En savoir plus | Lun 5 Oct - 7:30 | |
| NOM : Carcharoth AGE : 7 années SEXE : Mâle MEUTE : Navnik RANG : Sentinelle AUTRES INFORMATIONS : Deux yeux vairons bleu et vert (Malformation génétique à la naissance. Pas d'effet notable, mis à part les couleurs différentes.)
JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche) Force : 7 Agilité : 5 Endurance : 8
CARACTÈRE :
La Fierté : Carcharoth est un loup fier. Il ne se laissera jamais marché sur les pattes par d'autres loups, si ce n'est pas son Alpha et son bras droit. Il ne se montrera pas belliqueux envers ses alliés, mais saura rapidement imposer ses idées et sa pensée pour ne pas rester dans le silence.
La Fidélité : Carcharoth est fidèle à sa meute, à ses amis, et à sa compagne. Il sera toujours près à les servir et à les protéger, même si cela doit mettre en péril sa propre santé. A cause de cela, certains pourraient le traiter d'inconscient, voir de suicidaires. Cependant, il préfère seulement dire qu'il est toujours près à sacrifier ce que d'autres l'ont aidé à bâtir.
La Sagesse : Carcharoth est un loup réfléchi. On ne pourrait pas vraiment entièrement le qualifier de sage, comme le serait un ancien ou un guérisseur, cependant il réfléchira toujours avant d'accomplir une action. Agir trop rapidement peut causer de graves conséquences, mais ne rien faire du tout peut parfois être bien pire. C'est pour cela qu'il cherchera toujours à trouver un juste milieu.
La Sociabilité : Le noiraud n'est pas totalement froid envers les autres, cependant ce n'est pas un loup d'une gentillesse incroyable et qui se dévoilera facilement. Il est plutôt à l'équilibre entre les deux extrêmes : il ne sautera jamais de joie, et n'ira pas vers les autres loups facilement dans le but d'avoir une conversation amicale, mais il ne repoussera jamais les autres, et évitera de se mettre trop à l'écart de sa meute.
La Franchise : Ce loup est franc : pour lui, la vérité est quelque chose d'important, car le mensonge mène souvent à notre perte. Si le canidé ne vous apprécie pas, il n'ira pas par quatre chemins pour vous le dire, ce qui peut le faire devenir vexant. Malgré tout, il sait que parfois le mensonge peut être utile, même si il l'évite le plus possible.
Un Être : Finalement, d'un point de vue général, on pourrait facilement qualifier le loup de "Normal". Pas un loup complètement niais, sautant partout en déclarant son amour à la forêt entière, ni un loup froid et solitaire, ne se battant que pour lui et pour sa gloire, mais un loup fidèle à sa meute et combattif, qui saura se rendre utile en toutes occasions et se faire des alliés parmi sa meute. Cet Être est Carcharoth. Et ceci est le véritable début de son histoire.
PHYSIQUE : Un loup se déplace silencieusement parmi ses congénères. Dans sa gueule, un lapin. Il va s'installer près de quelques loups et commence à dévorer sa proie. Un jeune louveteau l'observe de loin, attentif. Ce qu'il paraît grand cette sentinelle pour le petit louveteau ! Parmi les adultes, il faisait parti de ceux a la taille la plus imposante. On aurait presque dit un colosse pour le tout jeune bébé ! Sous son pelage tout noir, le louveteau pouvait voir des muscles se déplacer pour manger la proie. Des muscles ayant été visiblement développés pour la rapidité et l'endurance. Il n'est pas celui qui est le plus fort du clan, pense le louveteau, mais il est tout de même imposant ! Il paraît être en bonne santé, si ce n'est peut-être les quelques cotes qui sillonnent son corps, preuve que comme tous les loups ici, il fallait parfois se serrer la ceinture pour nourrir les plus importants ou plus faibles. Soudain, le mâle relève légèrement la tête, regardant le gamin. Ce dernier ce fige. S'attendant à voir son regard, il en voit deux. Deux regards de loups borgnes. Un œil vert et un œil bleu. Le bébé était moitié fasciné, moitié effrayé par cette malformation. Est-ce qu'il voyait le monde dans différentes couleurs ? Est-ce que chaque œil était indépendant de l'autre ? Sans que le louveteau le remarque tout de suite, la Sentinelle ramassa le reste de sa proie et se leva sur ses hautes pattes, qui se mirent à mouver son corps imposant. Sa longue queue traînait un peu derrière lui, le bout soulevant un peu de poussière. Il s'approcha du jeune, puis, déposant la proie devant lui, il lui lança d'une voix grave à la tonalité amicale.
