Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
andis que je marchais en quête de recherche de nouveauté, de belle découverte, je foulais cette plaine au allures morbide. Tout semblait être mort en son sein. Il y avait des géants de fer, des colosses trônant au milieu de celle ci. Ils étaient dans un état délabré et clairement abandonné. En marchant autour d'eux je remarqua que la poussière se soulevait sous chaque pas. Trouvant ça amusant, et d'un intérêt tout particulier, je me mis à sauter et tournouiller sur moi même, me cognant au passage sur la carcasse d'un tank. La surprise du choc me fit japper et reculer de plusieurs pas, les oreilles plaquées par la peur. Mais rien d'autre ne se produisit. Mes oreilles se redressèrent, aguerrit par la preuve qu'aucun danger ne pouvait émaner d'ici. Reprenant un ton oisif, je grimpa sur le monstre de rouille. Posant une patte en son sommet, comme si j'avais vaincu le titan. Je ne pu réprimander un rire. Sautillant sur le géant comme auparavant, j'ignorai ce qui s'approchait de moi.
Danger ou bienveillance? Comment se douter quand je ne sais que m'amuser. Gloussant comme une enfant, je manque encore une fois de trébucher. M'écrasant lourdement au pied du géant.
"Aie aie aie...!"
Mais cette fois, je l'entend. Un bruit de pas proche, un bruit léger, discret.
"Qui est là?"
Ma naïveté allait peut être encore me causer des soucis, et Ebène sera là pour me réprimander à mon retour dans la meute.
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Mer 21 Oct - 22:44
A new vision of life
Jauges : 58 / 57 / 56
Je ne suis plus ce bébé qu'on a arraché à son père, à sa famille entière. Je ne suis plus ce gosse qui jappait dans sa cage en attendant que son paternel vienne le délivrer. Je ne suis plus ce petit oisillon perdu et faiblard qui risquait de se faire bouffer par le premier chien qu'il croiserait. Je suis devenu un tueur, un assassin, une machine de guerre. Et puis, il a fallu que je recommence tout, encore. Il a fallu que je réapprenne à vivre, et sans mon frère je n'en serais pas là. Sans mon frère, je serais encore faible et perdu, naïf et pataud. Sans mon frère, je ne serais rien. Mais, je me dois de le rendre fier. Et pour ça, je dois m'entraîner. Alors je me dirige vers les terres libres pour y trouver Maledictus. Tybalt et Nocturne sont occupés depuis la fin de la guerre, mais Maledictus ne sait rien pour ma véritable identité et il ne me fera pas tout un flan pour un simple entraînement. Alors je veux le trouver. Ca fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu. J'ignore où il se cache, mais je vais le trouver. Je débarque dans la plaine de cendres en pensant l'y trouver, des fois qu'il chercherait des choses intéressantes dans les décombres des bipèdes ... Mais c'est une louvarde à peine plus jeune que moi, que je découvre là, faisant la sotte sur les carcasses de métal. N'a-t-elle pas peur ? Elle ne m'a pas vu, pas entendu. Je pourrais la tuer, tant elle ne se doute de rien. Je m'approche silencieusement, mes pas étouffés par la cendre sous mes pattes brunes. Et lorsque je suis prêt à sauter pour la rejoindre, la voilà qui s'écroule de l'autre côté du monstre de métal. Je l'entends gémir, puis sa voix plus fort résonne à mes oreilles.
- Qui est là ?
Elle ne se doute de rien. Je pourrais être un membre de sa meute, tout autant qu'un ennemi mortel. Et elle n'est pas taillée pour se défendre. Je soupire et je sors de derrière le monstre métallique pour la rejoindre.
- Toi, qui es-tu ? Ca craint, dans l'coin. T'as pas peur du grand méchant loup ?
Je lui lance un sourire sarcastique, comme si je partageais une blague avec ma petite soeur ou un membre de ma meute. Soeur et meute que je n'ai pas. Que je n'ai plus.
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Jeu 22 Oct - 9:26
Le loup Ft. Feu
La chaleur d'un ami.
A
lors que je gis à même le sol, j'essaye de me relever gauchement. Mes pattes sont celles d'un faon et mes coussinet sont légèrement abîmées par la chute. Selon moi, je suis différente des autres à cause d'eux. Ils sont roses comme ceux des petits louveteaux qui tètent encore leur mère. Hors j'ai presque deux ans, et je trouve ça humiliant. Quand le loup gris apparaît j'essaye de les cacher au plus vite en me relevant enfin. Je me sens rougir de honte. Ce loup à dû me voir tomber, il vient pour ce moquer.
- Toi, qui es-tu ? Ca craint, dans l'coin. T'as pas peur du grand méchant loup ?
