qu'un rêve audacieux
F : 30 / A : 30 / E : 28 Feu & Sköll La pénombre enveloppait entièrement et la lumière lunaire éclairait patiellement les lieux. Sköll évoluait pas à pas dans les obscurs recoins qu'étaient les ombres. Il n'y avait peut-être que la couleur profonde de ses yeux vert qui pouvait vraiment le trahir dans cet environnement. Pourtant, aucun signe de vie en dehors de la sienne ne semblait être présente pour le détecter. Les ruelles étaient désertes lorsqu'il s'y aventurait et rien ne bougeait dans les maison pour la plupart inhabités et en ruines. Le loup à la fourrure tricolore avançait entre les bâtiments détruits et les plantes tentant de pousser dans les moindres fissures du bétons et des pierres. L'endroit que l'on nommait le village de hommes. Il s'était arrêter dans le point d'eau bien connu pour être filtré, mais cela n'expliquait pas la raison de sa venue et encore moins pourquoi il s'y enfonçait plus profondement. Il avait quitté les humains pour ne plus subir ces chasses barbares et ces entrainements poussé tout deux forcés ou encore la cage qui équivalait à une prison, les coups de fouet durs. Pourtant, Sköll s'était approché du village à quelques reprises et, de nouveau, il y allait et plus loin qu'il ne l'avait déjà fait. Retourner dans un espace ayant des points en commun avec l'endroit où l'avait fait captif pendant 4 longues années. Confronter ses souvenirs, ses mauvais rêves. Comme dans un echo ni trop éloigné ni trop proche, des hoquetements faibles résonnaient. Les oreilles aux exrémités noires du loup roux se redressèrent, pivotèrent et s'agitèrent par ce bruit évidemment humains. Ses babines dévoilèrent ses crocs dans un silence innimterromput. La répugnance le poussait à retourner sur les terres neutres, mais parcourut par des loups pour la plupart, mais la vilaine curiosité l'emmenait irrésistiblement vers la provenance du bruit. Il n'avait pas cesser de marcher d'un pas léger et prudent, alerte aux petits indices qui lui indiquerait de fuir. Seulement, ces pattes ne s'arrêtèrent pas et ne le fit pas faire de détour. Non, son esprit et son corps dévergeaient. Il se retrouva près d'une maison plutôt encore bien entrentenue, mais les lumières étaient éteintes et aucun mouvements ne parraissaient à travers les fenêtres. Les bruits avaient cessés et cela ne semblaient pas recommencer, mais de léger piaillement habituel de poulets lui fit tourner les yeux vers un petit abri en bois. Se léchant les babines, l'envie allgeante de faire un petit pillage chez les humains le tenta. Le loup roux s'accroupit et s'avança en rampa doucement, toujours aussi silencieux. Il s'apprêtait à bondir dans la petite ouverture de l'abri lorsque le coq sort en criant fortement son mécontentement. Fort caractère et très possessif sûrement envers ses poules, le coq agitait ses ailes et courant histériquement vers lui. Sköll recula donc et c'est là que, soudainement, que de la lumière fusa à travers un cadre de porte qui s'ouvrit à la volé. Le coq criait encore après lui et, c'est en jetant un oeil vers la lumière où des ombres réagissaient rapidement. Deux bipède et une forme lupine. Le loup roux bondit, voyant l'arme à feu que la silhoeutte d'homme avait saisit dans sa main sans griffes. La petite fille cria : « Ou ! » Un tir puissant et fort retentit, frappant de très près la forme lupine qui ne bougeait plus d'un poil. Son instinct lui disait de galoper loin, mais le fait que le loup devant lui, plus proche de la maison que lui ne bougeait pas le retenait. Sans réfléchir et ignorant sans raison son instinct pourtant très fort, Sköll s'élançant pour percuter avec violence le corp prétrifier sur place. Peut-être que ce soudain coup sortirait le loup de sa torpeur. Se remettant sur ses quatre pattes, il tremblaient de courir loin et il fallait faire vite. |
| En savoir plus | Dim 8 Nov - 9:53 | |
| Le choc fut lourd, rapide, et me coupa le souffle. Une masse bien plus importante que ce que j'imaginais de la taille du projectile m'écrasa sur le flanc. Quand je parvins enfin à reprendre mes esprits, l'image qui m'apparut ne fut pas celle du sang, mais celle d'un grand loup gris, puissant au dessus de moi, alerte. Il se mit à courir, et je ne sais ce qui guida mon instinct à penser cela, mais j'étais persuadé, que je devais le suivre. Le suivre vite, le suivre en courant. Alors, dans un dernier regard en arrière, où je vis son sourire s'illuminer, et me dire au revoir de la main, je quitta Charlie, et son père qui avait rangé son fusil, le regard désolé.
Dans ma course effrénée pour la vie, je suivais toujours ce loup puissant, et rapide. Mais mon esprit était hanté par se visage plein de regrets. Comme si l'homme avait compris son erreur, comme si l'homme était affligé.
Nous courrions depuis un certains temps, et j'étais tellement préoccupé par mes pensées, que je ne le vis pas s'arrêter et le percuta de pleins fouet.
