Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Logarithme népérien [PV Maëlstrom]

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Mer 21 Oct - 17:03



Look in my eyes



Jauges : 58 / 57 / 56

Le soleil est à son zénith lorsque je quitte le revers de la forêt aux pendus. Là-dedans, l’odeur de charogne est si puissante que j’en avais la nausée. Je préfère m’éloigner de cette partie du territoire et aller me perdre sur les terres libres, pourvu que je n’aie plus à voir ces cadavres putrides qui pourrissent partout sur les branches des arbres. Parfois, je m’imagine la forêt avant que la guerre ne l’ait massacrée. Avant que les Hommes ne se soient servi des branches pour exposer les corps de leurs semblables. J’ignore comment ces êtres désormais informes ont pu atterrir ici, mais la mort court entre les arbres, et elle tétanise chaque être qui ose s’y aventurer. Je soupire doucement, mes pattes frôlent à peine le sol alors que je m’éloigne des bois putrides. Je débarque dans la plaine aux grenats sans m’être rendu compte que je m’y dirigeais, et alors je m’arrête. Les oreilles aux aguets, la truffe en mouvement, je guette les sons et les effluves, j’essaie de savoir si je suis seul ou si je cours un quelconque danger en restant dans les parages. A première vue, je suis seul. Une bonne occasion pour réfléchir aux derniers événements. La guerre n’a pas été seulement un moment de combats et de colère. Elle a été pour moi le levé d’un rideau sombre que je désespérais à pouvoir ouvrir un jour. Mais il s'est enfin retiré de la scène, et si il me manque encore de nombreuses parties de la pièce que représente ma vie, j'ai retrouvé l'espoir de me souvenir. Je repense à Pandémonium, ce fils d'un Dragon que l'on a abandonné à son sort. A ce père qui a été déshonoré par sa propre compagne, une louve qui a abandonné ses petits pour disparaître dans une nature hostile et inconnue de tous. Je soupire encore. J'ignore comment placer ma pensée à ce sujet. C'est bien trop compliqué, bien trop difficile. Je ne saurais prendre part dans un conflit qui n'a pas commencé. Mon oreille droite s'agite, percevant le son de pas aux alentours. Je continue de regarder devant moi quelques secondes, mais je fini par tourner la tête pour m'assurer de ma propre sécurité. Un mâle se porte là, droit comme un I, à m'observer dans le plus grand silence. Ami ? Ennemi ? Allez savoir. Je l'observe moi aussi. Le dos droit, la tête haute, je n'esquisse aucun mouvement de recul ni d'agression, et j'essaie de humer son odeur pour savoir s'il est un louvard de meute. Louvard ? Non, louveteau. Nul doute qu'il doit faire partie d'une meute. Aucun petit ne peut survivre sans adultes pour veiller sur lui. J'attends de voir, je guette le moindre de ses mouvements.
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Ven 23 Oct - 4:51

La mort comment devais-je interpréter cela. Je l’avais vu de nombreuse fois au nombre de 3. Elle était partout même ici, ces êtres à 2 pattes fièrement accrocher par leur cou dans ses branches était –il une coutume bipèdes ? Je préférais ne pas le savoir du moins, pas tout de suite, mes pensées était pleine et tout cela me donnais mal à la tête. Mes empreintes adhérait au sol sans même que ma conscience y prenne part. Je regardais les horizons sans aucune expression au visage. Je repensais à ma mère et même à ma sœur, ce qui m’amenait à penser au bizarre de louve que j’ai croisé en premier. Elle n’était pas du genre très compassion. Mais à quoi bon je n’avais besoin de personne. D’ailleurs son nom ne me revenait même pu en tête, elle avait été si désagréable. C’est lorsque mes pattes touchèrent une texture différente que mes songes partirent en un éclat. Je scrutais l’endroit, grand simple, une prairie comme j’en n’avais déjà vu mis à part les fleurs ou je ne sais pas quoi qui ornait la place à la grandeur totale de sa superficie. Bizarre. Mais ce qui me fît sursauter sur le coup fût le loup qui me fixait de bas en haut. Euh… Tu veux ma photo peut être. Je m’approchai calmement de lui. Il avait l’air coincé et même à distance raisonnable il ne m’inspirait pas confiance qu’à à sa nervosité qui puait jusqu’ici. Je savais qu’il n’était pas prudent de trop réagir sur le coup, mais en même temps, l’envie de le faire capoter me titillait l’estomac mais bon ça va détend toi je ne vais pas te mordre.

