Au bord du sable [PV : Le Loup]

Ven 9 Oct - 18:07

Une nouvelle petite bourrasque de vent, soulevant du sable qui va s'écraser sur le visage de la Sentinelle. Il ferma difficilement les yeux, fronçant le museau tandis que les minuscules grains de poussières venaient désagréablement irriter sa peau. Il rouvrit un peu les yeux, reprenant sa marche. Il devait continuer sa patrouille, peu importe qu'il vente, qu'il pleuve, ou qu'il neige. La sécurité de la meute passait avant son bien être personnel. Il descendit lentement la dune de sable. La frontière était en vue, clairsemée par-ci par-là par quelques buissons ayant survécu aux bombardements. La lumière du soleil, se levant à peine, dessinait des ombres déformées et presque irréelles sur le sable et la terre. Tout cela aurait presque pu paraître magique et magnifique, si l'on prenait le temps de s'y attarder.
Une nouvelle rafale de vent. Cette fois-ci, le sable soulève manqua bien de faire trébucher le noiraud, qui enfonça ses pattes dans le sable pour tenir bon face à l'assaut continuel du vent. Il était presque en bas de la pente, et une fois au pied de la dune, il pourrait enfin marcher sur de la terre. Son pelage était rempli de petits grains de sable qui ne manquait pas de lui irriter la peau, et qui devait lui donner un air lamentable. Mais ce n'était pas le moment de se nettoyer. Il devait avancer, veiller au grain pour empêcher toutes incursions de solitaires ou d'une meute ennemie.
Une première patte toucha la terre meuble.
Puis une deuxième.
Enfin. Le sable laissait peu à peu du terrain à la terre fraîche et légèrement boueuse, que Carcharoth préférait malgré tout. Il changea de direction et se mît a longer la frontière et les buissons, reniflant les marquages au passage.
Soudain, il se figea.
Ce n'était pas une odeur Navnik qui était proche.
C'était une odeur inconnue. Une odeur de solitaire.
Le loup se tourna lentement vers un buisson qui se trouvait à plusieurs mètres devant lui. La dune lui faisait de l'ombre, et il avait du mal à distinguer quoi que ce soit dans la pénombre du petit matin. Il lança d'une voix puissante, bandant ses muscles pour montrer à l'intrus qu'il était près à se battre si il le fallait :

Qui est la ? Tu es en terre Navnik solitaire ! Si tu ne veux pas d'ennuis, tu ferais mieux de partir !

Il ne bougeait pas. Il continuait de fixer le buisson, attendant une réponse.

Ven 9 Oct - 18:08

Who are you ?

Jauges : 44 // 51 // 45

Le jour n'est pas tout à fait levé. L'obscurité entoure encore le monde, et la nuit a étalé son manteau froid sur les territoires. Le loup erre, il n'a plus sommeil depuis quelques heures déjà. Il s'aventure sur les terres Navniks, parce qu'elles l'appellent en silence. Il marche dans le sable, sur la terre meuble, dans les forêts épineuses. Il s'avance plus profondément à mesure que le temps passe, et lorsque le soleil se lèvera, il sera sur son promontoire à observer les membres de la meute, au-dessus des ruines de la chapelle. C'est là-bas qu'il se rend à cet instant, sans chercher à se cacher des Navniks. Il s'est toujours fichu de se faire remarquer. Il ne cherche pas les ennuis, il tient simplement à ce trajet de promenade, et peu lui importe s'il se trouve sur les terres d'une meute. Il n'est pas hostile, mais il défendra sa vie si quelqu'un lui veut du mal. Il n'hésitera pas à gronder si on le pousse à montrer les dents, et il ne sera pas le dernier à mordre si l'on se permet de menacer sa vie. Le loup n'est pas un simple solitaire perdu. Il a appris à tuer, il a été dressé pour prendre des vies. Si aujourd'hui il n'a plus personne à qui obéir pour assassiner, il sait encore se servir de ses crocs pour protéger ses propres désirs, ses propres envies. Et son envie en ce matin brumeux, est de retrouver son espace d'observation pour regarder vivre une meute qu'il ne connait pas et dont il ne connait rien, mais dont il aime particulièrement entendre les battements de coeur et les respirations apaisées.

