NOM : Skya ou juste Sky.
AGE : 2 mois prochainement.
SEXE : Féminin
MEUTE : Esobek
RANG : Princesse Esobek - Louveteau (Adoption par Plume ♥)
AUTRES INFORMATIONS : Elle souffre d'Hétérochromie surement génétique, plus simplement elle a les yeux vairons. L'un est bleu comme la glace, le gauche et l'autre ambré foncé presque rougeoyant, le droit.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 6
Agilité : 7
Endurance : 7


CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)

Mon caractère n'est pas encore défini. Pas totalement. Il est en proie à changer je suppose que mes deux premiers mois n'ont pas aidé à faire de moi une louve assurée. Méfiante. Craintive. Je suis distante et je me méfie de tout. Je n'ose pas aller vers les autres de peur d'être rejeté à cause de ma différence. J'étais joueuse, curieuse, aventurière avant que l'on ne m'exclue pour m'abandonner lâchement. J'ai le cœur serré concernant mon histoire que je n'évoque pas encore, je refoule toute cette haine et cette colère. Je ne devrais peut-être pas. Pourtant, je m'enterre dans ces méandres de mauvaises ondes pour finalement me conforter dans l'idée que je serais mieux seule ou morte. Je suis surement forte de par mon caractère et le fait que je n'ai pas voulu me laisser mourir durant ces quelques jours. La déception a fait partie de mon quotidien et je ne me fais pas d'illusion quant à mon avenir... mais la chance va peut-être tourner si je m'en sors.

PHYSIQUE : (4 lignes minimums)

Je suis petite. Encore très jeune je n'ai pas trouvé le temps de grandir et de m'épanouir convenablement. Pas bien épaisse pour le moment, je reprends du poil de la bête mais je n'ai pas mangé à ma faim tous les jours. Par rapport aux autres de mon âge, je pense être bien plus faible, moins musclée. Ne croyez pas que je vais laisser cet écart se creuser, bien au contraire, je vais tout faire pour être une louve de taille et corpulence moyenne pour mes cinq mois.
Mon pelage est doux. Duveteux. Sale et abimé par mes péripéties, j'ai honte de ces bouclettes de nœuds qui se sont formées. Heureusement pour moi ce n'est pas irréversible. J'ai le poil blanc, parsemé de gris mais plus le temps passe et moins il y en a. Mère disait toujours que je serais une louve blanche plus tard, elle avait surement raison. Ma petite truffe est noire. Mon museau est toute fin et élancé. Mes crocs encore jeune sont aiguisés et très pointus, nous serions redoutable si nous avions autant de force dans la mâchoire que les adultes. Mes pattes sont un peu lourde je trouve, ma démarche encore hésitante et frêle. L'air maladroit d'un louveteau me colle encore à la peau. Mes oreilles quand à elles exprimes la plupart de mes émotions, je les agites correctement et en connait l'utilité.
Ma particularité me vient de mes yeux, ils sont vairons. Je n'en ai pas prit conscience à ma naissance mais mes frères et sœurs me l'ont bien fait comprendre.
Pour résumer, je ne suis pas un modèle de gravure pour le moment mais j'espère le devenir. Fragile et assez mignonne, je donne envie que l'on s'occupe de moi.

HISTOIRE :

Mon histoire débute il y a quelques mois, lorsque je suis née au sein d'un couple de solitaire. Le premier mois de ma vie fût à peu prêt tranquille, doux et aimant. J'avais une mère protectrice et un père qui se chargeait d'apporter de quoi manger à notre mère pour qu'elle puisse nous allaiter convenablement. Je n'étais pas l'unique louveteau de cette portée de trois, trouvant chaleur, couinement et rivalité au cœur de cette fraternité. Puis nous avons commencé à grandir, ouvrir les yeux, tenté de marcher pour explorer les environs de notre tanière. Je crois que c'est à peu près à ce moment là que les choses se sont dégradées. Le début des rivalités et des hostilités.