Ses mots m’interpellent. Il a une allure menaçante, un corps puissant. Tout en lui inspirerait le respect d'autrui et pourtant, je le trouve étrangement attirant. Il y a quelque chose chez lui, dans ses yeux, qui pétille. Oubliant de lui répondre, et d'attacher une importance aux avertissement d'Ebène quand aux loups étrangers que je croise, je m'approche de lui. Je suis si proche que je sens son souffle contre ma truffe. Chaud, calme, maîtrisé. Et sans prévenir ou prendre de précaution, je viens le renifler de plus près. Il y a en son être quelque chose de similaire à moi. Un pigment, lointain, mais présent. Je renifle encore, perturbée. Le temps passe mais je cherche, je connais cette odeur. Je la connais...
La flash me percute comme un coup de patte, et je recule de surprise.
-Tu as vécu avec des humains?!
Je sais que je ne suis pas très distinguer, et réfléchis, mais la curiosité m'a rongé à l'instant où j'ai croisé son regard. Je veux en savoir plus, je veux tout connaître de ce loup aux allures si particulières.
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Jeu 22 Oct - 19:05
A new vision of life
Jauges : 58 / 57 / 56
Elle aurait dû se vexer, ou rire. Peu importe, mais elle aurait dû réagir. Au lieu de ça, au lieu de m'en vouloir ou d'essayer de me prendre comme un copain, elle s'approche de moi et me renifle sans aucune pudeur. Je la laisse faire. Si nos semblables n'ont pas l'habitude de ça, je n'en n'ai pas la moindre idée. Je suis encore bien loin de connaître tout le langage des nôtres, je n'en suis qu'aux premières leçons, celles que les louveteaux découvrent avant même de devenir des apprentis. Elle hume mon odeur longtemps et je n'esquisse pas le moindre mouvement. Je ne montre pas les dents par agressivité, je ne couche pas mes oreilles sur mon crâne par peur, et je ne fait pas mine de m'en aller par indifférence. Non, je reste là en silence, à loucher pour tenter de voir ce qu'elle fait su près de ma truffe. Je respire comme si rien n'était en train de se passer, alors qu'en réalité des milliers de choses se baladent entre nous, dans l'air et même, dans nos têtes. Et brusquement, elle recule.
- Tu as vécu avec des humains ?!
Je penche la tête sur le côté, dans l'incompréhension totale. Personne ne m'avait fait la remarque, et je pensais avoir perdu l'odeur des bipèdes depuis mon arrivée. Mais non, leurs putrides effluves semblent s'être encrés dans mon pelage brun. Je fronce le regard sans la lâcher des yeux. D'où tient-elle cette information, et pourquoi n'a-t-elle pas peur de prononcer ce mot ? Mon frère a tremblé lorsque je lui en ai parlé, et tous ceux qui l'ont appris ont semblé se tendre, être réticents voire, craindre mes origines. Pourquoi pas elle ?
- Et toi ? Tu n'as pas peur. Pourquoi ?
Oui, pourquoi ? Même moi, qui ai vécu avec eux, qui les ai côtoyés, je suis terrifié à la seule idée de leur existence. Même moi, j'ai la trouille de me retrouver un jour truffe à truffe avec l'un des leurs. Ils ont voulu ma mort. Pourquoi n'a-t-elle pas peur ?
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Mar 27 Oct - 11:27
Le loup Ft. Feu
La chaleur d'un ami.
S
on regard est dès lors complètement différent. Il penche la tête sur le côté, me regarde comme déboussolé par ma question. Je sais que les loups et les humains ne s'entendent pas très bien. Je l'ai compris à la manière d'observer tout ces regards interrogateurs sur moi quand, de mon passé ils avaient appris toute la particularité. Je n'étais pas une bête de foire. Je n'étais pas un monstre enfermé. J'étais juste l'amie d'une enfant humaine. Et j'avais vu en elle, tant de bons côtés que je pourrais tous les citer à ceux qui oseraient me poser la question. Je ne veux pas être une paria, une oméga, mais je suis fière de celle que j'étais, car j'avais quelqu'un à protéger. Et pour moi, la chose la plus honorable est d'avoir un but, une destiné. Mais quand bien même je pensais ça, aujourd'hui j'en étais là. Sans but, chassée des côtés de ma seule famille, errant parmi les décors divers et variés des terres asséchées d'Angel Fall First, face à un loup dont je ne connaissais ni l'histoire, ni sa complexité, mais dont j'étais au moins persuadé d'une chose, il avait vécu avec des humains, tout comme moi.