"Tu en veux un bout peut-être ?" HISTOIRE :
Dans le monde froid et acide Cette douce chaleur. Cette impression de flotter dans un noir profond, bien au chaud, et le plus alaise au monde possible. Ce bien être ressenti. On échangerait cela pour rien au monde. Cependant, toutes choses à une fin. Et celle ci n'en était pas une, puis ce qu'elle signifiait en réalité le début. Cela commença par un sentiment de mouvement, et de se sentir de plus en plus à l'étroit. Puis, lentement, on perd ce bien être, qui laisse place à la dureté du froid, au sentiment d'être rejeté de sa maison. Puis, on est lentement entouré entièrement par cette froideur inhabituel et extrêmement désagréable. On essaye de crier, de hurler, mais seul un petit couinement s'échappe de notre gorge. Jusqu'à ce que, lentement, quelque chose nous soulève, et nous ramène proche d'une source de chaleur, et de deux autres petites sources, tandis que quelque chose de râpeux nous ébouriffe la fourrure. Nous nous trouvons sur la Terre, après le cataclysme et le début de la grande guerre. Ce jour là, trois louveteaux sont nés d'une mère et d'un père attentifs et protecteurs. L'aîné de la portée se nomme Carcharoth. Ceci est son histoire.
La jeunesse La jeunesse ! Quel doux moment. Un moment placé sous le signe du jeu, de la découverte du monde, de la joie... Tout cela avant le cataclysme. Désormais, chaque jour n'était plus qu'un jour qui pouvait nous apporter la mort. Il était vrai que les trois louveteaux avaient parfois l'occasion de jouer, mais cela ne durait jamais vraiment bien longtemps. Il fallait regarder, observer, bouger continuellement. Il fallait connaître les points d'eau qui étaient potables, ceux qui ne l'étaient pas, apprendre les techniques de chasse, de fuite, voir même de combat... Certains rêveraient d'une enfance trépidante remplie d'aventures et d'exploit. Carcharoth, lui, ne rêvait que d'une enfance calme et paisible. Les humains s'agitaient, il fallait souvent changer de demeures, et le père de famille ne tolérait aucun retardataires. Il était dur, c'est vrai. Mais il était pédagogue. Il appris à ses enfants à survivre, même sur ces terres obscurs a l'odeur nauséabonde. Cependant, pour le noiraud, c'était habituel. C'était chez lui. Après tout, à quoi aurait il pu le comparer ? Il ne connaissait que cela...
La séparation Les jours s'écoulent, puis les semaines, et enfin les mois. Carcharoth ne savait pas combien de temps s'étaient écoulés depuis sa naissance. Deux ans, trois ? Désormais, il était grand et fort, malgré son inexpérience. Cependant, ce moment allait marqué à jamais un tournant dans sa vie. Il est un moment ou la portée doit finalement se séparer de ses géniteurs, afin d'aller vivre chacun sa propre vie, trouver une compagne, devenir indépendant. Ce moment était venu pour le loup. Il n'y eut pas de pleurs. Il n'y eut pas d'adieux déchirants. C'était dans la nature. Dans leur instinct. Survivre. Manger ou être manger. Il n'y avait pas la place pour cinq bouches à nourrir. Il partit. Il marcha vers le Nord, longtemps. Il ne sut jamais ce que devint ses frères, ni même ses parents. Après tout, cela avait il vraiment une importance dans ce monde désolé ? Il ne sut jamais le dire. Après quelques jours, il atteint finalement une zone qu'il ne connaissait pas encore. Ici, on sentait les activités humaines. Mais par dessus tout cela, il y avait autre chose. Des loups. Des tas de loups, trois meutes pour être précis. C'était son nouveau chez lui, c'était sa nouvelle maison. C'était le véritable début de son périple.