- Qui est la ? Tu es en terre Navnik solitaire ! Si tu ne veux pas d'ennuis, tu ferais mieux de partir !

Le loup sort de derrière le buisson qui le camouflait sans qu'il l'ait seulement voulu. Une simple coïncidence, que l'autre l'ait trouvé caché à son passage. Le loup ne se cache jamais. Dans une posture méfiante, les muscles bandés et le regard fixe, l'autre mâle est sûr de ce qu'il fait, il est prêt à combattre. Mais il n'attaque pas le premier, et le loup n'esquisse aucun mouvement d'offensive. Il n'a pas l'intention de se battre. Pas plus avec cette sentinelle qu'avec aucun autre membre de la meute. Il n'est là que pour les regarder vivre, pour les entendre exister. Il n'est là que pour être le spectateur silencieux d'un spectacle qu'il n'a pas eu le droit de voir, et auquel on l'a empêché de participer légitimement. Enlevé par les hommes, le loup n'a connu que la cage et l'arène. Il n'a jamais eu l'opportunité de voir vivre une meute, et c'est chez les Navnik qu'il s'octroie ce droit depuis son retour. Depuis qu'il les a découverts ? Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas encore eu l'occasion de visiter les terres des autres meutes, tout simplement. Parce que lorsqu'il a voulu voler de la nourriture chez les Esobeks, il a fini dans la boue, remis à sa place par un mâle plus fort que lui. Il observe le mâle inconnu encore de longues secondes avant de daigner enfin prendre la parole. Il sait maintenant comment entamer une discussion, comment donner de l'intérêt à un semblable.

- Je sais où je suis, et je n'ai pas l'intention de m'en aller.

Sam 10 Oct - 14:40

L'intrus sortit lentement du buisson, étrangement calme. L'idée qu'il ne s'était pas vraiment camouflé traversa même l'esprit de la sentinelle, tant sa démarche était décontractée et nargueuse. Soudain, quelque chose dans un recoin de son esprit se réveilla. Il y avait quelque chose dans ce loup qui lui rappelait un souvenir. Est-ce qu'il la connaissait ? Il n'en savait trop rien a vrai dire. Si oui, il l'aurait sûrement reconnu directement. Autant remettre cette question à plus tard.

Après quelques secondes d'observation dédaigneuse, durant laquelle Carcharoth ne bougea pas d'un poil, continuant de le fixer, le loup étranger finit par répondre nonchalamment :

Je sais où je suis, et je n'ai pas l'intention de m'en aller.

Un léger grognement s'éleva de la gorge de la Sentinelle. Pour qui se prenait il ce solitaire ? Pensait il qu'il pouvait entre sur leur territoire comme bon lui semblait ? Si il y avait une frontière, ce n'était simplement pas pour décorer le paysage olfactif des autres loups. Le grognement mourut lentement dans sa gorge, le noiraud laissant le calme et le sang-froid reprendre le dessus. Son pelage se colla de nouveau contre sa peau, et il finit par lâcher d'une voix grave, comme une sorte de mise en garde :

Si tu sais ou tu te trouves, tu sais également que tu n'es pas dans notre meute. Et donc que tu n'as pas à traîner sur nos terres.

Il fit un pas en avant, comme pour renforcer sa mise en garde cette fois ci. Il n'avait pas envie de se battre contre un solitaire, surtout pendant cette période. Mais s'il s'obstinait à vouloir rester, il allait devoir le raccompagner de l'autre côté de la frontière.

De grès ou de force.

Sam 10 Oct - 14:48

Who are you ?

Jauges : 44 // 51 // 45

D'abord, l'autre gronde. C'est légitime, bien sûr. Le loup sait qu'il ne devrait pas être là alors que ne fait pas partie de la meute. C'est plus fort que lui, voilà tout. Il laisse l'autre passer d'un état d'agacement certain à une position d'accalmie, tandis que ses grognements de mise en garde meurent dans sa gorge.

