Tous ces mots ne signifie rien. Nous vivons et nous entraînons, encore et encore. C'est à la recherche de qui sera le plus fort. Qui sera le plus meurtrier. Toi? Ou la louve qui ta élevée? 
Je suis las de ce monde.
De ces terres.
Cet enfer.
Pourtant je suis comme vous.
Comme toi.
Je recherche le pouvoir.
La puissance.
Et je cours.
Je me balance.
Tête la première au dessus d'un gouffre grondant.
Au dessus d'un gouffre ardent.
La lave est mon ennemis, mais aussi mon amie.
Je la sens de sa chaleur, chatouiller mon poils avec ardeur.
Elle me fait transpirer. 
Esperer que je ne tomberais pas en ses bras.
Mais je maintien le combat.
Je saute, toujours plus haut , toujours plus loin.
Cette terre ne representant rien pour moi, je n'ai pas peur de mourir.
Je veux juste sentir mes muscles crier
et l'euphorie d'etre en vie, m'enivrer.
Je cours, encore et encore. 
LA terre et ses rochers et cailloux, irritent mes coussinets.
Je sens la chaleur devenir oppressante. 
J'accelere encore une fois. 
Sentant le vent sur mon visage, je ne décèlère pas.
C'est le grand saut. 
Celui de la vie ou de la mort. 
Bondir par dessus la blessure?
Une folie, ou un choix?




37/31/27

Je sens mes pattes râper le sol de leurs griffes. 
Je sens mes muscles se tendrent tel la corde d'un arc avec de lâcher.
Je sens l'ivresse de cette folie parcourir mes veines.

Je saute.

Je me sens voler.
Je me sens léger.
La vie n'est facile qu'à celui qui décide qu'elle le soit.
Je préfère prendre des risques.
Je préfère cette chute de l'autre coté où je me sens m'écraser, que l'absence d'action lors d'une vie passée.
J'ai réussis. 
Mal attéris mais je suis passé de l'autre côté. 
La lave gronde en dessus de mes pattes.
Je sens la terre tremblée. 
Une fissure apparait entre mes pattes.
Ais-je faché les dieux?
Je dois fuir!
Je dois courir. 
J'en ai assez fait, maintenant il faut filer.
Je galope le long de la faille mais les grondements se font plus puissants.
Je dois retraversé pour retourner dans les terres de ma meute.
M'écartant en courant du bord, je lui fais soudain face, de nouveau pret à bondir.
Et je saute. 
Je me sens de nouveau voler, quand un jet de lave me ramene vite à la realité.
Sa proximité à bruler quelques poils sur mon côté. Rien de grave mais assez flippant pour faire battre mon coeur à la volé. 
Je me receptionne mieux cette fois, et la folie m'a quitter. 
Je cours à en perdre haleine vers notre meute, un lieu de paix, ou du moins, je l'esperais.


37/31/27