Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
▽ Oublis tout. Oublie nous. L'espace et le temps ne nous ont clairement pas ajouter dans leur emplois du temps. Nous ne serons a jamais que des étrangers. Reste loin de moi. Oublis moi. Oublis mes paroles. Oublis mes gestes. Ce n'était qu'une erreur, un grand bordel. Je ne pensais pas mes mots, je ne pensais pas mes gestes. Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé. Oublis nous.
Plus d'une semaine auparavant, je faisais sans doute l'une des plus grosses erreurs de ma vie. J'avais avoué mes sentiments à une louve qui n'avait clairement pas besoin de ça dans sa vie, ou bien pas venant de moi. Et j'avais fui. Comme un lâche j'avais disparu. J'avais pris le large. Disparaissant dans les confins de la terre, jouant avec la mort et les hommes. J'avais frôlé plusieurs fois la faucheuse. Elle rôdait si prêt de moi... J'avais pourtant ressentis ce que j'avais oublié depuis longtemps... Ce que ça fait de se sentir vivant.
J'avais eu tout le temps de penser. Réfléchir à ce que serait mon avenir, à quoi il ressemblerait. Rien ne me venait en mémoire, rien, à part ton visage. Alors j'ai appris à te haïr, te haïr pour mieux t'aimer, ou plutôt mieux t'oublier. Tirer un trait sur ce joli minoi qui hante mon esprit, et le délabre. Les nuits, je faisais des cauchemars dans lesquels, tu me regardais brûler, sans bouger, sans t'en soucier. Et je gardais cette image de toi en tête la journée. Image créer, image faussée. Mais une image qui me permettait d'avancer.
J'avais gagné en force, en puissance, en endurance et agilité. Je n'avais cessé de m'entraîner. Je ne dormais que si peu, pour éviter ton visage proche du feu. La folie me guettait. Pourtant, les paroles d'Ebène me trottaient toujours dans la tête. Tant de louveteaux allaient souffrir dans cette guerre, et il était trop tard pour l'arrêter. Si je n'étais autorisé à aimer, alors au moins, j'avais trouvé un objectif. Protéger Reny, protéger tout les petits. Et pour le remplir, je devais rentrer, faire face à ma destiner. Mais avant cela, je m'endurcis encore, et encore, endurant des douleurs, endurant la peur de mourir, pour sentir mon coeur battre de nouveau.
Enfin j'étais prêt. Prêt à t'affronter. Prêt à avancer.
Je foulais ces terres que je connaissais désormais par coeur. Ce bosquet, et tout ces souvenirs qui y étaient ancrés. Tant de souffrance, et tant de bons moments. Je m'arrêtais un instant. Fixant le ciel qui avait pris une teinte rosé sous la lumière crépusculaire. Je serais fort. Je serais le loup que j'étais destiné à être. Je serais celui qui protégera des violences de ce monde, les esprits innocents, comme l'a fait ma mère avant moi. Mes oreilles se couchèrent en arrière à la pensée de celle ci. Elle me manquait tant. Elle et ses bons conseils. Je fermais les yeux, douloureusement, et sentis mon coeur se serrer. Ma mère. Cette louve extraordinaire. Aucune ne lui arriverait à la cheville, aucune ne prendra sa place en mon coeur.
J'ouvre les yeux. Et je crois faire un cauchemar de nouveau. Tu es là, face à moi. Comme quand je t'ai quitté. Tu n'as pas changé. Tu ressembles au démon qui a hanté mes nuits pendants tant de jours passés. Tu ressembles à l'être que je voulais évité, pour mieux l'affronter. Mais maintenant que tu es là, je ne reculerai pas. L'heure a sonner. Le temps des adieux aussi.
-"Il faut qu'on parle."
Un ton rigide et sec. Je sais que ce n'est pas ce dont tu as besoin, mais desormais, plus rien ne doit m'affecter. Je ne serais plus ce loup. Je dois me détacher... je dois te laisser.