- Si tu sais où tu te trouves, tu sais également que tu n'es pas dans notre meute. Et donc que tu n'as pas à traîner sur nos terres.

- Je le sais, en effet.

Mais si l'autre s'avance, lui reste à sa place, à observer les réaction du mâle inconnu. D'ailleurs, quel est son nom ? Le loup ne devrait-il pas le lui demander ? Afin justement de briser une barrière, et de lui proposer indirectement une rencontre positive ? Quelque chose qui pousserait l'autre à ne pas attaquer vainement ? Il hésite une seconde, puis se décide. Après tout il n'a rien à perdre.

- Je m'appelle Opium, Gamin, Souvenir ou Tourment. Je ne suis pas ici pour nuire aux tiens.

Ni à lui directement, d'ailleurs, mais ça parait trop logique aux yeux du loup pour qu'il prenne la peine de le préciser. Il attend, le détaillant avec intérêt, d'entendre l'autre se présenter à son tour.

Lun 12 Oct - 11:49

Je le sais en effet.

Il ne bougeait pas. Il restait calme, neutre, presque arrogant. Mais ce n'était sûrement pas son intention. Carcharoth arrêta également sa mouvance. Il observait plus attentivement son ennemi. Il lui rappelait quelqu'un, quelque chose, mais cela ne lui revenait pas à l'esprit. Peut-être plus tard ? Pour le moment, il ne devait pas rester ici. C'était son rôle d'empêcher les intrusions. Après tout, à quoi servirait une frontière si tout le monde pouvait la passer librement et quand bon lui semble ? L'intrus sembla hésiter un peu, puis finalement lâcha :

Je m'appelle Opium, Gamin ou Souvenir. Je ne suis pas ici pour nuire aux tiens.

Carcharoth soupira lentement par les narines. Absolument tout le monde voulait leur nuire ces derniers temps. Qu'est-ce qui lui prouvait que ce qu'il disait était vrai ? Rien. Mis à part peut-être son air neutre et détaché depuis le début de leur rencontre. Il devait bien lui accordait cela. Carcharoth se détendit un peu, jusqu'à s'assoir doucement sur le sol. Il fixait toujours Le Loup, à l'affût, mais prenait une posture moins agressive. Il valait mieux discuter que de se battre visiblement.

Tout le monde à l'envie de nuire aux Navniks en ce moment. Mais tu peux rester, pour le moment, tant que je peux surveiller que tu ne voles rien. Je me nomme Carcharoth.

Il plissa légèrement les yeux. Son apparence lui disait quelque chose mais ses noms rien. Il était facile de deviner que Gamin et Souvenir étaient des surnoms. Oppium... C'était très déstabilisant. Il avait l'impression de le connaître mais en même temps il savait que c'était un parfait inconnu. Qui se cachait donc sous le pelage de ce loup ?

Lun 12 Oct - 20:18

Who are you ?

Jauges : 44 // 51 // 45

Le loup sombre écoute les paroles du jeune, comme s'il sondait chaque mot pour y déceler la vérité. Le loup ne ment pas, il ne sait même pas ce que signifie ce mot. Il ne connait pas les mensonges, la trahison ou même, les jeux de rôles. Il ne sait qu'être honnête, puisqu'avant d'atterrir dans ce monde il ne connaissait que les combats, la mort.

- Tout le monde à l'envie de nuire aux Navniks en ce moment.

- Pas moi.

Pourquoi voudrait-il nuire à une meute qu'il ne connait pas, qui ne lui a jamais fait le moindre mal ? Pourquoi aurait-il la moindre envie de les faire souffrir ? Et pourquoi les meutes veulent-elle tant de mauvaises choses aux Navniks, au juste ? Qu'ont-ils fait pour mériter pareille rancoeur de la part des membres de leur espèce ?

- Mais tu peux rester, pour le moment, tant que je peux surveiller que tu ne voles rien. Je me nomme Carcharoth.

