Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
La vie n'est pas un long fleuve tranquil, mais elle peut s'en approcher si on le décide, si on a la conviction de pouvoir être le maître de son destin. Mais celui ci est comme la faux de la faucheuse, un coup franc et direct, et la vie n'est plus jamais la même. Plus jamais.
Carte d'identité:
Nom :
Feu
Age :
1 ans
Date de naissance :
1 décembre
Sexe :
Femelle
Meute :
Navnik
Rang :
Sentinelle, recrue
Autres infos :
Répondre ici.
Jauge :
Force: 3
Jauge :
Agilité: 10
Jauge :
Endurance: 7
Physique & caractère:
Apparence:
La jeune louve est grise et blanche sous les partie inférieure. Sur son visage un masque très particulier. Sous ses yeux se dessine deux crocs gris foncé, qui la rende reconnaissable. Autour de ses yeux quelques poils roux. Sur son dos, le gris et le marron se mélange en poils piqués, clairsemé. J'ai les yeux marron.
Je suis cependant, assez petite en taille. L'agilité me caractérise, l'endurance pas encore totalement, et ne parlons pas de force! Mais je suis rapide. Je pense ne pas avoir finis ma croissance, mais je ne pense pas prendre en volume ni en taille. Seuls mes muscles seront plus puissants, ainsi que mon corps. Je suis une petite louve, et peut être est-ce la vie enfermée que j'ai mené qui en est la cause.
Caractère
Je suis une louve encore jeune dans son esprit, et vive, ainsi que très joueuse. J'ai grandis auprès d'une petite fille, ce qui ma rendu un peu inconsciente du danger qui m'entoure. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'aujourd'hui j'ai décidé de devenir sentinelle. Pour veiller sur ce qui m'entoure, ceux que j'aime. Pas comme dans le passé. Je suis une louve aguerrit, qui n'a pas peur de faire de nouvelles expérience. Mais je ne connais que très peu mes semblables, ou si mal. Je n'ai pas le langage de la lune, je suis plutôt du genre à chercher la chaleur au coin de la cheminé près du feu. Mais dans la nature, ça n'existe pas. Je suis plutôt casanière.
Histoire:
Je n'ai pas de souvenir de ma mère, ni de mon père. Ou que très peu. Je sais qu'ils sont toujours vivants, mais je ne connais pas leur nom, ni leur meute, ou où ils habitent. Je ne les ai pas revus depuis que j'ai deux mois. Pourquoi? Et bien c'est simple, voilà mon histoire.
La chasse, habitude humaine consistant à tuer des animaux afin de se nourrir, où de les transformer en trophée. J'étais un trophée. Un trophée de chasse réussit durant une battu. Est-ce que je hais les humains pour cela? Oui, car ils m'ont empêcher de grandir auprès de mes parents. Non, car ils m'ont fait connaître Charlie. Une jolie petite fille blonde, aux cheveux ondulés. Je me rappelle le crie de joie qu'elle a poussé, quand petite on m'a posé dans ses bras. J'étais la nouvelle compagne de Charlie, et on a joué. Joué durant des mois, elle rentrait et on courait dans la maison. On s'endormait au coin de la cheminé. Ses parents étaient gentils, sauf le père quand je faisais pipi dans la maison. Mais il m'interdisait de sortir, comment pourrais-je ne pas faire pipi à l'intérieur si je ne sortais pas? Un soir je l'ai entendu dire, que si je sortais, je ne reviendrais jamais, et Charlie avait pleuré. Je l'avais câliner toute la nuit suivante, lui léchant le bras pour apaiser ses pleurs. Je l'aimais beaucoup, elle était douce, jolie, et apaisante. Elle était comme une maman. Comme une maman... Un jour, je devins grande. Bien plus grande que Charlie, et en jouant, elle tomba sur le sol, en me grondant elle me frappa le visage, et par un réflexe que je ne sû maîtriser, je lui mordis le bras. Charlie ne me détesta pas, mais ce fut toute une autre histoire pour ses parents. La mère me traitait de danger pour sa fille adorée, alors que jamais je ne voulais la blesser. Les disputes continuèrent ainsi longtemps, mais j'étais toujours auprès de mon ami. Cependant, le goût de son sang, jamais, n'avais quitté son esprit. J'étais nourrit avec de la viande séchée, cuite. Et la découverte de ce liquide délicieux, hanta mon esprit. Un soir, durant la sortie "pipi", je repéra un poulet dans la cour, et je ne pu réprimer l'envie de jouer à courir derrière lui. Se faisant, je courais, sautais, m'amusais. Je découvris un plaisir immense à être dehors. Sauf que le jeu ne finit pas comme prévu. Je mordis le poulet, et il cessa de bouger dans ma gueule. Son sang baignait dans ma bouche, et j'en éprouvais un grand plaisir. 8 mois s'étaient écoulés auprès de Charlie, et pour la première fois dans ses yeux, je lus de la tristesse. Je passa la nuit dehors, attachée, résignée. Je n'entendis pas leur discutions, mais à l'intérieur les cris fusaient. Mais ce soir là, c'est autre chose qui intercepta mes pensées. Au loin, un hurlement transperça la nuit. Un chant mélodieux, triste cependant. Je l'écouta, curieuse de savoir qui pouvait chanter aussi bien. Le lendemain, Charlie ne revint pas auprès de moi. Mais son père apparut dans l'encadrage de la porte, un baton gris brillant à la lumière du soleil dans les mains. Il le tendit vers moi, et un bruit d'explosion broya mes tympans. Quand j'ouvris les yeux je vis l'homme allongé au sol, Charlie sur lui, pleurant et hurlant. Je voulu l'approcher pour la consoler, mais elle me fixa des ses prunelles bleutées, et m'ordonna de fuir. De fuir pour ma vie. Je ne voulais pas partir! Je voulais rester avec elle, la protéger. J'avais peur, je ne savais pas quoi faire. Mais quand le père poussa sa petite fille derrière, je ressentis pour la première fois de la colère. Mes crocs se dévoilèrent d'eux même, sans aucun contrôle et de ma gorge sortit un grondement guttural et puissant. L'homme arma le bâton de nouveau, et au coup de feu je bondis sur le côté. La chaine émit un tintement à l'explosion. Elle était brisé. Je pu enfin m'approcher de l'homme dont la peur berçait les prunelles foncées. Mais c'est Charlie qui me fit face, les joues rouges toujours baignées de larmes.
"Cours! Va t'en!"
Elle frappa mon museau.
"Cours je te dis!"
Derrière elle, l'homme rechargea. Je savais que le prochain coup ne serait pas loupé. J'avais eu ma chance. Alors je fuis. Je fuis loin de Charlie et de ses beaux cheveux. Des ses doux yeux. Loin de la seule chose que j'avais toujours connu. Ma seule famille...
J'étais aujourd'hui un membre des Navniks, luttant pour retrouver le plaisir de la vie, et m'habituer à ce nouvel environnement, à mes semblables et leur façon de vivre.
Merci, je cherchais dans vos annexes, mais j'ai pas trouvé, est-ce que ma louve peut avoir été adopté bébé par un humain ( gentil ça doit exister même en temps de guerre), puis relachée par la suite?