Mais alors que son odeur se muait sous un souvenir qui semblait confus, effrayant à ses yeux, il me posa une question à laquelle je ne m'attendais pas.
-Et toi? Tu n'as pas peur. Pourquoi?
Moi? Oui, je n'ai pas peur. Pourquoi? Et bien pourquoi aurais-je peur d'eux? Je ne comprenais pas d'où, la peur que tout mes semblables semblaient ressentir, venait. J'avais été choyé. Certes, un temps seulement, mais on s'était bien occupé de moi. On m'avait nourris, lavé, caressé, embrassé. Si toi aussi, tu as vécu comme moi près d'eux, pourquoi le souvenir de ce passé te trouble autant?
-Je n'ai pas peur. La vraie question est plutôt pourquoi, toi, monstre de plomb, tu as peur d'eux?
Car oui, qui pourrait espérer attenter à un tel loup de fer et d'acier. Tel les engins qui traînaient à côtés de mes pattes, tu semblais infranchissable. Le premier qui s'y tenterait en aurait sûrement des cicatrices à vie. Alors j'ai là, face à toi, des étoiles dans les yeux, rongée par la curiosité de connaître ton passé, commun au mien.
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Mar 27 Oct - 21:08
A new vision of life
Jauges : 58 / 57 / 56
Elle n'est pas comme tous ces loups que j'ai croisés. Elle n'est pas comme mes semblables, qui me questionnent ou le font en silence sans oser me demander clairement qui je suis et d'où je viens, comment j'ai survécu si longtemps loin des miens et entre les pattes de ces monstres cruels. Elle n'est pas de ceux qui me regardent comme un monstre, comme une créature étrange qu'ils ne comprennent pas. Non, cette louve me regarde comme si j'étais son semblable, comme si nous avions beaucoup à partager. Nos origines, notre espèce, mais aussi beaucoup plus que ça. Je sens, au fond, qu'il y a quelque chose chez cette louve. Quelque chose que je n'aurais jamais espéré trouver chez l'un de mes semblables, parce qu'aucun loup n'a survécu assez longtemps pour partager ma douleur, pour entendre et comprendre mes souvenirs.
- Je n'ai pas peur. La vraie question est plutôt pourquoi, toi, monstre de plomb, tu as peur d'eux ?
- Tu pense que j'ai toujours été ainsi ? Tu crois que je me suis forgé pour le plaisir, que je suis devenu ce tas de muscles pour m'amuser ? Ils ont fait de moi ce que tu vois, louve brune. Voilà pourquoi j'ai peur. Pour rien au monde je ne voudrais retomber entre leurs pattes viles.
Me faire attraper et remettre les pattes dans l'arène ? Redevenir le monstre de sang qu'ils ont voulu que je sois ? Perdre à nouveau tous ceux que j'aime pour être au service de leurs désirs cruels ? Plus jamais. Plus jamais je ne me laisserais avoir par les bipèdes, et plus jamais je ne mettrais mes crocs et mes griffes au service de leur distraction impitoyable. Je soupire, les souvenirs affluent malgré moi et je n'ai pas la capacité d'oublier ce que j'ai vécu là-bas. Jamais je ne pourrais oublier ce qu'ils m'ont fait subir. Jamais la morsure des bâtons de métal ne s'éteindra complètement, jamais le grincement des portes métalliques ne quittera mon esprit, et jamais je ne pourrais complètement oublier l'obscurité de la cage, et la terreur de l'arène. Jamais je ne pourrais être un loup comme les autres, parce que je n'ai pas grandis comme ces autres.
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Dim 8 Nov - 10:09
- Tu pense que j'ai toujours été ainsi ? Tu crois que je me suis forgé pour le plaisir, que je suis devenu ce tas de muscles pour m'amuser ? Ils ont fait de moi ce que tu vois, louve brune. Voilà pourquoi j'ai peur. Pour rien au monde je ne voudrais retomber entre leurs pattes viles.
La sonate sonnait comme une plainte. Comment pouvait-on souffrir de tant de maux? Je sentais en son être une blessure profonde. Fraîche. Une blessure dont les bordures n'avaient pas vraiment eut le temps de cicatrisé. Comme celles que je possédais. La seule différence, c'est que les miennes, avaient pour origines, la souffrance de l'abandon, du rejet, alors que lui, lui... Cela semblait provenir de quelque chose de plus profond, de plus douloureux qu'une blessure physique, une blessure psychologique. C'était son âme qui était marquée au fer rouge. Souvenirs qui semblaient bien effrayant, alors que les miens n'étaient emprunts que de douceur. Je me surpris à l'approcher d'avantage, encore. Je me sentais si désolée de ne plus être la seule à avoir souffert d'une manière certes différente mais quand même, de la main des humains, et ni une ni deux, je fourra ma truffe dans le pelage épais de son épaule. Je ne sais pour quelles raisons, je me sentais liée à ce loup. Nous avions été si proches, et pourtant si étrangers durant une longue période. Vivant à une proximité bien surprenante l'un de l'autre quand, sous le toit des humains nous étions abriter. Oui, j'en étais persuadée, ce loup avait vécu dans le même village que moi. Je sentais encore sur son pelage, alors que ma truffe si baignait, l'amertume propre à l'odeur âcre des briques dans lesquelles nos maisons avaient été forger. Je me demandais alors, a quelle point nos vies avaient-elles pu être si différente, pour que de son être s’échappe tant d'anxiété sur ce sujet.