L'autre s'est assis. Le loup ne l'imite pas, mais il est parfaitement dans son élément, comme si sa place ici n'était même pas discutable. Il observe, en contre bas, ce qui se passe. Il hume les effluves qui tournent dans l'air, identifie certaines identités. Il a rencontré plusieurs des siens, tous pourtant inconnus au bataillons et malgré ça, il n'a jamais eu peur. Il n'a jamais eu envie de s'en aller, de les ignorer ou de les attaquer. Chose qu'il a pourtant faite avec toutes ses autres rencontres.

- Pourquoi les tiens sont-ils haï ? Qu'avez-vous fait aux autres meutes ?

Jeu 15 Oct - 13:42

L'autre n'avait toujours pas bougé. Il restait debout, affirmant que lui ne voulait rien contre sa meute. Seul le temps allait pouvoir le dire a Carcharoth. L'étranger demanda alors :

Pourquoi les tiens sont-ils haï ? Qu'avez-vous fait aux autres meutes ?

Le mâle sourit légèrement. Ce qu'il leur avait fait ? Le simple fait qu'ils vivent semblait déjà les énerver au plus haut point. Il regarda le vide de l'autre côté de la frontière, pensif.

Nous survivons. Tout le problème est ici. Plusieurs des leurs nous ont rejoint. Ils ont décidés de rejoindre une meute soudée. Une meute fidèle. Nous nous sommes installés, nous avons commencé à nous fortifier. Nous ne voulions que survivre, être dans notre coin. Ce n'était visiblement pas leur avis. La puissance engrange la haine et la convoitise de ses pairs. Voilà pourquoi ils nous haïssent tant. Si nous mourront, si nous disparaissons, ils deviendront de nouveau les plus forts. C'est juste cela qu'ils désirent. Nos terres, nos proies durement gagnées.

Il plongea son regard dans celui du loup. Un regard transperçant, presque sinistre. La guerre était proche, il le sentait. Il agitait légèrement la queue, soulevant doucement le sable.

Et toi, petit être ? Qu'est-ce qui t'anime encore sur ces terres désolées ?

Jeu 15 Oct - 19:35

Who are you ?

Jauges : 44 // 51 // 45

- Nous survivons. Tout le problème est ici. Plusieurs des leurs nous ont rejoint. Ils ont décidés de rejoindre une meute soudée. Une meute fidèle. Nous nous sommes installés, nous avons commencé à nous fortifier. Nous ne voulions que survivre, être dans notre coin. Ce n'était visiblement pas leur avis. La puissance engrange la haine et la convoitise de ses pairs. Voilà pourquoi ils nous haïssent tant. Si nous mourront, si nous disparaissons, ils deviendront de nouveau les plus forts. C'est juste cela qu'ils désirent. Nos terres, nos proies durement gagnées.

Le loup laisse les secondes filer sans répondre, sans bouger. Ils veulent s'en prendre à une meute, à leurs semblables, parce qu'ils sont jaloux ? Est-ce là la vraie raison de cette guerre qui se prépare et qui hurle dans chaque tanière, dans chaque esprit au point de les corrompre tous ? Est-ce qu'ils veulent la guerre parce qu'ils ont peur ? Il ne comprend pas. Il essaie d'assimiler, de trouver un moyen d'être d'accord avec leur façon de penser, mais ça ne lui paraît définitivement pas logique. On n'attaque pas un adversaire parce qu'il est plus fort, c'est illogique. Oh, attendez. Le loup comprend, à présent. Si, bien sûr qu'on attaque un adversaire lorsqu'il fait peur. C'est le seul moyen de ne plus le craindre. Tout s'éclaire dans sa tête. Ils ont peur, alors ils se doivent d'éliminer la source de leurs inquiétudes. Afin de ne jamais se cacher. Mais, au fond, le loup ne peut pas être d'accord. Il ne veut pas de mal aux Navniks, et il n'aime pas l'idée que d'autres veuillent leur en faire. Même s'ils agissent par peur.

