Je sorti du camp, direction le bosquet tortueux. Aujourd'hui, Mon mentor m'avait laisser chasser toute seule, et j'en était fière. Je comptait lui montrer que j'était une très bonne chasseuse. Mais bien sur j'en reste une future espionne. Je m'avança, truffe au sol, espérant dénicher quelque chose...

Je venais d'arriver au bosquet, et je trouva une mare, petite, mais assez grande pour abriter des poissons. Je vit un éclair argenté. Un poisson se trouvait à la surface. Vite, je le sorti de l'eau et le mordit à pleine dent. J'en attrapa 4 autre, et je les enterra avant de reprendre la chasse, fière de moi.

Un blaireau m'attaqua soudain par derrière. Surprise, je me retourna pour griffer le museau de la bête qui recula, irrité. Il reparti à l'assaut et me mordit la patte, puis la gorge. J'hurla et j'attrapa l'animal par la nuque pour le secouer avant de le projeter au sol. Je m'élança à nouveau pour le faire basculer et ainsi lui labourer le ventre. Ce fut à son tour de hurler lorsque je lui griffa la gorge, encore et encore. Il se releva et me griffa près de l'oeil. Je me vengea en le griffant au niveau des yeux, le rendant ainsi aveugle. Il se mis à marcher à tâtons, apeuré, et je m'élança encore pour lui mettre le coup de grâce. Je le pris entre mes mâchoires et le posa dans la réserve. Je retourna chercher mes poissons et m'allongea enfin, épuiser après cette longue partie de chasse.

Je retournais dans le bosquet tortueux, mon terrain de chasse favori. Je me précipita dans la forêt calcinée et m'avança, truffe au sol, cherchant une trace quelconque de proie. Je sentais la présence d'un faisan. Doucement, je m'approcha, muscle tendu, prête à sauter. Mais le volatile s'éloigna. Très énerver, je rampa jusque derrière un rocher et scruta l'oiseau, le coeur battant. Cette simple proie nourrirais au moins deux loup. Mine de rien, le faisan se mis en quête de nourriture. Je lui bondit dessus, le clouant au sol. Puis je lui mordit le cou, de plus en plus fort. Puis lorsque je fut sur de l'avoir tué je l'enterra et me remis à chercher.

Je senti la présence d'une souris. Je me tapis au sol. Elle était à deux mètre de mois. Soudain, elle rentra dans son nid. Mince ! J'ai faillit l'avoir. Je me retourne et vit un renard qui regardait le trou avec envie. Ainsi, c'étais lui qui avait fait fuir ma proie ? Je n'y réfléchit pas et lui bondit dessus, pour lui mordre la nuque. Il gémit et, un peu triste pour lui, le relâcha en lui donnant un bon coup de dent sur une de ses oreilles. Mais pourquoi ? Oh, après tout quelqu'un l'attrapera plus tard. Déterrant ma proie je pris la direction du camp.