"Aie...", dis je les oreilles baissées, et complètement déboussolée par le choc.
Le grand loup était face à moi désormais, et il semblait que j'étais la seule qui était ébranlée après cette collision. Ce loup avait des yeux émeraudes. Magnifiquement luisant dans la nuit. Il était captivant, et oubliant les convenance bien propres aux loups, je m'approcha d'eux sans retenue pour les fixer de plus près.
"Comment vous avez fais? Pour avoir de si jolis yeux je veux dire?"
C'était affligeant à quel point mon attention pouvait être capté, et mes soucis réel complètement zappé par mon esprit. J'aurai dû me ressaisir, mais je n'avais jamais vu telle couleur chez un animal, et je me surpris à envier de si jolies perles aux éclats de pureté.
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| En savoir plus | Dim 15 Nov - 23:02 | |
| Le pardon n'est qu'un rêve audacieux
F : 40 / A : 40 / E : 38 Feu & Sköll Le loup à la fourrure tricolore fit volte-face et s'élança à travers le village des hommes. Il foulait le sol rocailleux à une allure rapide, ses quatre pattes augmentant la vitesse de son galop. Il ne se retourna pas pour savoir si le loup gris qu'il avait percuté le suivait et encore moins pour savoir ce que les bipèdes faisaient. Le plus important était de fuir, de survivre. Sköll faisait le vide pour se concentrer sur ses muscles qui se contractait en rythme avec ses mouvements, roulant sous son pelage roux, et sur sa respiration qu'il tentait d'assurer cadencé et profonde. L'endurance était de mise, mais également un esprit vif. Il était vrai que plusieurs minutes s'étaient écoulées, mais Sköll continuait sans ralentir. Il avait parcouru une certaine distance ce calculant en mètres, mais n'atteignant pas encore les kilomètres. C'est pour cela qu'il persévérait à toujours s'éloigner, malgré qu'il n'entende aucun poursuivants à deux pattes ou à quatre pattes, sauf... C'est à ce moment qu'il constata que le loup gris et blanc l'avait bel et bien suivi. La respiration de celui-ci était moins calme que la sienne et elle était, par conséquent, plus bruyante. Son premier coup d'œil sur le loup avait été qu'il semblait jeune, mais une évaluation plus poussée avait été impossible sur le moment. Apercevant du coin de l'œil une cabane en bois ressemblant à une petite remise, le loup roux s'arrêta effectivement très brusquement. Cette cabane pourrait être leur abri le temps que les deux lupins reprennent leur souffle et la force d'avancer encore. Il ne connaissait pas le moins du monde le loup gris et blanc qui l'avait suivi, mais tant qu'il ne traînait pas, il était consentant à accepter qu'il cours dans son ombre et, lorsqu'ils atteindraient la forêt, il ne resterait qu'à se séparer. Alors donc qu'il s'apprêtait à repartir en tournant vers ce lieu qui leur permettrait un instant de répit, celui qui le suivait le percuta violemment. Un peu comme Sköll l'avait fait lui-même plus tôt. Par contre, cela paraissait être involontaire contrairement à lui. Le gris devait ne pas avoir remarqué qu'il avait cessé de courir. « Aie... » Peut-être avait-il regardé en arrière, malgré que cela soit fortement déconseillé. Il ne s'attarda pas à cela et réfléchit minutieusement. Il ne porta pas attention non plus au regard du loup sur lui et déboula en trottant rapidement ce qui le séparait de l'abri d'infortune et à l'abandon. Les hommes ne chercheraient pas dans la cabane, car quel loup s'y aventurerait pour se retrouver piégé ? « Comment vous avez fais? Pour avoir de si jolis yeux je veux dire? » S'engouffrant dans la pénombre qu'offrait l'intérieur de la cabane faite de bois, le loup roux ralentit pour rejoindre le fond de celle-ci. La question posée juste avant qu'il ne franchisse le seuil l'avait surpris. Il devait bien avouer que jamais on ne lui avait demandé cela et encore moins on n'avait démontré une telle fascination envers ses yeux verts profonds. Le corps droit, les membres encore contractés pas l'effort, les sens en alerte et immobile, il accorda finalement un regard vers le gris... qui s'avérait être une femelle. Sa voix en démontrait bien la féminité d'ailleurs. Pourtant, il ne répondit pas à la jeune louve. Qu'aurait-il bien put répondre ? Que cela venait sûrement de sa mère ou de son père ? Que cela venait d'une radiation, d'un gaz ou d'un médicament auquel il aurait réagi après que les Traqueurs le lui aient donné ? Peut importe la raison, il les avait tout simplement. À vrai dire, il n'y avait pas vraiment pensé, parce que Sköll les avait toujours eux, justement. Il ne se souvenait pas comment il les avait acquièrent. De toute manière, la louve apprendrait bientôt qu'il n'était pas des plus bavard en général et ce, même s'il avait bien des choses à dire. |
| En savoir plus Messages : 8611
Points : 5
Âge Personnage : 6 mois
Rang : Apprenti
Niveau Rang : Bleu
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
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