Lorsque survivre ne suffit plus Les années ont passés, le loup a survécu. Il était maigre, mais il était en vie. La chasse était difficile. Il ne fallait surtout pas s'aventurer sur les territoires des meutes, oh non, mais il fallait également partager les proies avec les autres solitaires. Carcharoth n'était pas vraiment agressif, c'est pour ça qu'il évitait le combat contre les autres loups. Avec le temps, l'expérience était venu. Les sens s'étaient acérés, les muscles s'étaient développés. Mais un nouvel événement était arrivé. Ça avait commencé par des sifflements lointains. Cela avait duré plusieurs secondes. Le loup s'était lentement tourné vers le territoire d'une des trois meutes. Puis, des boules de feu, gigantesques, aveuglantes. Des heures durant, cela continua, encore et toujours. Puis finalement, cela s'arrêta. Et de trois, il n'en resta que deux.
Les songes pestilentielles Un cadavre. Puis deux, puis trois. Les solitaires tombaient un par un, comme des mouches. Il valait mieux se tenir à l'égard d'eux. Quelque chose de terrible se proférait, se répandait, se déplacer. La Maladie était là. Mais un malheur ne vient jamais seul. Les hommes s'agitaient, ils s'approchaient de plus en plus des terres des loups. Les Traqueurs rodaient et emmenaient les plus faibles, les plus insouciants et les plus vulnérables. Carcharoth leur échappa plusieurs fois, mais ils étaient partout, omniprésents. Il fallait faire profil bas, attendre leur départ et éviter leurs mâchoires de fer.
Un par un, nous tomberons tous... Tout commença par une tempête violante et aride, soulevant la terre et la poussière. Se mettre à l'abris, vite. Survivre, encore et toujours. Elle s'arrêta finalement, et le noiraud pût enfin sortir de sa cachette. Il aurait préféré y rester. Le mal noir et rouge. La mort, la désolation. Sang de Soleil. L'exile fut autant rapide que précipité. Il ne se questionna pas si oui ou non il fallait suivre la direction des meutes. Tous se réfugièrent dans les souterrains de la ville. Le feu crépitaient au dessus de leur tête, dévorant tout ce qui ne s'était pas réfugié ailleurs. Aussi bien les prédateurs que les proies. Il ne sut pas si il y eut des pertes. Il n'avait pas envie de le savoir. Il fallait encore et toujours survivre, chasser les maigres proies des souterrains. L'avenir était bien sombre, comparé au feu ardent qui se propageaient dehors.
Des chemins de cendre De l'air. De l'air de l'extérieur, enfin. Mais pourquoi alors s'étouffait il en le respirant ? Il ouvrit les yeux et contempla. Il vit la désolation et les ruines. Ce que le Sang de Soleil n'avait pas détruit, il l'avait couvert d'une important couche blanche de cendres. Mais il fallait reprendre sa vie. Retrouver sa tanière. Les proies étaient maigres, et les hommes actifs. Les traces de pattes dans les centres furent bientôt remplaçaient par des traces de roues. De longs trais traversaient les cendres. Ou menaient ils ? Il valait mieux éviter de le savoir. Il y avait des choses plus importantes. La famine par exemple. Les proies étaient rares et étaient petites. Il fallait chasser sans relâche. Pourtant, jour après jour, il survécut.
Le chant du bourreau Enfin. Enfin cette douce froideur, enfin cette fourrure poisseuse si agréable. Les Larmes du Ciel nettoyaient la terre de toute sa désolation. La vie revenait, tout comme les proies. La famine s'éloignait lentement, mais sûrement. Pourtant, quelque chose n'allait pas. Il fallait fuir, de nouveau, fuir ce mal sombre et destructeur qui venait d'apparaître. Des hurlements emplissaient les territoires libres, et le sang des solitaires n'allait pas tarder a couler bien avant celui des meutes. Il ne fallait pas réfléchir. Il fallait juste courir. La Horde était parmi nous.
Le feu dans la neige Plic. Plouc. Atcha ! Les flocons tombaient doucement sur les terres, semblant apportait une sorte de beauté irréelle. Pas le temps de la contempler. La Horde est la. La Horde veille. Puis, un matin, une explosion, et des gerbes de flammes s'élevants au loin. Les hommes et leur fichue guerre. Un train avait explosé. Les proies, avec le froid, se refirent rares, sans compter celles dévoraient par la Horde. C'était une période difficile, et Carcharoth se demanda si il ne devrait pas rejoindre une des meutes. Non. Non, il ne voulait pas se retrouver comme un intrus au milieu de frères qui se connaissent depuis trop longtemps. Il fallait se débrouiller seul. Comme il l'avait toujours fait.