M’ayant assez approché de lui, je pu distinguer parfaitement chaque parcelle qu’il le distinguerait des autres, en autre le fait que sa position arbore une insécurité totale. Mon regard se fît changeant, j’avais presque pitié ; J’ai bien dit presque. Et le fait que il sentait une odeur particulière, c’était peut-être sa des meutes ? Sa l’allait être comique, ce qui me fît réaliser que aucunement il ne m’avait pas adressé la parole. Avait-il lui aussi un problème, c’était si rare que cela m’étonnerais mais à quoi bon, tu fisses un léger signe de tête tout en ne décrochant pas ton regard du gris.

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Sam 24 Oct - 13:58



Look in my eyes



Jauges : 58 / 57 / 56

Le petit animal s'approche sans une once d'hésitation, et je le fixe longtemps. Qui est-il ? Que fait-il ici tout seul, loin des siens ? A sa place, je repartirais rapidement d'où je suis venu. Son inexpérience est pitoyable. Comment peut-il aller au devant du danger sans même se rendre compte qu'il fait une connerie ? Sa mère est-elle donc trop stupide pour avoir appris à son fils à être prudent ? N'a-t-il donc aucun instinct de survie ? A moins qu'il ne soit suicidaire, et qu'il cherche seulement un bourreau pour mettre fin à ses jours. Après tout peut-être qu'il n'a pas de mère. Peut-être que comme moi, il a été lâché dans une nature hostile dont il ne connait foutrement rien, et peut-être qu'il s'est rendu compte que désormais seul, il n'a plus aucune chance de survivre. Il aura donc pris la lourde décision de mettre fin à ses jours en cherchant les emmerdes un peu partout, jusqu'à ce qu'un taré lui arrache la gorge. Je soupire en le fixant, il s'approche toujours. Je ne bouge pas, je n'esquisse pas le moindre mouvement, et je fini par apercevoir autour de son cou une chose qui pend, une chose qui est indéniablement humaine. Une forme orne l'objet, mais j'arrête là mon observation. Ca n'a aucune importance. Sans un mot, je lui tourne autour, hume son odeur, essaie de l'identifier. Son odeur n'appartient à aucune meute, ou alors il n'en fait pas partie depuis assez longtemps pour que les effluves aient imprégné son pelage. En revanche, je reconnais le parfum d'une louve. Une louve tendre qui m'a sauvé la vie.

- Manîthil.

J'ai déjà été choqué d'apprendre qu'elle était la mère de Pandémonium. La louve blanche aurait-elle eu d'autres petits que lui ? Je le détaille avec un regard inquisiteur. Qui est-il ?
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Mer 28 Oct - 18:46

Mon regard se fait insistant jusqu'à ce que finalement toi devant moi s'engage à m'aborder . Il était temps.Plus tu te rapprochait plus je pu distinguer à quel point il y avait là une différence flagrante de grandeur, mais rien ne m'impressionnait et cela même si ce pas très bavard loup que tu ai ce mit à me tourner autour en me scrutant, mais ce ne fût pas sans réticence que je te fixais s'approcher autant de moi. Je fît virevolte face, plongeant mes yeux bleus dans tes yeux pas visible du tout. Un regard aussi menaçant que je pu le faire. Je te vois regarder cette médaille qui orne mon coup avec un certain intérêt . Tu touche pas à sa . Tu ne semblait pas très intelligent pour peut être t'en prendre à un louveteau qui a du caractère et qui t'en ferais baver si tu ne faisais savait pas te tenir convenablement.

- Manithil

Je fût à la fois surpris de voir s'échapper des sons de cette statue autant que tu m'énumérait un nom de nulle part. Je fixais ma médaille, puis arqua un sourcil en ta direction . C'est pas parce que j'ai un M d'écrit que je peut m'appeler n'importe comment. Je te sens me fixer avec une telle insistance que sa me met mal à l'aise je te fixe durement , grognant intérieurement, sentant le sons vouloir sortir, je le relâcha dans ma gorge à la dernière minute, ne cessant toutefois pas de te fixer.Tu veux quoi. Je me tiens droit comme une barre, je ne bouge pu , prêt à toute eventualité de ta part, quelques soit les évenments à venir. Je cours vite, toi t'es un vieux crouton.
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Ven 30 Oct - 21:21



Look in my eyes



Jauges : 58 / 57 / 56

PS:

