force : 5 | agilité : 10 | endurance : 5

Voilà bien des jours que Gardien des Enfers n'avait fait un repas digne de ce nom. L'envi d'aller chasser n'était pas trop présente ces derniers jours. L'automne prenait place et le vent frais venant du Nord ne donnait pas un coup de pouce à Ombrelune. Mais le jour de corvée était arrivé. Le mâle noir devait bien chasser un jour ou l'autre, si il ne voulait pas mourir tout de suite, avant la fin de l'histoire.

Son ventre fessait un bruit de tremblement de terre. Chaque gargouillis lui arracher une grossièreté, voir même un coup porté sur lui même. Car oui, Ombrelune venait même à se cogner le bide pour faire taire les bruits de celui-ci. C'était très agaçant de devoir chasser avec un bruit pareil. Il s'était maintenant placé sur les terres des Marais Griffes Vertes.

Arriver au centre de ces marais, Ombrelune redressa sa truffe au vent, à la recherche d'une proie digne de ce nom. Il entrouvrit la gueule, histoire d'avoir une meilleur signification de chaque odeur. Il avançait truffe-au-vent, chaque foulées l'une après l'autre. Le temps était froid et il ne tarda pas à trouver sa truffe froide. Il chercha tout de même encore après l'avoir réchauffer.

force : 5 | agilité : 10 | endurance : 5

Rien, rien.. Toujours rien! Il cherche depuis un jour, et toujours rien! Il ne s'est même pas arrêté pour dormir, il cherche, sans arrêt. Aucune proie! Rien en vu! Même pas un écureil! Pourtant, ces terres étaient réputées peuplés, non? Gardien des Enfers commence à en avoir marre. Et malheureusement son énervement, il continu de marcher en quête d'une odeur. Il avait senti une bien vieille bride d'odeur, il y a peu, et pourtant il n'y avait rien dans les alentours. La faute à pas de chance.

Il serra les crocs, dans un crissement ignoble. Ses pattes ne foulaient plus l'herbe, elles frappaient le sol. Et puis, en ayant marre, il s'élança rapidement vers le centre des Marais, en espérant trouver quelque chose à se mettre sous les crocs. Il était dans un état de famine, le ventre tordu par la faim, le gras disparu, les côtes saillantes. L'apocalypse en était responssable, et pourtant habituellement, il y avait plus de proies dans les terres. Faute aux bipèdes ou aux chiens qui veulent des terres? Aucune idée.

Arrivé au centre du Marais, il plaça truffe-à-terre et chercha du mieux qu'il pu, reniflant à plein poumons, espérant trouver un truc d'ici quelques minutes, car son ventre ne pourrait tenir encore longtemps.