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Ven 2 Oct - 23:39
moment de doute
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Perdu dans ses pensées, perdu dans ses sentiments, la louve a l'impression d'avoir fait un bond en arrière, d'être de nouveau cette louve craintive et sociopathe qui n'approche personne. Cette louve qui ne comprenait pas ce qu'était ces sentiments étranges, qui n'arrivait pas à comprendre leur utilité. Elle en avait parlé, parlé à son amie, elle s'était confié, cela l'avait soulagé mais, d'autres questions étaient née également. Un jour cessera-t-elle de se prendre ainsi la tête ? Elle qui avait d'autre chose à penser, elle qui devait se préparer au pire désormais. La guerre approche et ne cesse de l'écraser sous la pression et la peur. Elle a peur que ce jour là soit son dernier, elle a peur de ce qu'elle y verra, de ce qu'elle vivra et de ce qu'elle fera, elle, loup habité par un monstre, un monstre qui ne demande qu'à sortir, qu'à se battre, qu'à sentir le sang coulé dans sa gueule, qui ne demande qu'à survivre, qu'importe les sacrifices … Pourra-t-elle vraiment faire face à cette bête ? Le contrôler si jamais il fait surface ? Elle n'a pas le choix …
Errance sans but, l'esprit torturer par ses doutes et ses peurs, une odeur l'interpelle soudainement. S'arrêtant, elle lève la tête, pivote celle-ci en direction de cette odeur, ses oreilles pointant dans la même direction. Il est là, il est de retour … Elle hésite. Doit-elle y aller ? Doit-elle l'approcher ? Elle baisse un moment les oreilles, les paroles du roux lui revenant à l'esprit. Non, elle ne doit pas y penser, elle doit savoir, savoir où il était passé tout ce temps, savoir si il va bien.
Ses pas la mènent vers le roux, vers ce guerrier et, bientôt, sa silhouette se dessine, Arès … Le cœur de la louve se serre, elle redoute la confrontation mais, elle doit lui faire face. Elle est le Bras Droit des Esobek, elle ne peut pas s'enfuir ou tourner les talons face à un membre de sa meute ! Elle se plante face à lui, attendant, il ne semble pas l'avoir vu encore mais, elle n'ose dire quoique ce soit.
Les yeux ambré du mâle se pose sur elle et, c'est d'un ton rigide et sec qu'il s'adresse à elle. Les oreilles de la louve se baissèrent légèrement avant qu'elle ne hoche la tête. Il faut qu'on parle … De quoi allait-il lui parler ? Bizarrement, elle craignait de savoir mais, elle se devait de l'écouter ...
▽ Oublis tout. Oublie nous. L'espace et le temps ne nous ont clairement pas ajouter dans leur emplois du temps. Nous ne serons a jamais que des étrangers. Reste loin de moi. Oublis moi. Oublis mes paroles. Oublis mes gestes. Ce n'était qu'une erreur, un grand bordel. Je ne pensais pas mes mots, je ne pensais pas mes gestes. Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé. Oublis nous.
La louve le fixe. Inflexible. Mur de glace. Comme toujours. Je baisse la tête, un sourire étire mes babines. Je le savais, au final, je l'ai toujours su. Je te regarde de nouveau. Infinis tristesse dans le regard. Je ne savais pas si j'en étais capable finalement. Tout ce temps à m'entraîner, m'endurcir, pour finir par craquer sous ta présence. Tu es tellement... ce dont je rêvais d'avoir.
Embarqué par le flux d'émotions que je pensais avoir enterré bien profondemment dans ces tranchées avec moi, quand j'ai frôlé plusieurs fois la mort, je perds pieds. Je ne sais plus, je ne peux plus. Je secoue la tête. Combat intérieur.
Dis-lui!
Supplice ardent. Je ne peux plus. Je ne tiens plus. Les images me reviennent en tête, j'ouvre de grands yeux ronds, vers le sol séché. Tu es là, devant moi, et je brûle, je me consume. Tu me regardes. Je relève les yeux. Oui, tu me regardes.
Je retrouve soudain cette force en moi. Celle qui m'a poussé à être là, à te faire face pour te crier ma rage. Mon desespoir, et pourtant...
-"Je ne t'aime pas Nyméria."
Les mots sont durs.
-"Je ne t'ai jamais aimé."
Tranchants.
-"Je me suis trompé entre ce qu'on ressent par amour, et le sentiment d'être attiré. Car oui, tu n'étais qu'une attraction."
J'ai mal.
-"Et je me suis lassé."
Je sens mon coeur qui se vide. Se meurt.
-"Désolé de t'avoir fait croire à des mensonges."
Ca suffit! Arrête !
-"Reprend ta vie, et oublis tout ça, ce n'était qu'un amas de conneries."
Je n'en peux plus, arrête ces paroles! Je t'en pris, arrête de parler!!!
-"Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé. Tu n'es rien. Rien qu'un objet de convoitise passé."
Mon âme semble brisé. Envolé. Je me sens mourir une seconde fois. J'ai trahis mes sentiments, ma vérité. J'ai été froid non pour te cassé mais pour t'éloigné. J'ai encore agis pour toi. Encore... ENCORE ! Je hurle intérieurement. On se regarde, et je me sens saigné. Blessé. Ouvert à vif. Tu étais celle que je désirai et j'ai réduis tout à néant. De toute façon je n'ai jamais eu ma chance... C'est mieux comme ça.
C'est mieux comme ça.
J'avance. J'ai l'impression que je ne sais plus comment respiré, mais je ne dois pas craquer. Pas maintenant.