Je sens la surprise poindre de tous ses pores, mais il ne réagit pas ni ne dit mot. Alors quoi, l n'a aucune explication a donner ? Il n'a rien à dire alors que je cite le nom d'une louve qu'il a visiblement fréquenté récemment ? L'envie me prend de gronder, mais en fait je pense que j'ai bien d'autres choses à faire que de fixer un louvard à peine sevré pendant dix ans, alors qu'il ne semble même pas enclin à de quelconques bavardages. Je sens même que je le dérange plus qu'autre chose, et j'ai l'intime conviction que je perdrais mon temps à attendre quoi que ce soit de cette rencontre inattendue. Alors, sans plus de questionnements, je me retourne et je m'éloigne de quelques pas. Pourquoi rester là à ne rien faire alors qu'un louvard prétentieux me lance des regards haineux et méprisants, quand je sais que je pourrais l'écraser comme un insecte et qu'il ne vaut même pas le déplacement ? Je me rapproche des sous-bois en trottant, pour finalement m'arrêter. De dos à lui, j'hésite quelques secondes avant de me retourner légèrement pour lui lancer un regard droit.

- Tu devrais rentrer chez toi, le monde est dangereux, même pour les grands gaillards comme toi.

Un peu de flatterie ironique pour ce jeune mâle qui, je le vois bien, se sent plus puissant que les plus forts loups de ce monde. Peut-être comprendra-t-il mieux le danger si je lui montre bien que je ne le méprise pas autant que lui me méprise. Il a beau croire qu'il survivra à tout, il n'en n'est pas moins un louveteau et rien de plus. Un fourmi sur Terre. Insignifiant et aussi fragile qu'une brindille.
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Ven 13 Nov - 2:49

Spoiler:
F5-A10-E5

Je vois déjà l’effet de ma présence sur toi, cela dit un record. Il avait tous eu cet expression au visage, mais aussi vite ? Jamais bravo le vieux. D’ailleurs ce regard, je ne savais comment l’interpréter. Mépris ? Comme la louve que j’ai rencontrée ? Intérêt ou peu ? Comme le fait ce loup devant moi ? Qui sait ? Il y aussi cet impression qui se lit dans leur yeux qu’ils perdent leur temps, ce qui pour être honnête, m’amuse au plus haut point. - Tu devrais rentrer chez toi, le monde est dangereux, même pour les grands gaillards comme toi. J’eus un mince sourire, sans nécessairement le penser. Je serais déjà reparti si je le pouvais au lieu de rester avec toi, sache-le. Le monde est dangereux, je le sais, mais justement j’en sais suffisamment pour me dire que les types comme toi me font beaucoup moins peur que ce que j’ai pu vivre tout seul face à la mort. Je grondais intérieurement, tu ne pouvais pas considérer que j’étais faible, tu n’avais pas le droit. Je te l’interdit. Puis soudainement, tu fais demi-tour dos à moi. Oh non sa suffit pas encore un qui me fait dos. Je m’élançai à ta poursuite avant de te dépasser et d’engager un mince tour sur moi-même pour enfin arriver à quelque centimètres de toi. Droit comme une barre. Si je suis si faible que tu l’entend ; Amène toi vieillard.
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Ven 13 Nov - 22:18



Look in my eyes



Jauges : 58 / 57 / 56

HRP:

Est-ce qu'il vient de me défier ? Est-ce que son regard est aussi provocateur qu'il n'en a l'air ? Ou est-il seulement trop stupide pour me demander son chemin, et cherche-t-il encore ses mots alors que j'ai déjà en tête l'image de son corps étendu sur le sol, en train de se vider de son sang ? Je marque quelques secondes d'arrêt. Immobile, je le fixe d'un air agacé, et plus je le regarde, plus l'envie de lui prendre la gorge pour la lui arracher me brûle les entrailles. Je me décale pour le contourner et passer mon chemin, mais il fait un bond pour revenir face à moi. J'essaie de l'autre côté : tentative tout aussi vaine. Je gronde, claque des mâchoires tout près de sa gueule, mais il ne bouge pas. Très bien petite chose. Tu veux jouer ? Laisses-moi me faire les griffes sur ta carcasse. Je me soulève sur mes postérieures, et je le percute de tout mon poids pour l'envoyer valser. Est-ce qu'un petit con de quelques mois peut rivaliser avec une année passée dans une arène à tuer pour survivre ? Il n'a pas la moindre chance. Qui est-il, pour croire que je lui laisserais la vie sauve ? Grondant toujours, montrant les dents, je m'approche lentement de lui. Je lui laisse volontairement le temps de se relever, de m'attaquer. Parce qu'au fond, peut-être, la colère n'est-elle qu'une excuse qui cache autre chose.
Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci13/100Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci  (13/100)
agilité:
Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci5/100Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci  (5/100)
endurance:
Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci9/100Logarithme népérien [PV Maëlstrom] Qkci  (9/100)
Heda
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Sam 28 Nov - 14:28

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Jeu 24 Déc - 2:15

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