Un matin, le soleil réchauffant doucement l'atmosphère notre mère nous accompagnait en dehors de notre abri pour que l'on se dégourdisse les pattes et puissions nous amuser. Le soleil m'éblouit quand je passais la tête dehors me faisant fermer les yeux. Ça sentait bon. L'odeur grasse de l'herbe sauvage et de la rosée qui s'évapore. Une patte après l'autre je découvris le monde, la douceur de cette verdure. La fraîcheur de la terre. Je m'extasiais d'un rien. Mon frère et ma sœur étaient déjà entrain de se tirer les oreilles et de rouler dans la clairière comme des sauvageons. Ils m'appelèrent pour venir jouer, tournant la tête vers yeux, ils me fixèrent étrangement. S'arrêtant de jouer, ils étaient comme figés. Ma sœur demanda:

"Mère ? Pourquoi Skya n'a pas les yeux de la même couleur ?"

Je louchais en vain. Comment ça je n'avais pas les yeux de la même couleur ? Je regardais ma mère, mon frère et ma sœur alternativement. Chacun avait respectivement les yeux bleus, doré, bleus et je me souvenais que père avait les yeux brun. Notre mère s'approcha de moi et me dévisageant. Constatant mon reflet dans ces pupilles, je pus facilement discerner que je possédais un œil plus foncé que l'autre. Elle ne dis rien de plus. La journée se passa presque normalement, jusqu'au retour de notre père. Les deux louveteaux vantant ma différence, je gagnais le méprit de celui-ci. Une dispute éclata entre le couple de solitaire sous prétexte que ceci était génétique et que de ce fait je n'étais probablement pas sa fille. Il accusait mère de l'avoir trompé. Les jours défilaient et ne se ressemblait plus. On me mit à l'écart. On se ligua contre moi pour ce qui est de mon frère et de ma sœur. Je mangeais moins. J'avais froid la nuit. Mon état se dégradait peu à peu, doucement mais surement. L'amour que j'avais reçut s'envola et je ne me sentais plus à ma place.

Nous étions sortie pour le bien de notre éducation dont je n'avais pas le droit de profiter sous le regard noir de mon père. Gambadant maladroitement, le ventre gazouillant. Je m'étais éloignée de ma famille pour suivre un papillon. Joli insecte coloré que je tentais d'attraper pour le manger. Quand l'orage se manifesta, je m'empressais de faire demi-tour pour revenir sur mes pas et retrouver ma famille. Sauf que l'endroit était désert, je sentais leur odeur pour me mettre en tête de les retrouver mais la pluie se mit à tomber. Des cordes qui masquèrent les effluves jusqu'à les faire disparaitre. J'étais complètement trempée, le froid engourdissait mes pattes et mes appels de détresse n'obtenaient pour réponse qu'un long silence. Le vide. Un sentiment horrible. Je devais me faire à l'idée que l'on m'avait volontairement rejeté et saisi l'occasion de me perdre pour me laisser mourir seule. Trébuchant sur une racine, je m'écrasais lourdement dans une flaque d'eau. Mon reflet ondulé se dessina et je pus observer la réalité. une iris bleu comme le ciel et l'autre Ambrée comme une terre d'argile. Les larmes se mêlèrent à la pluie et je me mit à errer. sursautant au moindre bruit. Des heures durant.

Quelques jours s'écoulèrent un, deux peut-être trois... Je ne sais plus. Mon chagrin était tel que je ne comptais plus. Ma faim, je ne la sentais plus mais je parvenais à peine à me mettre sur mes pattes tellement j'étais faible. Me nourrir ? Quelques insectes répugnant m'avaient permis de subsister et je n'avais pas encore rencontré chasseur pour qui j'aurais fait une proie idéale et facile. Je claquais des crocs. J'étais sale et couverte de terre, de brindilles et feuille morte. Prête à me laisser mourir au beau milieu d'un petit fossé que je ne parvenais pas à remonter. Trop faible. Trop épuisée. Mes yeux se fermèrent laissant le vent transporter mes couinements dans l'espoir que l'on me trouve pour abréger mes souffrances.

Ce n'est pas un tueur qui m'entendis mais bien une louve. Un petit coup de museau pour vérifier que je n'étais pas morte et j'ouvris sur elle mes yeux vairons. Elle me considéra un instant. Me prenant par la peau du cou entre sa gueule, je me laissais transbahuter sans la moindre réaction. C'est ainsi que j'arrivais au sein d'une meute, les Esobek. Mais avant toute chose, il me faudrait me remettre sur patte et pour ça l'on me confia à l'un de leur guérisseur.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : Non. Déjà eu un