-"Désolé."
Le seul mot, qui au fond ne sera pas un mensonge.
Désolé.
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Lun 5 Oct - 2:31
plus jamais ...
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Les mots tombèrent, des mots durent, des mots qu'elle ne pensait pas entendre, pas de sa gueule à lui … Elle le fixait, sans bouger, alors que lui parlait, lui crachant ce qui semblait être une vérité mais, est-ce réellement une vérité ? Est-ce vrai tout ce qu'il est en train de lui dire ? Est-il honnête ? Elle n'en sait rien … Figé devant lui, figé devant ses paroles, elle a l'impression que tout ce qui se trouve autour d'elle a cessé de bouger, de vivre. Est-réel ? N'est-elle pas en train de rêver ? Non, elle ne rêve pas, elle ne peut que sentir cet étrange douleur, cette douleur qui lui vient soudainement du cœur mais, pourquoi ? Pourquoi est-ce que ses paroles lui font si mal ? Pourquoi a-t-elle l'impression qu'on lui broie le cœur ? Pourquoi a-t-elle l'impression d'être une fois encore trahit ?
Trahit … Abandonné … Ainsi donc, tout ceci n'était qu'un amusement pour lui ? Elle n'était qu'une attraction ? Il lui a fait croire des choses, fait renaître certaines blessures, commencer à fissurer ce mur de glace qu'elle avait ériger pour se protéger. Elle s'était sentie mal, s'était inquiété, s'en était voulu, tout cela pourquoi ? Pour une attraction, un mensonge ? Tout n'était donc qu'un tissu de mensonge ? Pourquoi ? Pourquoi faut-il sans cesse qu'elle soit blessé ? Est-elle maudite ? La lune l'a-t-elle maudite à sa naissance ? L'a-t-elle laisser vivre, elle, seule survivante d'une portée pour se jouer d'elle ? Pour quelle raison ?
Cesses de parler, tes paroles son bien trop douloureuse … Cesses de me regarder, ton regard m'est insupportable ...
Pourquoi cette douleur ? Pourquoi cette haine ? Pourquoi cette trahison ? Pourquoi cette réaction ? Elle qui avait pourtant peur de lui, pourquoi est-ce que tout cela l'affecte, pourquoi a-t-elle l'impression de sentir une part d'elle partir en fumé ? Elle ne l'aime pourtant pas, non, pas comme ça, pas de cette façon, du moins elle croit mais alors, pourquoi ? Ses yeux ambrés le fixe, ne le quitte pas, elle ne peut le quitter du regard, pourquoi alors qu'elle n'a qu'une envie, c'est de fuir, de le fuir ?
Elle comprit alors … Comprit que ce qui la meurtrie tant, c'est de savoir qu'elle aurait pu être abandonné une fois encore, si seulement elle avait accepté. Les mâles sont-ils tous ainsi ? Ne lésinant pas sur les éloges, les belles paroles, et tout cela pourquoi ? Pour mieux embobiner, pour mieux avoir ce qu'ils souhaitent … Et une fois réussit ? Ils vous abandonnent … Vous laisses seuls, dans votre souffrance, dans vos espérances incertains …
Et le regard de la grise s'assombrit soudainement, prenant soudainement conscience de tout cela. Oui, tout ceci n'est qu'un jeu, toutes ces belles paroles pour atteindre la récompense tant convoité puis, en vouloir toujours plus. N'est-elle donc qu'un objet de convoitise pour certains ? N'est-elle qu'un objet que l'on fait briller sous les compliments avant de la jeter, l'ébréchant un peu plus à chaque fois ? Damnée … Elle ne peut être que damnée …
Il s'approche, les babines de la louve se retroussent légèrement, vibrant sous le grondement sourd qui s'élève de sa gorge. Plus de mot, plus d'excuses, elle n'en veut plus. Elle a compris, compris trop tard. Non, elle ne veut plus revivre cela, plus jamais. Soit désolé, soit le car elle, elle ne l'est pas, elle ne l'est plus … Elle gronde mais, ne recule pas, non, elle refuse de reculer, refuse d'être meurtrie encore. Non, plus jamais.
« Est-ce tout ce que tu avais à me dire ? »
Lâcha-t-elle d'un ton sec, froid. Elle avait eu du mal à les articuler au début puis, avait finit par les laisser tomber. Est-ce tout ? Est-ce tout ce qu'il a à lui dire ? Elle l'espère, elle ne veut plus écouter, plus rien savoir …
Un regard noir posé sur le mâle, une menace s'élevant du fond de sa gorge, elle refuse qu'il s'approche, refuse le moindre contacte avec lui, c'est finit ...
HRP. J'ai trouvé une musique parfaites pour ton RP ! Les paroles sont parfaites !