La Voie des Ombres Du mouvement. Le mal se déplace. Il s'abat désormais sur les meutes. Les murmures parmi les solitaires apparaissent puis se meurent. La Horde a vaincu. La Horde a dominé les meutes. Mais, pas le temps pour trembler devant cela. Quelque chose approche. Quelque chose de terrible. Le destin de la première meute plane désormais sur toutes les terres. C'est la ruée sous terre. Les tunnels creusaient par les hommes servent enfin à quelque chose. Au dessus de sa tête, tout tremble. Les bombes tombent sans s'arrêter. C'est le noir. La pénombre totale. Il faut survivre, toujours survivre, trouver les proies qui se cachent dans les tuyaux et les cavités. Mais, au milieu des ténèbres, une rencontre. Un loup. Son nom ? Isha. Il avait quelque chose d'effrayant, de froid. Mais il était fidèle et combattif. Tout comme Carcharoth. Un semblant d'entente s'installa, et chacun révéla sa vie à l'autre par petits morceaux. Cependant, les choses avancent et changent.
Que s'élèvent les enfers Le silence. Le silence peut paraître insupportable. Mais à ce moment la, il était magique, fabuleux, irréel. Les bombes s'étaient tus, et le temps de sortir de sa cachette était venu. Mais, parfois, on aurait préféré rester caché. Carcharoth se souvenait de l'époque où les pluies de feu s'étaient abattues sur les terres. Pour lui, cela avait été une parfaite désolation. Il était encore naïf à l'époque. Le sol était devenu épais. Les forêts avaient étaient soufflés, les cratères s'étaient dessinés. Et ses foutus humains étaient présents plus que jamais. Il perdit Isha de vue quelques temps. Il le recroisa par moment, ils se soufflaient des choses que personnes n'entendait jamais. Et c'est ainsi que Carcharoth continuait son chemin, et sa survie.
Les linceuls argentés De nouveau de l'agitation. Cette fois, le noiraud prit la peine de s'y intéresser. La tête était tomber, et le corps reprenait ses droits. La Horde étaient vaincue. Il découvrit peu de temps après un loup a l'agonie, éventré par une balle. Il avait tenté de partir loin des territoires, de tenter de bâtir une vie seul et abandonnée. Une vie qu'il ne pu jamais passé. Le mâle se rappela à jamais de son nom. Likas. Une deuxième rencontre. Un loup connu cette fois ci. Isha était venu le rencontrer, et ils avaient discuté. Un pacte avait était conclu. Le deux redevint trois, et Carcharoth se joignit à cette vaste ronde funèbre. Il avait rejoint la meute Navnik.
Sacrements sapiens Les Larmes du Ciel tombent. Les loups se relèvent. La soif est terminée. Désormais, il ne s'agit plus de survivre. Il s'agit de tenir en vie. L'égoïsme et le narcissisme avait laissé place à la fidélité et au sacrifice. Le bien de la meute passa avant le reste. Veillant sur les frontières, la nouvelle Sentinelle observa le mouvement continuel et presque morbide des hommes. Ils ne répandaient pas le feu et la destruction. Non, ils répandaient la vie. Les pousses. La nature. Tout revenait peu à peu. Et les proies devenaient plus nombreuses. C'était le début d'une nouvelle air. C'était la fin d'une vie. C'était le temps pour lui de ne plus être moi, mais nous. Il était un Navnik. Et ils allaient survivre.
Le sang des cauchemars Peu à peu, les alliés tombent, les trahisons s'élèvent. Une à une, les deux meutes se retournent contre la plus jeune, assoiffés par le désir de prendre de nouvelles terres. Du moins, c'était l'avis du loup. Son travail de Sentinelle allait devenir plus dur, il devait empêcher les incursions dans les terres. Mais, une à une, les deux têtes tombent. Isha. Isha disparu sans laisser de trace, suivi très bientôt par sa compagne, Atom. Un nouveau chef. Un nouvel Alpha, une nouvelle voix à écouter. Nous te suivrons désormais Helya. Les alliances avec de terribles personnages se forment dans l'ombre, tandis que le piège des deux meutes se referme lentement sur eux. La Guerre était la, à leur frontière. Tout comme la maladie et les Traqueurs. Allaient ils survivre à tout cela ? Seul le destin le savait... Mais malgré tout, dans les batailles, dans les famines, dans les épidémies, une ombre se dressera toujours pour protéger les siens. Cette ombre a un nom. Son nom est Carcharoth.
MON PARRAIN / MA MARRAINE : /
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