«Partie de pillage 22»

Force:79; Agilité:90; Endurance: 61

Il fallait que le loup chasse. Qu'il se nourrisse. Qu'il se batte, vite.
Il avait besoin de ça, il fallait qu'il chasse les idées noires qui s'étaient introduites dans son crâne. A croire que le Styx avait une influence négative sur lui et son cerveau, c'était toujours là bas qu'il se rendait quand il recherchait la tranquillité. Mais malgré tout, le fleuve semblait avoir une attirance magique sur lui, qui faisait qu'il revenait toujours sur ces bordures. A croire qu'il était le seul à faire ça, car jamais il n'y avait croisé une autre odeur.

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«Partie de pillage 22»

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Il ne lui fallut pas très longtemps pour repérer une odeur alléchante. C'était le fumet d'une fourrure rousse qui se baladait par là, cousin innocent. Ce repère était celui de l'autre loup brun, mais cette fois, il ne comptait pas se faire arracher peau, et os mêlé. Cette fois, c'était lui qui causerait le massacre de ces terres.
Son corps musclé s'élança. La forme rousse s'enfuit. Elle était plus petite, plus agile surement, mais le lupin était plus fort et plus rapide. Ses muscles tiraient durant ses accélérations soudaines, il dérapait sur le sol jonché de sol raides et mortes. Alors que le renard rampait sous les troncs calcinés, il les sautait sans stopper sa course.
Jusqu'à ce que d'un bond, il marqua la fin de l'existence de l'animal. Un couinement douloureux échappa à la silhouette rousse, avant que celle-ci ne retombe entre ses dents, molles et pendantes.

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«Partie de pillage 22»

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Le solitaire trottinait sans un bruit dans les bois. Sa victime cachée à l'abris des regards ne risquait rien pour le moment. Mais, il n'allait pas traîner non plus. Miroir des Silences devait se nourrir, son estomac criait famine, alors que son cerveau gueulait qu'on appuie sur le bouton off.
Un piaillement à sa droite, un autre, un troisième. Le noireau détourna sa trajectoire pour se diriger vers ceux là en silence. Un terrier. Ca sentait le renard. Encore une fois.
S’aplatissant au sol, le mercenaire fourra son museau dans le trou sombre. Un, deux, trois renardeaux. Ses dents cherchèrent le plus proche, et attrapèrent le corps tremblotant, refermant ses machoires meurtrières sur le petit corps faible. Les deux autres avaient filé dans les galeries, il n'avait aucune chance de passer dans un trou aussi étroit que cela. Tant pis.
Il souhaitait que sa prochaine proie courusse plus vite que la première.

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«Partie de pillage 22»

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Saviez vous que dans un terrier pouvait se trouver une famille de renard, une de blaireau et des lapins? Oui, sans qu'ils s’entre tuent, curieusement. Et bien, la raison était toute simple. Le lapin et le blaireau était les rations de survie des renards en cas de famine. Encore qu'un duel renard/blaireau serait assez intéressant à voir.
Quoiqu'il en soit, c'était surement pour cela qu'un lapin s'échappa d'un trou plus loin. Assez loin à vrai dire, mais sans attendre, le mercenaire s'élança après lui. Il n'allait pas non plus lui échapper.
LE rongeur poussait sur ses pattes avec la force du déséspoir, mais le loup s'était entraîné et le rattrapait peu à peu. Au détour d'un rocher, il faillit le perdre néanmoins. Un dérapement imprévu, il était vrai. Le solitaire n'était pas infaillible. Mais le rongeur non plus.
Sans doute pour ça que ce fut son tour de déraper, mais dommage pour lui, l'adrénaline courrait dans les veines de Miroir des Silences, et l'empêcha de s'arrêter.

Le solitaire roula avec le rongeur dans la gueule, tirant sur sa veine vitale brutalement, lui arrachant presque la tête. Le liquide vital de l'animal dégoulinait sur ses pattes, alors que la tête du lapin ne tenait plus que par quelque malheureux tendons. C'était sale, mais le noireau s'était laissé emporter une nouvelle fois.

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«Partie de pillage 22»

Force:79; Agilité:90; Endurance: 61

Le lapin et le renardeau ne tardèrent pas à rejoindre la mère de ce dernier. J'allais finir par vider ce territoire si je continuais comme ça. Mais j'avais faim, j'avais soif. Soif de meurtre innocent.
Oui je suis un monstre. J'assume, merci.
C'est surement pour ça que j'étais denouveau repartit à travers les arbres morts. Quelques cadavres accrochés aux arbres me narguaient ci-et-là. Rira bien qui rira le dernier mes chers, en attendant, je suis toujours pas terre, moi.
Un corbeau croassa au loin. Une feuille morte tomba devant moi. Qu'est-ce que j'allais attraper maintenant? Le sol bougea. Je me stoppais net.
Le sol qui bouge, enfin le tapis de feuilles plutôt, ça me donnait envie de sauter dessus. Mes pupilles s'agrandirent, je ne suis pas un chat, mais je faisais une mise au point sur ce que je voyais. Ni une, ni deux, je sautais sur la forme qui se dessinait.
Mes pattes atterirent de part et d'autre de la petite musaraigne qui ne s'attendait visiblement pas à ma présence. D'un coup de dent, je lui fermais les yeux définitivement. Voilà un amuse-gueule appétissant, à présent je pouvais sans doute rentrer dormir. Si seulement j'arrivais à trouver le sommeil.

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