Lui faisant de nouveau face, je m'y risqua soudain. La curiosité était bien trop importante, mais je devais savoir. Connaître la face cachée des humains qui m'avaient herbeger en leur sein. Je devais savoir.
"Raconte-moi, s'il te plait."
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Ven 13 Nov - 21:42
A new vision of life
Jauges : 58 / 57 / 56
Elle semble comme à l'écoute, les oreilles pointées vers moi et le regard sincère. Elle ne me juge pas, je le lis dans ses yeux. Et, avant que j'aie le temps de faire un mouvement de recul, elle avance vers moi et plonge son museau dans le pelage de mon encolure, comme si j'étais l'un de ses proches ou un louveteau qui aurait eu besoin de réconfort. Étonnement, je ne ressens pas le besoin de mettre fin à ce contact et, d'une certaine manière, peut-être même qu'il m'est agréable. Est-ce ainsi que mes semblables se comportent ? Je ne me suis jusqu'à présent, intéressé qu'aux bagarres et autres conflits en tous genres. Mais peut-être ai-je bien plus à apprendre que ce que j'aurais pensé. Peut-être le monde ne nécessite-t-il pas que de savoir combattre sa propre espèce. Je doute, désormais qu'elle est là contre moi, d'être certain que je suis prêt à apprendre tout ce qui me manque.
- Raconte-moi, s'il te plait.
Lui raconter ? Elle me fait face, plonge son regard dans le mien, et l'espace d'un instant, je suis incapable de m'en détacher. Elle veut que je lui raconte ? Que je lui raconte ce que j'ai vécu ? Ai-je seulement envie de me rappeler ? De faire remonter les souvenirs à la surface alors qu'ils hantent mes nuits lorsque j'essaie de me souvenir du visage de mon père, et de sa voix qui tentait désespérément de me faire fuir ? Je soupire longuement, j'hésite. Dois-je seulement lâcher à une parfaite inconnue toute cette haine, toute cette rancoeur pour ceux qu'elle semble admirer au plus haut point ? Peut-être est-ce le moment pour elle de découvrir ce qui se cache derrière le visage de ceux qu'elle respecte et semble même, à mon plus grand dégoût, aimer profondément.
J'avais trois mois. Ils ont pris mon père et m'ont emmené avec lui. Je ne l'ai plus jamais revu, parce que j'ai passé l'année qui a suivi à me battre contre des chiens et à recevoir coup sur coup et sanction sur sanction jusqu'à ce que je devienne un tueur.
Je laisse passer plusieurs secondes de silence, comme pour lui permettre d'encaisser ces premières révélations déjà bien assez lourdes.
- Je crois que je suis mort. J'ai perdu un combat, alors je dois être mort puisque nous ne sortions pas de l'arène sans avoir été tué ou avoir tué. Ils m'ont abandonné dans un monde que je ne connaissais pas, mais je n'avais pas l'énergie d'avoir peur. J'attendais seulement la mort.
Oui, jeune louve. Oui, ceux que tu aiment ne sont pas ceux que tu crois. Ceux que tu respecte ne sont que des bêtes sauvages et monstrueuses qui ont le goût du sang et de l'horreur.
- Et puis, il y a eu cet étrange bipède. Il sentait le feu et la viande. Il sentait les proies, mais il était l'un des leurs. Il a sauvé ma vie.
Je crois voir une lueur d'espoir dans son regard. Comme si elle espérait que ce simple bipède aurait pu me faire changer d'avis sur son espèce entière.
- Ne crois pas qu'un être différent peut changer toute sa race. Les êtres mauvais restent mauvais. Quoi qu'on fasse.
Je soupire en détournant le regard, gêné d'avoir raconté mon histoire et m'efforçant surtout de faire fuir les souvenirs qui remontent douloureusement dans ma mémoire. La nuit sera longue, je le sens. Les cauchemars pointent déjà le bout de leur museau et je suis encore éveillé ...