Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Retour en enfance (solo)

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Anonymous
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Dim 18 Oct - 18:14

Force : 37 Agilité : 35 Endurance : 40


Je dors tranquillement comme un louveteau au milieu de ma tanière. Je pionce dans un calme plus qu’inhabituel car j’ai tendance à avoir un sommeil agité. Mais, bon ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Je dors tranquillement pendant de longues heures, d’un sommeil de plomb sans rêves ni cauchemars impromptus. Ce n’est pas plus mal car il en faut de l’énergie pour être un louveteau. Non, attendez une seconde ! Un quoi ? Je me réveille quelques secondes plus tard, c’est à croire que se poser des questions existentielles vous gâche le sommeil. Je me retourne et bondit sur mes petites pattes. Avant de m’assoir et de commencer ma journée par une toilette aussi minutieuse que méticuleuse. Je préfère le faire moi même. Maman elle ne sait pas faire une belle toilette. Vas y que je te lèche le sommet du crane comme une furie, aucune délicatesse, aucune élégance. On n’est jamais mieux servi que par soi même. Bah, j’ai de la chance Ebène n’est pas là. Donc, personne ne va se foutre de ma gueule. Pff, ce n’est pas de ma faute si je suis le seul à prendre soin de moi dans cette fichue meute. Une bande de sagouin moi je vous le dis. Bref, une fois ma toilette matinale terminé. Je me rends bien vite compte que je ne me trouve pas sur le territoire de la meute et le fait que je ne sente aucune odeur familière me le confirme rapidement. Mais ou est ce que je me trouve ? Qu’est ce que je fous ici ? Bon, pas besoin de céder à la panique. Ils ne peuvent pas être loin. Pas vrai ? Et puis, on dirait que je me trouve au milieu d’un tas de ruines. Les ruines c’est cool. Il y a plein de moyen de s’amuser dans un lieu comme celui ci mais avant de jouer je vais vérifier que tout cela n’est qu’une immense blague de mauvais gout et que ma meute n’est pas loin. Surement à quelques mètres de ce lieu étonnant. Je me dresse fièrement sur mes petites pattes et pousse un hurlement faible et éraillé. Saleté de voix même pas foutu d’être utile quand on en a besoin. Alors, je me mets à brailler comme un forcené. Ebène ! Allez sors de ta cachette frangin. Je sais que tu es là planqué dans un coin. Aucune réponse. Trésor ! Asmar ! Allez montrez vous maintenant. C’était marrant au début mais maintenant c’est plus drôle. Caly sors de ta cachette ! Ou alors... Ma phrase reste en suspens alors que je me rends compte que je suis bel et bien seul dans un lieu inconnu. La panique me gagne peu à peu et le désarroi se faufile dans mon esprit enfantin. Mais, ma nature optimiste reprend bien vite le dessus et je me rappelle que je suis dans un terrain de jeu idéal. Alors, je bondis sur mes pattes et me mets à galoper à travers la pièce. Le sol est sableux et je m’arrête dans un dérapage légèrement foireux afin que la poussière s’élève dans les airs dans un nuage improvisé. Ce qui se produit quelques secondes plus tard. Je souffle sur le nuage de poussière afin de lui faire prendre une forme ronde. Et la lune s’élève dans le ciel par une nuit d’automne. Puis, je m’élance de nouveau et répète le manège encore et encore jusqu’à ce que ce jeu finisse par me lasser. Alors, je tourne en rond en observant les lieux d’un œil rongé par la curiosité. Je remarque finalement l’immense table en pierre au milieu de la pièce. Je vais grimper dessus en un seul bond, j’y mets ma patte à couper. Je recule de quelques pas afin d’avoir assez d’élan pour bondir sans me prendre le bord de la table en pierre dans la tronche. Ce serait drôle hein, hein. Non. Je m’élance et bondis. Suspens. Bon d’accord, j’arrête. Mes pattes avant se posent sur le sommet de la table de pierre et je gratte la pierre de mes griffes afin de tenter de me hisser mais je glisse de plus en plus. Je pousse de toutes mes forces afin de me hisser sur cette table de pierre mais je chute finalement lourdement sur le flanc. Aie, ca fait mal ! J’espère que je ne me suis rien cassé. Je me relève lentement sur mes petites pattes. Soulagé, que je ne me sois pas blessé. Je lève les yeux et aperçois une partie du toit effondrée. Je m’élance vers les monceaux de débris et bondis sur une brique de belle taille. Puis, je bondis de nouveau et escalade la pente de débris de toits à toute allure. J’esquive les obstacles se dressant sur ma route et bondis par dessus quelques piles de gravats. Je m’arrête au milieu du parcours épuisé et haletant. Puis, je termine le parcours au trot. Une fois, au sommet de la ruine je m’avance jusqu’au bord du vide et pousse un caillou dans le vide puis je recule et m’allonge. Ma tète se pose sur mes pattes avants et je ferme les yeux tandis que mon cœur soulève mon poitrail dans un mouvement saccadé. Je retrouve une respiration normale et ferme les yeux pour prendre un repos bien mérité.

 Retour en enfance (solo)


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