▽ Oublis tout. Oublie nous. L'espace et le temps ne nous ont clairement pas ajouter dans leur emplois du temps. Nous ne serons a jamais que des étrangers. Reste loin de moi. Oublis moi. Oublis mes paroles. Oublis mes gestes. Ce n'était qu'une erreur, un grand bordel. Je ne pensais pas mes mots, je ne pensais pas mes gestes. Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé. Oublis nous.
De ma vie, jamais je n'avais ressentis pareil gouffre sous mes pattes. Ton regard, ce regard, brisé, ébranlé. Je me joue de toi, et tu écoutes mes paroles, les bois comme de l'eau pure, alors qu'elles ne sont qu'un poison. Puis-je t'en vouloir de me croire? Non je dois etre bon comédien. Et puis au final, cela montre bien que nous ne sommes que des étrangers, deux loups qui ne se connaissent pas. Tu me montres les crocs, grondant contre moi. Je sens que c'est la fin. Qu'elle est là. J'ai chassé mes démons, mon âme est loin spectatrice de cet ending si soudain. Non Nyméria, nous n'étions pas fait pour vivre ensemble, nous sommes bien trop brisé. Tes monstres et les miens se seraient dévorés, ne laissant de côté que les os déjà rongés. Oui Nyméria déteste moi. Je suis celui à blamé. Celui qui ta approché. Non, ne me pardonne pas. Jamais, garde ces paroles gravés en toi, comme marquées au fer rouge. Rien ne sera assez bon pour toi. Ne croit personne sauf toi.
Mon coeur saigne. Il n'est plus qu'un amas de verre cassé, brisé, éclats face au sol, sur lequel tu marches de tes pattes grises.
« Est-ce tout ce que tu avais à me dire ? »
Grognement, menace, oeil noir. Le résultat exacte de ce dont je m'attendais. Et pourtant je souffre. Avais-je au fond de moi l'espoir qu'elle comprendrait le mensonge. L'espoir de savoir qu'elle m'aimerait assez au fond de son coeur dans un coin pour comprendre? Si je l'avais. Il est désormais détruit. Et je dois jouer le jeu... Continuer de jouer le rôle du pantin désarticulé.
-"A quelques choses prêt."
Mais c'est trop tard, ces mots tu ne les connaitra pas. Tu ne les entendra plus.
"Je t'aime" est remplacé par "Haïe moi!"
Et comme pour clore le spectacle, j'adopte ton attitude à mon tour. Plaquant les oreilles, dévoilant mes crocs.
Deteste moi!
Et je tourne les crocs à ce qui fait desormais partis de mon passé.
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Mar 6 Oct - 17:14
en finir
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Ainsi, c'est tout, tout ce qu'il souhaitait lui dire, tout ce qu'il avait lui dire. A quoi bon dire autre chose de toute manière ? Le sujet est clos, il lui a dévoilé la vérité, sa vérité mais, est-ce vrai ? Elle ne peut démêler le vrai du faux, pas maintenant, pas sous le coup de la haine. Car oui, en ce moment même, c'est de la haine qu'elle ressent. De la haine pour lui, de la haine pour elle. Elle le hait pour ses mots dur, ses mots crus. Elle se hait pour être aussi faible, pour être incapable de réfléchir, de réagir. Et le voilà qu'il se montre menaçant à son tour. Ainsi, c'est comme ça … L'envie de lui sauter à la gorge la fait trembler, l'envie de lui montrer que, ici, de eux deux, il se doit de la respecter, de ne pas lui montrer les crocs, de ne pas lui parler de la sorte mais, elle se retient, dardant son regard sur le mâle. Elle en a assez, elle veut qu'il parte, disparaisse de sa vue pour aujourd'hui. Elle ne veut pas le voir, voir personne, elle veut juste être seule.
« Soit. Retourne à tes occupations, j'ai à faire. »
Et dans un dernier grondement, elle s'éloigna, s'éloignant loin de lui, elle avait besoin de marcher, de se dégourdir. Elle prit le chemin pour quitter les terres Esobek. Chasser lui ferait du bien, chasser lui permettra d'évacuer, de se vider l'esprit et, peut-être, réfléchir à tout cela, la tête froide. Pour le moment elle ne peut pas, ne peut pas réfléchir sans que son esprit s'embrouille sans cesse. Assez de cette histoire, assez de tout cela … Elle n'a pourtant pas le temps pour ce genre de problème, non … Elle doit garder la tête froide, elle doit continuer de se préparer pour ce qui arrive …
La guerre est proche et, mieux vaut se concentrer là-dessus … Mieux vaut laisser le reste de côté … Elle doit rester concentrer alors peut-être que, oui, c'est mieux ainsi, peut-être …