- Et toi, petit être ? Qu'est-ce qui t'anime encore sur ces terres désolées ?

Le loup sort de ses pensées, se fait ramener à la réalité par la voix du mâle adulte. Ses orbes le fixent, le loup se sent scruté au plus profond de son être. Que voit-il, là au fond ? Peut-il apercevoir les réponses à toutes les questions qui hurlent dans la tête du loup ? Il aimerait le lui demander. Savoir enfin. Il gratte nerveusement le sol du bout de ses griffes en fixant le sol entre ses doigts.

- Moi, je cherche des réponses.

Des centaines, des milliers, des millions de réponses. Des réponses que nul n'a su lui apporter, et qu'il craint de ne jamais trouver ici. Il cherche des souvenirs, des proches, des êtres à qui il manque et qu'il pourrait retrouver. Après quelques secondes, il relève son regard brun vers l'adulte. Son regard d'émeraude le scrute toujours, et le loup ne sait plus où se mettre, il se sent mis à nue alors qu'il n'a aucune idée de ce que le mâle pourrait voir dans ses propres yeux.

- Je dois m'en aller.

Mais il hésite, il ne s'en va pas tout de suite. Comme s'il appelait l'autre au secours, comme s'il le suppliait de répondre à ses questions muettes. Il ignore pourquoi, mais quelque chose lui hurle à l'intérieur, de rester encore un peu. De parler davantage. Mais il ne le fait pas.

Ven 23 Oct - 12:08

Le jeune se mît a gratter nerveusement le sol.

Moi, je cherche des réponses.

Carcharoth sembla sursauter doucement, clignant légèrement des yeux.

Quelle est ta réponse ?

Le mâle le regardait fixement dans la pénombre des souterrains. Carcharoth lui rendait son regard, avant de doucement hocher la tête en grognant :

J'accepte.

Le noiraud cligna plusieurs fois des yeux. Ce n'était pas possible. Était-ce lui ? La chair de la chair de son compagnon ? Il se demandait si il ne devenait pas fou.

Je dois m'en aller.

Il semble hésiter un peu avant de partir. Carcharoth en était presque certain. C'était sûrement lui. Ça devait être lui. Il cligna de nouveau des yeux. Il avait besoin de réfléchir. Il hocha doucement la tête en se relevant et en lui lançant une œillade.

Trouve les réponses à tes questions. Et retrouve ton père.

Puis, sans un mot de plus, il s'élança sur le sable, s'enfonçant de plus en plus profondément dans leur territoire, laissant la le solitaire et ses questionnements.

Ven 23 Oct - 16:24

Who are you ?

Jauges : 44 // 51 // 45

- Trouve les réponses à tes questions. Et retrouve ton père.

Il s'immobilise d'instinct. Retrouver son père. Bien sûr qu'il retrouvera son père. Des flash violents brûlent son esprit, esquintent sa rétine, lui arrache le coeur. Il ne bouge pourtant pas, se laissant emporter dans le tourbillon de néant qui régit son passé. Pendant de longues secondes, il a l'impression qu'il pourrait hurler jusqu'à ce que ses poumons soient vides et complètement impuissants, inutiles. Il a l'impression que quelque chose se déchire en lui, alors que le voile opaque de son passé semble perdre de son intensité, de son épaisseur. Mais toujours, les voix, les sons, les images, les odeurs ne sont que des sourdines qu'il ne parvient pas à mémoriser, qu'il n'arrive pas à identifier. L'autre. Carcharoth. Il sait quelque chose. Le loup écarquille les yeux, et au moment de relever la tête pour le fixer et lui hurler de partager ce qu'il sait, l'animal a disparu. Il n'est plus là, et le loup est seul. A-t-il rêvé ? N'était-ce que les délires d'un pauvre animal perdu qui aurait disjoncté ? Il soupire longuement, et finalement disparaît à son tour. Il doit être fou ...

Mar 10 Nov - 11:49

Sam 28 Nov - 12:36

Mer 2 Déc - 12:18

(Oooups, à classer ^^)